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 Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.

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MessageSujet: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeSam 31 Oct 2009 - 10:18

Elle n'avait rien foutu depuis la veille. Elle avait passé sa journée à comater dans son petit appartement miteux, sans rien manger. Ce n'était pas plus parce qu'elle savait qu'elle allait se venger au restaurant (de toute façon, elle savait qu'elle allait payer alors elle comptait bien se faire plaisir) que parce qu'elle était dans un état plus ou moins second depuis qu'elle avait accepté de sortir avec lui. Mais à seize heures, elle avait daigné bouger un peu. Elle était sortie de son antre, et prendre l'air l'avait renfrogné plus que d'habitude. Elle fit un petit tour à sa banque, chercher deux ou trois objets mystiques dans son coffre. Ça l'agaçait volontiers de sacrifier ses trésors, mais l'anneau en valait largement la peine... Encore que, ça lui arrachait un petit soupir de tristesse... Combien de personnes avait-elle du voler, rouler dans la paille, rien que pour obtenir les fonds pour les trouver? Le miroir de pureté fut celui dont elle eut le plus de mal à prendre... Mais comme il ne lui était d'absolument aucune utilité, elle le prit. Le propre du miroir, et ce pourquoi pas mal de collectionneurs avertis humains et vampires se battaient pour l'avoir, c'était que les vampires de sang pur se reflétaient dedans...

Elle connaissait déjà deux ou trois personnes qui seraient capable de lui racheter ses trésors au prix fort. Bien entendu, comme elle s'y attendait, ce fut le premier acheteur qu'elle alla voir qui sauta sur le miroir... Et il paya vraiment cher. Elle l'avait laissé faire son offre sans broncher quand il lui avait même proposé plus cher que ce que demandait Kamui pour l'anneau... Bien sûr, il posa quelques questions auxquelles elle répondit le plus froidement qu'elle put... C'est à dire qu'elle fut extrêmement glaciale.

- Alors vous vous en débarrassez?

- Oui.

- Pourquoi?

- Comme ça.

Mais elle finit par sortir les crocs... Il devenait insultant et insolent.

- Hé, mais vous vous reflétez dedans...

Elle partit très vite. Pour éviter de lui fracasser le crâne contre son miroir. Après, elle hésitait... Se procurerait-elle les vaccins ou le laisserait-il se débrouiller tout seul, comme un grand? Oh et puis zut, s'il voulait vraiment ses vaccins et qu'il ne se sentait pas capable de le faire lui-même, il n'aurait qu'à l'engager ou engager un voleur pour le faire. Et s'il n'était pas content, et bien tant pis pour lui. Ce fut ainsi qu'elle arriva devant la banque pour ranger ses deux trésors et qu'elle se rendit compte qu'il lui restait encore un peu de temps pour se préparer. Et pour la première fois depuis longtemps, elle mit autre chose sur elle que son short et son haut provocateurs.

Lukanthia arrivait devant le restaurant. Elle prit une grande inspiration, se regarda dans la vitrine... Toujours aussi petite, elle trouvait que sa robe la grossissait plus que son haut habituel... En même temps, Lukanthia était plutôt mince - voire même maigre avec son tee-shirt habituel - et avec la robe elle paraissait avoir une corpulence normale. Ça la gênait atrocement d'être habillée... Tout comme ça l'avait gênée atrocement de troquer ses tenues nobles contre ce short et cette veste d'aventurière. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas porté de robe noble... Tous ces trucs avec des nœuds et des froufrous, des morceaux de dentelle et de tissus plissés... Mais dans la vitrine, elle le vit. Assis à une table il attendait patiemment. Elle entra et alla s'assoir près de lui.

- Bonsoir, dit-elle.


Dernière édition par Lukanthia Reyth Aletheus le Jeu 12 Nov 2009 - 13:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeSam 31 Oct 2009 - 13:20

Départ merdique de la journée. Un réveil dans mon appartement sombre parce que je n'allumais jamais rien. Raison? Je ne suis à la maison que pour dormir et parce que je n'aime pas la lumière. Mais bien, pour ne pas paraître trop bizarre dans le cas de rares visites, j'avais acheté un modeste frigo, une cuisinière de bonne qualité mais pas franchement moderne, un canapé bon marché, un téléviseur de 15 pouces ainsi qu'un lit. Mais je pense bien que mon lit m'a valu mille fois plus cher que tous les autres trucs. Je voulais un grand confort pour mes heures de sommeil et surtout être en forme et avoir ma maigre patience à son meilleur. Surtout pour aujourd'hui, parce que je sortais au Focaccia pour rencontre Lukanthia. Quand fut la dernière fois qu'une fille m'a fait sortir de mon nid bien douillet lorsque je ne travaillais pas pour me faire aller au resto? Cela doit bien faire une dizaine d'année, mais à l'époque, c'était pour aller voler à manger. La gamine qui m'avait accompagnée avait réussi à prendre la nourriture, mais elle n'a pas pu traverser la rue qu'une voiture lui est passée dessus.

Je lâchai un soupir. Je n'aimais pas ressasser mes souvenirs déplaisants, cela ruinait davantage ma bonne humeur fragile. Après un frugal déjeuner (Encore des patates avec une tranche de pain grillé) et ma séance d'exercices d'échauffement matinale. Je jetai un coup d'oeil à mon garde-robe après que cela fut fait, me demandant ce que je pourrais bien mettre. Je n'avais pas de costard, mais bon, je pourrais peut-être m'en acheter un assez rapidement. À mes yeux, ce n'était que pour l'image, puisque je pourrais bien m'en passer, mais comme c'était à la fois pour un rendez-vous et pour le marchandage, peut-être serait-il avantageux de porter autre chose que mes vêtements habituels. Je suis sorti après une douche des plus glacées. Les rues n'étant pas très sûres dans Heaven, je me déplaçais en jetant toujours des regards par-dessus mon épaule par moment pour faire sûr que je n'avais aucun meurtrier aux trousses. Je n'aimais pas attendre les gens, étant doté d'une ponctualité assez peu commune. Je suis passé à un magasin de vêtements pour me payer quelques vêtements, résistant à la tentation de m'acheter des trucs que j'aimerais peut-être plus porter. Je ressortis alors de l'endroit vêtu d'une chemise à manches longues noires, d'un pantalon et des souliers tout neufs de la même couleur. (Oui, bon, je sais que le noir, c'est pas très romantique, mais je ne me voyais pas porter du blanc)

19h30

J'étais déjà entré dans le bâtiment. J'étais en avance, mais bon, je n'avais rien trouvé à faire pour m'occuper et le restaurant sentait bon la pizza, me mettant en appétit. Le service n'était vraiment pas mal, mais les serveurs passaient peut-être un peu trop régulièrement. Ils me demandaient si j'avais choisi, je répondais toujours la même chose "Est-ce que les gens qui entre chez vous ont l'habitude de regarder et d'attendre rien du tout?" pour qu'ils se décident enfin à me laisser tranquille. Puis, ma montre indiqua vingt heures. Elle était là. Elle n'était pas en retard d'une seule minute. Elle s'était joliment habillée, je n'avais donc pas acheté ces vêtements pour rien. Des regards s'étaient tournés vers la demoiselle, mais bof. Elle s'assit alors devant moi et me souhaita le bonsoir, ce que je lui rendis avec la même politesse. Une voleuse qui a des manières, je crois que j'aurai bientôt presque tout vu. Je lui fis un bref sourire avant de prendre une gorgée de mon verre d'eau, laissant le liquide glisser dans ma gorge et je le déposai.

Je savais qu'elle était là pour la bague, je la lui ai promise en échange de l'argent et du rendez-vous. Comme gage de ma franchise, je fis alors sortir la bague de ma poche et je lui présenta l'objet, la paume bien ouvert pour qu'elle puisse voir que ce n'était pas une réplique mais l'objet véritable. Le petit rubis scintillant y était, l'anneau d'argent dégageait toujours cette petite lueur bleutée qui prouvait qu'elle était enchantée. J'étais bien des choses, incluant un arnaqueur et Lukanthia en savait quelque chose, mais elle ne pourrait pas remettre ma sincérité (bien que rare) en question.

-"On a un marché, je crois." Lui dis-je avec calme.
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeSam 31 Oct 2009 - 13:53

D'un petit coup de pied, elle fit glisser la valise contenant l'argent entre eux. Ses yeux restaient craqués sur l'anneau. Tant de puissance... Ça faisait longtemps que les gens qui la côtoyaient n'avait plus peur d'elle. Elle n'était pas spécialement forte, quoi qu'elle savait se défendre et n'avait pas spécialement la tête d'une psychopathe en puissance... Pourtant, avec cet anneau en sa possession, plus personne ne devrait trop venir l'emmerder. Et elle ne serait probablement pas obligée d'accepter des diners avec des types comme Kamui, parce qu'elle avait vraiment la chair de poule. Ce type l'inquiétait.

- Le compte y est. Pour les vaccins, faites le vous même.

Non mais franchement, lui demander en plus ça... Déjà que pour la bague elle avait abandonné un de ses amis (enfin presque un ami), elle avait accepté de diner avec et en plus elle avait vendu une de ses raretés de collection. Un serveur revint à la charge.

