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| Mauvais rêves | |
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Invité Invité
| Sujet: Mauvais rêves Sam 21 Juin 2008 - 16:19 | |
| Qui aurait pu croire que les évènements prendraient une telle tournure. Un soir alors que Yuzuri était chez moi, un indicateur me contacta me donnant rendez-vous dans un bar pouilleux des bas fonds de la ville. Ayant pris soin de donné des instructions à la fillette, je pris donc la route. Armée et prudente, je fus trois quart d’heure plus tard sur le lieu de rendez-vous. Les ruelles étaient jonchées de détritus et des ivrognes dormaient dans des cartons pour ce protégé du froid de la nuit. Mon regard chercha les traces qui m’indiqueraient si, il s’agissait d’un piège, mais visiblement, il n’en était rien. Après que j’eu mis ma moto à l’abri des regards, je rejoignis le bar, commandant ensuite une bière et je pris une table dans un coin du bouiboui. Regardant ma montre, j’eu la surprise de voir que l’indic était en retard et une étrange sensation me traversa tout le corps. Finalement, il devenait évident que je venais de me jeter dans la gueule du loup. Gardant mon sang froid, je bu une gorgée du verre de bière, puis je sortis une cigarette de ma poche que je pris soin d’allumer avec un briquet pour ne pas attiré l’attention des autres clients présents. Détachant les sécurités de mes holsters, j’attendis que le piège se mette en place de lui-même. Chose qui ne tarda pas avec l’arrivé de plusieurs hommes en armes qui sans sommation ouvrirent le feu. Certains clients furent touchés par les salves mortels s’écroulant sur le sol dans un dernier cri. D’autres montèrent à l’étage espérant ainsi survivre à la pluie mortelle, mais très peu réussirent cet exploit. Profitant de la cohue, tel un chat, je fis basculer la table pour me mettre à l’abri, scène rappelant les westerns. Les cris et la cohue cessa et les voix des assaillants se firent entendre. Ils me cherchaient, prouvant ainsi que je me trouvais bien dans un piège, mais qui en était l’auteur et pourquoi ? Sortant un petit set de maquillage de la sacoche pendant à ma ceinture, je me servis du petit miroir pour voir où, se trouvait les assaillants, mais à peine avais-je passé la main que les tirs se firent à nouveau entendre pulvérisant par endroit mon abri de fortune. Réfléchissant rapidement, il me fallait trouver une solution pour sortir du bar, où je ne ferais pas de vieux os. Etait-ce un signe de la providence, mais au moment précis où je crus que ma dernière heure venait de sonner, un pan de mur explosa juste face à moi soulevant un nuage de poussière qui me servit à prendre la fuite en tirant au hasard sur les attaquants se trouvant toujours dans le bar. Lorsque, je fus dans la rue, telle une dératée, je me mis à courir au travers des ruelles sombres. Malheureusement, il apparut rapidement que j’étais complètement encerclée et que l’ennemi avait bouclé le quartier m’empêchant, ainsi de prendre la fuite. Où que j’aille, j’étais la cible de tir meurtrier et je commençais à me dire que cette fois, je n’en reviendrais pas vivante. De plus qui était venu à mon aide dans le bar et quelles motivations avait cette personne…encore des questions venant s’ajoutées à une situation déjà bien complexe.
Avec méthode et tel un fantôme, je neutralisais mes adversaires, mais il y avait quelqu’un d’autre qui jouer au même jeu que moi, mais cet autre personne ne mettait aucun gants. Tuant d’atroce manière les tueurs étant à ma poursuite. La nuit laissa place au jour et a bout de force, ainsi que blessée, je trouvais enfin refuge dans un petit motel crade se nommant le serpent d’émeraude. La première chose que je fis c’est de prévenir Yuzuri se trouvant chez moi. Elle devait fuir car rien ne prouvait que des tueurs ne fassent pas irruption dans mon appartement. La fillette ne discuta pas, chose qui m’arrangea bien. Je n’avais ni le temps, ni l’envi d’une longue discussion. Après avoir raccroché le combiné de téléphone, je pris soin de soigner tant bien que mal, mes blessures, ce qui fut suivit d’un inventaire de mon équipement. Le résultat n’était que peu glorieux. Il me restait un chargeur et le couteau pendant dans mon dos. Si l’ennemi revenait, je n’aurais d’autre solution que de me servir de mon pouvoir démoniaque, mais en serais-je capable, vu que je refusais généralement de reconnaitre que je n’étais ni plus, ni moins qu’une diablesse et que de par ce choix, je ne m’étais servie que de ce type de talent que deux fois dans ma vie. Alors, que j’étais assise sur le lit, la fenêtre de la chambre se trouvant au troisième étage du bâtiment vola en éclats. Deux silhouettes firent leur apparition ouvrant immédiatement le feu. Une balle se logea dans mon bras me tirant un cri étouffé. Me tenant le bras, je me mis à l’abri dans la salle de bain et de mon bras valide, je fis sortir mon arme de son étui abattant le premier assaillant d’une balle dans la tête. Les sifflements des balles cessèrent et j’entendis le bruit d’une arme s’étant enrayée. Profitant de ce bref moment de supériorité, je sortis de ma planque me jetant immédiatement sur le deuxième tueur qui lâcha son arme en tombant sur le sol emporté par mon poids. Un corps a corps s’en suivit, je frappais avec violence l’ennemi en ayant après ma vie. Etrangement, l’homme semblait avoir une force anormale pour un humain et lorsqu’il appuya sur mon bras blessé la rage me gagna. Une rage animale ! Les flammes apparurent autours de mes mains qui se refermèrent sur le visage de l’humain qui hurla de douleur. Sa peau brula et une odeur de porc brulé me chatouilla rapidement les narines. Ses globes oculaires explosèrent, puis les cris cessèrent. Reprenant mes esprits, j’observais le visage méconnaissable, puis mes mains. Mon corps tremblant, je me rendis compte que je venais encore de tuer en me servant de mes pouvoirs et finalement les larmes roulèrent sur mes joues. Ayu avait sans doute raison, bien que je me dise et que mon apparence était humaine, je ne serais jamais rien d’autre qu’une créature démoniaque.
