Description.

Oh, si les ruelles ont les mêmes attributs (à la taille et à l'absence de route près dans certains cas) elles ne sont pas du tout comme les grandes rues. Déjà, mystère identique à celui du cimetière, par on se sait quel miracle, les ruelles semblent toujours sombres. Heureusement qu'elles le sont parfois...

Il y a deux cas :
Premier cas où elles sont trop sombres et on a peur de tomber sur des monstres ou des messieurs en manteau noir de cuir, long, très long qui cache leur apparence mais qui laisse sortir leurs longues dents de prédateurs affamés... On s'enfuit dès qu'on en a l'occasion.
Second cas où elles ne sont justement pas assez noires pour cacher tout ce qu'on voudrait ignorer. On a peur des choses cachées, mais on voudrait qu'elles soient encore plus cachées car on a encore les mêmes réflexes qu'on avait en CE2 : "Je ne vois pas donc je ne suis pas vu." On marche vite et on sort de ce guêpier sans trop d'encombres...

Bien sûr, vos pas résonneront quand même sur les dalles sales, grasses et pleines de crasse du sol... Méfiez-vous de l'effet Kisskool du sol : vous marcherez trop vite dessus et vous finirez par glisser et vous faire rattraper... surtout si vous portez des talons aiguilles. La rue possède tout de même quelques lampadaires postés ça et là pour éclairer les zones qui craignent un peu trop... Mais calés entre les deux extrémités de la rue, ils ne diffusent qu'une lumière faible cachée facilement par la rue...