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 Kâli

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MessageSujet: Kâli   Kâli Icon_minitimeJeu 7 Aoû 2008 - 1:17

Kâli 24458110

Nom: Okami

Prénom: Kâli

Surnom: Lilou

Age et date de naissance: 19 ans, née le 31 décembre 1988

Sexe: Féminin

Groupe sanguin: B+

Race: Loup-Garou, Humaine avant son arrivée en ville

Alignement: Gentille

Camp: Résistant

Groupe de l'ombre : /

Date d’arrivée dans la ville de Heaven: Le 5 aout 1998





Armes: Deux revolvers .357 Magnum hérités de son grand-père

Pouvoirs: La lycanthropie permet à Kâli de jouir d'une force, d'un instinct, d'une vitesse et d'une agilité bien supérieur à la normale, ces pouvoirs étant décuplés quand elle se transforme complêtement en loup.

Point fort et point faible: Le point fort de Kâli réside dans les améliorations physique que lui procure le sang de loup qui coule dans ses veines. Elle peut ainsi bénéficier de ces "pouvoirs" sans pour autant être transformé en loup.

Son point faible est l'absence de contrôle total sur ses pouvoirs et sur sa transformation qui est en général du à une émotion intense (le plus souvent une colère intense mais cela peut-être également du à une peur incontrolable etc...). Quand le moment de la transformation arrive, Kâli n'a plus aucun pouvoir sur son propre corps, et se comporte comme une bête sauvage et sanguinaire, n'ayant plus aucune émotions et états d'âme : elle tuera tous ceux qui ont le malheur de croiser sa route, amis ou ennemis... Quand elle se réveille, Kâli n'a plus aucun souvenir de ce qu'elle a pu faire pendant qu'elle était loup-garou, elle découvre alors au fur et a mesure les horreurs qu'elle a pu commettre pendant ses "épisodes" comme elle les appelle.

Technique de combat: L'agilité et la force de Kâli en font une combattante hors pair au combat rapproché cependant elle préfère éviter ce genre de confrontation quand elle le peut, en effet le combat rapproché necessite plus d'implication émotionnel, on risque plus facilement de perdre son sang froid et c'est ce qu'elle veut à tout prix éviter pour ne pas risquer une transformation.
C'est pourquoi Kâli préfèrera toujours régler un combat de façon froide, direct et rapide en se servant de son sens accru de la vision qui fait d'elle un tireur d'élite.



HISTOIRE DE KALI




Manhattan, le 4 août 1998 14H36




-Mlle Okami! Mlle Okami! Kâli, dépêchez vous un peu, vos parents vous attendent déjà dans la voiture!

-Oui, oui! J’arrive! Une minute!

*Mais où peut bien se cacher ce satané…*

WOUAF WOUAF!

-Hachiko!!! Vient ici Hachi! A je t’ai enfin trouvé espèce de sale…

La fillette vêtue d’une robe en flanelle achetée dans un des magasins les plus huppées et les plus en vogue de Manhattan se mit à ramper à quatre patte sur le tapis de fourrure, tentant de saisir ce qui se trouvait sous son lit à baldaquin où on aurait facilement pu y dormir à quinze.

-Melle Okami!! Pour l’amour de Dieu! Si vous ne descendez pas immédiatement je jure que je viens vous chercher et que je vous traîne jusqu’à la voiture par la peau des fesses!

-Oui c’est bon je vais venir Martha! Pas la peine de s’énerver.

Elle baissa la voix, s’adressant apparemment à la chose qui grognait sous son lit :

-Bon, très bien si tu ne veux pas sortir de ta cachette… Tu n’aura certainement pas droit à ce succulent bacon séché…

Elle sortit un sachet de son sac, déchira l’emballage de plastic et en sortit un petit bout de viande séché qu’elle mit dans sa bouche, elle prit alors un air extasié comme si elle était en train de tourner une pub :

-Huuuuuum! C’est dé-li-cieux! Absolument succulent! Je suis sûr que t’en as envie aussi! C’est facile, si t’en veux il faut sortir d’en dessous le lit…

Elle recula un peu laissant un espace d’un mètre entre le bord du lit et le sachet contenant le bacon. Elle n’eut pas à attendre très longtemps, quelques secondes plus tard, un petit chiot aux faux air de louveteaux montra le bout de sa truffe et avança vers sa maîtresse d’un pas encore un peu maladroit la queue toute frétillante.

-C’est bien! T’es un bon chien!