Des applaudissements me tirèrent de ma réflexion. Ils venaient de l’escalier de secours. Levant les yeux vers la fenêtre, toujours à califourchon sur ma victime, j’entendis la douce voix d’une fille me dire qu’enfin, je me rendais compte de ce que j’étais en réalité, mais que bientôt, je ne ressentirais plus d’amertume et que j’accepterais ma condition. Me levant rapidement, je me dirigeais ensuite vers la fenêtre, mais cette fille avait disparut comme par magie. La seule chose que j’entendis encore, c’est que les tueurs avaient été tués par ses soins et qu’il ne me restait plus qu’a rentrer chez moi.
- Qui es-tu ? Répond !
Un rire se fit entendre. Un rire sinistre et glacial, puis vint la réponse.
- Quelqu’un qui t’aime, mais viendra le moment, où je t’en dirais plus. D’ici là, je veillerais sur toi !
Montant les escaliers de secours, je rejoignis le toit d’où venait la voix, mais ma mystérieuse interlocutrice ne s’y trouvait déjà plus. Après avoir repris mes affaires dans la chambre du motel, je rejoignis ma moto. La voix de cette fille avait raison, les ennemis semblaient avoir disparut. Enfourchant ma moto, je fonçais maintenant dans les rues de la ville. La nuit ne tarderait plus à étendre son noir manteau sur la ville. Les gens regagnaient leur habitation et elles prieraient sans doute pour voir le lever de soleil le lendemain. A 100 mètres de chez moi, je coupais le contact pour pénétrait ensuite dans l’allée menant à mon appartement. Mettant pied à terre, je sortis mon arme enclenchant mon dernier chargeur, puis j’entrais avec prudence dans mon habitation. Le calme y régnait. Visiblement, Yuzuri m’avait écouté et était partit. Lorsque l’inspection fut terminé, je rengainais l’arme et sortit une bière que je posais sur la table. Tirant une valisette d’un petit meuble et je le posais également sur la table de cuisine, puis l’ouvrit. J’en sortis de quoi me soigner, bien que le lendemain, toutes ces blessures seraient un mauvais souvenir. Habillée que de mon soutient gorge, je pris une chaise poussant un profond soupir de soulagement, puis j’ouvris ma bière en buvant une longue gorgée.
La réflexion me gagna sur tous les évènements s’étant produit depuis la veille. Cette embuscade, mais la chose qui me gênait le plus c’était sans conteste, ma mystérieuse sauveuse. Qui était-elle et surtout que voulait-elle ? Encore de nouveaux éléments qui rendaient déjà une situation complexe, encore moins évidente à comprendre. Ayu ou Yuzuri auraient peut être des réponses aux questions me traversant l’esprit, mais encore une fois, il ne s’agissait que de supposition. Pour le moment, il ne me restait qu’une chose à faire, me détendre et en vérité, j’en avais bien besoin. |
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| Sujet: Re: Mauvais rêves Dim 22 Juin 2008 - 13:32 | |
| La fillette n'avait presque rien compris de la conversation téléphonique qu'elle avait eu avec Aï, tout ce qu'elle savait c'était qu'elle devait fuir, il n'avait pas fallut lui dire deux fois, la fillette, immediattement après avoir reposé le combiné du téléphone, avait courru vers la porte de l'appartement, elle fut un moment traversé par l'idée de rester et d'aller se cacher dans uin recoin... Après tout peut-être était-elle déjà attendue, peut-être que quand elle ouvrirait la porte quelqu'un l'attendrait, elle ne pourrait fuir, cette personne l'attraperait, la blesserait surement, puis l'emmenerait dans un de ces laboratoires étranges où elle avait déjà expérimenté un séjour.
Après avoir hésité, être revenue sur ses pas un court instant puis finalement avoir refait demi-tour en direction de la porte, la fillette déposa sa main sur la poignée de la porte... Aucun bruit ne venait traverser la porte... La fillette ferma les yeux et ouvrit d'un mouvement sec la porte... Personne!!! Il n'y avait personne!!! Vite s'était sa chance. La fillette sortit en courant de l'appartement comme si elle avait une meute de loup à ses trousses. La porte claqua bruyemment derrière elle, la fillette dans sa précipitation manqua de trébucher sur la moquette grisâtre qui tapissait les couloirs de l'immeuble.
C'est à cette vitesse que la fillette traversa tout le couloir, elle eut bien conscience à un moment que quelqu'un, surement l'un des locataires de l'immeuble ouvrit sa porte et se mit à jurer... La fillette ne s'arréta pas pour écouter, elle accellera au contraire le pas, dévala les escaliers jusqu'à enfin se retrouver à l'extérieur.
