..:Votre identité:..Photo: Nom: Doe
Prénom: Edgar Allan
Age et date de naissance: 7 octobre 1972 (38 ans)
Sexe: Parfois.
Nationalité: Suèdois
Groupe sanguin: AB+
Race: Humain
Alignement: Bon. Mais bon, Edgar n'est pas du genre à se ruiner le costard pour sauver la situation. Cela dit, des costards, il n'en porte pas. C'est une coquille d'acier remplie de mélancolie, de colère froide et de ressentiments divers qui rendent la créativité si magmatique. Sous ce fiel d'encre, on trouve le fond. Le bon vieux fond. Celui qui prend parti pour les idéaux et les rêves de gosse. Celui qui donne la verve, larme à l'œil et qui l'entraîne dans un jeu d'équilibriste sur la digue qui sépare les flots tumultueux de la rage aveugle et la plénitude limpide de l'ataraxie.
..:Votre vie à Heaven:..
Date d'arrivée dans la ville: hiver 2007.
Métier: écrivain.
Camp: civil.
..:Particularités Raciales:..
Race : Humain
Particularité : La démarche de Leibniz : pouvoir de magnification
Edgar A. possède le pouvoir d'intensifier les interférences métaphysiques du continuum temporel. C'est-à-dire qu'en se concentrant, il est capable d'amplifier une décharge de singularité et de bluffer les ondes des lourdes lois empiriques à coups d'émotions et de raisons du cœur (qui comme chacun le sait, a ses raisons que la raison ignore). Le temps que la réalité se rende compte de ce qu'il fait, c'est trop tard.
A quoi ça sert ? En pratique, ça fait les yeux brillants et les lèvres humides, un atout séduction donc. Hormis ce détail hormonal, ça ne marche jamais ! Ce qui revient pratiquement à dire que ça ne sert à rien. Mais en théorie, avec une source d'énergie métaphysique, ça devient fonctionnel. Il lui faudrait une altération du temps, une déformation du flux, une anicroche pourrait suffire. Donnez lui un simple accroc dans la trame et il la déchirera pour en faire une faille.
On l'aura compris (ou on aura rien pigé), au final, son pouvoir ne fonctionnera que s'il est couplé avec celui de sa demi-sœur : Graëtchen. Il faudrait pour cela qu'ils soient en contact physique l'un l'autre. Les effets dépendront alors du degré de leur maîtrise respective.
A bas niveau, Edgar augmente la durée de l'arrêt du temps de Tic-Tac-Doe.
A haut niveau… les possibilités sont énormes et effrayantes. Serait-il finalement possible de marcher dans le temps ? Une pleine maîtrise de leurs pouvoirs pourrait leur permettre de revenir quelques instants en arrière et alors… tremblez mortels !
Il va de soit que l'un et l'autre sont libres de leurs mouvements lors de l'utilisation de ce pouvoir jumelé.
..:Technique de combat:..
Armes: Un Sig-Sauer SP 2022, petit calibre, "pratique pour le coup à travers la poche, dans le métro, dans l'autobus…"
Pouvoirs : Aucun pouvoir de combat.
Point fort et point faible: Edgar est faible physiquement mais il dispose d'une hargne assez coriace pour se cramponner avec les mâchoires à un étalon lancé au galop.
Au corps à corps, pas la peine de mentionner. A distance, il sait à peine tirer et se ferait facilement surprendre pas le recul de son arme pourtant modeste. Il n'a jamais eu à se battre et son inexpérience conjuguée à sa stature gringalette lui seraient sans doute fatales.
Technique de combat:La bagarre, on en conviendra, c'est pas son truc. S'il devait personnellement tuer quelqu'un, il le ferait au volant de sa bonne (mais surtout) vieille Saab 900. Se porter à hauteur, baisser la vitre, décharger le magasin dans le buffet de sa victime et filer ! La méthode mafia.
L'autre solution consistant à payer des gens pour faire le travail à sa place. Le crime se paie après tout…
..:Descriptions:..