Elle prit le petit chiot dans ses bras et lui donna un petit bout de viande séchée en se précipitant dans les escaliers.

-Ah enfin! C’est pas trop tôt! Oh mon dieu, melle Okami! Veuillez lâcher tout de suite ce sac à puces! Si jamais votre mère vous vois avec lui dans les bras elle va en faire une maladie! Et je dois dire que je la comprend vu le prix qu’elle a payé cette robe!

La bonne essaya de prendre le chiot des bras de la fillette :

-Non! Il reste avec moi! De toute façon j’étais censé faire le voyage avec grand-père, où est-il? Je ne vois pas sa voiture…

-Votre grand-père a été retardé, il vous rejoindra directement à l’aéroport alors vous faite le voyage avec vos parents.

On pouvait voir sur le visage de la fillette une grande déception mais également un agacement q’elle ne cherchait pas à dissimuler loin de la…

-Quoi? Vous voulez dire que je vais devoir passer plus d’une demi-heure d’affilé toute seule avec mes parents?

Pour Kâli, ses deux parents n’étaient que des étrangers. Son père était un éminent homme d’affaire,un des plus riches et des plus influent du continent. Possédant de nombreuses succursales à travers le monde, versé dans la politique, on parlait beaucoup de lui ces temps ci pour son implication dans la recherche, en particulier dans le domaine de la génétique. Quand à sa mère, c’était une vedette minable, actrice de pacotille jouant dans des séries à l’eau de rose avant de rencontrer son père, qui par son nom avait fait d’elle une superstar, adulé par des milliers de fans. Leur petite famille faisait régulièrement la une des journaux, donnant l’image d’une famille modèle ce qui était loin d’être le cas. La plupart du temps, elle ne voyait pas ses parents son père était à un congrès à l’autre bout de la planète, tandis ce que sa mère était en tournage ou faisait la promotion de son nouveau film à des milliers de kilomètres d’elle. Cette situation convenait d’ailleurs très bien à Kâli qui considéré ses parents (en particulier sa mère) comme des gens imbus d’eux-mêmes, sans valeur ni amour, qui n’étaient attiré que par l’appât du gain, le pouvoir, la célébrité et qui accordaient bien entendu une place plus que vitale aux apparences.

La fillette avait été élevé par son grand-père, associé de son père il n’avait cependant rien à voir avec le monstre de cupidité qu’était devenu son fils au fil des années. Il lui avait légué la société et pris sa retraite quand il estima celui-ci près à dirigé la société, job qu’il fit comme attendu à merveille. Le vieil homme était maintenant simple actionnaire et bien que bénéficiant d’une grosse part dans l’entreprise, il n’était consulté que pour les décisions capitale, et celle qu’avait pris le père de Kâli quelques mois plus tôt en était bien une : il avait décidé d’investir plus du tiers de son capital (ce qui représentait bien plusieurs milliard de dollars) dans une ville qu’on considérait aujourd’hui comme l’avenir de la race humaine pour les recherches révolutionnaires qui y étaient menées. Cette ville se nommait Heaven.

Pour être au plus près de son colossale et quoiqu’il puisse en dire, périlleux investissement, le père de Kâli avait pris la décision d’y faire vivre toute sa petite famille, son grand-père était aussi de la partit.
Cela faisait déjà plusieurs mois que la demeure était en effervescence afin de prendre ses dispositions pour le prochain déménagement. Le jour J était enfin arrivé, ça allait être aujourd’hui que les Okami allaient débarquer en grandes pompes à Heaven, dans la villa que son père avait fait construire dans les quartiers riches des bords de mer.

-Kâli je vous en prie, ne faite pas l’enfant, une demi heure ce n’est pas la mer à boire et si vous voulez bien consentir à lâcher cette boules de poiles je suis persuadée que tout se passera bien avec votre mère.

-Non, non et non! Hâchi reste avec moi! De toute façon elle trouve toujours quelque chose à redire, si ce n’est pas sur ça, ça sera sur autre chose…

-*soupir* Très bien, on va se débrouiller autrement, attendez moi ici j’en ai que pour quelques secondes. Décidemment, rien ne peut vous séparer de cet animal *resoupir*

C’était vrai, c’était son grand-père qui avait confié à Kâli la tâche de prendre soin du petit chiot. Il l’avait sauvé d’un balle en pleine tête. En effet, il l’avait trouvé abandonné au cours d’une partie de chasse, sa mère venant d’être tué. Le vieil homme qui était habitué aux animaux, avait tout de suite remarqué son sang mêlé à cause de son manque total d’instinct de survit quand il se retrouvait en présence humaine. Il avait alors empêché ses camarades de chasse de le tuer comme un vulgaire loup, leur expliquant qu’il pourrait facilement être apprivoisé, ce qui se révéla exact par la suite, bien que son instinct de fauve ressorte quelque fois un peu trop au goût de Martha qui avait déjà du changer les rideaux lacéré et repriser les vêtement de Kâli, déchiré après une séance de jeu un peu trop musclé avec son petit monstre.