- Que désirez-vous en apéritif?

- Partir loin d'ici.

- Excusez moi?

- Non rien, une bière.

Si elle voulait tenir le coup pendant cette soirée, il lui faudrait probablement quelque chose de bien plus fort qu'une simple bière, mais elle allait commencer doucement. Et se déchirerait la tête au dessert. M'enfin, peut-être qu'il était d'une compagnie sympathique... Peut-être que sous ses airs de violeur d'enfants il y avait quelqu'un de pas trop gamin et de sage. Un homme quoi. Le garçon revint avec les boissons et posa des yeux curieux sur la bague. Elle lui fit comprendre qu'il n'y toucherait pas d'un coup de coude dans les côtes... Ce qui eut pour effet de le faire se plier en deux.

- Bonne journée ?
demanda-t-elle à l'ange en souriant comme si il ne s'était absolument rien passé avec le serveur.
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeSam 31 Oct 2009 - 16:03

Je pris la valise dans ma main et je la soupesai. Je l'ouvris, fouilla dedans et la déposa à mes côtés. Tout ça pour une bague. Je me demandai si je ne devrais pas écrire un mode d'emploi pour elle, pour éviter qu'elle ne se fasse totalement dévorer par la bague. Ce n'était pas mon genre de me préoccuper de la santé des autres, mais comme quoi j'appréciais les honnêtes voleuses et que celles-ci se faisaient de plus en plus rares. Je replaçai ma foutue mèche qui n'avait de cesse de me retomber entre les yeux. Pour plus, je mettrais du gel pour la garder à sa place, mais je n'aimais pas me coiffer. Elle avait donc décider d'emmener deux cent milles euros plutôt que de prendre les seringues et la réduction. Bah, j'irai le faire moi même plus tard. Je n'avais pas réellement besoin d'aide pour me procurer cela, mais bon, tout le monde préfère laisser le sale boulot à un autre. Mon regard s'attarda un peu sur la demoiselle puis sur le bijou. Doucement, je déposai l'objet devant elle, comme convenu. Puis, je cherchai à démontrer un peu plus d'amabilité, sa remarque au serveur ayant agacé une petite partie de moi qui s'en était révoltée. Je n'étais certes pas parfait, mais il était très déplacé de demander de partir devant un type qui vous a invité. Elle me demanda si ma journée avait été agréable.

-"Plutôt moyenne, comme en général. J'ai passé la journée à planifier diverses choses. En partie vous concernant." Lui dis-je, souriant un peu pour paraitre plus agréable. "Je vous recommande une extrême prudence en ce qui regarde cette artéfact. Bien que source d'un grand pouvoir, le prix pour en acquérir le don est élevé et particulièrement douloureux. Il y a un dicton qui dit qu'on ne gagne rien sans rien donner en retour et cette bague en est l'exemple parfait."

Sur ce, le serveur revint en me demandant si j'avais choisi. Je lui fis savoir que non, mais que je prendrais bien un verre de vin rouge. Il me demanda quelle sorte. Là, je me retins de le frapper. Non mais franchement, avais-je une tête à connaître les marques de vin? me voyant un peu à cran, le serveur s'en alla et je repris mon calme avec facilité. Je n'avais pas du tout l'habitude des restaurants. Peut-être un fast-food de temps en temps, mais les endroits où l'on me fait attendre me font royalement chier. Je dévisageai mon invitée avec un certain intérêt, me demandant surtout pourquoi elle recherchait cette fameuse tour. Et puis, cela ferait peut-être un bon sujet de conversation. Je me mis à réfléchir avant d'ouvrir la bouche à la manière de formuler ma question sans avoir toutes les chances de la voir se renfrogner. Lorsque j'eus ma phrase bien en tête, je m'autorisai à prendre la parole.

-"Lors de notre première rencontre, tu m'as parlé d'une certaine tour sur laquelle tu aimerais avoir des informations. Cela a suscité mon attention et j'aimerais en savoir un peu plus sur cet objectif que tu poursuis et peut-être pourrais-je essayer de t'aider."

Mon réseau d'information était plutôt étendu, mais la tour dont elle m'avait parlé devait certainement être quelque chose de particulier si elle veut tant s'y rendre. Peut-être y avait-il un énorme trésor enfouit dans cette tour et qu'elle voulait se l'approprier ou alors la tour elle-même avait une particularité assez significative pour attirer l'intérêt de la charmante voleuse. Pour ma part, s'il y a un trésor, j'aimerais bien en avoir une certaine partie, sinon, je pourrais peut-être avoir une nouvelle collaboration avec la jeune femme. Les coudes sur la table, les doigts entrelacés, le menton appuyé sur les pouces, je dévisageai la demoiselle avec un tout nouvel intérêt, lui prouvant que son histoire avait piqué ma curiosité. Oui, je sais, j'ai l'air d'un abruti qui croit tout savoir, mais il ne faut pas se fier aux apparences, je suis un être curieux, bien que très peu démonstratif qui a la fâcheuse tendance à faire valoir les connaissances acquises, c'est tout.
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeLun 2 Nov 2009 - 7:38

Pia pia pia, pia... Et raconte moi ta vie, je m'en fous. La bonne réponse à la question comme dirait Perceval Ullis Cox (voir Srcubs) c'était "oui, très bonne, merci". A la limite il pouvait tenter un "Et vous?, mais là il n'aurait pas été sûr de se prendre une chaise dans la tête ou pas. Au moins, dans sa tirade d'un ennui franc pour les autres (elle avait baillé dans sa tête, elle n'était pas sûre de ne pas se prendre de chaise dans la tête...) il ne lui avait pas posé la question. C'était déjà ça, mais s'il avait voulu détendre l'atmosphère (atmosphère atmosphère, est-ce que j'en ai une tête d'atmosphère?", qu'elle entendait dans sa tête) c'était loupé... Et puis il la mettait en garde contre les effets néfastes de l'anneau... Elle avait eu envie de lui sauter dessus et de l'étrangler en hurlant : "HE MAIS SI J'LE CHERCHE C'EST P'T'ETRE QUE JE SAIS À QUOI IL SERT, NON?". Elle se contenta de s'essuyer les lèvres sur sa serviette de table. Ensuite, Lukanthia prit l'anneau et l'enfila tout doucement à l'annulaire droit. Il se mit à rougeoyer et puis il s'éteignit doucement. Et ensuite... Ensuite... Il passa du vouvoiement au tutoiement. Elle ne supportait pas ça. Mais elle écouta ce qu'il avait à dire.

- Lors de notre première rencontre, tu m'as parlé d'une certaine tour sur laquelle tu aimerais avoir des informations. Cela a suscité mon attention et j'aimerais en savoir un peu plus sur cet objectif que tu poursuis et peut-être pourrais-je essayer de t'aider.

Il posa la question qu'il n'aurait probablement jamais du poser.

- Je n'ai pas besoin d'aide.

C'était faux. Elle ne s'en sortait pas toute seule, mais elle n'avait pas besoin de son aide à lui. Elle n'en voulait pas.

- Si ça vous intéresse, cette Tour, c'est un rempart dont me père me parlait beaucoup. Il est mort, je voudrais le retrouver.

Elle regarda l'anneau et fut tentée de prendre la fuite et de se tirer. Elle avait ce qui l'intéressait, il avait son argent... Elle comptait peut-être bien lui dire à quel point elle le trouvait stupide avant de partir, mais ce n'était qu'une option. Parce qu'au fond, ce type, cet ange, ne se disait pas qu'il était parfaitement idiot de chercher des objets magiques de haute puissance pour les donner à des enfants uniquement attirés par ce qui brillait. En fait il était une véritable caricature du type qui a trouvé un objet intéressant et qui trouve que la fille qui court après est plutôt sexy. Elle en avait vu passer combien, des types comme ça? Dix? Quinze? Peut-être plus. C'était loin d'être spécialement attirant. Surtout lui, avec sa dégaine abrutie par ses vêtements... Son air sombre alors qu'en fait, il cherche des amis. Comme il pouvait être mignon... C'était un véritable massacre mental. Mais elle en fut arrachée par le serveur qui posait devant elle les menus. Trop tard pour la fuite... Elle consulta son menu... Ne sachant absolument pas quoi prendre.

- Vous avez une idée de quoi prendre? lui demanda-t-elle posément, oubliant par la même occasion de lui dire à quel point elle le trouvait crétin.
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeLun 2 Nov 2009 - 22:35

Finalement, cette rencontre ne servait à rien. Elle ne voulait apparemment pas de mon aide et grand bien lui fasse. De toute façon, je n'étais pas fait pour avoir des amis, je le sais, je m'en fous. Du pied, je poussai la mallette contenant l'argent vers la jeune femme avec un soupir des plus emmerdés. Je saisis mon vin d'une main, la coupe venait d'être servie en même temps que le menu et j'avalai une gorgée du liquide. Ma froideur m'était revenue, comme toujours. Il était facile pour moi de savoir si je répugnais une personne, ce regard, je le reconnaitrais entre mille, celui qui dénonce les pensées assez désagréables de notre interlocuteur ainsi que ses réflexions. Je savais qu'elle pensait que j'étais un imbécile, mais tout stupide que je sois, je reste quelqu'un de très perspicace et de facilement énervé. La soirée s'est passé pas mal comme je l'avais imaginé. Je voulais être sympa et je passais pour un débile. Les gens comme elle n'avaient rien de bien spécial. Son argent, je n'en voulais pas. Cette bague, je m'en tapes. Avec le fric qu'elle a, elle pourra régler l'addition sans problème. Elle avait ce qu'elle voulait et plus encore.