Yuzuri fut presque surprise lorsque une fois dehors le soleil lui fit cligner les yeux, elle s'était presque attendut à ce qu'il fasse aussi sombre qu'à minuit et que des éclairs déchirent le ciel de tout côtés, comme dans les films d'horreur. La fillette s'arréta un instant pour reprendre son souffle, l'athmosphère avait quelque chose de rassurant, tout comme la fillette avait paniquée aux simples recommendations de Aï, elle était à présent rassurée par un rien.
Yuzuri se remit vite en marche, attentive au moindre bruit mais gardant cette fois son calme, elle n'osa pas s'éloigner des immeubles toutefois. Se dire que chacun d'entre eux était habité par nombre d'adulte la rassurait naïvement. Un instant elle songea à rentrer chez elle mais balaya cette idée, pas encore... Pas maintenant. La fillette s'arréta finalement dans un petit square désert à cette heure ci, la fillette venait souvent dans ce genre d'endroit afin de voir d'autres enfants s'amuser, elle ne savait pas faire ça, prendre du plaisir à être avec d'autres, prendre du plaisir à monter sur un tobogan de taille ridicule... Non elle ne savait pas.
Elle trouva refuge dans une maison colorée qui avait été utilisée avant elle par autre chose que des enfants à en juger par les nombreux mégots qui jonchaient le sol. Elle prit place dans un recoin qui ne semblait pas trop sale puis elle attendit, mais qu'attendait-elle? Elle même aurait été incapable de le dire. Que l'on la sauve? Croyait-elle que quelqu'un la trouverait ici? Oui elle y croyait, croyait que son frère allait venir peut-être... Le temps passa, impossible de dire combien de temps, elle resta immobile dans sa cachette, peut-être s'était-elle assoupie, elle ne saurait le dire, toujours est-il que quand elle sortit, tout son corps engourdit par sa longue immobilité, il faisait nuit. La fillette quitta le square et se direigea vers l'immeuble. Elle reconnut très vite la moto stationner devant celui-ci et soulagée s'engouffra dans le batiment, ne s'arrétant qsu'une fois devant l'appartement qu'elle avait quitté un peu plus tôt. Une fois devant celui ci elle frappa à la porte timidement...
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| Sujet: Re: Mauvais rêves Lun 23 Juin 2008 - 15:31 | |
| Le moment de réflexion passé et la bière terminée, il me restait encore une chose à faire. Les plaies secondaires étant soigné, je devais à présent retiré la balle s’étant logée dans mon bras au niveau du biceps. Ce genre de blessure mettait un peu plus de temps à guérir, mais l’extraction était cependant plus que douloureuse, surtout sans anesthésie. Je sorti de la trousse, un scalpel stérile et une sorte de petite pince qui pénétrerait la blessure pour atteindre le morceau de plomb y dormant. Je savais par expérience que je devrais m’y reprendre à plusieurs reprises pour l’extraire, mais ce genre de désagrément faisait partie intégrante de ma profession. Bien que les plus avisés se rendaient généralement à l’hôpital, mais le problème c’est que toute blessure pare-balle devait être signalé à la police qui se mêlerait irrémédiablement de mes affaires et ca, je préférais l’évité. Du sang s’échappait encore de la plaie et soudain, je me rendis compte d’un oubli. Je n’avais pas de désinfectant et je dus donc me rabattre sur une bouteille de Whisky que je pris dans le mini bar avant de rejoindre la place où, je me ferais une petite intervention chirurgicale digne de la série TV « Urgence ». De la gaze hydrophile et des bandages terminèrent la préparation.
Tout était prêt, je pris dans la petite sacoche un morceau de bois que je vins placer entre mes dents, puis j’ouvris la bouteille de Whisky déversant le liquide sur la plaie qui piqua violement. Rien que de par ce geste, la sueur coula sur mon front, mais je n’avais pas le choix, il était nécessaire d’en finir rapidement. Ma main droite attrapa le scalpel faisant une profonde incision sur les contours de la plaie, ce qui permettrait de plongé plus facilement la pince dans la blessure sanguinolente. La douleur allait et venait sous l’effet de mes mouvements précis. Le sang coula abondamment sur la table recouvrant les essuies de bain s’y trouvant. Une fois de plus, prenant mon courage à bras le corps, le whisky inonda la plaie me tirant un cri étouffé. Il fallait à présent partir en chasse de la cartouche se trouvant en vacance dans mon muscle, chose que je fis après un bref moment d’hésitation. La pince se mit à fouillé la plaie pendant que la sueur ruisselé sur tout mon corps. Combien de temps dura ma recherche, je l’ignore, tant la douleur en devenait insupportable. Finalement, l’opération prit fin lorsque ce fichu morceau de métal apparut à ma vue, chose qui me soulagea. Une dernière fois, je versais du Whisky sur la blessure et utilisant mon pouvoir élémentaire, l’opération se termina par une cautérisation qui me fit lâcher le morceau de bois se trouvant entre mes dents et qui me tira un cri de douleur.