Martha revint avec un grand cabas dans lequel elle avait glissé des couvertures, dont celle sur laquelle avait l’habitude de dormir Hâchiko.

-Tenez, vous n’aurez qu’à le mettre là dedans jusqu’à votre arrivée à Heaven, si vous arrivez à le faire tenir tranquille jusque là, et Dieu seul sait comment vous pouvez y parvenir, tout devrait bien se passer.

Kâli s’exécuta et bascula le petit chien dans le cabas en prenant toute les précautions pour ne pas le réveiller : il s’était endormis dans ses bras.
La domestique la fixa quelques instants avec un regard à la fois plein de tendresse et d’inquiétude la couvant du regard comme le font toutes les mères poules. Kâli sentait à quel point cela lui coûtait de rester ici sans elle mais les ordres de son père étaient clairs, les domestiques résidant au manoir devaient y rester, celui-ci devenant désormais un de ses pied-à-terre à New York.

La petite fille pris sa nourrice dans ses bras pour ce qui devait être bien que toute deux l’ignoraient la dernière fois.

Elle se dégagea doucement et la gratifia de son sourire lumineux :

-A très bientôt Martha!

Puis elle courut vers la voiture après un dernier signe de la main.
Contre toute attente, le voyage en voiture se passa mieux que Kâli n’osait l’espè à part une remarque désagréable et cassante sur ses quelques minutes de retard, ses parent ne lui avait pas adressé un mot ni un regard le temps du trajet, trop occupé qu’ils étaient tous les deux à parler au téléphone.

Arrivée à l’aéroport, Kâli sauta dans les bras de son grand-père qui les attendait à l’entrée et elle resta avec lui dans l’avion puis dans la voiture qui les mena à Heaven.


****



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MessageSujet: Re: Kâli   Kâli Icon_minitimeJeu 7 Aoû 2008 - 1:25

Heaven, le 5 août 1998, 16H47


Elle regarda défiler le paysage à travers les vitres teinté de la limousine. Ils passèrent sur une route départementale qui traversait une forêt qui parut tous à fait terrifiante à la fillette mais elle ne saurait dire pourquoi, d’où lui venait ce frisson qui lui parcourait l’échine ou encore la boule qu’elle sentait au creux de son estomac.

Elle se dit que ce lourd sentiment de malaise passerai une fois qu’ils seraient sortit de la forêt mais il n’en fut rien, au contraire plus le temps passait et plus elle se sentait mal à l’aise dans ville.
Avant d’emménager dans leur nouvel maison, le père de Kâli avait reçut un appel lui confirmant la visite médical à laquelle, selon eux, tous les nouveaux arrivant de Heaven devait se soumettre. D’après son paternel cela se résumé a un rapide examen et à un rappel de vaccin pour les enfants. Ils y allèrent donc tous ensemble et passèrent l’un après l’autre dans le cabinet du médecin qui selon Kâli ressemblait plus à une espèce de laboratoire qu’à autre chose. Cependant elle ne pouvait rien faire, elle se laissa donc injecter le produit dans le bras sans broncher. Tout le monde semblait confiant, trouvant toute l’opération normal mais le malaise de Kâli se transformait de plus en plus en une peur sourde qui n’attendait qu’une étincelle pour se transformer en une panique incontrôlable.

Ils étaient pourtant arrivés dans ce qui serait désormais leur quartier, une des banlieues les plus riche de la ville, situé en bord de mer, d’ailleurs elle avait vue sur l’océan de sa chambre.
Quand les employés de maison eurent finis de déballer leurs affaires, Kâli monta dans sa nouvelle chambre, sans même prendre la peine de faire le tour de la propriété qui était pourtant vaste et magnifique. Elle fut bientôt rejointe par son grand-père qui avait remarqué que quelque chose la perturbait. La fillette était allongée sur son lit, Hâchi dormant sur son ventre, elle caressait son pelage d’un geste machinal en fixant le plafond, les yeux dans le vague.

-Quelque chose ne vas pas Lilou?

