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| Le charme discret de la rouille m'obsède... [libre] | |
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Invité Invité
| Sujet: Le charme discret de la rouille m'obsède... [libre] Lun 28 Juil 2008 - 3:14 | |
| *Silent Hill... elle m'appelle... je...*
Sahalid s'ébroua promptement. Décidément, il avait une fâcheuse tendance à mélanger le rêve... et cette nouvelle, SA nouvelle réalité. Mais d'ici là à comparer cet endroit aux décors pixelisés composé de formes majoritairement cubiques, couvertes d'à plats grossiers, et regorgeant d'effets sonores peu engageants... Il avala sa salive. Tout bien réfléchi, la comparaison n'était pas si déplacée. Et lui, lui, seul dans cet immense bled désaffecté, sans même un chat galeux à l'agonie pour venir crever de sa toux l'agonie du silence, ne se sentait, étrangement, pas aussi mal à l'aise qu'on aurait pu le croire. La solitude avait été sa plus proche compagne depuis longtemps déjà... il avait apprit à l'apprécier, à la respecter. Mais des fois, ben, comme toute compagne même aimée... sa présete finissait par devenir pesante. Sans compter le but primordial de sa vue en cette ville -sans compter son expulsion- !S'intégrer le mieux possible à la populace locale, et aider autant qu'il lui serait possible. Ca, il n'avait pas entendu de bien belles choses sur cet endroit, mais positif forcené, il se plaisait à croire que qoi qu'il arrive, tout se passerait bien. En vérité, il avait hâte. Hâte de rencontrer une de ces créatures ni hommes ni anges, et d'élargir ses horizons.
*soupir...*
En attendant... le bruit des ses lourdes semelles soulevait un interminable cliqueti métallique sur les dalles d'acier encrassées par le temps. Il s'arrêta un instant, leva le nez à la manière des jeunes chiots. Mais non, personne aux alentours. Ou tout du moins, personne qu'il eut été capable de détecter... mais ses espoirs furent rapidement déçu. Amer, malgré lui, de n'être encore parvenu à rien découvrir de nouveau ni d'hexaltant, il sauta sur une proche caisse de bois poussiéreuse. Une fois l'épaisse couche de crasse relativement éliminée, il s'installa tant bien que mal, et fit mine de fourrager dans sa besace à la recherche de quelque chose à grignoter... lorsqu'un bruit métallique lui fit brusquement lever la tête...
*Quelqu'un?...* |
| | | Sey J. Horrow Nouvel habitant
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Profil du personnage Armes portées: - Pouvoirs maitrisés: Télékinésie utilisable sur n'importe quel masse de moins de 100 kilos Particularités physiques actuelles: Yeux vairons du à la possession par Ayu
| Sujet: Re: Le charme discret de la rouille m'obsède... [libre] Lun 28 Juil 2008 - 18:53 | |
| Confortablement installé ou du moins, installé, Ayu se tenait assis sur le reste de ce qui avait été l'étage de ce vieux batiment. Il pouvait même préciser que cet étage avait été un bureau aux vues des vieux restes de meubles et des quelques dossiers illisible qui avaient mal suporté l'humidité des nombreux hivers passé dans ce bureau détruit. La question que l'esprit aurait pu se poser en premier était qu'est-ce qui avait pu pousser les occupants de cet endroit à fuir? Cependant Ayu n'étant ni curieux ni logique et surtout trop fainéant pour se creuser la tête il se contenta de se demander si le mystérieux nouvel arrivant en ces lieux allait le repérer.
Cela faisait plusieurs minutes et pourtant rien n'indiquait que l'autre l'eut repéré. Il faut dire que l'esprit savait être aussi silencieux qu'un chat. A plus forte raison lorsqu'il demeurait immobile. L'attente commençait toutefois à agacer l'esprit mais celui ci avait bien trop peu envie de faire une nouvelle rencontre, il faut dire que déjà d'ordinaire il n'était pas quelqu'un de très sociable, d'ailleurs qui aurait envie d'être sociable avec un type rôdant dans un lieu soulevant de telles questions?
Afin de tromper son ennui Ayu sortit d'une des poches de son manteau une petite fiole d'alcool. Portant la bouteille à ses lèvres il s'aperçut que celle ci était vide et de dépit, oubliant toute prudence, il l'envoya valser dérrière lui.