Reprenant mon souffle tant bien que mal, je fis un bandage bien serré, puis à l’aide d’un plastique, je fis un pare flotte pour pouvoir prendre une douche. L’eau coula bientôt dans la salle de bain et lorsqu’elle fut tiède, j’y entrer contente de pouvoir me détendre. Combien de temps y restais-je, très difficile à dire, mais voyant que l’eau risquait de mouillé le bandage se trouvant à mon bras, j’en ressortis avec regrets. Lorsque mon corps fut séché, je mis un top noir à fine bretelle dévoilant presque ma superbe poitrine et un pantalon en cuir noir moulant bien les forme de mes cuisses dessinées par les années de sport, puis je rejoignis la cuisine pour nettoyer le lieu où avait eu lieu l’opération. Ayant rangé la table, je m’apprêtais à nettoyer le restant du sang, lorsqu’un bruit suspect se fit entendre à la porte d’entrée. Quelqu’un venait de frapper, du moins ce fut l’impression que j’eue a ce moment précis. Levant les yeux vers l’horloge, je m’interrogeais à présent sur la ou les personnes me rendant visite à une heure aussi tardive. Peut-être s’agissait il d’un piège et que les visiteurs n’étaient autre que les mystérieux assaillants de la nuit précédente. Je pris des chargeurs dans la réserve et attachant le ceinturon où pendaient mes armes, je pris la direction de l’entrée de l’appartement. A cinquante centimètre, mon instinct de survie me fit sortir un des flingues de son holster et mon œil se colla avec prudence à l’espion. Cependant, je ne vis personne. Etait-ce une blague d’un môme de l’immeuble ? Peu probable. Quelqu’un avait peut-être déposé un coli sur le pas de ma porte. Avec lenteur, je défis la chainette de protection, puis ouvris la porte. Je m’attendais à tout, mais certainement pas à ça. La gamine se nommant Yuzuri était pour une raison inconnue revenu vers moi. Avant de m’occupais d’elle, mon regard chercha les traces d’éventuelle ennemis, mais tout était calme. Rengainant mon arme, je fis rapidement entrer la fillette dans l’appartement, puis la porte se referma doucement. Laissant la petite fille dans le couloir, je regagnais la cuisine sans attendre terminant enfin le nettoyage. Je ne fis pas attention si la fillette m’avait suivi, mais par reflexe, je mis une boisson fraiche sur la table avant de sortir du congélateur de quoi faire un repas chaud pour deux personnes. Tout en décongelant la viande et en préparant les plats dont j’aurais besoin, je m’adressais pour la première fois de la soirée à la gamine.
- Tu peux mettre la table, les assiettes se trouvent dans le vaisselier se trouvant derrière toi et les couverts dans le troisième tiroir sous l’évier.
La nourriture cuisait lentement et je pris le temps de m’asseoir à la table une canette en main. Tout en observant la fillette, je buvais tranquillement ma bière en grillant une clope. J’avais l’étrange impression que cette petite fille était en rapport avec l’embuscade dont je fus la victime, mais la connaissant un peu, elle ne me dirait rien, même si je l’interrogeais. Un soupir s’échappa de mes lèvres alors que je me demandais encore ce qu’il me fallait faire de cet enfant. Je n’avais pour ainsi dire pas l’instinct maternelle et je dirais même plus, la solitude m’avait rendu peu commode avec le genre humain…Cependant mon instinct me poussa à prendre soin provisoirement de cette gosse totalement paumée. Toujours sans un mot, une fois le repas prêt je servis et sans me soucié de ce que faisait Yuzuri, je me mis à manger. Mon bras me faisant souffrir, je fis un frugal repas, puis débarrassant mon assiette, je jetais un bref regard vers ma petite invitée avant de me rendre compte que suite à la douche, je ne portais plus mes lentilles colorées. Il était de toute façon trop tard, la gamine avait vu mon véritable regard, néanmoins calmement, je regagnais la salle de bain et en revint avec mes yeux vert, puis je pris place en face de la fillette.
- Je me demandais une chose Yuzuri. Tu n’as pas l’air de m’aimer beaucoup, alors pourquoi es-tu revenue vers moi. Tu veux bien répondre à cette question ?
Ma voix était naturellement douce, j’espérais que la gamine ne s’offusque pas, mais il était évident que pour la faire parler, je devais avoir une conversation banale avec elle. Je me devais d’avoir sa confiance pour en connaître plus à son sujet, sinon l’affaire dans laquelle, elle se trouvait embringuée ne me serait jamais révélée. Je regardais l’aiguille des minutes faire ses tours de cadran en attendant que Yuzuri daigne me parler. Tel un chat majestueux, je quittais ma place et je rejoignis la chambre à coucher contenant un lit de deux personnes. La fillette devrait dormir dans le même lit que moi, du moins pour la nuit. Cette idée me rendait nerveuse, car jamais de mon vivant, un être vivant avait dormit avec moi. J’étais une solitaire dans tous les sens du terme…bref, je savais pertinemment bien que pour cette nuit, il n’y avait pas d’autre solution. Fouillant mes affaire, je mis finalement la main sur un t-sheart des Wilcats qui servirait de pyjama à la gamine, puis d’une autre armoire, j’en sortis de quoi faire sa toilette avant de rejoindre mon invitée. Tournant la chaise sur laquelle se trouvait la petite fille, je mis le vêtement contre elle m’assurant ainsi qu’il pourrait lui aller pour la nuit et le test fut concluant.
- Voici des affaires pour prendre une douche et ce t-sheart te servira de liquette. Je suis navrée, mais je n’ai rien d’autre à t’offrir. Je n’ai pas pour habitude d’avoir des enfants avec moi.