Elle tourna la tête vers le vieil homme qui venait de faire son apparition dans l’embrasure de la porte :

-Non, tout va bien je t’assures, c’est juste que…

Il était venu s’asseoir sur son lit à coté d’elle, il la regardait maintenant d’un air inquiet. Kâli aurait voulu lui faire part de ce qu’elle avait ressentit en arrivant en ville, mais quand elle vit le regard inquiet de son grand-père, elle se ravisa et sourit timidement :

-C’est rien c’est juste que Martha et tous les autres vont me manquer…

Le vieux sembla soulagé, il lui sourit en ébouriffant ses mèches blondes coupées au carré :

-Je sais bien mais tu pourras les voir dès que tu en aura envie, et il y a le téléphone. Écoutes, Lilou, il va falloir un petit temps d’adaptation à tout le monde, c’est normal après un déménagement. Mais tu sais, je suis sûr qu’on sera tous très heureux ici, le quartier est très joli tu ne trouves pas?

-Oui, oui, très joli. Excuses moi papy, mais je crois que je suis un peu fatiguée du voyage, je vais essayer de dormir.

Le vieux se leva du lit et se dirigea vers la porte :

-Oui, oui bien sûr, je m’en vais, bon si tu est partante, je propose que demain on aille faire un petit tour en ville tous les trois histoire de découvrir un peu la ville.

-Euh…Oui, c’est une bonne idée…

A vrai dire, la fillette était loin d’être emballée par l’idée, elle n ‘avait pas la moindre envie de mettre un pied dehors, elle voulait rester dans la sécurité précaire de sa chambre, loin de cette forêt abominable et de ce laboratoire atroce qui lui donnaient des sueurs froides, bien qu’elle ne sache toujours pas dire exactement pourquoi.
Cette nuit là, malgré l’angoisse, elle ne tarda pas à s’endormir loin de se douter de ce qu’elle allait vivre à son réveil…

*****


Heaven, Villa des Okami, le 6 août 1998 20H22

Kâli ouvrit péniblement les yeux, ses paupières lui semblaient encore tellement lourdes, pourtant, de la où elle se trouvait, elle apercevait le soleil couchant à travers la vitre. Se pouvait il qu’elle ait dormir plus d’une journée d’affilée? Mais d’ailleurs, où était elle exactement?
Pas sûr son lit ça c’est sûr, à la dureté qu ‘elle ressentait, elle devait se trouver sur le sol. Que faisait elle par terre? Son esprit embrumé essaya de se remémorer les évènements récents mais ne lui revenaient en mémoire que son grand-père qui sortait de sa chambre pour la laisser dormir.
Elle tenta de se lever mais un éclair de douleur lui transperça tous les muscles : elle était affreusement courbaturée, elle avait la désagréable sensation de s’être fait aplatir par un trente huit tonnes…
Sa bouche était affreusement sèche, elle se passa la langue sur les lèvres pour les humidifier et sentit soudain un goût étrange et écoeurant, on aurait dis q’elle venait de sucer un morceau de ferraille. D’ailleurs toute la maison semblait avoir cette odeur de fer si particulière.

La fillette se mit péniblement sur pieds en se retenant au mur pour ne pas chuter. Une fois qu’elle fut rétablis sur ses jambes, elles jeta un coup d’œil aux alentours. Ce fut le mur juste en face d’elle sur lequel reposait le portrait d’une jeune femme qui retint d’abord son attention : en effet, le visage de la jeune femme était comme aspergé de fines gouttelettes d’un profond rouge carmin. La fillettes plissa les yeux, certaine de reconnaître le tableau, mais pas les gouttelettes rouges qui y figurainet elle baissa le regard et compris alors d’où provenait l’étrange peinture qui mouchetait gracieusement le visage de la jeune fille sur le tableau, elle trouva aussi une réponse quand à l’odeur épouvantable qui flottait dans la maison. Une traîné de sang, car oui c’était bien du sang, elle en était maintenant persuadée, longeait le mur sur toute sa largeur. Comme en plein cauchemar la petite fille continua sa macabre inspection : une trace de main semblait l’inviter à continuer vers la cuisine. Elle marchait très lentement, avec des gestes d’automates, le regard vide, les yeux remplies de larmes. Elle aurait voulu hurler, pleurer, sangloter, tout simplement s’enfuir de cette maison et échapper à cette horreur mais elle ne pouvait pas, elle n’y parvenait pas, elle ne pouvait que continuer son jeu de piste terrifiant.