La bouteille ne se brisa pas, en revanche elle heurta un grand bureau en métal qui produit un son assez original mais aussi peu discret. Encore une fois dans une situation délicate Ayu marquait sa difference avec toute personne normalement constituée en affichant son indifference au lieu de chercher une cachette comme une souris. Toujours dans la même position il sortit une autre petite bouteille, pleine cette fois ci et commenca à en vider le contenu. Au pire si l'autre montait il le prendrait pour un gamin rebel qui se cache pour se saouler avant de rentrer se cacher dans les jupes de sa mère. En imaginant cette scène Ayu eut un petit sourire. Son jeune age était souvent d'une précieuse aide.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le charme discret de la rouille m'obsède... [libre] Mar 29 Juil 2008 - 17:33 | |
| CLANG! Clang... clang... clang...
Le coeur de Sahalid eut un léger sursaut, tandis qu'une multitude d'idées toutes plus morbides (et saugrenues) les unes que les autres s'accumulaient dans son crâne épais.
*Un monstre?!... un ptérodactyle dépecé? Un chien-zombies?... *
Il manqua de se frapper le front devant tant d'infantilisme. Il était temps qu'il sorte une bonne fois pour toutes de ses délires de jeux vidéos, qui gagnaient, rien ne servait de le cacher, de plus en plus d'influence sur sa vie. Quoique... dans un endroit aussi lugubre que celui là, voir débarquer un type à la tête de triangle armé d'une épée géante n'eut pas été si étonnant. Mais en l'occurrence, rien de tel. Une petite bouteille roula paisiblement, non loin de lui, avant de s'écraser sur un tas de poussière. Sahalid leva les yeux. Et vit un môme. Un môme au regard verron. A l'expression tout sauf juvénile.
*Que?...*
Par pur acquis de conscience, il vérifia une nouvelle fois autour de lui... Non, pas de sang par terre, pas de bonshommes louches enveloppés de bâches sales enchaînés aux mur. Pas de lambeaux de chairs éparpillés. Juste un "bel" univers de rouille et de poussières, accablé de solitude. Il soupira. Bien qu'il se refusât à l'avouer, la perspective de croiser un jour un monstre lui faisait toujours peur. Rien que le souvenir de ceux qu'il avait pourfendu suffisait à l'angoisser. Son étude se termina sur les pieds du gosse, qu'il se prit à détailler sans discrétion.
*Hum. Il est spécial. Jle sens bien... mais j'peux pas demander franco, ça se fait pas...*
Ses yeux curieux croisèrent ceux, plutôt froid, du gosse, il se sentit coupable.
* MAIS ENFIN, SAHALID! ARRETTE de reluquer ce môme comme ça! Je suis sûr que tu lui rappelles un vieux pervers pédophile, proposant à tout va ses bonbons à la pomme de terre, dans un coin sombre et humide...*
Il leva une main engageante.
- Hey! Camarade! Sois le bienvenu! Qu'est ce qui t'amènes par... "
*Je ne mate pas, je ne mate pas... ces yeux de deux couleurs, ça m'intrigue quand même vachement. Désolé. Péché de curiosité, je sais... mais n'empêche que c'est pas commun. Paraîtrait que c'est un truc de démon ou de diable, ou de... *
Le mercenaire sourit, un peu gêné.
*t'es vraiment stupide, Sahdi. Ce gosse, c'est un Banni tout comme toi, y'en à de toutes les races. Laquelle importe peu.*
Sa main pataude se posa par erreur sur la bouteille abandonnée, tandis qu'il changeait de position. Réflexe oblige, il abandonna là son acceuil, et porta le gouleau à son nez.
*Hack! Mais c'est de l'essence?! Attends... Un môme qui boit... c'est pas bien. Et puis balancer ses ordures dans la nature, ça se fait pas. Mais bon, si c'est fait c'est fait, et puis, oh! On tombera pas plus bas... je crois.*
D'un geste discret, il enfourna la bouteille dans sa sacoche. Le verre recyclé se vendait une misère -toujours bonne à prendre- à quelque consigne.
