[HRP : arf... désolé, je t'avais complètement oublié ! Ca ne se reproduira plus, promis... T_T]
Chuugi, de son vivant n'avait jamais ressenti l'envie ni le désir de se rendre dans un bar. Quoiqu'à l'époque ça s'appelait plutôt une taverne (début du 17è siècle)...
De toute façon, il n'avait jamais eu l'occasion d'y aller, ou était-ce lui qui avait toujours trouvé autre chose à faire : à l'époque où il aurait pu, nombre de jeunes de son âge lui avait proposé mais il avait toujours refusé, préférant s'occuper des appartements de Makuro-sama pour pouvoir l'accueillir décemment et confortablement après ses missions. Et si l'appartement était bien comme il fallait, il en profitait pour rajouter un élément de décoration, coudre un brin ou se plonger dans les ouvrages de médecine ou de cuisine.
Après sa mort, il avait fait une affaire personnelle d'aider les gens comme il avait aider Makuro-sama et il faut dire que, ne dormant pas beaucoup, il pouvait aussi s'occuper la nuit.
Et la nuit, les endroits où il y avait le plus de problèmes de santé, c'était le quartier des bars et boîtes de buits.
Entre les agressés qui se vidaient de leur sang dans les caniveaux, les gars alcoolisés en plein coma éthylique écroulés au sol devant le comptoir ou sous une table, Chuugi avait fort à faire tous les soir.
Et ce soir là, il n'avait eu aucune blessure profonde à recoudre, c'était encore trop tôt dans la soirée, pour une nuit en semaine, alors il fit comme d'habitude et entreprit la tournée des bars...
Le premier bar dans lequel il entra, au commencement de la rue était en train de se vider car un hurluberlu était en train de parler, fort, ce qui était en train de tuer la calme alcoolisation des habitués du zinc.
-Oyé! Oyé! Mes amis moi Akira le roi des bars, le capitaine des eaux de feu! Je lis l'avenir dans vos verre! Donnez moi juste une pièce de monnaie et de quoi couvrir mes épaules parce que jme les pèles!
Que de vulgarité... cet individu avait déjà au moins 5g/L dans chaque bras à l'heure qu'il était et devait être entré dans ce bar pour poursuivre son barathon (activité consistant à faire tous les bars d'un ville ou d'une rue).
Chuugi l'aborda gentiment.
Ne jamais contrarier les personnes imbibées, leur réactions étaient trop imprévisibles...
"Si vous voulez, vous pouvez prendre ma veste, proposa-t-il en enlevant ladite veste pour la mettre sur les épaules de l'homme."
Chu n'en avait que faire ; il aurait pu se trimbaler nu qu'il n'aurait pas senti le froid. C'était juste qu'il respectait quand même les gens pour ne pas se montrer ainsi, et puis il était bien trop pudique, aussi...
L'homme portait ainsi sur ses épaules une veste offerte par un enfant de 13 ans (du moins en apparence), ce qui lui donnait un air vraiment ridicule. La veste était trop petite, l'homme était déjà grand...
Ce qui était magnifique avec Chuugi, c'est que malgré les atrocités qu'il avait vécu, le nombre de personnes mortes sous ses yeux (dont certaines lui étaient chères), et ses 369 ans, le garçon restait finalement si prompt, si innocent et si... mignon que c'en est presque drôle.
Il posa sa main sur l'épaule de l'homme (enfin sur le flnc serait plus jsute car il n'était pas aussi grand), pour le mener doucement vers une table pour qu'ils s'assoient tranquillement.
"Je peux faire quelque chose d'autre pour vous ?