Histoire:Il y a eu une époque où Anthew Doe n'était qu'un simple étudiant bourré d'hormones et de découvertes inédites le matin dans ses draps.
Il y eut une époque où Sólveig Svensdotter s'imaginait vivre sa vie à l'image d'une cigarette : bouffée par bouffée jusqu'à consumer le filtre et plus s'il en reste.
Le matin il prenait un soin particulier à ajuster le col de sa chemise, elle se mettait du vernis à ongle… il n'y a pas grand-chose d'autre à dire, ça s'est conclu dans un bar voûté sous ses poutres grosses poutres ridées, alors que la neige s'endiguait derrière les fenêtres embuées par une nuit scandinave de 4 heures de l'après-midi.
Edgar est le fruit d'une romance précoce, une union guidée par la concupiscence et la luxure plus que par les sentiments et les projections raisonnables. Sólveig était une passionnée à sa manière.
La jupe retroussée sur les hanches, les verres bousculés dans la pénombre de la salle déserte. Le bois qu'elle griffait de ses ongles teints, sa respiration qui laissait des halos de vapeur dans l'air moite.
Il y eut un moment où épuisé, la chemise froissée de sueur, Anthew s'est retiré des cuisses de sa compagne et s'est affalé sur la banquette. Sólveig s'est rassise sur la table et a commencé à reboutonner son chemisier, expulsant d'un souffle rauque les mèches bouclées qui lui tombaient dans la figure.
Ils venaient de fêter leurs diplômes respectifs. Elle en géologie, lui en astronomie. L'alliance de deux domaines opposés mais ils étaient dans le même quartier universitaire et se croisaient souvent au R.U.
Encore essoufflés par leur étreinte impulsive, ils se sont échangés quelques mièvreries, Anthew lui disant qu'il l'aimait, et elle répondant qu'elle ne le quitterait jamais…
24 mois et bien des péripéties plus tard, Sólveig, pragmatique jusqu'au bout des ongles fendillés exigeait :
1- Un nom pour son fils. Pour LEUR fils. Anthew était issu d'une famille noble, un nom, ça ouvre des portes.
2 - Une rente.
La cadette des huit marmots Svensdotter, famille paysanne pétrie de traditionalisme usé, savait qu'elle n'aurait pas droit à grand-chose de la part de ses parents pour vivre à part l'opprobre et le reniement.
Elle savait aussi que les collet montés Doe n'accorderaient jamais leur prestige à une roturière montée en ville à la force de sa sueur (c'est d'un vulgaire…).
Mais Sólveig aimait son fils autant qu'elle haïssait Anthew. Elle était prête à subir l'exclusion et le rejet. Elle est allée jusqu'au bout, rognant le moindre bout de lampion pour s'éclairer la nuit pendant la tétée mais il lui a fallut se rendre à l'évidence, elle était contrainte de faire la manche.
Ainsi fut fait, force et ténacité, étouffement de scandale et protection de valeurs, Edgar Allan Doe fût officiellement bâtardisé, sans aucun droit à héritage ni aucun accès mondain, cela allait de soit, même dans les années 70.
Il n'y eut donc aucune rencontre entre les enfants légitimes d'Anthew et son rejeton d'erreur contraceptive. Du moins pas jusqu'à bien plus tard.
Edgar eût l'occasion de croiser Graëtchen à deux reprises, alors qu'il avait la vingtaine, dans une salle de ciné et par hasard dans la rue. A cette époque ils habitaient la même ville, Graëtchen était une adolescente taciturne et déterminée à qui on aurait donné entre 14 et 18 ans.
Un échange muet, les deux fois. Qu'auraient-ils pu se dire ? "Salut je suis ton demi-frangin, hem." Ou alors un message ? Quelque chose de personnel : "Salut, je déteste ton père". Non.
Il y avait quelque chose d'intimidant chez Graëtchen et Edgar, un peu hagard, avait d'autres chats à fouetter que de tenter de nouer avec un morceau de famille. Alors il s'était borné à la saluer d'un signe de main, à distance, comme de vieux amis qui n'ont plus besoin du véhicule grossier des mots pour se comprendre.