*Et puis on s'en fout.*
Il jeta un oeil rapide à l'intérieur de son sac à dos... son oreiller en plastique gonflable, sa flasque d'alcool, deux trois bricoles maudito-sacrées trouvées sur les chemins, son couteau, ses clopes...
*AH! Tient, une sucette!... une vieille sucette toute collante et pleine de poussière.......... non, je peux décemment pas offrir ça. Mais un clope... peut être qu'il fume pas? Peut être qu'il est VRAIMENT jeune, et que faut pas l'encourager à faire des bêtises?... *
Une idée soudaine le frappa.
*Et si il faisait même pas son âge? S'il avait en fait cent ans? Mille ans? Deux milles ans? Ca arrive ces choses là! Surtout chez chez les Maléfiques et autres trucs pas top qu'il fait pas bon croiser dans des bleds déserts...*
Revenant au mioche, désignant la fiole vide:
- Misère! C'est dl'a pas bonne, ça! J'en ai connu des meilleures! "
*Oh... et puis flûte... *
Repartant sur sa lancée:
- Je m'apprêtais juste à faire ma petite popote en solo! Si ça t'intéresse de te joindre à moi...
Plus le temps passait, plus il paraissait évident que ses anciens réflexes angéliques ne le quitteraient jamais. |
| | | Sey J. Horrow Nouvel habitant
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| Sujet: Re: Le charme discret de la rouille m'obsède... [libre] Mar 29 Juil 2008 - 18:37 | |
| Ayu restait immobile ou presque, portant simplement à intervalles réguliers la petite bouteille contenant sa boisson à ses lèvres comme si de rien n'était. Très vite celle ci fut vide et l'esprit la déposa avec soin sur le sol pour éviter de ne provoquer à nouveau un tel bruit.
L'autre l'avait repéré suite au lancer de sa première bouteille, rien d'étonnant à cela, seul un sourd aurait put prétendre ne pas s'être aperçut du raffut provoqué. L'homme fixait à présent son regard sur Ayu qui lui renvoya son regard avec un calme froid. L'échange de regard dura un certain temps, Ayu commençait à se demander ce qu'avait cet homme à le fixer, il n'avait pourtant pas un physique extraordinaire, pas de cornes sur la tête, pas de peau verte, pas de canines de vampires ni même d'yeux rouges comme les démons. Ses yeux! Peut-être que leur singularité interpellait l'autre au point qu'il ne puisse en détacher le regard. Et pourtant les yeux vairons bien que peu communs n'étaient pas inexistant, même chez les humains.
Semblant prendre conscience de l'intensité de son propre regard l'homme le salua soudainement pourtant son expression devint rapidement un peu gênée. Ce gars n'était pas très à l'aise à cause de la présence de Ayu ou bien il pensait des choses, bref, Ayu se releva lentement prêt à répondre à l'homme. L'esprit hésitait entre partir sans répondre comme lui suggérait son caractère peu sociable ou au contraire jouer à son jeu de gamin innocent comme lui suggérait sa curiosité. Finalement il opta pour un mixe des deux en adoptant une attitude calme et polie mais tout de même distante. Après tout se montrer sous l'apparence d'un gamin aurait surement trop tranché avec son regard froid et avec les bouteilles d'alcool dont l'une avait été ramassée par l'autre.
Bonjour... Je ne fait que profiter du calme de ces bâtiments habituellement vides...
Répondit-il. Jusque là il n'avait pas menti, bien qu'en cas de besoin il soit merveilleux comédien il détestait agir avec une telle lâcheté et préférait la méthode franche quitte à ne pas s'attirer la sympathie des gens de laquelle il n'avait de toute façon rien à faire ou presque.
L'autre s'agitait à présent. Ramassant sa bouteille puis fouillant son sac puis finalement après avoir compris ce qu'avait contenu la bouteille lui faisant remarquer qu'il s'agissait d'un alcool de mauvaise qualité... Ah comme si Ayu ne le savait pas, cependant peu de vendeurs acceptaient de fournir les gamins de quinze ans et ceux qui le faisaient n'avaient certainement pas des bouteilles de grandes qualités. Bien sur Ayu aurait pu les voler ces bouteilles mais davantage que le mensonge l'esprit détestait voler, il avait beau être un salaud doublé d'un sadique il détestait la lâcheté.
