Enfin de retour [seule]

[Intervention pour qui veut si l'envie le guette XD mais c'est prévu pour un "monologue", donc pas de surprise quand y'aura un double post °x°']

Miyoko marchait dans les rues, fatiguée avec quelques migraine, elle dû s'arrêter cinq minutes avant de reprendre sa route. Elle arriva devant l'immeuble vingt minutes après. Elle entra avec les clès puis prit alors l'ascenseur. Surprenant de sa part, mais bon tout se passa bien et elle partit dans les couloirs pour rejoindre son appartement. Elle prit la clès et l'inséra dans le verrou pour ainsi ouvrir la porte qu'elle dû un peu forcer. Cela faisait plus de quinze jours qu'elle n'avait plus mit les pieds dans l'appartement. On était en milieu d'après-midi mais tous les volets étaient clos. Tous les meubles poussiéreux, Miyoko dû passer tout le reste de son temps à faire le ménage. Elle se demandait où était Sey s'il n'était pas rentré. Ma pauvre.. Elle attend une chose qui ne reviendra jamais. C'était, soit elle reprend ses esprits après une nuit de sommeil, soit elle s'enfoncera dans la drogue et envisagera un suicide. °x°' Voyons.. Miyoko n'est pas du genre à se droguer! XD

Durant quelques heures, Miyoko avait dépoussièrée les meubles, lavés les droits et passait le balais dans toute les pièces. La fin d'après-midi s'annonçait, Miyoko s'affala sur le canapé, allongée et fixée sur le plafond. Elle désespérait quant au fait que Sey ne revenait pas. Son manteau était encore dans l'entrée, et il y restera longtemps. Ou bien.. En pleine nuit, Miyoko se verra recevoir la visite de Sey qui embarquera toutes ses affaires.. °x°' Fatiguée, elle s'endormit. La jeune Miyoko n'était pas prête de se réveiller avant le lendemain, ou alors en pleine nuit pour rejoindre son lit. Espérons qu'elle redeviendra elle-même après une bonne nuit de sommeil. Elle restera peut-être enfermée durant deux ou trois jours..

Invité

La rue s'assombrissait et la nuit était tombée, le silence régnait et les lumières s'éteignaient. Cependant, tout le monde ne dormait pas. Qu'est-ce que c'était ? Personne ne le savait. Une ombre qui parcours la rue, un éclat argenté. Le temps d'apercevoir qui s'était et nos yeux se fermaient à jamais. Etaient-ils plusieurs ? Non, il était seul. Un sourire enjoué sur le visage. Un croc dépassant. Une lueur rouge. Du sang, non des yeux. Discret, pourtant la veste blanche est voyante. Un médecin ? On dirait, mais l'habit ne fais pas le moine. Il entre dans un batiment. C'est quoi cet immeuble ? Personne ne s'en souviens vraiment. Pourtant, on en a parlé hier ? Oui, mais m'en souviens pas, je vais dormir ça va aller mieux.

C'est ainsi que l'on passe inaperçu. Les gens oublient. L'homme entre dans le batiment. Pourquoi prendre l'ascenseur ? Monter à pied est beaucoup plus amusant, surtout quand on ne touche pas le sol. Arrivée à l'étage décrit. Devant la porte dont le numéro correspond. Comment il est rentré ? On ne sait pas. Mais il est à l'intérieur. Il évalue la pièce et déduis où se trouve la chambre. Il trouve la jeune fille comme convenue. Le sourire s'efface. Une main se glisse dans la poche intérieure. Un scalpel en ressort. Un sourire triste, un regard pleins de regrets mais avec une pointe de joie. Une voix mélangeant à la fois douceur et cruauté.

Désolé ma chère ... Mais je dois vous tuer ...

Dit assez silencieusement pour que ça ne réveille personne. L'homme se penche près de la jeune femme. Ses longs cheveux ne retombent pas sur elle. Elle lui fait penser à sa soeur. Quelle soeur ? Mais non, il n'en a pas, il n'en a jamais eu. Il doit la tuer ... Oui il doit la tuer.