-"Prenez ce que vous voulez, très chère." Lui répondis-je.

J'en avais marre de jouer le mec sympa. Mon regard perdit tout son intérêt jusque là dirigé vers la demoiselle. Il redevint neutre, calme, sans émotion quelconque autre qu'un froid cruel et implacable. Dans un restaurant italien, il est de coutume de manger un truc italien, donc, une pizza ou des pâtes alimentaires. Je posai mon regard digne d'un félin sur la jeune femme. Elle m'avait assez agacé pour que l'envie de m'attaquer à elle me prenne bien assez vite et mon courroux était assez dur à calmer. Elle n'avait définitivement pas envie d'être ici et je dois dire que l'envie de lui faire ingurgiter une drogue m'avait passé à l'esprit. D'ailleurs, pourquoi pas? Si j'en ai l'occasion, je pourrais lui faire ingérer un truc assez désagréable pour elle mais assez amusant pour moi. Elle pourrait me distraire pour une nuit et moi, ma drogue est en fait un tout petit sortilège. C'était un enchantement à l'effet aphrodisiaque très puissant. Je l'avais essayé sur une jeune fille accompagné de son ami. Elle l'aurait presque violé si l'autre n'était pas un tel pervers. Oui, je suis un détraqué, et alors?

Le serveur revint quelques minutes plus tard et il me demanda si j'avais choisi. Je répondis que je mangerais bien une pizza, qu'importe la sorte. Il hocha la tête puis se tourna vers mon "amie" pour lui demander la même chose. Moi, je la dévisageais, me demandant qu'est-ce que je pourrais bien lui faire subir pour avoir gâché la soirée. La violerai-je ou profiterai-je des bienfaits de mes sortilèges pour abuser gentiment d'elle? Bah, si elle était aussi énervante, peut-être même la laisserai-je tranquille. Le serveur partit après la commande de la demoiselle.

-"Pour le secret du cimetière dont je vous ai parlé, il s'agit d'un passage secret dans la crypte. Il mène hors de la ville et cette sortie n'est connu que des hauts placés au cas où une guerre se prépare. Il est situé dans une des nombreuses tombes, sur laquelle figure les initiales d'un des anciens dirigeants du pays." Lui révélai-je sur un ton las.

Comme la tombe en question était vide, il était bien sûr inutile de lui faire part de cette information.
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeMar 3 Nov 2009 - 7:38

Spoiler:

Elle l'écoutait. Elle l'écoutait mais ça faisait un moment qu'elle n'entendait plus. Sa voix faisait des sons, mais ses sons auraient du être ordonnés en phrases et en mots. Non, là, elle ne suivait plus du tout la conversation. Et ça, pour une raison. Elle essayait vainement d'ignorer que la tension dans le restaurant était à son paroxysme depuis qu'ils étaient côte à côte. Un couple à côté d'eux avait même voulu changer de table. Leur raison ? Ils n'en avaient pas, ils sentaient juste qu'il se préparait quelque chose de pas joli joli. Lukanthia aussi, le sentait. Mais elle ne se déridait pas. À homme froid, femme froide. Il fit glisser de nouveau la mallette vers elle. Elle eut un haussement de sourcils, mais le serveur arriva avant qu'elle n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit. Bon, et bien tant pis pour les gamins de l'orphelinat. Elle pourrait peut-être récupérer son miroir... Mais elle en doutait. Comme le serveur était là, elle rebrancha ses oreilles sur son cerveau et jeta un oeil au menu. L'ange faisait un bon choix.

- Que voulez-vous en plat?

- Une pizza.

Comme il avait eu l'air paumé pour le vin, le serveur n'insista pas. Il se tourna vers elle.

- On partagera.

Ca aurait presque pu être romantique comme soirée... Partage de pizza dans un bon restaurant italien, spécialisé dans la... Pizza. Un peu comme le Disney... C'était "la belle et le clochard", non? Mais ça n'allait pas tourner comme ça. Pas du tout. Ni lui, ni elle, n'avaient l'air de le prévoir et de le souhaiter. Elle ne l'aimait pas bien ce type... Pourquoi? Il avait refusé de lui vendre la bague et ensuite il l'avait blessé. Si seulement elle n'avait pas cette froideur extrême pour tout être vivant à moins de trente mètres d'elle et qu'il n'avait pas été si... Déchu. Ca aurait pu bien tourner. Mais malheureusement. Elle était bornée et avait décidé de lui casser le moral. Elle tourna la tête pour le regarder s'enfuir. Il avait de jolies veines... Oh et puis, il y en avait un autre à sa table qui avait de jolies veines. Elle se tourna vers lui. Un sourire mauvais sur les lèvres (comme quoi il lui arrivait de se comporter en véritable vampire de temps en temps).

- Vos parents viennent vous chercher à quelle heure?
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeMer 4 Nov 2009 - 0:41

Je n'aimais pas franchement son sourire. J'étais vraiment énervé juste à le regarder. Là, elle me pompait sérieusement et elle me donnait envie de lui refaire sa tronche. J'attrapai mon verre de vin et j'en but encore une chaude gorgée pour calmer mes pulsions violentes à l'égard de la vampire, mais j'avais très envie de lui apprendre le sens du mot politesse à grands coups de pied. D'accord, on s'était disputé pour la bague, mais elle l'avais en main, maintenant, non? Alors pourquoi elle persistait à me faire aussi royalement chier? Vraiment, cette fille allait y goûter, ah ca oui. J'allais lui faire payer son mauvais caractère, moi, et j'allais lui enseigner à la manière brutale à bien se tenir, sinon, il y aura davantage de conséquences pour elle. L'attente dans les restaurants étaient toujours quelque chose d'horriblement éreintant, ce qui expliquait ce pourquoi je n'allais jamais dans de tels endroits... après le fait que j'éclate toujours la gueule du serveur trop agaçant pour me lâcher avec son "Vous voulez quelque chose en attendant?" merdique. Essayant de rester aimable, je dévisageai la jeune femme, une pointe d'agacement dans la voix alors que je mis à parler.

- "Il y a longtemps que mes parents ont clamsé." Lui déclarai-je avec une désinvolture étonnante.

Elle qui voulait revoir son père et moi qui haïssait mes parents, notre degré de différence avait monté d'un cran supplémentaire, peut-être de trop, peut-être pas. Mais bon, on était pas si différents l'un de l'autre... mais l'envie de la violer me prenait les entrailles. Je n'aimais pas du tout son attitude et encore moins sa manière de me parler. Fort heureusement, la pizza ne prit pas trop de temps à arriver, déjà toute tranchée en pointe. Au moins, cela était fait. Je pris une pointe et la posait dans mon assiette et j'en fis de même pour elle, évitant soigneusement de toucher la pâte ou le fromage de mes doigts. J'étais peut-être un homme capable de violer, mais j'étais un être qui aimait mettre ses proies en confiance avant de s'attaquer à elle. Je pris les ustensiles puis je coupai un morceau de la pizza avant de le mettre dans ma bouche et l'avaler. La pizza n'était pas mauvaise, faut dire, et elle me calmait très légèrement, me rendant plus patient avec la chaleur qu'elle propageait dans mon corps alors qu'elle allait dans mon estomac à une chaleur qui aurait fait crier de souffrance un humain.

J'observai la vampire avec un nouvelle intérêt. j'avais très envie de nous téléporter dans un endroit où elle ne pourrait pas m'échapper toute une nuit. L'idée du sortilège m'était sortie de la tête, j'allais le faire à la méthode de la vieille école et lui faire quelques douleurs et, avec un peu de chance, lui laisser assez de séquelles pour qu'elle ne tente plus de se foutre de la gueule d'une personne de cette manière. Je me mis à réfléchir à une manière de la pousser à aller ailleurs. Je pourrai insonoriser une pièce si nécessaire et même la condamner pour l'empêcher de fuir, mais ici, ce serait trop demandant de me protéger des rumeurs et des témoignages. Effacer la mémoire de tous ces gens me tuerait, étant donné que les sortilèges demande ingrédient et énergie. Je lui fis un sourire, ayant fini de manger ma pizza.

-"Je crois que j'ai assez parlé de moi. Et vous? Comment s'est passée votre journée?"
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MessageSujet: Partie Hentai.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeMer 4 Nov 2009 - 7:33

- Oh, quel dommage.