Je le dirait à ma grand-mère, elle n'a pas le droit de boire alors je lui ai caché ses bouteilles mais à mi-chemin de la poubelle j'ai eu envie de gouter.
Bon d'accord on vient de dire qu'il déteste mentir, cependant ça ne l'empêchait pas de le faire surtout pour dissimuler son identité, qui sait, peut-être que l'autre était l'un de ces justicier rêvant de terrasser tout les esprits de la ville même lorsque ceux ci ne désiraient pas se battre. Prétendant avoir une famille Ayu pouvait donc prétendre être un humain ou plus précisément un humain né à cette époque.
L'autre avait déjà changé de sujet, quelle girouette. Cependant sa proposition arrangeait Ayu qui souhaitait en savoir plus sur cet intrus. Le jeune esprit descendit donc de son perchoir en disant d'une voix au timbre amical parfaitement imité:
Avec plaisir
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le charme discret de la rouille m'obsède... [libre] Mar 29 Juil 2008 - 20:35 | |
| - "Dans un monde en perdition, tels qu'ils le sont tous, ou du moins en grande majorité, on ne peut se fier à personne." C'est comme ça qu'ils m'ont dit en haut... avant de me pousser en bas. Et pis, un aller sans retour, hein? Parait que l'armée, c'est pas très catholique.
Il tapota d'un doigt courtaud sa tempe rasée, et étendit sa jambe droite en direction du petit réchaud à gaz portatif, qu'il emportait partout. Quelques canettes d'alcool divers s'entassaient à leurs côtés. Un moment déjà que tout deux attendaient, agglomérés à l'unique source de lueur locale, que les brochettes de viandes -de provenance inconnue- artisanale du mercenaire soient cuites, tout en essayant, tant bien que mal, d'engager une conversation constructive.
- Tout ça, ça s'est mélangé dans ma tête... -reprit l'autre- et j''ai toujours pas bien compris c'que ça pouvait bien vouloir dire. Je crois bien que je comprendrai jamais.
Le dénuement quasi clinique de la pièce, ainsi que l'obscurité grandissante, aurait suffit à faire germer dans l'esprit le plus solide les graines de l'agoraphobie. Et, malgré la pesenteur d'une telle ambiance, l'Homme n'en finissait pas de déblatérer. A croire qu'il comptait, par ses seules paroles, combler le vide local, et le peu de locacité de son compagnon.
- Puis plus ça va, plus on dirait que y'a rien à comprendre. Enfin. Maintenant, chuis mercenaire à mi-temps. Le reste du temps, je suis Fouteur De Rien. Un genre de pompier polyvalent quoi... soldat itinérant, qui pourfend des grand-mères, aide des monstres à traverser la rue, tu vois...
Sur ces bonnes paroles, Sahalid s'envoya une bonne gorgée de bière derrière le collier, s'essuya du revers de son poignet nu, sourit franchement.
- Moi, tu vois, -laissa-t-il échapper, le regard vague- au départ, j'étais un ange. Tout blanc avec la harpe et tout.
Il éclata de rire.
- Enfin, peut être pas à ce point. Puis j'ai fait des conneries, genre fourrer mon nez béni dans les affaires crapoteuses des pécheurs originels... ça a pas plu. Alors on m'a envoyé voir des pécheurs en direct, on m'a même balancé dans la Fosse a Péché... enfin, c'est comme ça qu'on m'avait vendu cet endroit. Pas trés engageant, sûr.
Ses yeux vert-de-gris se plantèrent dans ceux, bicolores, du môme immobile.
- ... mais a première vue, je me retrouve pas dors et déjà face à un monstre vert et baveux, c'est déjà ça de pris. C'est pas que je fonde énormément d'espoir sur mon entourage. C'est plutôt que je refuse de m'attendre au pire. Tu vois, si j'avais été sage, si j'avais pas fait toutes les choses que j'ai faites, t'aurais l'air plus vieux que moi en ce moment. Le vieillissement progressif du corps, ça va avec la déchéance. Les ailes tombent en premier. Les illusions ensuite... et puis les rêves. Après, t'as les poils qui poussent partout sur le corps. Et ça gratte! Bon Dieu, que ça gratte... Les anges sont imberbes. Des vrais cailloux a perruques! Tu savais, ça?... bah, on s'en fout.