Je paraissais sans doute sèche pour l’enfant, mais cela faisait parti de mon tempérament d’Hermite comme le disait si bien mon mentor. De toute manière cette fillette ne semblait pas tellement différente de moi. Elle parlait peu pour ne pas dire pas du tout et n’exprimait aucun sentiment omis la peur que j’avais vu sur son visage le jour de notre rencontre.
- J’espère que cela ne te dérangera pas de dormir avec moi, car je n’ai pas d’autre endroit à te proposé. Tu devras faire avec, où débrouille toi comme tu le sens. La salle de bain se trouve au bout du couloir. Va prendre ta douche pendant que je me change pour aller dormir. Si tu as besoin de quelque chose appel moi.
Restant un moment accroupis face à elle, je l’observais essayant de percevoir des émotions, puis las de ce petit jeu et par la nuit passé à me faire prendre pour cible par des malades, je rejoignis la chambre où, je mis une nuisette en soie noire et un peignoir assortit. Plaçant une arme sous l’oreiller, je m’installais ensuite dans le lit avant de prendre des dossiers sur la table de nuit que je me mis à étudier méthodiquement. Des éléments m’avaient sans doute échappés lors des lectures précédentes. Par moment, j’observais par-dessus les fardes pour voir ce que ferais la gamine. Elle était libre d’obéir ou non vu qu’elle n’était pas prisonnière et qu’elle avait fait le choix de revenir vers moi de son propre chef. |
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| Sujet: Re: Mauvais rêves Mer 25 Juin 2008 - 17:35 | |
| Yuzuri n'eut pas longtemps à attendre avant que Aï ne lui ouvre la porte. La filletyte entra sans un mot, peut-être devrait-elle expliquer pourquoi elle reveniat, juste dire quelque chose... Mais l'enfant était aussi muette que le mur, Aï ne semblait d'ailleurs rien attendre d'elle, elle s'éloigna jusqu'à la cuisine, Yuzuri la suivit silencieusement, Aï non plus ne parlait pas, à vrai dire ce silence convenait parfaitement à Yuzuri qui était bien trop fatiguée pour partir dans une conversation.
L'enfant s'installa sur une des chaises, se perdant dans ses pensées, c'est la voix de Aï qui l'en sortit, lui demandant de mettre la table comme si la situation était des plus banale et que Yuzuri avait fait parti de cet appartement... Pourtant la fillette savait bien qu'elle allait devoir rentrer tôt ou tard... Galcyan la cherchait surement, elle même finirait bien par retrouver le chemin de sa maison... Restait à savoir comment échapper à la colère de son tuteur...
Aï mangeait à présent, Yuzuri n'avait pas faim elle, ou plutôt elle n'avait pas envie de manger, il était beaucoup plus simple de se perdre dans un flot envahissant de pensée... La gamine remarqua à peine le départ de Aï, son absence fut d'ailleurs très bréves et la jeune femme reprit place face à Yuzuri, l'enfant releva le regard, le visage de la jeune femme parraissait different mais en quoi? Peut-être une simple impression. Aï prit alors la parole, Yuzuri quitta le monde confortable de ses pensées pour la réalité épuisante... Aï lui posait une question à laquelle Yuzu n'était pas sur de savoir répondre mais elle devait pourtant donner une réponse, la fillette fini par s'exécuter calmement.
Je sais pas... Parce que je sais pas comment rentrer chez moi... Que tu à promis de me ramener vers ma famille...
Finalement il existait quelques réponses à cette question, comme quoi elle n'était pas si incapable de penser qu'elle ne le pensait... Elle remarqua alors quel détail lui avait semblé étrange sur le visage de Aï, son regard était passé du rouge au vert. La fillette n'avait pas remarqué avant les yeux de la jeune femme mais à présent...
Tout à l'heure tes yeux étaient comme ceux de mon tuteur... Toi aussi tu es un démon?
Demanda-elle naïvement intrigué par cette couleur d'yeux qu'elle trouvait magnifique mais qui semblaient pourtant être tabous pour certains...
Aï s'éloigna à nouveau, Yuzuri plongea cette fois son regard vers la fenêtre mais il faisait trop noir pour distinguer quelque chose d'interressant, même les étoiles étaient masquées par de gros nuages noirs... Allait-il pleuvoir ou bien un orage éclaterait-il? Yuzuri espérait plutôt qu'il pleuvrait... Pas d'orage... Pas ici... Quand Aï revint elle lui tendit quelques affaires, Yuzuri ne se fit pas dire deux fois pour la douche, cette journée lui avait laissé l'impression d'avoir été se rouler dans un nid de poussière, elle s'éloigna aussitôt murmurant un timide "merci" vers la jeune femme et alla s'enfermer dans la salle de bain. Quand elle en sortit Aï était déjà couchée mais elle ne dormait pas. Yuzuri ne tenait pas tant que ça à aller dormir, elle passa discretement devant la porte ouverte de la chambre puis se dirigea vers le salon où elle s'installa dans un fauteuil... Les minutes passèrent... C'était bien trop calme ici... Trop calme et surtout trop sombre... La fillette se releva et se dirigea vers le couloir avant se s'assoir sur le sol non loin de la porte de la chambre de Aï, la lumière qui brillait dans celle ci ainsi que le bruissement régulier des feuilles du dossier que parcourait la jeune femme suffisaient à calmer les craintes de la fillette.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mauvais rêves Mer 25 Juin 2008 - 19:15 | |
| La fillette ayant fini de prendre sa douche ne me rejoignit pas. En vérité sa réaction ne me surpris guère m’attendant à ce type de réaction. En quelque sorte, la gamine me ressemblait à cet âge toujours seul et haï de tous pour le simple fait que j’étais différente du commun des mortels. Déposant mes dossiers sur le drap, je me mis à repensé à ce que m’avais dis Yuzuri au sujet de mes yeux. Elle m’avait qualifié de démon, tout comme l’avait fait auparavant Ayu. Chassant cette idée de mon esprit, je me remis au travail étudiant méthodiquement chaque page des dossiers. Bien que tentant de me concentré sur les pages, étrangement, je ne parvenais pas à chasser cette simple phrase que m’avait dit Yuzuri. Déposant une fois de plus les dossiers et sachant que la fillette se trouvait dans le couloir près de la chambre, je m’adressais sans détour à la petite fille d’une voix douce et chaleureuse.