Elle aurait bien voulu s'arrêter, mais maintenant que la guerre avait commencé entre eux, autant le pousser à bout. La question, c'était : mais quel bout? Probablement jusqu'à ce qu'il parte. Bien sûr, ça aurait été plus simple et plus rapide de partir elle, de son côté, mais elle avait besoin de se défouler un peu sur quelqu'un. Et ce quelqu'un se trouvait être un ange abruti. Mais, elle se rendait bien compte que titiller un ange sur la mort de ses parents n'était pas une chose à faire. Surtout quand l'ange était adepte de magie noire et toutes ces petites choses amusantes... M'enfin, le serveur arriva, posa la pizza sur la table et disparut à toute vitesse. Elle fut surprise qu'il daigne la servir. Si elle avait été à sa place, elle n'aurait pas levé le petit doigt... Ou, si, elle aurait bougé, mais pour lui jeter le plat à la tête. Heureusement, elle savait encore se contrôler... Elle prit la pizza et la reposa. Trop chaud. Et puis il lui demanda comment s'était passé sa journée, elle aurait pu lui répondre "bien merci" et plonger la tête dans son verre de bière pour se trouver dans l'incapacité de lui répondre s'il posait encore une question, mais elle avait envie de l'embêter.

- Vous voulez la version courte ou la version longue où j'explique très clairement pourquoi vous avez intérêt à prendre cette mallette? répliqua-t-elle en donnant à nouveau un coup dedans pour la renvoyer dans ses pattes.

Elle en avait marre de devoir toujours insister pour son argent. Si elle le récupérait, elle allait tuer quelqu'un avec la poignée de la valise pour récupérer son miroir. Et ça n'allait pas être joli à voir. En plus, elle essayait d'éviter de tuer. Parfois, c'était obligatoire pour s'en tirer sans casier, ni garde à ses trousses, mais quand elle avait le choix, elle ne tuait pas. Or, là, elle avait encore le choix. En tout cas, avant qu'il ne réponde, elle continua :

- Pour la version courte : assez bonne, merci.

Là dessus, elle reprit sa part de pizza et se décida à mordre dedans. Ce n'était pas du thé, elle n'était donc pas obligée d'attendre qu'il soit froid pour daigner le boire (elle détestait boire les choses brûlantes). Elle était bonne. Comme ça, elle saurait où aller lors de sa prochaine transaction amicale avec quelqu'un qu'elle ne mépriserait pas trop. D'ailleurs, en songeant ça, elle se rendit compte que l'autre crétin ailé était toujours en face d'elle. Mais pourquoi ne fuyait-il pas? Elle était détestable avec lui mais il restait... Incompréhensible. Quoi qu'il ne restait peut-être que pour les mêmes raisons qui l'avaient poussé à l'inviter à dîner... Mais, pourquoi l'avait-il invité? Elle n'y comprenait plus rien. Elle termina sa part et se leva.

- Je vais aux toilettes.

Au moins là-bas, il ne la suivrait pas. Elle serait un peu en paix. Et puis, si elle voulait tenir jusqu'au dessert à ce rythme, il fallait qu'elle se mette un peu d'eau sur le visage. Un peu... Voire trois litres entiers. Elle vit le serveur accourir vers elle pour savoir ce qu'elle cherchait. Elle lui expliqua, il lui indiqua les escaliers qui y menaient et elle descendit. Elle poussa la porte et fut surprise de voir que c'était grand. Une rangée de lavabos sur le mur à gauche de la porte, avec un grand miroir suspendu au dessus. Derrière les lavabos, donc contre le mur droit, une rangée de cabines. Et sur le mur du fond, une table à langer. Elle se rapprocha des lavabos et but un peu d'eau. Au début de la soirée, elle avait voulu se saouler, mais en fait, elle ne le ferait pas... C'était trop... "tendu" pour ça. Elle prit de l'eau entre ses mains et se trempa plusieurs fois le visage. Elle s'essuya les mains et la tête avec des serviettes en papier. Et la porte s'ouvrit. Son visage se décomposa quand elle vit des ailes...... Et un costume noir.

- Qu'est-ce que vous...

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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeJeu 5 Nov 2009 - 0:36

Elle s'était pointé assez vite, ma chance. Je n'eus pas le temps de demander un autre verre qu'elle voulut aller aux toilettes. Un sourire amusé et satisfait se peignit sur mon visage alors que je me levai, laissant la pizza derrière moi en la suivant. J'aurais pu attendre d'être chez elle, bien sûr, puisque je suis capable de pister quelqu'un assez aisément même dans une ville bondée de gens qui nuiraient à mes déplacements. Je poussai la porte, déballant mes ailes noires pour faire plus sinistre et surtout plus dangereux. Je m'approchai d'elle, mon visage détendu malgré l'agacement facilement visible dans mes yeux. Elle s'apprêtait à me demandait ce que je foutais ici, mais je fus devant elle et je la frappai brusquement au plexus solaire, lui coupant le souffle. J'en profitai pour lancer un léger sort sur elle pour l'empêcher de sombrer dans l'inconscience et de récupérer de l'air dans quelques instants. Je la forçai alors à entrer dans une cabine des toilettes (celle des handicapées car elle avait plus de place que les autres) en m'assurant que rien ne viendrait nous déranger avec quelques sortilèges. N'importe quel apprenti en sorcellerie est capable de cacher un évènement à l'ouïe, la vue, l'odorat et le toucher des gens. Les sortilèges n'avaient aucunement besoin d'ingrédients. Une fois tout en place, je la plaquai au mur, lui saisissant les poignets pour qu'elle ne puisse pas me gifler.

-Tu fais drôlement chier, Lukanthia, et je n'ai pas de patience pour t'endurer.

Je la dévisageai pendant un long moment, les traits déformés par l'énervement. Je ne savais pas encore ce que je voulais lui faire, mais je savais que cela n'allait guère la faire sourire et encore moins rire... et si elle le faisait, je la violenterai davantage. Elle savait que j'avais la mèche courte (elle en a eu une petite expérience lorsqu'elle a voulut voler la bague, la première fois) et pourtant, elle avait cherché à me pousser à bout en public. Même les gosses sous ma tutelle ont plus de respects entre eux qu'elle en a pour les autres. Je plongeai mon regard aux pupilles rétractées dans le sien puis je posais des lèvres glacées sur les siennes, y mêlant une cruauté sans égale. Si elle résistait, je la neutraliserai. Si elle se laissait faire, tout ira bien pour elle et notre chère vampire rentrera chez elle avec un peu de dignité. Je la punissais, je n'allais que la déshonorer un tout petit peu, sans rien d'excessif, dépendant de ses réactions à mes commandements prochains. Je brisai ce baiser.

Je n'avais que rarement violé auparavant. Quand l'envie me prenait d'en approcher une, je lui lançai un sort. Je n'avais pas vraiment envie de m'attacher à qui que ce soit, alors, j'évitai de le faire et je me satisfaisais d'une femme manipulée par ma sorcellerie. Mon dernier viol remonte à l'année précédente, mais bon, c'était un mauvais souvenir si on considérait que la fille était maintenant complètement paranoïaque et qu'elle s'attaquait à tous les mecs. J'ai du l'enfermer dans un hôpital psychiatrique. Je n'avais pas réellement envie que cela se reproduise, même si cette fille m'énervait. D'un mouvement, je lui arrachai la bague.

-Si tu la veux, il va réellement falloir me tuer.
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeVen 6 Nov 2009 - 7:14

Ce dont elle se souvint avant que tout ne dégénère? Elle se mouillait le visage et juste après qu'elle se soit essuyé, la porte s'était ouverte. Bien sûr, derrière, Kamui. Elle se souvenait avoir pensé "oh merde", parce qu'elle ne l'avait pas prévu et qu'elle allait être dans de beaux draps. Ensuite, tout se passa très vite. Elle eut à peine le temps de commencer sa phrase qu'il l'avait frappée. Elle s'était pliée en deux, et une violente lumière blanche avait irradié sa vue. Mais il n'était pas venu la tuer... Oh non. Ou s'il comptait la tuer, ça allait être un peu plus long et douloureux que ce qu'il avait initialement prévu. Et ça, elle le savait en partie parce qu'il l'avait prise par le col et jetée dans une des cabines. La plus grande. Monsieur avait du goût.

Elle avait bien voulu lutter. Elle aurait bien voulu lui mettre un coup bien placé et déguerpir du restaurant avant qu'il ne puisse se remettre sur ses jambes. Mais entre le moment où elle avait reçu le coup dans la poitrine et l'instant où elle se retrouva à genoux sur le sol des toilettes pour handicapées, elle n'en eut pas le temps. Il entra à sa suite dedans, la fit se relever et la plaqua au mur. Si elle n'avait pas eu la tête qui tournait, elle lui aurait éclaté la mâchoire contre la cuvette. Mais elle avait la tête qui tournait. Qui tournait tellement que la première demi seconde où il posa ses lèvres contre les siennes, elle apprécia. Peut-être parce qu'elle n'avait pas l'habitude d'être embrassée. Peut-être parce qu'elle mourait d'envie qu'un type le fasse. Ou peut-être juste qu'en étant plaquée au mur elle avait donné un grand coup de tête dans le carrelage mural... En tout cas, si elle apprécia ce baiser une seconde, dès qu'elle s'en aperçut, elle commença à grimacer. Luka n'était pas vraiment du genre à avoir le syndrome de Stockholm. Surtout qu'il ne l'avait pas kidnappée.