Sahadi soupira rêveusement, la tête tournée vers le ciel. Il retourna brièvement la viande, faisant signe l'autre de se servir lorsqu'il s'en sentirait l'envie.
- C'est pour ça que... jme doute bien que t'es pas un môme ordinaire. Rien que pour se retrouver ici, tout seul de surcroit -enfin à ce qu'il parait...- faut avoir des capacités... hors du commun.
Soudainement gamin:
- Et t'as vraiment des yeux bizarres. Jolis, sûr. Mais bizarres. Alors...
Glissant de nouveau du ciel à la terre, le soldat égaré se prit à fixer Ayu une nouvelle fois.
- Surtout le prends pas mal, mais... j'me fout de c'que t'es. Pas dans un genre "tu m'intéresses pas", non, ni dans l'esprit "mon prochain est automatiquement mon frère", mais plutôt... juste, t'as le droit d'être ce que tu veux. Ca te regarde. Et puis tu l'as pas choisi. Alors, juste que tu saches que... ça me dérange pas. T'es peut être plus jeune que moi, peut être beaucoup plus vieux. Ca change rien. Le sol sous tes fesses se bat les côtes de ta longévité hypothétique. Et moi donc.
Ses sourcils fournis bondirent soudainement.
- Hé! Avec tout ça, on s'est même pas révélé mutuellement les tags du tas de chair! Jtai même pas dit mon nom...
Il farfouilla dans une des poches internes de son veston, puis tendit de nouveau sa grosse main fermée au gosse.
- J'm'appelle Sahalid. Tu peux m'appeller Sadhi.
Avant que l'autre aie pu esquisser le moindre geste de réponse, la paume s'ouvrait, révélant un bonbon neuf, emballé d'un papier argenté. Le sourire enfantin du militaire s'épanouit.
- Et toi... bah toi tu fais ce que tu veux. Après tout, on est aussi en Enfer pour être libre, non? |
| | | Sey J. Horrow Nouvel habitant
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| Sujet: Re: Le charme discret de la rouille m'obsède... [libre] Mer 30 Juil 2008 - 18:01 | |
| Passé la première rencontre l'autre était devenu un vrai moulin à parole, Ayu habituellement dérangé par cette mauvaise habitude n'avait pourtant aucune réaction. Il faut dire que l'autre ne l'avait pas jugé d'emblé, le traitant au choix de gamin attardé ou au contraire de sale monstre et c'était suffisant pour s'épargner les foudres du jeune esprit.
Ayu avait prit place à distance respectable de l'autre mais se trouvait suffisamment proche pour parler si l'envie lui prenait. L'autre parlait surtout de lui ce qui épargnait à Ayu le besoin de répondre pourtant il n'allait pas laisser l'autre monologuer, si? Il ne s'était pas approché pour ça.
Quand l'autre lui annonça avoir été un ange Ayu bien qu'indiffèrent en apparence fut surprit. Ainsi lui, tout comme Jyou était l'un de ces anges déchus. Lui au moins n'était pas devenu un psychopathe comme Jyou qui se plaisait à tuer et à terroriser, ce qui n'était pas pour déplaire à l'esprit qui n'appréciait personne autant que l'ange.
L'autre changea tout aussi vite que précédemment de sujet. Cette fois il disait savoir qu'il n'était pas ordinaire. Ayu se retint de lui poser la question qu'il posait habituellement en ce genre de cas. A savoir qu'est ce qu'était être normal. Trouverait-il un jour la réponse à cette question qui paraissait en premier lieu simple mais dont la réponse n'avait jamais effleuré les oreilles de l'esprit?
Vint ensuite le sujet délicat de ses yeux, l'homme les qualifia à la fois de bizarre et de jolis, pourtant ils n'avaient rien de bien spécial, il n'était pas le seul au monde à avoir cette particularité physique qui pourtant avait détruit une partie de sa vie... Ayu ne répondit pas et posa son regard sur le mur face à lui de sorte que seul son œil gris-brun soit visible à l'autre.