- Dis-moi Yuzuri, cela ne te gêne pas que je sois un démon ? Je ne te dégoute pas ? Tu sais, moi je me déteste c’est pour cette raison que je reste loin des gens. Je n’ai pas peur d’eux que du contraire, mais ils me haïssent à cause de la couleur de mon regard et lorsque j’avais ton âge, on m’a fait énormément souffrir. Je me doute que ce que je te dis ne t’intéresse sans doute pas, mais si je survis, je te ramènerais auprès de ta vraie famille. Je t’en donne ma parole. D’ici là, je te protégerais.
Ne sachant pas si l’enfant me répondrait ou réagirait, je repris mes recherches. Tournant page après page. Mon regard s’attarda sur les photos de mon tuteur prise à la morgue lors de l’autopsie. Mon regard s’humidifia, mais aucune larme ne s’en échappa. Soudain, un détail attira mon intention ou plus précisément une marque se trouvant dans le dos de mon mentor. Où avais-je déjà vu ce type de marque. Me levant subitement, je traversais pied nu le couloir et je me mis à chercher un objet dans le tiroir du vieux bureau. Revenant rapidement dans la chambre, je pris les photos et à l’aide d’une loupe je fis un examen approfondit de la marque. Tout en baissant la loupe et en déposant la photo sur le drap, ma voix exprima mon étonnement.
- C’est impossible, comment pouvait-il avoir cette marque dans le dos ? Qu’est ce que cela signifie !
Songeuse, je pris une cigarette dans le paquet se trouvant sur la table de nuit et avec mon pouvoir, je l’allumais en tirant une longue bouffée. Je n’étais pas experte dans le domaine des pouvoirs démoniaques, mais mon tuteur m’avait cependant appris que même si deux démons utilisaient le feu et une technique identique la marque que laisserait le pouvoir serait totalement différente. Il s’agissait d’une sorte d’emprunte spirituelle alors comment expliquer cette marque. Il s’agissait sans doute d’un trucage, non les photos, je les avais prise moi-même. Pourquoi ne l’avais-je pas vu avant. Reprenant la photo, j’observais les marques de brulures ressemblant à un dragon.
- Ces marques sont identiques à celles que laisse mon pouvoir. Pourtant, c’est une autre personne qui est responsable de la mort d’Erwin, alors pourquoi porte t’il ces marques ? Je ne comprends plus ! Au plus j’avance dans cette enquête au moins je comprends. Que se passe t’il donc dans cette putain de ville qu’est Heaven !
Repensant aux évènements de la veille, je me remémorais chaque minute. J’avais été la cible de personne, mais qu’elle était leur intention et surtout pourquoi, avaient-ils voulu me faire la peau, de plus qui était cette personne m’ayant aidé. Pourquoi avais-je l’impression de la connaître depuis longtemps et cette voix ressemblant à la mienne était plus que déconcertante. Yuzuri avait sans doute des réponses aux questions que je me posais et si, elle désirait que je l’aide, la fillette devrait y répondre.
- Yuzuri vient dans la chambre, il faut que nous parlions.
N’attendant pas qu’elle obtempère, je me mis à parler sans mettre de gants, mais en restant très douce pour ne pas la brusquée.
- Ecoute bien, je veux bien t’aidé à revoir ta vrai famille, mais si toi, tu ne m’aide pas à y voir un peu plus clair dans toutes ces histoires, je ne pourrais malheureusement rien faire pour toi. Il te faut maintenant savoir, si tu désires réellement revoir tes parents ou si au contraire, tu préfère rester prisonnière de cette ville jusqu’à ta mort.
Je m’interrompis tirant une bouffée sur la cigarette, puis d’un geste précis j’écrasais le mégot dans le cendrier. J’observais la fillette en me demandant si elle finirait par me répondre.
- Ecoute, des gens ont voulu m’abattre la nuit dernière et c’est pour cette raison que je t’avais ordonné de prendre la fuite pensant qu’ils viendraient ici. Mais au plus, je repense à cette histoire, au plus je me dis que ces personnes n’ont rien à voir avec celles qui t’avait kidnappé. Qui en a après toi Yuzuri et pourquoi ? Que sais-tu sur tes poursuivants ? Qui est ton tuteur ? Tu m’as dis qu’il s’agissait d’un démon comme moi, mais comment la tu connu ? Tu te dis sans doute que c’est beaucoup de questions, mais elles sont nécessaires.
