La jeune femme, après avoir marché plutôt longtemps dans ces étranges rues déboucha sur la zone résidentielle et dans l'endroit où se trouvait les appartements. Elle avait mis plusieurs heures, pour cause, malgré la carte, elle avait un sens de l'orientation déplorable. Elle leva les yeux vers l'immeuble où se trouvait l'appartement qui lui avait été assignéet fit une grimace. L'endroit semblait quelque peu délabré et vieux. Elle poussa un soupir de dépit et consentit à monter jusqu'à l'étage de son appartement. Arrivée devant sa porte, elle pesta contre les immeubles qui n'étaient pas munis d'ascenseur. Elle était courbaturé de partout, surtout au niveau des ailes qui étaient pliées dans son dos. C'était ça, son lot pour ressembler un peu plus aux hommes. Elle prit sa clé et la mit dans la serrure puis la tourna. Il y eut une petite résistancer mais finalement la porte s'ouvrit dans un déclic. Ayumi poussa un soupir de soulagement et entra à l'intérieur. L'intérieur n'était pas mieux que l'extérieur mais après tout, elle n'allait pas se plaindre, elle avait un endroit où vivre, c'était le plus important, non? Elle visita et comme on lui avait dit, toutes les pièces étaient présentes. Elle alla tout de suite dans la chambre et posa son sac qu'elle resta un instant à regarder.
*Quand je pense que ce petit sac est le seul bien qui soit vraiment à moi... Tandis qu'avant... Hum, je ferais mieux d'oublier le passé, je pense...*
Elle enleva ensuite son haut pour en passer un autre qui lui permettait de dégager ses ailes. Elle poussa un soupir de soulagement et regarda ses ailes noires qui la faisaient tant souffrir. Elle alla devant un miroir de la salle de bain et vit qu'elle avait saigné à la racine de ses ailes. Elle poussa un soupir et plaça ses mains sur ses blessures. Une légère lueur apparut et une douce chaleur libéra Ayumi de ses douleurs. Connaître la guérison était vraiment quelque chose de très utile. Cela fait, elle s'allongea dans son lit dans l'espoir de dormir. Mais on dirait que le sommeil la fuyait, comme beaucoup de ses nuits d'ailleurs. Elle resta donc allongée, ses grands yeux noisettes emplis de tristesse restant ouverts dans sa première nuit dans sa nouvelle maison.