Après encore quelques paroles que Ayu apprécia sans pour autant laisser paraitre l'autre se présenta, il était temps pour Ayu de se présenter à son tour. L'esprit détacha son regard du mur pour se tourner vers l'autre.
Ayu Horrow...
Bon d'accord on avait connu mieux comme présentation. L'autre allait-il reconnaitre le nom de Horrow que sa famille avait réussi à faire connaitre ou alors ne connaissait-il pas sa famille? Bah qu'importe il n'allait pas toujours mentir non plus. L'autre tendit la main laquelle contenait un bonbon. Se doutant que l'homme ne lui montrait pas par simple plaisir l'esprit répondit avec politesse:
Non merci je ne mange pas de sucre.
La tête déjà ailleurs l'esprit se remémorait tout ce que l'ange déchu lui avait dit puis finalement se décida à en dire plus.
J'ai réellement l'age que je parait et je ne suis ni démon ni autre machin du genre amateur de sang ou de chair. Quant à savoir si je suis quelqu'un d'ordinaire ou non je sais pas, je suis moi et ça me suffit. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le charme discret de la rouille m'obsède... [libre] Mer 30 Juil 2008 - 20:42 | |
| Sahalid se tut. Il avait, ce qui lui arrivait toujours trop tard, pris conscience qu'il avait trop parlé. Et encore, de n'importe quoi. Une mauvaise habitude, dont il ne se débarrasserait certainement jamais... contrairement au môme, qui lui semblait plutôt du genre taiseux.
*Bah, les mercenaires sont de gros égocentriques, malpolis et maladroits, c'est bien connu. Des gros ballauds.* Se sentant tout de même un peu ridicule, il sortit une allumette de sa poche, son paquet de clopes, et s'en alluma une. Du bon de sa botte, il poussa la boite vers le gosse.
- Je sais que je devrais pas, mais, si le coeur t'en dis, sers toi.
*Un gosse qui ne mange pas de sucre, et bois de l'alcool, tout seul dans ce bled bizarre... si en plus il fume, personne pourra lui reprocher.*
- C'est bien. Etre soi, c'est largement suffisant... et même parfois trop. Et quand au cannibalisme, c'est pas plus mal. Je soupçonne les Déchus d'avoir un arrière goût d'amertume!
Remarquant le recul du môme, il s'empressa d'embrayer:
- Mais y'a aucun problème avec toi! Reviens dans la lumière... sinon tu vas te cramer un oeil... t'imagines comment t'aurais l'air tarte avec une paire de lunettes avec seulement un verre?
Malgré cette boutade, il ne parvenait pas à se mettre réellement à l'aise. Le gosse en face de lui était si... austère. Comme perdu, désillusionné, et toutes ces sortes de choses tristes et moches... pour tout dire, cette froideur l'intimidait, au point que lui même hésitait à poser des questions.
*Il est plus mature que moi... j'en mettrais ma main à couper.*
Il força un petit sourire jovial.
- Toi... t'es plutôt du genre mystérieux, hein? Alors... jvais quand même mettre les pieds dans le plat, ok? Ca fait combien de temps que t'as débarqué ici? Et tu peux me dire quoi de l'endroit? C'est genre... dangereux? Les gens sont comment? Sympas, ou plutôt, genre... avec des dents, des crocs? Faut avoir sa dague à portée de main? Ou son porte monnaie?
*Oups... peut être un peu trop de questions à la fois.*
Il baissa les yeux.
- Désolé... chuis pas le roi de la communication, je sais. Mais... si tu m'en disais plus à propos de toi quand même? Enfin, si tu veux... jveux pas te forcer. On a tous nos ptits secrets...
Avant d'avoir pu réfléchir davantage, il laissa échapper:
- T'as l'air si triste... |
| | | Sey J. Horrow Nouvel habitant
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| Sujet: Re: Le charme discret de la rouille m'obsède... [libre] Jeu 31 Juil 2008 - 13:23 | |
| Ayu s'était tu et restait immobile. L'autre continuyait de parler quoique moins que precedemment. Il fini par pousser son paquet de cigarrete vers l'esprit dans une invitation muette que Ayu refusa, n'ayant pas apreciée les cigarettes empruntées à Jyou.
