"J’aimerais bien agir avec Prudence, mais je sais même pas qui c’est..."
Citation de John Novack Jr.
..:Votre identité:..Nom : Novack.
Prénom : John.
Surnom : Ceux qui le connaissent bien l'appellent "Junior", ce qui reste la façon la plus rapide de l’énerver...
Age et date de naissance : Le 19 janvier 1918.
Nationalité : Denver, Colorado.
Groupe sanguin : B+
Race : Lycanthrope.
Alignement : Neutre, avec quelques bonnes tendances.
..:Votre vie à Heaven:..Date d'arrivée dans la ville : Aout 1965
Métier : Difficile à dire. Capable de faire son beurre avec n’importe quoi, John exerce une ribambelle de métiers différents, plus ou moins rentables et plus ou moins légaux, ce dont la résistance n’est bien sûr pas au courant... Escroc à la petite semaine, il est aussi démarcheur, antiquaire et fait un peu de contrebande... entre autres...
Camp : Résistance.
Rang : Bras droit du chef. John est cependant un peu à part dans la hiérarchie. Disons plutôt qu’il fut mis à l’écart à cause de sa négligence des responsabilités. Il n’a donc pas de responsabilités et se contente d’obéir sans prendre de part importante dans les décisions.
..:Technique de combat:..Armes : Comptant avant tout sur ses capacités physiques, John se bat à mains nues la plupart du temps. Lors d’opérations plus spéciales, il porte des grèves à ses jambes et des poings américains. Au cas où, John garde en permanence deux 9mm sur lui, qui ne lui sont généralement pas utiles...
Pouvoirs : Lycanthropie.
Point fort et point faible : Soyons clairs, John est une véritable force de la nature, inarrêtable. Son apparente (et trompeuse!) faible constitution lui permet souvent de bénéficier de l’effet de surprise et d’en finir rapidement. Le corps à corps est sa spécialité, et il sait se débrouiller au tir. Son point faible réside dans sa maitrise magique absolument nulle, et dans son refus d’utiliser des armes tranchantes.
Technique de combat : Véritable fou furieux lorsqu’il se bat, John a passé sa jeunesse à faire de la boxe, boxe thaï et kick boxing. Depuis son arrivée à Heaven, ce fut le catch, puis le kenpo lors de son entrée dans la résistance, qu’il utilise majoritairement depuis. Par contre, transformé en loup, sa technique de combat ressemble plutôt... à une avalanche aussi impitoyable que désordonnée de crocs, de griffes et de muscles, avec d’énormes postillons de bave...
..:Compétences:..Force : 9
Défense : 7
Magie : 1
Endurance : 8
Vitesse : 5
..:Descriptions:.Histoire :
"Novack ? C’est le maigrichon, là-bas. C’est pas le courage ou la discipline qui lui manque, c’est un moyen de s’en servir. Nan mais regarde-le, il est plus vieux que moi -J’ai que 23 ans- et pourtant je fais deux fois son gabarit. Au moindre coup de vent, il va s’envoler. Je m’demande comment on a pu laisser un mec pareil dans le 12e d’infant’. Hé John! Prêt à trancher les scalps des boches ?"
"Dis, John... On va devenir quoi, maintenant ? Maman pourra pas nous élever toute seule. Même avec papa, on avait du mal à s’en sortir. [...] On pourrait partir. De toute façon on trouvera pas de travail, ici, y’a que de la poussière. Et c’est pas ça qui va nous nourrir non plus. […] A New York. On pourrait prendre le premier train de marchandises. T’en fais pas, moi je trouverais bien un travail. Y’a le cinéma, y’a... y’a tous les cabarets de chant, et puis de toute façon, ça peut pas être pire qu’ici pas vrai ? On sera un fardeau de moins."
"J’avoue que je comprends pas ce qui a pu causer ça, monsieur... Novack. C’est pas du coin, comme nom, ça ? Bref, j’ai déjà vu des morsures d’ours, mais jamais d’aussi énormes. Et vous dites que ça s’est passé il y a 10 jours? Je suis navré, mais aucun blessure -surtout de cette taille- ne cicatrise aussi vite. […] Un loup ? Y’en a quelques-un dans le coin, oui, mais c’est impossible que l’un d’eux ait pu causer ça. C’est beaucoup trop gros pour que ce soit un loup, vous pouvez me croire. Soyons sérieux, monsieur... Novack. Comment est-ce arrivé ?"