Et heureusement, il termina le baiser. Elle n'aimait pas du tout ce contact de lèvres froides et violentes à lèvres froides et violentées. Mais il l'acheva pour quoi? Pour lui piquer l'anneau. Et par conséquent, elle ne rigolait plus du tout. Il dit que si elle voulait la bague, il faudrait qu'elle le tue. Et sur ce point, elle était parfaitement d'accord. Elle analysa la situation : elle avait les bras maîtrisés, mais les jambes à peu près libres. Elles l'étaient car il n'avait pas une autre paire de bras aux gambettes qui lui bloquaient les chevilles. Mais en même temps, il avait glissé une de ses jambes entre celles de la vampire. Elle pouvait toujours tenter de le castrer, mais ce serait moins efficace comme ça. Elle tenta quand même l'expérience. Elle lui donna un coup de genou vers l'entrejambe (pas forcément dans l'entrejambe) ce qui eut pour effet de la libérer une seconde. Seconde pendant laquelle elle tomba au sol et elle essaya de se relever. Elle avança vers la porte. Et bien sûr, elle ne put retenir un cri de colère, voir même de haine... Non, c'était de la haine.

- Enfoiré !
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeVen 6 Nov 2009 - 14:07

Cette garce avait tenté de me frapper l'entrejambe! Un coup bas prévisible, mais quand même, de la part d'une grande voleuse, c'est surprenant qu'elle n'ait pas cherché quelque chose de plus élaboré pour foutre le camp. Heureusement, j'avais le pantalon un peu trop grand qui avait bloqué son coup de lui-même. La chance? Peut-être, mais faut dire qu'il ne faut jamais abuser de la chance, car elle nous abandonne d'un moment à l'autre. Je la vis alors tomber et je la saisis par le bras avant qu'elle ne se rende compte du sortilège condamnant l'endroit qui l'empêcherait de sortir de cette pièce avant que je n'ai fini avec elle. Sans perdre de temps, je tirai sur son bras pour la ramener contre moi. Certes, je suis un enfoiré, mais elle était une vraie chiante et sa haine ne faisait que me donner davantage envie de lui faire un peu plus de mal. Et puis, je ne suis pas si méchant, au fond, juste un peu incompris et violent ainsi qu'un brin sadique.

- "Si tu le dis, c'est possible, mais je fais pas chier dans un restaurant, moi." Rétorquai-je à son commentaire avec mauvaise humeur.

Non mais c'est vrai! Je lui demandais pas beaucoup, il me semble. Juste une soirée à passer sans être seul, c'est pas la mer à boire! Mais non. Il fallait que je sois avec elle, qui ne veut que me faire chier, me mettre en colère et s'attirer mon hostilité. Eh bien, c'est réussi. Voilà que je voulais lui mettre vraiment à tout prix des bâtons dans les roues et transformer tous ses projets et entreprises à d'amers regrets qui la suivront toute sa vie. J'en étais capable, je le savais et j'allais le faire. Un coté de moi me tiraillait les entrailles, essayant vainement de m'empêcher de lui faire du mal, cette espèce d'entité angélique qui se trouvait au fond du cœur qui souhaitait le bien... et qui croyait franchement que j'avais quelques choses à foutre de ce qu'elle voulait me faire comprendre. Je ne suis pas un ange et je ne le serai jamais, je suis né ainsi et je le resterais, alors, pourquoi changer? c'est bien plus marrant de faire ce que je voulais sans me dire si c'est bien ou mal. Ça m'amusait.

Sans la ménager, je la plaquai sur le mur et je la regardai avec un grand déplaisir avant de lui arracher d'un mouvement sa robe du corps, dévoilant sa mince silhouette réelle et ses sous-vêtements féminins. Ça, ca me laissait un moment hésitant. Sa robe lui avait donné une forme différente, plus corpulente sans être déplaisante, et là, je m'étonnais de son véritable corps pour un instant avant de reprendre mon air sans scrupule. Elle était peut-être maigre, mais elle a survécu à des choses pires qu'un viol, non? Oui, certainement. Doucement, je me penchai sur son oreille pour lui murmurer au creux de l'oreille quelques mots, voulant la troubler ou la destabiliser ne serait-ce qu'un tout petit peu.

-"Ça ne risque pas de te plaire." Dis-je, une pointe de sympathie dans la voix malgré moi.

Je n'étais pas un monstre, quoi. J'avais une certaine compassion, même si je la limitais beaucoup pour ne pas passer pour un faible et me donner un air plus stable et neutre, voir détaché de tout ce que je faisais. Malgré le sourire que j'abordais, je ne prenais pas de réel plaisir à violer mon ennemie, bien que cela ne pouvait pas être si horrible que cela de faire preuve de froideur à souiller le corps d'une jeune femme. J'avais déjà tué auparavant, le viol est probablement quelque chose de moins désagréable. D'une main, je dégrafai le soutif de la voleuse sans le lui retirer tout de suite. Ainsi collé à elle, elle pourrait me mordre assez aisément, alors, je surveillais tout mouvement de sa tête. Cette vampire pouvait m'assommer et me soumettre à elle d'une morsure et me tuer par la suite.
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeVen 6 Nov 2009 - 16:12

Lukanthia comprit que ça allait mal quand elle ne fut plus habillée. Quand sa robe toucha le sol... Elle vit qu'elle ne pouvait plus rien faire pour arrêter ça... Elle recula, posant son dos contre le carrelage mural glacé. Ce contact était horrible. Elle ne le supportait pas. Premièrement parce que pour quelqu'un qui basait sa toute puissance sur son dédain et son mépris des autres, toucher quelque chose d'encore plus froid, ça donnait un sacré coup sur le moral. Deuxièmement parce que ce contact lui donnait froid et donc qu'elle avait par conséquent la chair de poule et qu'avoir les seins qui pointent au moment qui précède le viol, c'est pas super. Elle se fit encore plus petite qu'elle ne l'était et se posa contre le carrelage quand même. Elle avait la chair de poule. Une chair de poule déclenchée par le froid et une chair de poule déclenchée par la frousse. La frousse de ce qu'il pouvait lui faire. Encore, le viol en lui-même n'effrayait pas Reyth, non... Mais ce qu'il pouvait avoir envie de lui faire après, ce qu'il aurait envie de faire de son corps froid et rigide une fois qu'il aurait terminé, ce qu'il ferait pour lui faire mal... Et puis elle se rendit compte qu'elle se souciait plus de son corps que de son âme. Et pourtant, qui la torture physiquement, qu'il la tue ou qu'il ne fasse qu'abuser d'elle, la blessure était et resterait aussi profonde. Elle sentit des larmes monter dans ses yeux. Elle n'avait pas pleuré depuis longtemps. Pas depuis la mort de son cher père. Elle savait qu'il ne fallait pas pleurer. Pas dans ces conditions et dans aucune autre. On lui avait appris à rester digne. à garder la tête haute même quand tout pouvait la pousser à baisser les yeux. On lui avait appris à mépriser ses ennemis et respecter ses alliés. Ce qui revenait à dire qu'elle avait le droit de baisser les yeux devant quelqu'un qu'elle appréciait, mais pas devant une ordure qu'elle haïrait plus que tout. Mais là, là c'était trop dur. Elle ne voulait pas mourir, mais elle savait que si il ne la tuait pas, elle aurait mal un bon petit moment. Mais mourir sans trouver la Tour, elle ne l'accepterait pas. Et errer dans les Ténèbres à la recherche d'une bonne âme qui l'aiderait à retrouver un corps comme une certaine Stéphenia Harris, ne devenir ni plus ni moins qu'une de ces choses qui possédaient certains habitants de la ville comme les soldats, ça ne la tentait pas. Elle aurait préféré mourir... Ironique non. Elle se sentait prise au piège. Au piège du cercle vicieux qui se refermait sur elle, et au piège de Kamui.

- Qu'allez-vous me faire?

Elle avait murmuré sa phrase, ne pouvant plus parler tellement sa gorge était sèche. Bien sûr, elle savait que pour l'ange, ce spectacle était ou ennuyeux et il allait la tuer, ou ça lui plaisait et peut-être qu'elle allait rentrer chez elle en un seul morceau. Tout ce qu'elle voulait c'était sauver sa peau pendant qu'elle le pouvait encore. Et elle repensa à l'anneau. Si elle arrivait à l'attraper, elle aurait un moyen de pression assez grand sur lui pour qu'il la laisse partir sans rien dire. Ç'aurait été l'idéal pour les deux. Elle parce qu'elle aurait pu rentrer chez elle et boire un chocolat chaud, s'abrutir devant un film et surtout, ne pas pleurer (pleurer c'était reconnaître ses faiblesses et elle se sentait déjà assez faible comme ça). Et pour lui, ç'aurait été pratique car il saurait qu'elle avait eu assez peur pour ne jamais être tentée d'en parler à qui que ce soit. S'il concrétisait l'acte, elle finirait par ouvrir la bouche. Et là, ce serait peut-être l'Ombre toute entière qui lui tomberait sur le râble... Mais pour le moment, sauver sa peau. Elle se décala d'un pas vers le fond de la cabine (le plus loin de lui) car si elle avait fait un pas vers la porte, il lui aurait sauté dessus. Malheureusement pour elle, ce fut son soutient-gorge qui la trahit. Ce sale bout de tissus qu'il lui avait dégrafé d'une main experte (elle ne s'attendait pas à ce qu'il ait tant l'habitude) et qui venait de tomber à ses pieds, dévoilant ses seins. elle releva instantanément les yeux vers Kamui en souhaitant qu'il n'ait rien vu... Mais elle savait ce qu'il ferait en ayant vu ça. Elle le savait et elle ne put retenir un gémissement plaintif et suppliant, implorant son pardon et sa grâce.