Ayu commençait à se dire que peut-être il devrait répondre mais il avait la flemme de chercher un sujet de conversation, de plus ça n'était pas son genre de parler de la pluie et du beau temps. Finalement une occasion lui fut donnée de s'exprimer lorsque l'autre lui posa diverses questions.
Je suis né ici. Sinon pour la ville elle à été maudite il y a 300 ans un pacte avec le diable à été fait et maintenant on vois des esprits prendre possession des humains. D'ailleurs à cause de ça y en à qui en profite pour tuer et faire passer ça sur le dos des esprits. Sinon y a des vampires, démons et tout mais tous ne sont pas méchant, il suffit de savoir se défendre ou d'avoir une bonne cachette pour vivre ici.
L'esprit fit une pause avant de répondre à la dernière question de Sahalid, non pas sans adopter un sourire amusé et moqueur.
Pour savoir quoi garder en main ça dépend. Du côté du marché noir mieux vaux avoir une bonne arme mais la nuit dans les ruelles un porte-monnaie peu servir face aux prostitués.
A présent l'homme lui proposait de parler un peu plus de lui même. Ayu ne savait pas vraiment quoi diure. Il n'était pas habitué à ce que l'on veuille en savoir plus sur lui en même temps il n'était pas habitué à faire de paisibles rencontres, d'habitude c'était surtout des dispute ou des combats qui meublaient son quotidien...
Et que veux tu savoir sur moi?
Proposa-il tout de même sachant qu'il ne répondrait que à peu de questions. L'autre laissa échappé un constat qui arracha un air ettoné à l'esprit qui fronça les sourire en répondant un peu vivement.
Je ne suis pas triste... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le charme discret de la rouille m'obsède... [libre] Sam 29 Nov 2008 - 20:34 | |
| Sahalid se sentait acculé. L'autre accentuait, avec une innocence toute détachée, la banalité de ses propres questions, une par une, lui renvoyant une image personnelle plus négative encore qu'à l'ordinaire. Vrai, il se savait loin d'être surdoué, concernant culture ou relations humaines, et cette impuissance le perturbait. Bien plus que d'apprendre que le bled dans lequel il se trouvait était, qui l'eut cru, en relation avec Satan.
- "Les Anges là haut, ils racontent que quand on a rien à dire sur soit même, c'est qu'on est né hier, et qu'on s'en est même pas rendu compte. Sans même de poches pour fourrer ses mains dedans. mais ils se trompent. Encore. "
Il s'accorda quelques secondes pour réfléchir, puis secoua sa grosse tête.
- "En fait ils ont quasiment jamais eut raison. C'est bien le seul point commun qu'on ai, eux et moi. " Il tira une longue bouffée nicotinée, suivie d'un puissant nuage gris, avant de revenir au sujet précédent avec une incohérence digne d'amiration.
- "Se battre, se cacher... l'argent... tout ça, qui faisait mépriser les humains par les anges, tu sais, le péché, le stupre, l'oprobre, et toutes ces conneries inutiles, qu'on peut pas empêcher. Ca a pas l'air joyeux ici. je dis pas ça méchamment, hein? Les Anges en haut adoraient se raconter des histoires. Qu'ils valaient mieux, que eux seuls comptaient. Et moi j'était un des ces "abrutis d'utopistes", qu'il convient de faire dégager vite fait a coups de pompe, en emportant leurs rêveries avec eux. "
Tu patauges dans la semoule, mon grand. Le gosse sera mort d'ennui avant qu'un badaud mal intentionné ne le chope dans un coin sombre, et se sera pour ta conscience.
- "Je veux être conscient que j'ai des yeux. Je veux le prouver. Même si j'ai pas encore vu grand chose, c'était pas l'Enfer qu'ils craignaient, ni Lucifer, ni les flammes, ni rien, c'était la réalité. Toi, ce que tu me dis, c'est que le monde est moche, surtout ici, et apparemment, pas mal de gens sont d'accords à ce sujet. Mais tant pis. Y parait qu'on aime les gens pour leur défaut, et même si ça reste à voir, je suis pas raciste. Pour attraper le bon, faut se coltiner le mauvais. C'est ce que disent certains asiatiques. J'aime bien les nouilles, alors c'est peut être vrai. "
Une fois cette énormité prononcée, sans honte aucune, il posa ses mains massives sur ses genoux, et se pencha vers le gosse.