Il s'était lui-même surpris à lui adresser un sourire amical avant de remonter le haut col de son manteau victorien et de continuer sa route.
La raison de cette affabilité, il la saisit quelques heures plus tard en vérifiant son reflet dans la glace. L'air de famille était frappant.
Il y a également son demi-frère. C'était encore autre chose. Il se souvient l'avoir remarqué, ce qui est déjà une prouesse pour la plupart des gens. Il se souvient lui avoir dit quelque chose, un mot gentil peut-être ou un truc absurde… quoiqu'il en soit, tombé dans l'oreille d'un casque poussé à fond. Dans la lune. Là aussi, l'air de famille était frappant…
Comme c'était crétin. Précisons à ce stade qu'il ignore en revanche jusqu'à l'existence d'Aloïs. La famille Doe est décidement pleine de petites cachotteries.
A cette époque, Edgar était un grand sentimental. Il aimait les boucles châtain de sa mère. Il aimait l'odeur de la purée lyophilisée qu'elle faisait réchauffer dans leur appartement mal isolé. Il aimait sa manière de nouer ses cheveux en arrière. Il aimait sa tranquille et ferme résolution orchestrée par des froncements de sourcils soucieux dont il a reçu l'héritage génétique. Il aimait sa manière rusée d'arriver à gratter la peau de l'ours vivant et sa façon de toujours lécher la sauce du plat dans lequel elle mettait les pieds.
- "Prend ce qui vient Edgar, et laisse venir ceux qui prennent". Disait-elle toujours. "C'est quand on est au plus près qu'on peut blesser son ennemi à mort".
Alors il voulait comprendre ce qui avait poussé une femme aussi admirable à s'enticher d'un… vrai connard ! Il voulait aussi comprendre ce qu'était que cette étrange chose que la famille Doe. Il voulait comprendre pourquoi tout ça le fascinait comme un cadavre boursouflé par les vers aurait pu fasciner un légiste. Il voulait savoir, trouver en lui les émotions qui correspondaient. Est-ce qu'ils les détestaient ou est-ce qu'ils les enviaient ?
Il a d'abord tenté d'aborder la question sous l'angle rationnel : les sciences. Mais c'était évident, ce genre de chose s'apprend en France, la patrie de la passion s'il en est. Il s'est donc inscrit à la fac de lettres à Paris et a passé quelques mois à se dérouiller sa glotte pour former les sons de cette étrange langue nasale correctement.
Avec le temps, tout ça s'est tassé. Il en aurait presque perdu tout intérêt, préférant de loin d'autres concepts, d'autres idées, d'autres plans. Edgar a successivement appartenu à plusieurs cercles de prétendus érudits à la verve babillarde et à la libido exacerbée.
- Les Pétales Ocres, dont les soirées tournaient inévitablement en orgie sépulcrale digne d'un sabbat moyenâgeux.
- L'Alliance Indigne qui se rebellait contre les principes nobiliaires (dignes) régissant le monde. Des petites frappes issues du milieu bourgeois dont la seule vue d'une bière un peu trop forte faisant pâlir.
- La Fertilité Narquoise… inutile de s'étendre là-dessus. C'était d'ailleurs le thème.
Et bien d'autres, on en passe et les plus paillards. C'est d'ailleurs au cours d'une de ces occasions ribaudes que Edgar conçu sans trop le savoir ni le vouloir, sa première fille, Cassandre. Sa mère ? une inconnue de passage dont il n'a retenu que deux choses : "Attwel" et "Je suis enceinte, je l'appelerai Cassandre". Après quoi... et bien les choses étant ce qu'elles sont, Edgar a simplement répété le modèle paternel (c'est-à-dire qu'il n'en a pas).
Finalement, c'est le Paradoxe Enthéléchique qui a retenu son opinion assez longtemps. Ici copulaient non pas les participants mais les concepts. Des gens poussiéreux certes un peu pompeux mais véritablement passionnés.