"Johnny, bordel. T’es mon frère, t’as pas le droit d’me laisser tomber! Juste une dernière fois et j’te rends tout ton fric, juré. Sérieux Johnny j’ai qu’une parole, tu peux m’faire confiance j’suis ta sœur. [...] Nan-nan-nan c’est terminé l’alcool et moi, juré. Sérieux, Junior, juste un peu de blé, dernière fois. […] Alors va t’faire foutre, ****** d’******* de frère de *****!"Ah, nom de Dieu tout-puissant, je déteste me réveiller en plein cauchemar. Encore plus si c’est pour me réveiller au milieu d’une mauvaise réalité. Quarante piges que je suis coincé dans ce bled pourri, sans moyen d’en sortir. Mon nom à moi, c’est John. John Novack Junior. La faute à p’pa, ça. Quelle idée de donner le même prénom que le sien à son gosse. Quel manque d’imagination. Je l’ai pas connu, ou très peu. Toujours en vadrouille. Puis il est mort jeune, vers 1930, je devais avoir dans les douze piges, pas plus. Ouais, ça me fait un certain âge, on dirait pas, hein ? A l’époque, Denver -quoique, j’habitais pas vraiment à Denver, mais dans les environs, une vieille bourgade où j’ai jamais remis les pieds- était encore un coin paumé. C’est pour ça que je me suis tiré dès que j’ai pu me faire la belle, pour fuir ces ramasseurs de patates. Bon Dieu, ramasseurs de patates. Des péquenots qui passent leur vie à biner, le nez dans la poussière du matin au soir, tout ça pour récolter des patates, des choux, des oignons, des rutabagas, des navets. Des navets. Je hais les navets. J’en refilerais même pas à des cochons. La dernière fois que j’ai fait le compte, j’avais une frangine. C’est avec elle que je me suis barré, à la mort de notre père. C’était son idée, et je m’en foutais un peu, mais si j’avais eu son âge -elle avait cinq ans de plus que moi- j’aurais fait la même chose. Quelle idée de merde c’était.
New-York. Ça a vraiment été un bordel monstre. Un plus gros flop, on aurait pas pu faire, même si on l’avait voulu. On s’en est plutôt bien sortis financièrement parlant, on a même trouvé un logeur sympa qui nous laissait squatter en échange d’un loyer -qui était quand même assez exorbitant. Moi je faisais deux-trois boulots au noir -c’est à l’époque que j’ai perdu mon œil, une sacrée histoire- et la frangine ramenait du blé. J’ai jamais su d’où il venait, même si maintenant j’ai ma petite idée sur la question. La moitié partait dans le loyer, le reste dans la bouffe et l’alcool de contrebande. C’est là que ça a dérapé. Dès que j’en ai eu marre de dealer, de voler où de picoler dans mon coin, je me suis engagé dans l’armée -un boulot simple et bien payé, je demandais pas mieux. Ma sœur, elle, entrait seulement dans le vif du sujet. Grâce à ma paye, on avait trouvé un bon appartement. Elle ne le quittait plus, et dessoûlait rarement. Tous les soirs je me tapais l’odeur de sa vinasse et de ses dégueulis qu’elle était plus foutue de nettoyer elle-même. Tous les soirs je me disais que le lendemain, j’allais vraiment finir par la virer, mais quand elle m’a appelé à mon travail en chialant pour m’annoncer qu’elle était en cloque, j’en ai pas eu le courage. C’était ma sœur, quand même. Jamais entendu parler du père. Ma frangine non plus. Par contre, quand Jonas est né -et bon Dieu, c’était le gamin le plus adorable que j’aie jamais vu de ma vie malgré les cuites que prenait sa mère- et que j’ai refusé de lui payer la moindre bouteille, elle s’est tirée net. Jamais revue. Elle m’a laissé en plan avec un mioche sur les bras. Adieu la frangine. Il est beau, l’esprit de famille, chez les Novack.
Bref, question boulot, malgré ma tête de lard qui me valait engueulade sur engueulade et le fait que j’étais épais comme un sandwich de fonctionnaire, je m’en sortais pas trop mal, même si ça me plaisait pas plus que de ramasser des pommes de terre. Enfin, je me suis retrouvé seul avec un gamin à élever, et c’était ça le pire dans l’histoire. Après Pearl Harbor, ça a été le foutoir. Je m’y attendais un peu, mais bon... C’est pour ça que j’avais déjà pris quelques dispositions pour Jonas -enfin, je l’ai confié à un pote de confiance, quoi. Paraitrait qu’il serait venu en France à l’âge adulte, mais j’ai jamais cherché à le revoir, le môme.