La fillette continua donc son chemin vers la cuisine et manqua se casser la figure en glissant sur une flaque de liquide gluant elle se rattrapa au chambranle de la porte et ferma un instant les yeux, priant pour que ce ne soit pas ce qu’elle croit, mais il fallait croire que les dieux l’avaient bel et bien abandonné à partir du moment où elle avait mis un pied dans cette ville maudite, car à ses pieds, gisaient dans une flaque de sang le cadavre de sa propre mère. Elle était presque méconnaissable, on aurait dit qu’elle s’était faite tuer par une bête sauvage, ses vêtements en lambeaux et les nombreuses traces de griffures et de morsures en témoignaient.

La fillette resta prostrée, paralysée, elle tremblait cependant de tous ses membres, incapable de bouger, elle avait envie de vomir, elle avait envie de sortir, de s’enfuir, mais tous cela lui était impossible, son cerveau en état de choque ne contrôlait plus son système nerveux, elle ne pouvait que se tenir debout, la main sur le chambranle, à l’entrée de la cuisine où gisait les cadavres affreusement mutilés d’une dizaine de personnes, parmi elle son père, sa mère et… Oh mon Dieu! Son grand-père, son grand-père se tenait sur une chaise au fond de le pièce, malgré la pâleur extrême de son visage, il ne semblait pas blessé. Les yeux pleins de larmes, il regardait la silhouette encore frêle de sa petite fille, sa jolie robe hors de prix toute tâchée de sang, ses joli mains blanches et son visage poupon barbouillés du même liquide gluant.

Quand elle vit son grand-père, la fillette repris ses esprits et se précipita vers lui en pleurant et en enjambant les cadavres.

-Grand-père!! Grand-père!!

Et se colla à lui cherchant sa protection bienveillante. Le vieil homme ne bougea pas, il n’en avait plus là force, son cœur battait de moins en moins vite, victime de la crise cardiaque qui l’avait terrassée quelques heures plus tôt. Cela faisait maintenant presque une journée qu’il était assis sur cette chaise, en proie aux pires souffrances, attendant la mort. Il ne pus accorder à sa petite filles que ses toutes dernière paroles, il sentait sa vue se brouiller, il fit un effort surhumain pour articuler dans un râle ses derniers mots :

-Kâ…Kâli… tu..Tu dois par..tir…Trop dangereux… Ils vont vouloir….piéger…Ne restes pas là… Oh Kâli…Ce…Ce n’est pas ta faute… C’est eux… Tu dois me promettre…De les combattrent… Ne te laisses pas…attraper!

-Je comprend pas! Que c’est-il passé? Grand-père est-ce que ça va? Grand-père!!

Son corps devint flasque et le vieil homme tomba lourdment sur le sol de marbre :

-Lilou…Je t’aime…

-Grand-père!!! Grand-père réveilles toi!! Grand père je t’en pries! Ne me laisses pas toute seule grand-père!!!

Elle le secoua de plus en plus fort mais le vieillard resta immobile, il semblait n’y avoir plus qu’une seule survivante dans cette maison.
Kâli ne voulait pas quitter le corps encore chaud de son grand-père. Elle se coucha à côté de lui en pleurant toutes les larmes de son corps. Elle se dit que si elle restait ici assez longtemps, alors elle aussi mourrait, elle rejoindrait alors sa famille, elle n’aurait plus à vivre se cauchemar.
La nuit tomba et la fillette n’avait toujours pas bougé elle était resté allongé sur le sol froid de la cuisine, entouré de dizaine de cadavre, elle attendait son tour.

Mais soudain, un bruit de moteur puis de portière se fit entendre dans l’allée de la villa. Des gens arrivaient. Et si c’était les tueurs qui revenaient pour être sûr d’avoir bien fait leur boulot? Une peur panique naquit subitement dans le cœur de la fillette, elle se releva rapidement et alla se cacher dans un des placards de la cuisine. Quelques instants auparavant, elle pensait à se laisser mourir, mais au moindre signe de danger, c’est son instinct de survit qui avait pris le pas sur sa raison, elle en aurait presque été dégoûté si seulement elle n’avait pas cette peur panique qui lui tiraillait les entrailles.

Des bruits de pas se firent entendre puis elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir dans un craquement. Les bruits de pas se rapprochèrent, vu le son que cela produisait, Kâli en conclu que ce devait être deux hommes de taille et de corpulence moyenne qui s’avançaient vers la cuisine, elle n’avait aucune idée de comment elle le savait mais c’était pour elle comme une évidence, une certitude.