C'est là que pour la première fois, Edgar a véritablement associé la philosophie et la science pour étudier ce qui devint son casse-tête : la métaphysique temporelle. Les théories les plus folles affirment que le temps n'existe pas. Qu'il ne s'agit que d'une juxtaposition d'évènements. Alors dans ce cas… il suffirait de réagencer les choses, comme une pile branlante de cubes pour enfants marqués de grosses lettres et de symboles. Un cœur, un crâne, un S, un A.
C'est dans ce même cercle qu'il a rencontré Lucie. Ô sombre est sensuelle Lucie. Une fille "gentille" à tous points de vue, une artiste grignette qui peignait des courbes envoûtantes. Ses compositions chimériques comportaient toujours certains de ses éléments fétiches et ce, par ordre d'importance : un signe cabalistique démoniaque, une montre à gousset, de l'orme, des pousses de trèfle, une brique fendillée et quelque chose se rapportant vaguement à un bovidé d'outre-tombe mais sans trop s'y rapporter non plus.
Lucie était une virgule dans la féminité. Son charme étrange était défini avant tout par ses attitudes et non par son physique d'ailleurs assez quelconque.
Assez indéfinissable, comme la différence entre "lubrique" et "lascif". Elle s'étirait souvent sur leur canapé à poings fermé, faisant naître des larmes au coin de ses yeux en amande. Par sa simple présence à ses cotés, Lucie ne faisait qu'agiter toutes ces contradictions. Edgar en était tout troublé.
Et de troublé il en est devenu fébrile.
Parcouru d'émotions diverses il est en rapidement venu à la conclusion qui s'imposait pour clarifier ses troubles : il lui fallait un remède percutant, lourd, puissant en main et fort en gueule.
Deux jours après, il acquérait un pistolet suisse (aussi efficace que le couteau du même nom mais sans le tire-bouchon intégré). Et puis, parce que c'est un rêveur dans la veine noir du romantisme vengeur, il a gravé une balle aux initiales de son père : A.D. Remarquant au passage que, bordel, c'est pas si facile que ça de faire tenir deux lettres sur une douille de 9 mm.
Pendant ce temps, l'inspiration se déversait à gros bouillons rugissants par les failles de ses raisonnements anarchiques. Il voulait tout voir, tout penser, tout imaginer, tout brasser. Ses palpitations erratiques lui en faisaient manquer beaucoup. Il craignait de perdre du temps et plus il s'agitait, plus il en gaspillait.
Sa frénésie volubile a fini par se calmer lorsqu'il a couché tout ça sur le papier. L'astreinte lente et pénible de la conversion d'une pensée en caractères force l'esprit à ralentir ses papillonnements.
La nuit, Edgar Allan Doe couvrait des pages et des pages de manuscrits pratiquement illisibles. Le jour, cerné au noir et souriant comme un fossoyeur, il exposait ses œuvres à ses camarades, dignes trophées de torcheur de cul sans queue ni tête.
A force d'encaisser des sourcillements et des "mouvements de lèvre" (ces fameuses mimiques qui traduisent une perplexité que l'interlocuteur n'ose pas avouer), il a compris qu'en écriture, la forme est aussi importante sinon parfois plus que le sens. Il a commencé, difficilement, puis comme chaque chose, avec de plus en plus de naturel. Il a pris du plaisir à manier la langue, jouer avec les syllabes et les sonorités. Il s'est mis à écrire en rythmique, à phraser pour la beauté et de ce fait, d'intello incompris il est devenu artiste incompris.
Il en fallait plus pour entamer ses espoirs.
Il en fallait plus aussi pour garnir sa gamelle.
Avec l'aide de ses relations, il s'est trouvé un boulot et quelques pistons pour se faire publier. Travaillant comme écrivain pour une revue fantaisiste, il a connu un succès parfaitement anonyme en vendant son unique livre : un recueil de poésie intitulé "Le Cri de l'Asphalte" qui s'efforce de transmettre l'angoisse d'être petit à petit digéré par un système urbain. Une seule édition à 6000 exemplaires, pas sûr qu'un seul libraire sache de quoi il s'agit.