Pire bordel que le D-Day, y’a pas eu, et y’aura jamais. J’ai failli en mouiller mon froc à pas mal de reprises, et si je suis toujours en vie, c’est un miracle, je vois pas comment j’aurais fait, sinon. Ma section, les Dragon Slayers, s’est débrouillée pour faire son boulot en perdant moitié moins de gars que les autres. Puis le tournant de ma vie. Juin 44, aux alentours du 19-20 -j’ai la mémoire floue à ce sujet- moi et les gars on s’était planqués pour la nuit dans une ferme abandonnée -vu l’odeur, c’était dans la porcherie, mais on craignait que les boches nous tombent dessus. C’était pas mon tour de garde, mais une sorte de ronronnement de moteur m’a réveillé. Tous les gars se sont réveillés aussi, aux aguets, on a saisi nos fusils, au cas où. Puis il est sorti de Dieu seul sait ou, sans préavis. Le loup le plus énorme que j’aie vue de ma vie. Il s’est jeté sur nous et a éventré deux hommes sans même nous laisser le temps de réagir. Pas eu le temps de mouiller mon froc, j’étais trop occupé à m’enfuir, comme tout le reste de l’escouade. Un truc m’a mis à terre -je saurais jamais dire si ça a été la bête où un de l’escouade- mais quand je me suis relevé j’étais tout seul, sans personne pour venir m’aider. Pas même mon fusil. Je me suis dit que ma chance avait trop duré et que cette fois c’était la bonne. Puis il a enfoncé ses énormes dents sur mon bide -aussi grandes que des couteaux, juré. Mon seul réflexe, ça a été de lui planter mon couteau dans la tête -je dis la tête globalement, mais j’ai donné tellement de coups qu’à la fin, ça ne ressemblait plus à rien. Et je me suis évanoui. Un, ou deux jours plus tard, je me suis réveillé au milieu d’une flaque de sang séché -pas de cadavre, rien- avec une énorme cicatrice au torse. J’y pigeais que dalle. Je suis resté sur place quelques jours en attendant que les gars reviennent -heureusement que les gus avaient un potager, sinon j’aurais crevé de faim- mais personne n’est venu. Vu que je m’emmerdais et que les bruits de l’artillerie s’éloignaient, je me suis tiré vers la ville la plus proche, et libre. J’ai appris qu’il étaient tombés sur une patrouille allemande. On me comptait au nombre des tués ou des prisonniers. Deuxième réflexe; voir un médecin. Je sentais que dessous, y’avait un truc pas naturel. En résumé, blablatage de vieillard, et dehors le John Novack. C’est à la première pleine lune après ça que j’ai compris ce qui m’arrivait. Ce qui m’arrivait vraiment. J’ai pas envie d’en parler. Mais c’est comme ça que je suis devenu un loup-garou. Alors tous ceux qui voudraient me parler de superstitions débiles, je leurs dis : mon cul.
Valait mieux que je décanille, mais c’était encore le foutoir avec les boches et tout le tralala, donc je suis resté dans le coin quelques temps. Je me suis trouvé une piaule et un job peinard du coté d’Avranches. J’y suis resté quelques temps, le temps que les choses se calment, puis j’ai pris mes cliques et mes claques et retour au bourlinguage. J’aime pas la campagne. Par la force des choses, je me suis retrouvé à Heaven. Vers les sixties, je crois. La ville venait d’être construite, d’après ce que j’avais entendu, donc ça aurait été pas mal comme planque -d’autant que je sortais d’une sale affaire que je voudrais pas ébruiter- mais pareil, ça a été le foutoir aussi. Possessions, meurtres et j’en passe. Mais bon, personne venait me faire de crasses, donc je suis resté. Jusqu’à ce que je puisse plus sortir. C’est tout moi, ça. Ensuite, je vais pas faire un cours d’histoire. Ombre, résistance, je m’en cogne, de tout ça. Tout ce que je veux, c’est foutre le camp d’ici avant que ça pète. Chaque seconde de plus que je passe ici augmente les chances de me faire descendre. J’ai rejoint le groupe qui me paraissait le moins enclin à me flinguer dans le dos, puis basta. En attendant, je fais ce que je peux avec ce que j’ai. Ces derniers temps, la fin justifie les moyens. Je veux dire, encore plus que d’habitude...
Caractère : "C’est pas grave, pas de panique", voilà comment résumer le caractère de John. Même dans les situations les plus désespérées (et en 90 ans, il a eu le temps d’en voir passer), l’homme ne perd ne son sang-froid, ni son optimisme. Ses nombreux talents, sa chance spectaculaire et son entrainement de soldat sont en grande partie responsables de ce trait de caractère. Il n’en devient pas mou pour autant et sait parfaitement se remuer lorsque les circonstances l’exigent. Seulement, même s’il ne panique jamais, ça ne l'empêche pas d’agir parfois de façon irréfléchie et de se lancer dans des plans aux finalités douteuses sans la moindre once de prudence, ce qui lui vaut un peu la réputation de tête brulée dans les rangs de la résistance. S’il ne peut obtenir quelque chose avec les mots, les mots accompagnés de quelques coups de poings sont son plan B. Son attitude trop détachée et négligente lui vaut d’ailleurs souvent des reproches.