-Eh ben, le chef avait raison, c’est un vrai carnage ici!

-Ouais, dès que le virus est inoculé, il faut pas plus de cinq heures pour que ça fasse effet, et ça donne toujours ça après l’injection du vaccin : cinq heures plus tard transformation et tout ce qui s’en suis.

-Tu parles d’une réaction violente…

-A quoi tu t’entendais? C’est de loup-garou dont on est en train de parler là! La plupart ne se souviennent de rien alors il se peu que la gosse soit désorienté et qu’elle croit qu’on est les responsables de tout ce foutoir. Fait gaffe, elle risque d’attaquer si elle se sent en danger, après la première transformation leurs pouvoirs se sont libérer, cette gosse n’a beau avoir que dis ans, elle peut te briser le cou avant même que t’ais eut le temps de dire ouf…

-Ça me fout la gerbe, cette môme, elle a buté toute sa famille, les domestiques en passant par le jardinier, tout le monde y est passé…

-Tout le monde à part le grand père apparemment, quelques fois, les loup peuvent faire des exceptions quand ils ont des souvenir et des sentiments fort rattachés à une personne.

-Apparemment elle portait pas sa mère dans son cœur…

-Bon arrêtes de t’arrêter sur tous les cadavres que tu trouves, on est pas là pour ça, des nettoyeurs viendront après nous. Cherches dans le salon, je m’occupe de la cuisine; si tu vois un truc bouger, t’hésites pas-tu tires, c’est des balles paralysantes.

-Compris chef!

Kâli avait une irrésistible envie de vomir toutes ses tripes après avoir entendu le dialogue des deux inconnus. Alors ç’était elle le monstre responsable de ce carnage? C’était elle qui avait tué tous ces gens? Elle avait de plus en plus de mal à respirer. Son souffle devint sifflant, elle paniqua, elle savait que si elle continuait ainsi elle n’allait pas mettre longtemps à être découverte.

Soudain un jappement familier se fit entendre dans la pièce voisine.

-Chef! J’ai trouvé ce clebs dans le salon mais pas de race de la fille. J’en fait quoi?

-J’en sais rien moi butte le quesqu’on en a à foutre?

-Ouais t’as raison je vais…

*Hâchi! Ils ont Hâchi! Je peux pas laisser faire ça je dois le sauver, si jamais lui aussi venait à…*

La fillette bondit hors du placard comme un diable hors de sa boîte et se précipita vers le plus petit, celui qui tenait son chien dans les bras.

-Pff… Les enfants sont bien trop faciles à piéger.

Elle n’avait pas fait deux pas qu’elle s’écroula à terre, inconsciente, une flèche plantée dans la cuisse.

****





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MessageSujet: Re: Kâli   Kâli Icon_minitimeJeu 7 Aoû 2008 - 1:28

Heaven, Orphelinat, le 8 août 1998


Quand Kâli se réveilla, elle était dans un lit minuscule reposant dans des couvertures rêches et inconfortables. Elle se crut un instant dans son lit à Manhattan, elle eut quelques secondes de pur bonheur où elle crut sincèrement que tout ce qu’elle venait de vivre était un affreux cauchemar et que maintenant qu’elle était réveillée, elle pourrait reprendre le cours normal de son existence, où tous ceux qu’elle aimait étaient encore en vie.
Mais quand elle ouvrit les yeux, le retour à la réalité fut tellement insoutenable qu’elle en eut le tournis : elle était toujours à Heaven, elle était toujours le monstre qui avaient massacré tous ces gens, elle était toujours orpheline, seule au monde.

Une infirmière fit alors son entré dans la chambre au mur blanc et insipide. Se trouvait elle dans un hôpital?
La jeune fille se dirigea vers son lit et procéda a un rapide examen de sa rétine.

-Très bien, tout à l’air normal Kâli, tu n’as aucune blessure grave. Elle hésita un instant comme si elle venait de faire une gaffe, aucune blessure physique du moins… Tu vas bientôt pouvoir sortir de l’infirmerie.

-Infirmerie? S’il vous plait, où suis-je?

-Oh, oui pardon tu est… Tu est à l’orphelinat de Heaven. Je sais que ça peut te sembler bizarre mais… Tu as eu beaucoup de chance, tu es comme qui dirait une miraculée!