Accroché à Lucie comme une bernacle à son rocher, il s'était lui-même mis dans une position que sa mère, pragmatique, aurait qualifiée de vulnérable. "Reste près de tes ennemis pour les frapper à mort". La réciproque est vraie. Et c'est valable aussi pour les amis ou les amants. Ceux qui sont proches sont ceux qui frappent le plus fort, le plus dur, le plus cruellement, provoquant des dommages irréparables dont ils ne soupçonnent parfois même pas l'étendue.
Mais…
… ça n'est jamais arrivé. Lucie et Edgar ne se sont pas séparés. Pas de tromperie, pas de déchirures.
C'est ensemble qu'ils ont découvert l'existence de Heaven, la ville maudite mal dissimulée par un gouvernement précautionneux. Une énigme métaphysique ET une injure jetée à la face des libres penseurs.
Ils étaient tout un groupe le soir où ils ont projeté d'entrer là dedans. Moitié par défi, moitié par désir. Seuls deux conjurés sont allés au bout. Et ils y sont toujours, qu'ils le veuillent ou non.
Caractère:Edgar est un rêveur bourré de cynisme aux idées complexes et à la moralité bancale. Brillant à sa manière, il se perd parfois en conjecture à force de jouer sur le point de rupture. Et se sont ses suppositions angoissées sur ce que l'avenir lui réserve qui lui font souvent perdre du temps.
Ce temps si précieux qu'il révère comme la seule richesse valable d'un homme. Ce temps, son obsession, avec qui il entretient une relation lyrique. Le temps s'amuse et Edgar cherche sa muse.
Il y a quelque chose de profondément revanchard dans sa manière d'évoluer dans la société, comme s'il voulait fracasser les murs à coups de mots. Sa langue n'est pourtant pas assassine et lorsqu'il se veut cruel, c'est souvent sur un coup de sang plutôt que par intention.
Le fait est que ce ténébreux suédois est dur dans l'âme. Une croûte épaisse qui façonne ses traits et attitudes à l'image de celle d'un vétéran de guerre. Il est sans doute un peu associable, ce qui explique qu'il sourit rarement. Toujours concerné, jamais insouciant, s'il rit ce ne sera pas d'un mot d'esprit mais d'une ironie du sort.
Ce type a quand même été assez butté pour entrer en Heaven en pleine conscience de ce que ça signifiait. Il voit oeuvre là où d'autres voient incarcération. Cette membrane qui enferme la ville à peut-être un sens. Il laisse ça au scientifiques et lui, s'attache à y puiser de l'inspiration.
Voilà le genre de raisonnement qu'il tient. Tiré finalement, des enseignements de sa mère : "Prends ce qui vient".
Mais au-delà de son sérieux et de ses désirs, il y a ses remises en questions perpétuelles. Nourrit à la philosophie, Edgar est un adepte des pourquoi-ci, pourquoi-ça, ce qui a le don de le rendre agaçant.
Ses exigences en matière d'accomplissement personnel et ses constantes errances nocturnes le rendent indécis, brouillon, hésitant… il manque en lui la marque de la volonté qui fait les décideurs et les hommes d'action. Entre deux maux, Edgar choisirait de rester sur place, voire, de revenir en arrière pour envisager d'autres embranchements.
Il s'est essayé à l'amour mais n'a découvert que la passion. Il s'est essayé à la haine et se retrouve coincé dans une mélancolie pessimiste. Il n'est pas déprimé pour autant, disons simplement qu'il se tient en constant déséquilibre sur le rebord d'un truc profondément noir et visqueux. Peut-être comme son café qu'il prend noir comme la nuit, brûlant comme l'enfer, fort comme le démon, doux comme la passion.
Au final, Edgar n'est pas le genre de personne qui captive, il n'envoûte ni pas ses phrases ni par ses gestes mais il y a dans ces textes, une parcelle d'éternité qui lui rendent quelques admirateurs discrets.