- S'il vous plaît.
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeVen 6 Nov 2009 - 17:29

Ce que j'allais lui faire n'était pas vraiment la question à poser, selon mon point de vue. J'allais lui faire "subir" des choses. Pour la première fois de ma vie, j'ai vu une femme qui me détestait et méprisait s'inquiéter de ce que j'allais lui faire. Un coté de moi en fut très ébranlé et voulut m'arrêter. Ce n'était pas quelque chose à faire à une personne déjà faible. Elle me suppliait aussi, ce qui accentua ce trouble en moi. Comment pouvais-je rester insensible à ces supplications pleine de désespoir et de crainte? Un moment, je fus prit de compassion pour elle. Un moment, puis ce fut tout. La compassion dans mes yeux s'effaça aussi rapidement qu'elle était arrivée. Sans douceur, je plantai mes yeux bleus dans les siens, alors que son soutien-gorge avait glissé malgré elle sur le sol, en m'approchant à nouveau d'elle. Je retirai alors la chemise de ma nouvelle tenue de soirée et je me collai sans gêne à elle, posant ma main droite sur la protubérance mammaire gauche que je n'aurais certainement pas dû toucher en l'embrassant dans le cou avec froideur. Au moins, elle ne pouvait pas se plaindre de ne pas être jolie, contrairement à beaucoup de jeunes femmes qui se maquillent à s'en défigurer. Je décollai mes lèvres glacées de sa nuque pour ensuite la regarder d'un air des plus pervers, y mettant un peu du mien pour qu'elle en soit davantage effrayée. De ma main gauche, j'avais fait sortir un canif de ma poche arrière et je tranchai sa culotte là où elle était maintenue en place par sa hanche avec la lame de l'objet. Non, je n'allais pas être délicat et doux avec elle. J'allais la marquer à vie et le pire, c'est qu'elle allait être baisée par l'être qui la répugnait autant.

-"Je ne suis pas un homme de pitié." Lui dis-je avec une pointe presque imperceptible de regret.

C'est presque avec une profonde lassitude que je détachai le bouton de mon pantalon et que je baissai la fermeture éclair pour laisser le vêtement tomber sur le sol avec mon caleçon. J'allais faire quelque chose de déplaisant pour moi comme pour elle et surtout douloureux pour la vampire maigrichonne. Maintenant ses bras contre le mur avec mes ailes noires pour éviter qu'elle ne puisse me frapper et me neutraliser d'une manière quelconque, je la soulevai alors par les genoux, écartant ses jambes assez rapidement pour qu'elle ne puisse pas placer d'opposition en plaçant mes mains sous l'articulation des jambes, me collant davantage à elle pour que mon bassin rencontre le sien. Je reculai un petit moment, la bouche près de son oreille.

- "Tu vas avoir mal." Lui dis-je avec un détachement presque total.

Avec force mais avec un manque sincère de cruauté, j'entrai en elle. C'était serré et sec. Elle ne risquait pas de manquer de souffrir suite à cela. Je devais pas me laisser faiblir avec ses petites paroles de pacotilles, ce serait une honte si elle voyait une étincelle de bonté en moi et qu'elle arrive à l'exploiter. J'allais lui faire entrer mon coté le plus abject dans la conscience et elle apprendra à se taire, à l'avenir. Ses demandes avaient été ignorées en bloc et elle allait avoir mal. La pénétration à sec était plutôt agréable pour l'homme, mais cela était loin d'être la même chose pour la voleuse. Tenir le rôle d'un violeur incluait d'être violent et de ne penser qu'à assouvir ses propres pulsions sexuelles sans tenir compte des émotions et de la souffrance de notre partenaire. Continuant d'afficher cette carapace de froideur, je commençai un lent va et vient en elle puis à un rythme plus rapide. Je n'aurais jamais cru qu'un jour, je m'en prendrai à Lukanthia, bien qu'elle avait parfois fait partie de mes fantasmes sexuels passagers. J'avais souvent voulu lui faire vivre cet qu'elle vivait présentement, mais je n'aurais jamais pensé le faire vraiment. J'en riais presque en y repensant.
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeVen 6 Nov 2009 - 18:09

- Non, non, non... non......

C'était tout ce qu'elle avait trouvé à dire quand elle l'avait vu arriver, fondre sur elle, affamé. Enfin, elle avait voulu le dire mais elle n'avait pu que le souffler, sans réelle conviction. Elle essayait de se convaincre que "non, ça n'arriverait pas", mais si, ça allait arriver et elle le savait. Ca allait arriver parce qu'elle n'avait pas réussi à lui faire assez pitié pour qu'il reste sage. Ca allait arriver parce qu'elle n'était pas bonne comédienne. Mais une partie d'elle refusait de se dire que c'était l'ange et uniquement l'ange le fautif. Pour elle, ça venait d'une tierce personne : Alexander Schleif. Il l'avait abandonnée, il l'avait lâchée dans le cimetière, sans lutter pour la défendre... Et d'un coup, Luka reprit conscience de la réalité. Elle priait pour qu'il n'ose pas, pour qu'il ne le fasse pas... Pour qu'il la laisse tranquille. Mais trop tard, elle ne pouvait plus faire grand chose... Mais malheureusement, ce ne fut pas le cas. Non, ce fut douloureux.

- Non. marmonna-t-elle parce qu'elle ne savait plus du tout ce qu'elle pouvait dire d'autre.

Il lui écarta les jambes après l'avoir légèrement soulevée du sol. Et il la pénétra. Lukanthia n'était plus vierge depuis un petit moment. Déjà elle avait expérimenté la chose pour la première fois avec un de ces clients. Il l'avait saoulée et la chose n'avait pas spécialement plu à la vampire. Mais elle avait vu qu'il fallait parfois user de ces deux jolis arguments pour convaincre un homme de vendre (ou d'acheter) un objet. Mais même si elle avait déjà eu l'hymen déchiré, ça lui fit mal. Elle ne le désirait pas. Pas du tout. En plus, elle avait un souci de tomber enceinte (si il la laissait en vie après)... Alors elle ne le voulait pas, elle avait même envie de vomir rien qu'au contact de ses lèvres contre son petit corps. À l'instant où il la pénétra, elle poussa un court gémissement de douleur. Elle sentait que ce ne serait pas le dernier.

- Hanw.

Et il commença ses allers et retours, insensiblement. Toujours insensiblement. À chaque va et vient, son corps se soulevait, elle retenait ses cris et ses larmes. Elle songea à le mordre. Elle aurait pu le neutraliser avec son poison, mais à chaque fois qu'elle essaya, elle loupa la gorge ou la peau de l'ange. Il aurait du être le plus faible, mais il était le plus fort... Elle ne comprenait pas. Elle ne voulait pas comprendre. Et c'est ainsi qu'elle réussit à se dégager un bras, pour le frapper. Parallèlement à ça, il commençait à sérieusement la travailler au corps. Et elle, elle avait moins mal : elle commençait à mouiller. Si ça avait été d'un consentement mutuel, elle aurait peut-être fini par prendre son pied. Mais elle ne voulait pas. Elle le frappa.

- Salaud... Lâche moi ! marmonna-t-elle avec juste assez de force pour être audible.
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeVen 6 Nov 2009 - 21:09

Je savais bien que cela lui faisait mal, je le voyais assez facilement au gémissement de souffrance qu'elle a laissé échapper. À chaque fois instant, je prenais plus de vitesse, pour lui faire encore plus mal, gardant cet air froid et cruel. Je sentais sa souffrance et le plaisir s'accentuait en moi juste à la voir réagir à cela, découvrant par moi-même un des cotés les plus épouvantables des hommes qui était "la souffrance de l'un fait le bonheur de l'autre". Je continuais sans cesse de lui faire de plus en plus de mal, ignorant jusqu'à son commentaire à mon sujet. Je n'étais pas un salaud, puisque cela ne me plaisait pas sincèrement. Je n'avais aucun sourire... pour le moment, du moins. Les mouvements étaient maintenant plutôt rapides et profonds à l'intérieur de la vampire qui essayait apparemment de me mordre, quelques instants plus tard. Sa gifle fit légèrement rougir mon visage, mais je n'affichai guère une quelconque souffrance. Ce n'était qu'un coup, un coup léger, qui plus est, vidé de forces. Je la giflai à mon tour du revers de la main au visage, assez solidement pour la sonner. Je sortis brusquement d'elle et je la retournai contre le mur d'un mouvement avec force de violence, la forçant magiquement à écarter les jambes et à se pencher. Je n'avais pas vraiment envie de me reprendre d'autres coups. Je me penchai alors contre elle et lui mordilla légèrement l'oreille, riant au creux de celle-ci.