-Comment ça? Kâli ne voyait pas très bien en quoi elle pouvait être considérée comme « miraculée »

-Eh bien, grâce à ton grand-père, tu as pu être amené ici, c’était ses dernières volontés, il voulait que tu puisse venir ici en cas de problème et bien sûr hériter de ce qui reste de sa fortune à tes dix huit ans. Même ceux de l’ombres ne peuvent rien contre ça. Ils ne peuvent décemment pas aller contre les règles qu’ils ont eux-mêmes établis. Si ton grand-père n’avait pas eut la présence d’esprit de faire ce testament et de l’inclure dans le contrat que ton père à signer avec ce laboratoire… Dieu seul sait ce qu’ils auraient fait de toi… Elles frissonna et continua sur un ton plus jovial :

Ne t’inquiètes pas, tu ne seras pas seules ici, tu te feras très vite des amis et au moindre problèmes on sera là pour t’aider.

-Je… Je ne peux pas rester, je suis… dangereuse pour les autres… Et si, ce que j’ai fait là-bas je le refaisait ici…?
-Ne t’inquiètes surtout pas pour ça. Ici, tu vas apprendre à maîtriser tes pouvoirs de lycanthropie, ou, au moins à les refouler pour ne pas qu’il blessant des innocents. Ils y a plusieurs enfants ici à l’orphelinat qui sont dans une situation similaire à la tienne. Surtout dis toi que ce qui est arrivé cette nuit là n’était en aucun cas ta faute, c’est celle des gens qui t’ont inoculé ce poison qui coule maintenant dans tes veines, son regard si doux il y a quelques instants à peine se faisait maintenant haineux, c’est la fautes de l’organisation de l’ombre!!

Kâli serra les dents et les poings, une colère sourde un rancœur et une soif de vengeance qui ne la quitterai plus désormais commença à germer dans son cœur, sa vois tremblait quand elle prononça ses paroles :

-L’Ombre, c’est eux qui m’ont transformé en monstre. C’est à cause d’eux que toute ma famille est morte…

Des larmes pleines d’amertume roulaient sur ses joues rondes.

-Kâli… Ne penses pas à tout ça pour l’instant, reposes toi, je reviens dans un instant, j’ai une surprise pour toi qui risque de te faire très plaisir.

La fillette sécha ses larmes, curieuse de savoir ce que c’était. Une minutes plus tard, l’infirmière qui se nommait Rosie revint avec dans les bras un petit chiot tout excité de revoir sa maîtresse :

-Hâchiii!!!! Oh Hâchi!

Rosie lâche le chiot sur le lit et celui-ci se précipita vers Kâli pour lui lécher consciencieusement le visage.

-Hey! Arrêtes ça!! Hihihihihi!!! Arrêtes! C’est tout baveux! Hihi!

L’infirmière souris tendrement en voyant sa jeune patiente si heureuse de revoir son chien. Elle songeat alors que cette petite créature était la seule chose qui lui restais de sa famille et son cœur se serra.

*Ce serra dur mais elle s’en remettra. Elle a l’air forte. Des enfants dans sa situation, il y en a tellement dans cette ville…*

*****

Heaven, centre ville, appartement de Kâli Okami, le 7 Mai 2008
Cela ferais bientôt un an, jour pour jour, que Kâli avait quitté l’orphelinat et s’étais installé avec Hâchiko dans cet appartement grâce à l’héritage de son grand-père. Ses parents, eux ne lui avaient rien laissé, son père avait investit jusqu’à son dernier cent dans le financement des recherches menées par les laboratoires de l’Ombre.

Quelques mois après sa sortit de l’orphelinat, elle fit se qu’elle s’était destiné à faire depuis de nombreuses années maintenant, en fait, depuis le jour où elle était arrivée dans cet orphelinat : elle s’engagea dans la Résistance. Ce ne fut pas très difficile, elle avait eut l’occasion de se faire de nombreux contacts au sein de l’organisation lorsqu’elle était à l’orphelinat, à commencer par Rosie, qui au fil des années était devenue plus qu’une amie pour elle : une véritable grande sœur. Ses capacité de combattantes qu’elle avait affûté tout au long de ces années avaient bien évidemment penché dans la balance, car plus que de la bonne volonté, la Résistance avait besoin de membres actifs et efficaces.

Voilà donc un an que la jeune femme avait quittez le camp des Oppressés pour rejoindre celui des Resistant. Il lui tardait vraiment sa première mission dangereuse. Jusque là elle n’avait été bonne qu’à faire des mission de bas étages, de la surveillance, de la bureaucratie…
Elle se sentait plus que prête à passer au niveau supérieur.




