Marche en ville, les pieds plein de sable [15 Novembre]

Invité

[Suite de Promenoooons nous dans les.... Sur la plage!!!!]

Suivant les envies du petit jeune en face de moi là, nous avions finis par nous lever tout deux, et partir marcher en ville, il voulait s'occuper, quoi de mal à cela après tout.
Ça n'a jamais tuer personne de marcher un peu, du moins j'ai tendance à vouloir le croire, mais dans cette ville, même la marche m'a l'air de receler une part de danger insoupçonné.
Dans tout les as, j'avais remballé le café, la liqueur, le gâteau, tout remis dans le sac, et je m'étais levé en le repassant dans mon dos.
Une fois que j'eus remis le fourreau de mon sabre en place et avant de remettre le sac de mon fusil sur mon épaule droite.
Tout est ordonné dans l'organisation de mes sacs.
Important, sinon on s'y perd.

« Marchons alors.
Tu viens? »

Et je m'étais éloigné un peu, doucement.
Je n'étais pas pressé, cette ville je commençais un peu à la connaître, mais très peu, et rien de mieux que la marche dans les coins éloignés pour parfaire sa connaissance.
C'est ainsi que je m'étais dirigé vers ce qui fut autrefois selon mes quelques contacts dans la place, un Orphelinat, rénové récemment, c'en était toujours un.
Mais on n'y utilisait plus les mêmes méthodes.
C'est assez marrant voyez-vous l'étude de l'histoire d'une ville fantôme pareil.
Certaine fois, les esprits peuvent servir, et quand ils abondent comme ici, poser des questions sur le passé n'est pas très difficile.
Il faut juste trouver où, quand, et avec quelles protection.
Sur cet orphelinat, j'avais encore assez peu de choses.
Mais à ce que j'en savais, c'était limite une prison avec torture qu'autres choses.
Enfin, après tout...
Tout était possible, et cela ne pouvait être tout aussi bien que des affabulations d'enfants pas forcément bien traiter.
A l'époque, les choses ne se passaient pas comme maintenant...
Enfin...

« Hm... Joli bâtiment hein... ? »

Je jette un regard vers mon compagnon de marche derrière moi.
Bah ouais, j'vais pas rester silencieux tout du long, caypascool.
J'aime pas ce qui est pas cool moi... Ça m'embête.
Donc je cause.
Ouais, je sais, c'est drôlement logique, que voulez-vous, j'suis comme ça moi, je cherche pas plus loin quand j'ai pas besoin, après tout, faut pas se compliquer trop la vie.
C'est comme ça que je vois les choses vous voyez, genre.
Et là, bah caytrèsimple...
… J'en sais rien.
Je divague je crois.
J'aurais pas du reprendre de café en fait, ça me réussit pas génialement.
Ouhla... Je fatigue...
La fatigue est mauvaise conseillère il paraît.
Pffffuuu...

Ayu avait été satisfait de se mettre en route rapidement. Il est plus facile d'être silencieux quand on marche que en restant immobile, essayez donc de rester silencieux à table, en général le malaise s'installe vite, la marche favorise toutefois le silence. C'est bizarre les codes sociaux qui peut y avoir...

Ayu n'avait pas vraiment fait attention à où ils allaient, il s'était contenté de suivre sans regarder quelles rues ils empruntaient. De toutes façon s'il avait proposé d'aller ailleurs c'est que lui même ne savait pas où aller. C'était bizarre d'ailleurs de suivre quelqu'un dont on ignore même le nom...

Ayu ne s'était pas aperçu que son "compagnon" s'était arrêté et il faillit lui rentrer dedans, il ne l'évita qu'à la dernière seconde. Celui ci lui fit une remarque au sujet du bâtiment. Ayu leva les yeux et se figea légèrement en reconnaissant l'orphelinat où il avait passé une partie de son enfance.

Le bâtiment avait été entièrement rénové lors de la construction de la ville. Ils avaient préféré consolider ce qui était déjà là plutôt que de détruire pour faire quelque chose de neuf. C'était compréhensible après tout, mais Ayu aurait préféré que l'orphelinat soit remplacé. Ce lieu faisait toujours remonté de mauvais souvenirs en lui...

Il s'aperçut alors qu'il avait gardé le silence plusieurs minutes durant alors que il était sensé répondre. Il se détourna de l'orphelinat une expression à présent parfaitement indifférente sur le visage.

C'est juste un tas de pierres.

L'esprit glissa les mains dans ses poches, le regard toujours vide comme s'il trouvait l'endroit indigne d'intérêt et qu'il souhaitait juste se remettre en route.

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