- "Comme tu es vulgaire." Dis-je avant de m'enfoncer brutalement en elle.

Sérieusement, c'était quelque chose d'assez plaisant de soumettre une femme à nos plus bas plaisirs, ca avait quelque chose de grisant et même sans le savoir, je me mis à aller de plus en plus vite en elle, massant dans ma main gauche sa poitrine alors que l'autre maintenait ses mains contre le mur au-dessus de sa tête. Je malaxai son sein avec un plaisir des plus pervers. Elle n'aimait pas du tout ce qui lui arrivait et j'en étais très satisfait, maintenant. Plus elle souffrait et plus je prenais de plaisir. Une légère humidité rendait le coït plus aisé pour moi, mais rien ne pouvait faire réduire la douleur que pouvait bien ressentir la suppliciée. Je lâchai au bout d'un moment sa poitrine pour la forcer à tourner la tête vers moi et l'embrasser à nouveau sur ses lèvres grimaçantes, forçant le passage pour aller rencontrer sa langue et jouer avec, mettant énormément de perversité dans ce simple geste pour la dégoûter davantage, la pousser à se débattre encore plus, toujours plus méchant que l'instant précédent. Je voulais entendre ses cris et je désirais qu'elle souffre le plus possible et qu'elle essaye à nouveau à me supplier. Un sourire amusé et cruel avait pris place sur mes lèvres alors que je continuais sans cesse de me délecter de son malheur et du déshonneur auxquels je la soumettais. Ce qui devait être une punition devenait salement plaisant, mais une partie de moi me disait que je n'en ferais pas une habitude et je crois bien que je choisis de l'écouter.
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeLun 9 Nov 2009 - 12:59

Elle sentait que ça allait être encore pire. Retournée contre le mur... Lukanthia n'était pas vraiment fan des sodomies, d'ailleurs, elle n'était pas vraiment fan des viols dans des toilettes de restaurant où n'entrait jamais personne. Elle et le sexe, ça faisait deux. Mais ce jour-là, le rapprochement entre les deux ne lui plaisait pas. Pas du tout. Quand il commença à la retourner après la baffe (qui aurait du être magistrale) qu'elle lui avait foutu, elle comprit. C'est pourquoi, elle essaya de se redresser un peu, caler son dos contre le ventre de son agresseur. Non seulement ça lui serait plus difficile de lui faire mal comme ça, mais le contact entre leurs peaux la rassurait un peu. Il se pencha sur elle, la forçant à se cambrer, et lui marmonna des paroles des moins rassurantes...

- Comme tu es vulgaire.

- Kamui, non... J't'en prie... Je... S'il te plaît ne...

Mais ce fut tout, tout ce qu'elle arriva à articuler avant qu'il ne recommence de plus belle. Et cette fois, la tête collée au mur, elle ne put que pleurer. Elle laissa quelques larmes couler le long de ses joues, sur sa gorge, dans le creux de ses seins. Et sa main qui lui broyait le sein gauche. Elle avait horreur de ça. C'était presque aussi douloureux que le reste du viol... Elle laissa quelques larmes couler, triste, malheureuse, sentant son corps l'abandonner de plus en plus. Manquerait plus qu'il la frappe. Elle sentait qu'elle ne parvenait plus à s'empêcher de pleurer, qu'elle n'arrivait plus à s'arrêter de gémir. C'étaient des gémissements de douleur non feinte. Mais l'avantage c'était que tout son corps criait à celui de Kamui d'arrêter ça. Peut-être qu'il serait plus clément. D'un autre côté, son esprit cherchait ardemment une façon de se défaire de cette emprise. Elle la trouva lorsqu'il l'embrassa. Il avait oublié qu'elle avait des crocs. Elle saisit donc la première occasion qui se présenta à elle et elle lui mordit la langue. Mais Lukanthia n'était pas dupe. Elle savait bien que sur lui, le poison mettrait plus de temps à agir. Surtout qu'elle était faible et qu'il semblait devenir de plus en plus fort à chaque coup de rein qu'il lui infligeait. Elle savait aussi que le poison ne lui laisserait pas beaucoup de temps. Il faudrait qu'elle trouve l'anneau et qu'elle le menace de l'utiliser très vite... Elle sentait que sa circulation sanguine n'allait pas lui permettre de remarcher avant un moment...

- Lâche moi... couina-t-elle.

Elle avait eu l'impression de hurler mais se rendait bien compte qu'elle n'avait fait que parler et en plus avec un voix saccadée, coupée, blessée par ses allers-retours insensibles. Depuis qu'elle lui avait mordu la langue, elle attendait de voir comment il allait réagir, oui, mais son esprit ne semblait plus attendre une faille pour s'évader. Elle se rendait compte qu'elle avait envie de vomir et qu'elle ne pleurait plus. Ses larmes étaient en train de sécher sur sa peau et ça la piquait là où il l'avait frappé. elle doutait quand même des capacités de ce super désinfectant... Elle se mit à se débattre, espérant qu'il tomberait endormi et qu'elle pourrait le tuer... Mais ce qu'elle supposait allait se confirmer. Il ne tomberait jamais dans les pommes à cause de son poison à elle...
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeMar 10 Nov 2009 - 0:50

Lorsqu'elle me mordit la langue, je compris mon erreur et ce qui allait m'arriver. La panique aurait dû s'emparer de moi, ce qui n'arriva pourtant pas. Dès que ses crocs eurent quitté ma langue, je reculai, sortant d'elle par la même occasion, en la faisant pivoter vers moi avant de lui envoyer durement un crochet au visage avec violence. Là, j'étais plus qu'agacé et énervé. J'étais en colère contre cette salope de Lukanthia. Cette fois, elle pouvait dire adieu à ma moindre parcelle de pitié. Elle m'avait mordu et très certainement empoisonné avec son venin. Si elle s'attendait à ce que j'aie pitié d'elle après cela, elle rêvait. Et ces larmes... ces larmes réveillaient en moi la maigre partie angélique qui y sommeillait. Ses gémissements m'excitaient, excitaient les noires pensées en moi, mes cruels instincts de monstre. Essayant tant bien que mal d'ignorer la petite voix qu'elle avait, combinée à celle qui me demandait d'arrêter dans ma tête, je la frappai à nouveau, sur les côtes. Avec le petit bruit sourd qui suivit le choc, je ne doutais pas d'en avoir brisé une. Et un autre coup de poing dans son ventre fut décocher, cherchant à évacuer cette rage et cette instabilité qui naissait en moi à cause d'elle et aussi à l'assommer ainsi que la blesser. Elle me dérangeait, elle me rendait fou et je voulais me débarrasser de cette folie.

-"Je vais t'apprendre, moi, à t'abstenir d'énerver une personne qui a le dessus sur toi, Aletheus!" Rageai-je en la cognant à nouveau avec force.

Elle allait avoir de sacrés bleus plus tard avec les coups que je lui mettais sur le corps. Sentir la chair sous mon poing n'était pas fameusement plaisant à sentir. Il était nettement plus agréable de massacrer quelqu'un qui peut nous battre aussi. Là, j'avais vraiment l'impression d'être un type trop mauvais. Je n'étais pas quelqu'un de gentil, je le savais bien, mais je n'aimais pas nécessairement être quelqu'un de mauvais. Je la tournai alors vers moi, maintenant ses poignets contre le mur pour l'empêcher de me frapper, plongeant mon regard tranquille, une pointe légère de sympathie glissée à l'intérieur, dans le sien. Elle pouvait me mordre autant qu'elle le voulait, j'étais résistant à son poison depuis que j'ai mit au point le remède. Un sourire naquit sur mes lèvres alors que je caressai froidement sa joue. Je voyais la haine dans ses yeux. La haine, le mépris et le dégout. De telles émotions si bien connues de moi m'étaient presque aussi précieuses que des frères et sœurs. Seuls les sentiments négatifs ont été présents dans mon passé et ils m'ont fait grandir comme je suis. Les gens rejettent les malheureux et les évitent comme la peste, comme si notre malchance était contagieuse et voilà que ces sentiments nous faisaient grandir, nous apprenaient à ne pas faire confiance à qui que ce soit, à mépriser ceux qui nous méprisent et à maltraiter ceux qui nous maltraitent. Je coinçai doucement le corps de la demoiselle entre le mur et moi-même, me penchant sur elle, jusqu'à ce que mes lèvres atteignent son oreille.

-"Dorénavant, nous sommes ennemis, Lukanthia." Lui murmurai-je doucement. "Tu tenteras par tous les moyens de me tuer, débarrasser ton esprit de mon existence. Que tu sois pacifiste ou non, le résultat sera le même. Tu souhaiteras me voir mort."