La nuit.. On ne sait quand.. Miyoko avait rejoint son lit. Etait-elle restée dans son état critique ? On ne le sait pas, elle dormait c'est tout. Aucun bruit, le silence, mais quelques chose ne va pas. Miyoko s'était levée pour aller dans la salle de bain se passer le visage sous l'eau. Un reflet ? Oui le sien, un regret ? ... Miyoko retourna dormir, il était tard elle devait dormir. Elle dormait, allongée confortablement sur son lit sans avoir remonté la couverture sur elle, d'ailleurs elle n'avait pas défait le lit. Trop de vide, une sensation étrange, Miyoko se réveillait quelques instants plus tard. Dos à la porte, elle fixait la fenêtre. Un bruit dans la maison ? Miyoko se demande si Sey était rentré, trop tard elle l'avait trop cherché. Tiens, elle se souvenait, sa folie disparut ? Oui sûrement. Elle referma les yeux, pas totalement endormi elle entendit des paroles, presque un chuchotement. Ses yeux s'ouvrirent, un cauchemar ? Une hallucination ? Miyoko sentit qu'on se penchait sur elle, qui ? Pourquoi ? Elle se redressa d'un geste brusque et parcourut tout son lit pour retomber de l'autre côté. Assise par terre, Miyoko reculait jusqu'à s'adosser contre le mur de la chambre. Un individu aux cheveux gris et aux yeux rouge se tenait encore devant son lit. L'obscurité, Miyoko n'y voyait pas très clair mais assez pour décrire le jeune homme.

« Comment.. j'avais fermé, et je n'ai rien entendu.. »

Elle fixait l'objet qu'il tenait dans les mains, elle ne savait pas qui il était. Pourquoi ici, pourquoi elle ? Trop de question et peu de temps.. Ce qu'il avait marmonné ? Aucune idée, c'était vague mais elle n'était pas dupe pour comprendre. Un psycopathe, un homme possédé ou alors une créature de la nuit ? Miyoko cherchait partout mais elle n'avait rien sur elle. Généralement on ne dort pas avec des armes cachées partout..

« Et puis, qui êtes-vous pour entrer ici ? »

Toute seule, Miyoko était en plus démunie, et son pouvoir ne l'aiderait pas.

Invité

L'homme regardait la jeune fille avec un air peiné. Il soupira longuement. Pourquoi les victimes se réveillaient toujours avant d'être tuée ? C'était frustrant pour le tueur et horrible pour la victime qui finira par mourir les yeux ouverts. Elle était adossé contre le mur. Il n'avait quà bondir, survoler le lit et la tuer. Pourquoi hésitait-il ? Un instant, il vit une jeune fille effrayé adossé sur le mur à la place de celle qui y était, les même cheveux que lui, les même yeux, et cette expression terrifiée. Pourquoi maintenant ? Il passa sa main sur son visage, il avait mal à la tête. Mais non, cette fille n'était pas la cause de son mal de crâne, il avait mal dormi c'est tout. Une soeur ? Mais non, il n'en a jamais eu !

Il releva la tête mais n'ouvra pas les yeux. Il disparu, en fait il se déplaçait juste très vite, il réapparu derrière la jeune fille à qui il avait eu le temps de décoller le dos du mur. Il lui tenait les épaules fermement. Il passa sa main vers le visage de la fille et lui attrapa le menton pour le lui soulevé et qu'elle puisse voir, ses yeux brillants de larmes qui ne couleront pas, son regard peiné qui n'avait aucune raison de l'être, ses lèvres entre-ouvertes alors qu'il ne respirait plus. Son visage. Il rangea le scapel. Finalement, elle lui rappellait trop quelqu'un pour qu'il puisse la tuer avec une chose aussi monstrueuse qu'une arme. Il se pencha vers elle, lui effleura la nuque de ses lèvres prêt à mordre. Une dernière parole, souffrante et triste.

Je suis désolé ...

Et ses crocs se plantent dans le cou de la jeune fille. Il ne voulait pas la tuer, son sang n'était pas à son gout. Mais s'il retirait ses crocs maintenant, il y allait avoir du sang partout et elle souffrirait peut-être. Il sentit quelque chose sur ses joues. Il pleurait. Il ne savait pas ce que c'était. Il ne savait plus. Des larmes de sang coulaient sur ses joues. Mais il fit comme si c'était normal. Il ne peut pas avoir d'émotion. Il n'en a jamais eu.

Sey avait trainé un moment en ville, se demandant où était passé Ayu et si la dispute avec Miyoko valait vraiment la peine qu'il retourne à l'orphelinat, après tout c'était un peu bête de s'enerver autant pour si peu et surtout de briser ainsi une amitié. Une fois la nuit tombée et la soirée bien avancé Sey s'était décidé à emprunter la direction du quartier résidentiel, il n'avait pas encore prit de décision définitive quant à l'endroit où il allait vivre dorenavent, disons que pour cette nuit il allaitr rester à l'appartement et aviserait le ledemain... Du moins si Miyoko ne le chassait pas à coups de balai.

Le jeune garçon monta d'un pas lent les marches qui montaient jusqu'à son appartement. Une fois face à celui-ci il fut surpris de trouver la porte entrebaillée, simple oubli? Ou devait-il voir là une raison d'être prudent? Optant pour la seconde option Sey entra en faisant le moins de bruit possible dans le logement. Pas un bruit ne venait briser le silence qui régnait sur les lieux.