Je regardais fixement les réactions de la fillette. Connaissant Yuzuri la silencieuse, il ne serait sans doute pas facile de la faire parler, mais n’étant pas stupide, la gamine saurait vite qu’en gardant le silence, je ne pourrais rien pour lui venir en aide. Il me restait une dernière question, mais la concernant, je doutais que cette petite fille puisse y répondre.
- As-tu déjà vu quelqu’un portant la même marque que moi ?
Tout en lui posant la question, je montrais le dragon se trouvant sur mon bras. Après la découverte sur les photos, je savais que le lendemain, je devrais me rendre à la morgue, car quelque chose me disait au plus profond de mon cœur, que les cadavres de mes assaillants porteraient tous les même marques. D’un certain point de vu, je ne le souhaitais pas, mais si tel était le cas, je saurais que le meurtrier de mon mentor se trouvait dans la ville et ma vengeance pourrait enfin s’accomplir. |
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| Sujet: Re: Mauvais rêves Mer 25 Juin 2008 - 20:21 | |
| Lassée de se perdre dans ses pensées la fillette avait fini par s'asoupir. Lorsque l'on est épuisé même le mur est assez confortable pour se plonger dans le sommeil. Dehors tout semblait calme, seuls le bruissement des feuilles du dossier de Aï et quelque fois sa voix venait rompre le silence. Une nouvelle fois la voix de Aï brisa le silence, s'adressant à présent à elle, la fillette rouvrit les yeux qu'elle cligna un instant avant de répondre.
Non j'ai pas peur... Je connais beaucoup de personne qui on les yeux comme toi et Galcyan aussi utilise le feu donc c'est pas ça qui me fait peur...
La fillette avait parlé calmement et d'une voix claire, un fait assez rare chez elle qui était habituellement si timide. La fillette se cala contre le mur toujours pas décidée à rejoindre Aï et profiter du confort du lit, elle ne mit d'aimmeurs que peu de temps à s'endormir, plongeant dans un sommeil sans rêves.
Encore une fois elle fut réveillée en entendant Aï l'appeller, la fillette avait glissé sur le sol pendant son sommeil, elle fut tentée d'ignorer cet appel mais se releva malgré tout. C'est en frottant ses paupières alourdies par le sommeil qu'elle entra dans la chambre, allant directement s'assoir sur le lit tout en fixant Aï d'un regard interrogateur. Les questions vinrent rapidement, j'aillisssant en un flot presque ininterompue. Yuzuri n'était même pas sur de se rappeller de toute mais une fois que le silence ce fut rabatue elle commença à répondre faisant de son mieux pour ne rien ommetre.
Je sais pas qui c'est... J'était au parc et ils m'ont emmenée avec Callan... Ils ont branchés des fils sur lui, moi ils ont dit qu'ils s'occuperaient de moi après... Mais je me rappelle plus... Après j'étais à la maison... Normalement j'ai pas droit de sortir mais je m'ennuyait... Je l'ai connu... là-bas Galcyan quand j'étais petite... C'est lui qui m'a ammenée à Heaven pour pas que "ils" me ratrappent
La fillette etouffa un baillement tout en songeant à cette fameuse rencontre avec Galcyan... Penser à cette époque et à ces gens étaiet douloureux... Elle n'était d'ailleurs capable de les nommer que de la façon dont elle en avait parlé... Aï voudrait surement savoir ce que signifiait là bas et qui étaient ces personnes dont elle parlait...
La marque... Je crois... Non je sais plus...
Cette marque lui semblait familière mais en même temps elle ne saurait dire où elle l'avait vu... Cela pouvait tout aussi bien n'être qu'un tour de son esprit ensommeillé. La fillette jeta un regard d'envie au lit... Elle était épuisée mais n'en laissait rien paraitre, elle se contenta d'attendre sagement que Aï lui dise si oui ou non elle avait d'autres questions. | |
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| Sujet: Re: Mauvais rêves Mar 1 Juil 2008 - 18:43 | |
| La fillette me rejoignit finalement dans la chambre. Elle se frotta les yeux avant de s’asseoir sur le lit. Les réponses de l’enfant restaient vague et n’aidait en rien mon enquête. Elle avait connu ce Galcyan après avoir été victime d’un kidnapping. Visiblement, le but de cet enlèvement n’était autre que de faire subir des expériences aux personnes emmenées de force probablement dans un laboratoire. La petite fille ne fut pas plus loquace concernant la marque que je lui avais montrée et elle regarda le lit avec envi. Il était évident que je n’en tirerais plus rien et que la fatigue gagnait la gamine. Après réflexion, je fis le choix de ne plus rien demander à l’enfant et d’un geste doux, je tirais la couverture pour que la gamine puisse se coucher, puis mon regard plongea à nouveau sur les dossiers et plus précisément sur les marques se trouvant sur le corps de mon mentor. Après un bref regard à Yuzuri, je lui adressais quelques mots, avant de continuer ma lecture.
- Couche-toi Yuzuri et essaye de dormir. Demain, nous devons se lever tôt. Nous rechercherons ce Galcyan, mais je devrais passer à la morgue voir quelque chose.