Excellent comédien, il respire l’honnêteté et la sincérité même en plein mensonge, ce qui lui arrive assez souvent (il est possible qu’il soit un peu mythomane sur les bords). Après avoir passé presque un siècle à mentir, John est devenu un expert en la matière, et sait se faire passer pour n’importe qui, que ce soit un paysan ou un médecin. Se définissant lui-même comme "un homme d’action", John répugne à utiliser sa cervelle pour autre chose que les questions d’argent et pour imaginer des plans tordus pouvant lui en rapporter. Réfléchir le gonfle un peu, en fait... De ce fait, il ne se remet jamais en question. Pas spécialement chaleureux, voire parfois franchement désagréable, il n’en a pas moins un bon fond pour autant. Souvent inamical au premier, deuxième et troisième abord, même s’il râle à la première occasion sur tout et n’importe quoi, s’il rechigne à apporter la moindre aide, il peut, au bout d’un certain temps, se révéler un ami fidèle et attentionné, même si gagner sa confiance n’est pas aisé.
Apparence physique: Vieux de presque une centaine d’années, John a pourtant gardé le physique d’un jeune homme en pleine forme. Garçon assez maigre, d’environ 185 centimètres, son apparence n’a pas varié depuis plus de 50 ans. Plutôt fin, il doit peser dans les 70 kilos tout au plus, ce qui ne l’empêche pas d’être musclé. De loin, il paraitrait assez chétif, il n’en est rien. Ses bras sont noueux, son torse est dénué de graisse, ses longues jambes sont puissantes. Il paraît sorti tout droit de l’enfer tant les cicatrices sur son corps sont légion, dont une énorme qui s’étale sur tout son flanc gauche -une gigantesque trace de morsure-. Deux tatouages brisent la monotonie de sa peau pâle, le premier est en plein sur son dos, "Dragon Slayer" étant le surnom de l’escouade dans lequel il servait, le deuxième "XII" sur son épaule gauche est le numéro de son régiment.
Une longue chevelure rousse laissée libre, mais assez négligée se ballade jusqu’au milieu de son dos et ondule en fonction de ses mouvements. De même, John affiche souvent une barbe de trois jours sur son visage sec affichant constamment un sourire bienheureux. Même malgré le cache-œil sur son œil droit, John a un visage d’ange et extrêmement chaleureux, parfaitement proportionné. Son petit œil bleu cerné de noir sest toujours à demi-fermé, comme si John évoluait en plein brouillard, et ne s’ouvre que dans les cas de vie ou de mort (marchandage/baston). Pour ce qui est de ses vêtements, il s’habille de manière assez décontractée, jean et t-shirt lui suffisent amplement. Une vieille casquette vient parfois compléter le tout.
..:Préférences:..Ce que votre personnage aime : Les endroits chauds, glander en écoutant du vieux rock (celui des années 60-70), fumer sa clope tranquille, un ou deux verres d’alcool de temps en temps, manger devant la télé. Des plaisirs simples, quoi. Auxquels viennent s’ajouter un amour immodéré pour l’argent et les escroqueries en tous genres. John affectionne les courtes aventures avec des femmes, sans que ça devienne trop trop sérieux. Aimant de temps en temps avoir quelque chose à faire, les travaux manuels et un peu de bricolage l'occupent un peu...
Ce que votre personnage n’aime pas : Les légumes (ne parlons même pas des navets...), le chocolat, les boissons gazeuses, et c’est à peu près tout pour ce qui est de la nourriture. En fait, bien qu’il râle sur tout et n’importe quoi et qu’il affirme tout détester en ce monde, il y a peu de choses qu’il trouve réellement insupportables. Juste, il a peur de devenir aveugle...
Lien familiaux : Ses parents sont décédés depuis longtemps. John n’a jamais eu d’enfants, mais la lignée s’est perpétuée du coté de sa sœur...
Animal possédé : Aucun. Il ne dirait pas non à un chien, mais ça coute cher, ces bestioles (En même temps, tout est cher, du point de vue de John).
But : Sortir.
..:Renseignements complémentaires:..Comment avez-vous découvert le forum ? : Double compte de Da Tully
Votre niveau en RPG ? : Moyen.
Rang souhaité : Boule de poils.
Quelle est la mascotte du forum ? : Vu par Ayu