Sey entra dans le salon puis dans sa chambre, avant de passer par la salle de bain. Rien de suspect dans ces pièces... Sey poussa donc la dernière porte, la seule pièce qu'il n'avait pas visité et qu'il avait volontairement évité, après tout Miyoko était surement endormie et Sey n'avait pas envie de passer pour un pervers mais là il n'avait pas le choix et tant pis pour les coups qu'il n'allait pas manquer de se prendre, s'il ne vérifiait pas il allait s'inquièter davantage.

La chambre était plongée dans l'obscurité, seuls quelques rayons de lune venait éclairer le plancher. Sey remarqua à ce moment là une masse sombre et indistincte qui vue de plus prêt n'était autre qu'un homme penché sur Miyoko.

Sey pensa immédiatement à un violeur, il n'en fallut pas plus pour enerver le jeune garçon mais celui-ci n'était pas d'une très grande aide. Ayu était parti, lui était à peine capable de se defendre lui même alors défendre quelqu'un d'autre... Cependant la rage donne souvent les moyens de se dépasser et cette scène avait plongé Sey dans l'enervement le plus total.

Le jeune garçon fit un geste de la main, machinalement, ce qu'il n'avait pas prévu c'est que l'étranger, celui qu'il prenait pour un violeur, suive la trajectoire qu'il avait tracé dans les airs avant de heurter de façon brutale le mur du couloir, dans un grand fracas suivi par la chute de débris de platre.

Oops ils allaient perdre leur caution et prendre une plainte pour tapage nocturne... Mais le moment n'était pas aux pensées futiles et puis Sey serait content si c'était le cas... Cela voudrait dire qu'ils seraient débarrassés de ce fou.

Sey s'accroupit aux côtés de Miyoko, l'attirant contre lui pour l'aider à se relever, c'est à ce moment qu'il remarqua le sang qui s'écoulait de son cou... Alors finalement ce n'était pas un violeur... Sey compris donc qu'il allait devoir combattre cette chose sans l'aide de Ayu... Et ce malgré son manque de pouvoir...

Invité

Jezabel n'eut pas le temps de tuer la jeune demoiselle qu'il se retrouva projeté contre un mur. Quel idiot ! Il voulait que son amie meurs en souffrant ?! Et les humains appellent ça de la protection .... Pathétique .... Le mur ne lui avait pas fait grand-chose mais la rage montait en lui. Il releva la tête mais son visage était sans expression. Seulement des larmes de sang coulaient sur ses joues. Il marcha comme si rien ne s'était passé vers le jeune homme qui l'avait propulsé contre le mur. Son regard était vide et il regardait la jeune fille qui souffrira surement si elle se réveille, du moins, avait-il bu assez de sang pour qu'elle s'endorme ? Peut-être pas.

On peut savoir ce que nous veux le prince charmant qui viens délivrer sa belle ?

C'est vrai, quoi ! Il y a tellement de meurtre qui peuvent se produirent aux alentours. Alors pourquoi quand c'est à lui de tuer quelqu'un, il faut qu'un débile aux sentiments héroïques vienne l'en empêcher. Sa stupidité lui rappellait quelq'un, un jeune homme qui avait pleuré à ses côtés, aux cheveux étrangement coiffés et avec quelques piercings et des tatouages. Un ami de sa soeur. Quelle soeur ? Il n'en avait pas ! Quel ami ? De quel garçon il parle ! Il ne connait personne dans cette ville. Pfff, ça commençait à devenir agaçant. Il préférait encore empêcher la fille de mourir que de devoir se battre inutilement. Il allait se faire dérouiller après s'il ne la tuait pas mais tant pis. IL se jeta sur Sey, réussit à prendre la jeune fille pour la déposer sur son lit, retourna vers Sey, lui atrapa le cou pour le coller contre le mur violemment, mais moins brutalement qu'il l'avait projeté. Il le plaquait contre le mur et releva le visage dont les lèvres effleurèrent le cou de Sey et mis son visage à quelques millimètres de celui du jeune homme.

Choisis, soit tu continues de te battre contre moi et ton amie crève, soit tu me laisse t'aider et je vous laisse en vie tout les deux.

Il le relacha pour aller près de la porte pour s'adosser contre le mur. Il ajouta.

Dans la seconde option, je m'expose plus au danger que toi.