Le sommeil ne tarda pas à me gagner. Avec précaution, je tirais mes lentilles les plaçant délicatement dans une petite boite en plastique. Le miroir sur pied se trouvant contre le mur est de la chambre renvoya mon reflet. Ce regard rouge que je détestais tant, ce regard m’ayant pourri l’existence. Mon visage se renfrogna en pensant que je donnerais n’importe quoi pour changer cet état de fait, être quelqu’un d’autre, mais aurais-je été une bonne détective privé si mon statu avait été humain. Perdu dans les réflexions et après la nuit mouvementé que j’avais vécut, je sombrais finalement dans le néant. Les rêves ne tardèrent pas à apparaître. Des rêves mettant en scène mes parents, prenant soin de moi. J’avais presque l’impression de sentir le parfum de ma mère. Un parfum doux et agréable. Soudain les rêves se transformèrent en cauchemars me faisant revivre la tragique nuit qui avait vu la mort de mes parents. Les images s’estompèrent et je me voyais fuir. Il n’y avait rien que les ténèbres fermant ses mâchoires sur la gamine que j’étais en cette époque troublée. Le décor changea encore me transportant de nouveau dans une forêt. Les aboiements de chiens attirèrent mon attention, mon regard rouge chercha la provenance, puis des coups feux se mirent à retentirent autour de moi. Une salve me toucha me projetant contre un arbre qui fut marqué de mon sang.
Le rêve paraissait tellement réel qu’il me tira de mon sommeil. Regardant près de moi, je voyais la forme de la gamine dans les draps. Doucement, je me levais changeant de vêtements immédiatement. Un pantalon en cuir et un top noir enlaçaient mon corps comme une seconde peau. Enfilant mes bottes, je ramassais ensuite mon holster, puis je pris l’arme sous l’oreiller avant de rejoindre la cuisine. Sans faire de bruit, je me fis une tasse de café, puis je m’installais à la table. Chaque nuit, je faisais ce genre de cauchemars, pourtant, avant de venir à Heaven ce problème était résolu. Quelque chose dans cette ville réveillait de vieux souvenirs de mon enfance, chose que je ne parvenais pas à m’expliquer.
Tout était calme dans la salle à manger où seule une petite applique murale baignait la pièce de son halo lumineux. Le seul bruit brisant le silence était celui de l’aiguille des secondes de l’horloge murale. Tout en fumant une cigarette, cette mauvaise impression ne me quittait pas d’une semelle. Je présentais quelque chose, chose dangereuse, mais dont j’ignorais la nature. Peut-être que je faisais erreur et que mon imagination et l’incident de la veille me jouait un mauvais tour. Ne sentant plus la fatigue, je restais là silencieuse observant l’horloge indiquant deux heures du matin. Ne sachant que faire et ayant bu mon café, je fis le choix de mettre ce manque de sommeil à profit. Sortant un set de nettoyage, je me mis à nettoyer une arme dont, je me servais que très rarement et qui n’était autre qu’un fusil mitrailleur scorpion. Lorsque j’en aurais fini, je partirais prendre une douche, puis je réveillerais la gamine à moins qu’elle ne s’éveille d’elle-même ce dont, je doutais. |
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| Sujet: Re: Mauvais rêves Dim 27 Juil 2008 - 15:53 | |
| Yuzuri eut l'impression que de longues, très longues minutes s'écoulèrent entre le moment ou elle cessa de parler et le moment ou Aï lui permit d'aller dormir. La filette avait l'impression d'être comme une jeune prisonière en proie à un interogatoire suite à un délit, pourtant elle n'avait cette fois eut comme tord que de croiser le chemin de Aï alors qu'elle même tentait d'échapper à l'un de ses nouveaux mais presque familier nouvel agresseur.
Poussant presque un soupir de soulagement à l'idée de pouvoir se reposer la fillette se glissa jusque sous la couverture sous laquelle elle s'allongea avant de murmurer le traditionnel "Bonne nuit", il lui fallut encore quelques temps pour s'endormir, pendant ce temps elle écoutait les bruits de la pièce qui se limitaient aux mouvement de Aï ainsi que les bruits de l'extérieurs beaucoup plus variés eux. Vint ensuite le sommeil, calme et pour une fois sans rêves, l'impression de se fondre dans un brouillard pour ne rouvrir les yeux que quelques heures plus tard avec une impression que seules quelques minutes sont passées... C'est les mouvements de Aï qui réveillèrent l'enfant qui resta immobile, attentive à ce que la jeune femme faisait. La fillette comprit vite que celle ci s'habillait mais pour aller où? Un instant elle fut tentée de se redresser inquiète à l'idée que l'on puisse la laisser seule alors que peut-être quelqu'un d'autre allait chercher à la rattraper mais elle resta finalement immobile, le silence revint rapidement dans la pièce mais aucun claquement de porte ne révéla à l'enfant que Aï était sortie, au contraire le silence semblait plus pesant que jamais permettant à la fillette de s'imaginer les scénario les plus effrayant. Finalement le sommeil revint s'emparer d'elle jusqu'au lendemain.
Yuzuri ouvrit les yeux en même temps qu'un timide rayon de soleil traversait les rideaux pour venir éclairé le plancher de la chambre. La fillette ouvrit des yeux ensommeillés puis finalement se redressa. Aï n'était toujours pas revenu dans la chambre, l'enfant ne savait pas si elle était partie pendant son sommeil ou non. Après un temps d'hésitation la fillette se leva puis alla s'enfermer dans la salle de bain pouyr se laver et s'habiller.
Quand elle sortit quelques minutes plus tard c'est vers le salon qu'elle se dirigea et ou elle trouva Aï. Un peu intimidée et ne sachant que dire l'enfant se contenta de saluer d'un "bonjour" à peine audible tout en se demandant quelle allait être la suite du programme de la journée.
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