D'un mouvement qui frôlait la douceur sans l'être réellement, j'essuyai ses larmes du pouce et je les portai à ma bouche. Le goût salé des larmes se répandit sur ma langue et je le savourai avec un certain plaisir. La haine sincère n'était pas un sentiment que je ressentais. Je n'aimais rien ni personne réellement, alors, je ne pouvais guère haïr. Je n'avais rien qui m'était précieux, je n'étais donc pas possessif. En tant qu'ennemi, un lien m'unissait à quelqu'un, ce qui était en soit quelque chose de rassurant, qui me prouvait que j'étais quelque chose pour quelqu'un, même si j'étais un monstre à ses yeux. À nouveau, je posai mes lèvres sur les siennes avec brutalité, provoquer davantage son mépris et sa haine, reculant avant. La céramique du mur se déforma pour entourer les poignets de la jeune vampire tels des menottes. Je saisis ses cuisses pour la soulever puis, avant de m'enfoncer à nouveau en elle, commettant à nouveau le péché du viol, je songeai que je n'avais l'impression d'exister que lorsqu'une personne voulait me détruire. Tout en la regardant dans ses yeux larmoyants, je me remis à faire de brutaux va-et-viens en elle.

-"Essaye de me frapper à nouveau, maintenant." Lui dis-je avec un léger rire amusé.

Cependant, il ne faut jamais sous-estimer une personne désespérée et surtout Lukanthia, cela m'avait échappé, à l'époque. Cette sorte de personne trouvent toujours quelque chose pour se sortir du pétrin. Une question m'avait passé par la tête, à ce moment-là; quelle serait sa première tentative pour me tuer?
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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeMar 10 Nov 2009 - 9:54

- Je vais t'apprendre, moi, à t'abstenir d'énerver une personne qui a le dessus sur toi, Aletheus!

Apparemment, il avait fait des recherches sur elle. Il avait même réussi à trouver son ancien nom. Mais par quel miracle? Ce nom avait disparu de la paperasse depuis... Oh, très longtemps. Une bonne dizaine de générations. Donc comme ce nom n'était plus valable, elle ne l'utilisait que pour son plaisir personnel (qui était plus une habitude prise à cause de ses parents...). Elle aurait bien aimé savoir où et comment il avait bien pu faire pour dégoter ce nom. Elle aurait aussi pu lui faire la remarque sur la prononciation, qui était plus que fastidieuse... Mais Lukanthia était fatiguée. Fatiguée de cette journée, fatiguée de son travail... Fatiguée de la vie.

Bien qu'elle ne sache pas lire dans les pensées, elle songea aussi au fait que personne n'était attaché à elle. Sa mère? Elle avait envoyé des hommes la tuer... Son père? Mort. Ses soeurs? Du côté de sa mère car elles avaient été proprement lobotomisées à la naissance. Le prétendant? Ca faisait probablement longtemps qu'il s'était marié avec une autre, privant ainsi la famille Aleth d'argent de renommée. C'était tant mieux. Et Luka pouvait continuer longtemps à énumérer les gens qu'elle connaissait. Alexander : il l'avait lâchée. Kamui : il la violait. Toutefois, elle s'opposa à ce qu'il vint lui dire au creux de l'oreille.

- Dorénavant, nous sommes ennemis, Lukanthia. Tu tenteras par tous les moyens de me tuer, débarrasser ton esprit de mon existence. Que tu sois pacifiste ou non, le résultat sera le même. Tu souhaiteras me voir mort.

- Je ne souhaite la mort de personne ! lâcha-t-elle en gémissement de douleur physique et mentale.

Elle fit une pause, le temps de reprendre de l'air, de trouver ses mots... D'encaisser la douleur des coups qu'il lui infligeait. Il frappait fort. Elle ne tenait plus debout. Sa lèvre inférieure était fendue et elle saignait abondamment. Elle se tenait le plus roulée en boule à cause de ses côtes... Parler la tuait. Il avait du lui exploser la mâchoire en la frappant, la première fois. Pourtant il aurait du se douter qu'elle finirait par attaquer. S'il avait fini sa petite affaire rapidement, elle n'aurait pas trop bougé, mais il s'éternisait... Comme si ça lui plaisait. Oh, et ça devait rudement lui plaire. Lukanthia concevait volontiers que soumettre quelqu'un, le forcer à faire quelque chose, que ce soit par la chantage ou par la force, c'était extrêmement agréable.

- Même pas la tienne.

Elle n'essayait même plus de le convaincre. Elle savait qu'elle n'aurait eu aucune chance. Non, elle laissait le désespoir l'envahir complètement. Le fait que le poison n'agisse pas, c'était la preuve qu'elle ne s'en sortirait pas vivante. Sur sa dernière réplique, elle baissa la tête, ferma les yeux... Elle aurait voulu s'endormir, elle savait que ça n'allait pas tarder. Les coups qu'il lui avait gentiment imposé l'avaient sonnée. L'avaient tué de l'intérieur. Elle se laissa menoter, à peine consciente. En fait, elle n'espérait même plus. Elle savait que si le poison ne faisait pas effet, elle ne reverrait probablement plus la lumière du jour. Elle ouvrit la bouche : une dernière fois.

- Tue moi vite.

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MessageSujet: Re: Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE.   Au Focaccia... (Petit restaurant italien.) 31/11/2009. TERMINE. Icon_minitimeMer 11 Nov 2009 - 2:09

La tuer. Voilà sa dernière demande. C'est avec sans la moindre envie de lui faire davantage de mal que j'achevai la chose, relâchant mes muscles pubiens et déversant ma semence dans le corps de ma pauvre victime. Aucun bruit indécent ne jaillit de ma bouche, qui restait figé dans un silence impassible. Je me retirai alors d'elle puis ses menottes disparurent, la laissant tomber dans mes bras. Un soupir quitta mes lèvres. Je ne la tuerai pas, je ne pouvais pas me débarrasser d'elle maintenant. Je me mis alors à réparer son os brisé. Elle garderait un bleu, mais au moins, elle n'aura pas grand chose de mauvais à supporter. Je pris ses vêtements et je les réparai en recousant les déchirures, soumettant les tissus à mon contrôle. C'est fou tout ce qu'on peut faire avec la magie noire avec un peu d'imagination et avec les ingrédients nécessaires. Pour réparer, il n'y avait rien dont j'avais besoin, les ingrédients étaient là. Les os se replaçaient et se ressoudaient puisque rien d'extérieur n'était requis sauf une longue et pénible incantation dans une langue oubliée que seuls les anges et autres créatures pouvaient bien connaître, ce dialogue étant implanté jusque dans leur instinct, car elle était la première forme de dialecte établie. La quantité d'énergie requise n'était pas dramatique, j'avais l'impression d'être un peu étourdi, mais c'était tout. Lorsque j'eus fini cela, je pris les vêtements de la demoiselle, nettoyant les traces de mon passage entre ses cuisses avec du papier hygiénique, sans laisser paraître rien d'autre qu'un air impassible, comme si cette tâche m'avait été dictée. De la voir ainsi démolie par un viol me laissait plutôt froid, mais une pointe de culpabilité s'enfonçait par moment dans ma poitrine et cela m'agaçait un peu. Une nouvelle blessure s'était ouverte, j'avais senti ma chair se fendre dans la paume de ma main. Me servir du catalyseur était aussi douloureux que dans mon souvenir. Le sang coula de la plaie ouverte. Alors, je plaçai celle-ci à la portée de la bouche de la femme qui allait bientôt sombrer dans l'inconscience et je la forçai à se nourrir de mon fluide vitale.

-"Je ne te tuerai pas." Lui dis-je avec un peu de douceur. "Pas maintenant, du moins. Tu es intéressante, j'ai envie de voir jusqu'où tu iras pour te débarrasser de moi."

Je lui fis un sourire avant de lui remettre ses vêtements, doutant qu'elle puisse le faire elle-même dans l'état qu'elle était actuellement. Je ne sais pas si la laisser en vie était plus gentil que cruel, mais je n'avais pas envie de salir mes mains davantage qu'elle ne l'étaient déjà. Doucement, je frôlai ses lèvres des miennes, lui adressant un sourire mauvais pour attiser son dégoût de ma personne, et je me redressai. La maltraiter était bien plus agréable que mon précédent viol, dans un sens, mais beaucoup plus éprouvant également pour mon moral et mon caractère. Dans ses yeux, certaines choses m'apparurent que je voulais changer, en quelque sorte. Mes ailes battirent doucement, faisant maintenant un léger vent, ce qui m'étonna. Elles qui n'avaient jamais déplacé une brise avait maintenant une certaine consistance. Ce mystère restera à éclaircir plus tard. Je ne devais pas trainer ici et surtout, même si Lukanthia allait me vendre à la police, les policiers ne pourront jamais m'identifier comme étant le violeur et même si c'était le cas, ils ne pourraient jamais me neutraliser.

Je me relevai alors, une fois qu'elle fut vêtue. Bien que je doute qu'elle ait apprécié cette dernière attention, je pouvais quand même espérer qu'elle récupère au plus vite. Je retirai la bague à mon doigt puis je pris délicatement sa main et la glissa à son auriculaire. Contrairement à l'époux et à la mariée, je lui faisais savoir ainsi qu'elle a le pouvoir de me détruire si elle en a réellement envie. Une idée me passa par la tête puis je me laissai tomber sur le sol, maitrisant mon jeu d'une manière à ce qu'elle croit que son poison avait enfin fait effet. Je perdis alors mon sourire puis je fermai les yeux. De nouveaux sortilèges furent lancés pour affaiblir mes signes vitaux.
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