Caractère: Kâli était une petite joyeuse petillante, innocente et très espiègle avant son arrivé en ville et surtout avant le drâme dont elle fut victime. Après ces malheureux évènements, le caractère de Kâli changea : elle murit très vite, devint plus dure, plus méfiante et beaucoup moins naïve.
Aujourd'hui, Kâli est une femme plus que determinée et tenace. Très fidèle en amitié elle n'hésiterai pas à donner sa vie pour sauver celle de ceux qu'elle aime. Courageuse elle n'aura aucune pitié envers ceux qui se mettront en travers de sa route, faisant preuve d'un sang froid hors-norme qu'elle mit de nombreuses années à acquérir.
Kâli sait faire preuve d'un grand sens de l'humour et sait se faire apprécier des gens de son entourage, son passé douloureux, bien que l'ayant passablement endurcis, ne l'ont pas rendue froide ou distante d'ailleurs elle supporte très mal la solitude et à besoin d'être entourée.

Apparence physique: Kâli est une fille de taille moyenne, environ 1m65, et plutôt mince. Ses cheveux sont d'un blond clair et lisses, elle les laissent en rêgle général détachés et ceux ci lui tombent alors sur les épaules. Ses yeux sont d'un gris acier et peuvent paraître d'une dureté sans pareil comme d'une douceur sans égale.
Kâli s'habille comme toutes les filles de son âge, bien qu'elle fut habitué très jeunes aux vêtements et produits de luxe, elle mit peu de temps à s'en défaire, leur préférant des vêtements bon marché mais toujours en fibres naturelles.




Ce que votre perso aime: Kâli aime l'aventure, le danger et les montés d'adrenaline, bien qu'elle ne soit pas accro au combat. Elle aime son chien-loup : Hâchiko, qui le lui rend bien. Elle à le sens de la justice. Son plat préféré : les pâtes à la carbonara (allez savoir pourquoi) et son aliment préféré : le chocolat. ^^'

Ce que votre perso n’aime pas: L'organisation de l'ombre et tout ce qu'ils représentent est la chose que Kâli deteste le plus au monde. Elle accepte encore très mal aujourd'hui sa lycanthropie.

Lien familiaux: Toute sa famille est décédée, les autres ne vivent pas à Haven et ne s'inquiètent pas de ne plus avoir de nouvelles.

Animal possédé: Un chien-loup nommé Hâchiko.

But: Détruire l'organisation de l'Ombre, se débarraser de ses pouvoirs de loup-garou qu'elle considère comme une malédiction.

Autres renseignements:/




Comment avez-vous découvert le forum?: Google

Votre niveau en RPG?: Euh...bha difficile à dire! ^^' Mais je dirais moyen à bon...

Quelle est la mascotte du forum?: Un Neko orange (???)

Je tiens juste à rajouter que j'avais déjà fait une fiche de présentation il y a de ça plus d'un mois je crois que je n'avais pas finis ^^". Du coup là, j'en ai fait une autre qui a pas grand chose à voir avec l'ancienne même si j'ai plus ou moins gardé le même perso.
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Particularités physiques actuelles: Yeux vairons du à la possession par Ayu

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MessageSujet: Re: Kâli   Kâli Icon_minitimeJeu 7 Aoû 2008 - 8:02

Eh beh ça c'est de la fiche^^

Bienvenue à toi, pour moi c'est bon

Pour tes débuts dans le RP je te renvoie à ce sujet qui est très important pour le niveau de ton perso et pour tes débuts en RP, ce sujet te permettra d'obtenir un logement, la suite du RP se fait ensuite à l'endroit où tu le souhaite.

(Tu peux commencer à jouer mais voir avec Aya si elle souhaite des modifs)
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MessageSujet: Re: Kâli   Kâli Icon_minitimeJeu 7 Aoû 2008 - 11:41

Okay, ben j'attendrai que Aya vienne jetter un oeil et je posterai plus tard pour avoir un logement ^^ jsuis pas pressée.
Pour ce qui est de l'histoire, c'est vrai qu'elle est un peu longue, ça devait être assez relou à lire! xD
Par contre, j'ai été visiter le lien que tu m'as donné mais il n'y a pas d'indication en ce qui concerne le logement, enfin bon je verrai c'est pas très grave jpense que j'arriverai à trouver.
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MessageSujet: Re: Kâli   Kâli Icon_minitimeJeu 7 Aoû 2008 - 16:12

Bah oui elle est longue mais c'était facile à lire, y a des fiches courtes et chiantes à lire car la personne bute sur les mots et fait des phrases n'importe comment.

Pour l'appart je vois que tu à trouvé finalement^^
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