Pour conclure, nous pourrions dire que la ma science décrit la réalité de la matière, que la philosophie cherche la vérité dans la réalité et qu'Edgar aimerait saisir la vérité de la matière.
Apparence physique:Le scandinave est un grand scandinave.
1m 88 au point d'être intimidant quand il roule ses épaules pourtant frêles. Pas très épais, il aime pourtant jouer sur cet effet en privilégiant les manteaux longs de style Victorien. Ceux qu'on trouve avec une ceinture et un col qui remonte jusqu'au nez.
A part ça, on ne peut pas dire qu'il cultive son apparence. Comme si la bernacle s'était dotée d'une coquille pour mieux cacher la misère. Sa tignasse en bataille témoigne d'un genre de cessez-le-feu de connivence entre lui et ses cheveux. Il porte des vêtements sans prétention, privilégiant les couleurs froides, accordées à son goût des choses.
..:Préférences:..
Ce que votre perso aime: Edgar est un poète et comme tous ses pairs il aime des choses de rimailleur : l'impact des gouttes de pluie sur une capuche, les feuilles mortes dansant dans les bourrasques, les frimas, les temps sauvages… mais aussi et c'est plus imagé : les mélodies de sous-sol, les songes corrodés, les métaphores effilées et le craquement des masques.
Certains s'entichent des choses mécaniques, ils vivent des rêves steampunk où les rouages crissent et les ampoules crépitent. D'autres privilégient les épopées fantastiques où les bruns ténébreux finissent par poser leurs mains sales sur la peau blanche et tendre d'une blonde presque transparente de virginité.
Edgar, lui, n'est pas dans cette fibre. Il abhorre la mièvrerie et la complexité angoissante de la technologie. Il serait rétro sans le confort évident de la modernité. Edgar est dans la veine des auteurs à l'humour féroce, noir et dérangeant. Il aime tourner en dérision ce qui fait frémir les gens, il aime les situations délicates et les zones de haute tension bien qu'il déteste devoir y faire face.
C'est un féru de liberté un peu libertin mais il frissonne à chaque fois qu'un choix lui est donné. La plupart du temps, il est persuadé d'avoir fait le mauvais, que l'herbe sera plus verte à coté ou que la route sera plus fluide pour le voisin.
Ce que votre perso n’aime pas:Le temps qui fuit, l'oiseau qui fait son nid et les régularités abrutissantes du quotidien.
On l'a déjà vu, Edgar est assez complexe et il répugne à devoir se trouver face à une multitude de possibilités et pourtant, c'est de là qu'il tire son inspiration.
Par exemple, il hait le barrage de Heaven qui les a condamné lui et Lucie, à vivre dans une ville maudite mais il y est entré par choix délibéré.
Image même que le libre arbitre est sans doute la chose la plus suicidaire chez l'être humain.
Il déteste également son père et ce dégoût se rejette probablement sur les autres membres de la famille Doe (ainsi que la branche Svensdotter à l'exception de sa mère qu'il ne reverra jamais) et pourtant, ses liens du sang le fascinent.
Il aimerait s'engueuler avec Graëtchen et recommencer, sans conséquence sur le lendemain.
En fin de compte, Edgar déteste le temps parce qu'il impose sans cesse d'affronter les conséquences de ses décisions et attitudes.
Lien familiaux:Fils illégitime d'Anthew Doe
Demi-frère d'Edmond, Graëtchen et Aloïs
Père de Cassandre.
Animal possédé:Un chat, vieux matou de gouttière qu'il surnomme le "Vieux Mûrier" et probablement adopté par la moitié du voisinage.
But: Tuer Anthew Doe ou bien peut-être juste lui parler... (pas de chance hein).
Autres renseignements:..:Renseignements complémentaires:..
Comment avez-vous découvert le forum?: Par Mélicerte et Vostok, grands aînés initiés.
Votre niveau en RPG?: Ataraxiste.
Titre souhaité: Rêveur d'Acier.
En cas d'abandon, êtes vous d'accord à passer votre personnage en prédéfini?: []Oui [X] Non
Quelle est la mascotte du forum?: Vu par Ayu