Autant le préciser, il était peut-être trop stupide pour comprendre ce qu'il disait. Il attendit une réponse, si le jeune homme souhaitait sauver son amie sans sa présence il partirait, mais elle aurait plus de chance de mourir. Si il acceptait son aide, il inventerait un prétexte pour ne pas avoir tué la jeune fille sous peine de se faire blâmer et châtier. Si il choisit de se battre ... Alors son amie mourra, peut-être la suivra-t-il ou peut-être serait-ce lui qui tombera en enfer. Peu importe. Il s'en fiche.

Sey avait à peine eut le temps de réagir quand l'inconnu avait prit Miyoko puis l'avait ensuite plaqué contre le mur. Le jeune garçon fixait avec un regard haineux le vampire, celui ci se permettant des remarques stupides, alors pour lui il jouait aux chevaliers... Cette remarque manquait d'intelligence... Etait-il censé le laisser faire? S'il y avait la moindre chance qu'il puisse aider alors il devait en profiter. L'autre l'avait laché après lui avoir proposé de l'aider... le prenait-il pour un crétin? Tout ça était sa faute il était hors de question que Sey envisage même la simple hypothèse de se faire aider.

Sey s'approcha du vampire puis une fois à proximité lui envoya son poing directement dans le visage, l'envoyant valser un peu plus loin, décidemment Sey se découvrait des resources qu'il avait jusque là ignoré. Il se rappella également la dague qu'il gardait toujours sur lui et l'envoya en direction du vampire qui se relevait tout juste.

Grace à son pouvoir il fit partir l'arme droit vers la main de l'autre, tout en allant vers la main du vampire la dague prenait de la vitesse et à mesure qu'elle s'approchait se mettait à vriller à la façon d'une perçeuse, lorsque la dague rencontra la main du vampire elle traversa avec facilité la paume pour se loger dans le sol. Sey ne pu retenir une légère grimaçe, lui n'était pas si habitué de ce genre de coup comme l'était Ayu.

Profitant que le vampire était immobilisé au moins quelques secoindes Sey rejoignit Miyoko qu'il envellopa dans une couverture avant de la prendre dans ses bras pour la transporter, ne sachant même pas si elle était encore consciente. Il était essentiel qu'il agisse vite et un combat n'était pas du tout conseillé.

Casse toi je peux m'occuper d'elle seule... Dégage ou je te tue!!!

Pauvre enfant, seule dans de telle circonstance.. Le jeune homme s'était retrouvé près d'elle en moins d'une seconde, lui relevant la tête pour qu'elle puisse le voir. Le regard de Miyoko se perdait dans celui du vampire, mais ce fut ensuite sur la porte qu'elle était fixée. Les équarquillés et une douleur lui venant de son cou, des larmes le long de ses joues, Miyoko ne pensait plus à rien, sa vision devenait flou et elle se sentait plus faible à chaque seconde. Un bruit.. La porte s'ouvrit, une silhouette sur le pas de la porte. La personne entra en se dirigeant droit sur eux, frappant le vampire qui alla s'étaler contre le mur du couloir. Le sang coulait le long de son cou, quelques chose l'agrippa, et sa tête se posa immédiatement contre l'épaule du jeune garçon. Elle l'avait reconnu, elle souriait, mais elle ne bougeait plus. Ses yeux s'étaient refermés lentement, trop faible pour rester éveillée plus longtemps, elle perdait trop de sang. Elle fut tout de même déposée sur son lit, mais inconsciente, c'était comme si elle dormait. Miyoko avait les mains froides, mais ce ne sera peut-être pas seulement ses mains qui deviendront froide. Quelques temps après elle fut enveloppée d'une couverture, mais elle ne semblait pas s'être réveillée.

Invité

Jezabel regarda le trou dans sa main. Pourquoi ne ressentait-il rien ? Pourquoi n'avait-il pas mal ? Pourquoi n'était-il pas énervé contre le jeune homme ? Apparemment, lui il ne l'aimait pas. Il avait l'habitude de ne pas être aimé. C'est bien pour ça que seule la tendresse pouvait le vaincre dans un combat. Il avait toujours les larmes qui coulaient mais il n'avait aucune expression. Il regarda Sey dans les yeux et dit même s'il connaissait déjà la réponse de ce dernier.

Je suis désolé ....

Il pouvait tout recevoir maintenant. Il pouvait être frappé. Il pouvait être insulté. Il pouvait être torturé. Il s'en fichait. Il s'était excuser, c'était le principal. Il ne partirait pas. Il voulait savoir la jeune fille en bonne santé avant de partir. Il avait raté sa mission. Nul part on ne lui avait dit qu'il allait devoir se battre. Donc pourquoi se battrait-il ? Aucune raison. Il ne chercha pas à expliquer cela au jeune homme. Il ne l'éspérait pas assez intelligent pour le comprendre. Il allait resté là. Avec un trou dans la main. Avec un trou dans le coeur.

[La suite à l'hôpital]