- "Faisons un deal, proposa-til gravement. Toi t'es pas triste, et moi j'ai pas peur. "
Il rit, face à l'ironie de cette hypocrisie, gloussement hystérique, bien vite tari. La froideur de son vis-à-vis le mettait mal à laise.
Ce petit, il raconte des trucs qui sont pas de son âge... en apparence. C'est lui l'adulte, dans cette histoire. Et moi le gamin intarissable et lourd. Pourquoi il est venu vers moi si ça l'embête que je parle?
En cet instant, il regrettait amèrement ses notions de psychologie plus qu'aléatoires. ce n'était pas vraiment sa faute. On enseignait pas aux Anges l'interêt de l'empathie, et de la compréhension en général.
C'est comme un chat, en fait, qui vient près de toi pour la compagnie, mais qui veut absolument pas qu'on le dérange. Bon. Au point ou j'en suis, je crois que je peux plus que m'enfoncer... au mieux, je le soule, et il s'en va dégouté, au pire, je l'insupporte, et je fuis un combat... supplémentaire.
Un peu à court d'assetions absurdes à sens uniques, il se remémora brusquement la mention qu'il avait faite auparavant, concernant l'existence de prostituées. Sans réfléchir, il se prit à affirmer:
- "J'aime pas les femmes. "
Son coeur se glaca, a l'entente de ses propres mots. Il s'empressa d'ajouter, le rouge aux joues:
- "Quand on les payent! Quand on les payent! "
Misère. |
| | | Ayu Horrow Prince psychopathe
Race : Esprit Niveau de RPG : de moyen à bon Nombre de messages : 5694
Profil du personnage Armes portées: Deux sabres noirs. Pouvoirs maitrisés: Invocation (Sabres, quelques créatures à haut niveau); Explosion de tout ce qui est matière vivante; vitesse supérieuse à la moyenne (Ses stats vitesses sont multipliées par 1,5) Particularités physiques actuelles: -
| Sujet: Re: Le charme discret de la rouille m'obsède... [libre] Dim 30 Nov 2008 - 16:50 | |
| Ayu avait du mal à suivre les propos de son interlocuteur. Il lui parlait d'anges puis de péchés... Ayu n'aimait pas les anges, créatures orgueilleuses et fières qui valent pas grand chose à ses yeux et qu'il tuerait volontiers par simple plaisir. Devait-il le dire? Finalement les mots franchirent ses lèvres avant même qu'il n'ait trouvé de réponses.
Me parle pas d'ange... Si j'en voyait un crever je ferait même pas un pas pour l'aider....
Ayu ne savait même pas pourquoi il détestait autant les anges, enfin si à cause de leurs grands discours moralisateurs. Les anges semblaient persuadés de détenir toute vérité en ce monde et que toute chose impure devait disparaitre... Est-ce que ça voulait dire que lui devait disparaitre? Penser lui faisait tourner la tête... A moins que ça ne soit l'alcool et la fatigue...
Ayu continuait d'écouter l'autre sans répondre. Sa voix le berçait. Pour un peu l'esprit se serrait presque endormi comme un gosse, ne se ressaisissant que de temps à autres son regard gardait toujours une impression de vide toutefois.
Le monde est moche? Ca tu l'a dit...
Et après ça il allait encore lui dire qu'il avait l'air triste et il aurait pas tord. Le regard de Ayu avait changé. L'esprit réfléchissait à ces paroles. Oui le monde pouvait être horrible, mine de rien son passé l'avait brisé et il en avait probablement vu davantage à son jeune age que la plupart des adultes...
Ayu cessa de se perdre dans ses souvenirs quand l'autre lui dit ne pas aimer les femmes pour se ressaisir très vite. Ayu s'en fichait pas mal à vrai dire. D'ailleurs il était peu probable que Ayu ait une vision tranchée des relations entre homme femme ou autre.
Tu fais ce que tu veux... Tu aime qui tu veux...
Bien sur Ayu se garda bien de dire à quel genre il appartenait... | |
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