Chasseur et Chassé..[15/07][PV]

Arrachant les dossiers de la main du vieil homme face à elle, Arwinéa fit demi tour sur elle même, faisant virevolter sa longue cape noire dans la petite pièce faiblement éclairée. Elle provoqua la chute d'une pile de paperasse de tout intérêt qui trainaient sur le bureau de son interlocuteur. Elle commença à prendre le chemin de la sortie, posant sa main sur la poignée de la porte elle alla l'ouvrir avant d'entendre le rire du vieil homme derrière elle. Dans un grognement elle ouvrit la violemment la porte en verre qui se brisa dans un fracas terrifiant. Ce qui eu pour effet radical d'arrêter le rire du vieil homme dont le visage s'assombrit. Il la regardait maintenant d'un regard noir accentué par les nombreux plis de son front. Cela n'empêcha pas Arwinéa de refermer la porte avec autant de force qu'a l'ouverture. L'armature métallique balaya les éclats de verres qui se dispersèrent sur la moquette. Elle était déjà à quelques mètres dans le couloir avant qu'elle n'entende l'homme avec qui elle s'entretenait, commencer à grogner et se plaindre. Avec un petit sourire elle entreprit l'observation de ces dossiers si spéciaux. Elle sentait bien qu'elle s'était fait avoir. Plus c'est vieux plus c'est sournois. Mais deux missions contre son passé c'était toujours sa. Elle allait commencer par la cible à éliminer. Apparemment ils ne savaient pas grand chose sur la personne à abattre. Simplement qu'il se faisait surnommé le croque mitaine ainsi qu'il ne touchait pas aux enfants. Ce qui n'allait pas avec le surnom qu'on lui donnait. Tout en continuant son chemin qui passait par divers couloirs tortueux et sombres elle continuait de lire les multitudes de feuilles qu'elle jetait au fur et à mesure des poubelles sur son chemin. Elle n'avait pas besoin de voir ou elle allait, le chemin lui était familier et personne ne passait par ici à une heure si tardive. Une grosse bande de flemmards. Son attention revint sur le dossier où il était aussi noté que le « croque mitaine » avait une aversion totale de ce qu'il appelait les « méchants ». Du petit voleur au grand truand, peu lui importait le délit de la personne, pour lui ils étaient tous fautifs.
Dévalant un escalier en colimaçon, elle en profita pour jeter le reste du dossier dans une poubelle. Elle était bientôt arrivée à sa destination, elle aura peut-être le temps de lire le second. Elle entendait déjà les voix des hommes qui devaient l'accompagner. Elle n'avait rien demander, elle aurait préférée y aller seule. Pourquoi ils lui avait rajouté des hommes supplémentaires ? Peu lui importait maintenant, ils serviront au moins à lui fournir des munitions lorsqu'ils tomberont.
Se re-concentrant sur le dossier de couleur rouge qui était surement ainsi pour symbolisé son importance. Tout du moins c'était ce dossier ci qui était important aux yeux du vieil homme. Peut être avait-il fait partis des abrutis qui firent exploser l'artefact.
D'après un de leurs informateurs ils auraient redécouverts l'artefact qui servit à faire exploser la moitié de la ville. Depuis l'incident il avait disparus et personne ne savait ou il se trouvait. Bien évidemment que les membres importants de l'Ombre sautèrent sur l'occasion de le retrouver. Il lui suffira d'aller la bas, et s'il se trouve que l'artefact s'y situe elle devra le ramener. Rien de plus simple. Sa allait être d'un ennui profond et un jeu d'enfant. Jetant le second dossier, elle arriva à l'armurerie ou se trouvait trois hommes en armes en train de parler fortement. Elle ne les regarda pas même l'espace d'une seconde. Traversant la salle elle s'arrêta devant la sortie avant de leurs adresser avec un sourire :



Ils étaient maintenant tous les 4 dans une petite voiture militaire noire, traversants la ville bombardée par la foudre et la pluie. L'on ne voyait rien à plus de deux mètres et l'orage masquait la plupart des bruits que les rires des militaires eux mêmes ne couvraient pas déjà. Ils décidèrent donc de passer à la seconde mission, pensants qu'avec ce temps, retrouver quelqu'un serait fort difficile. Les trois hommes qui étaient avec elle étaient frères apparemment, sa risquait de poser problème. S'ils se mettent à pleurer à la mort de chacun des autres ils vont pas réussir à grand chose. Sur la route en gravier, Arwinéa les arrêta après avoir entendu un cri d'effroi provenant d'une maison délabrée devant eux. Peut-être était-ce une victime de plus de leurs cible. Sa se tentait, et puis il fallait qu'elle se divertisse. Après avoir séparé l'équipe en deux et leurs avoir expliquer comment on entrait dans la maison il se placèrent en position. C'était un vieux manoir tellement délabré que l'on pouvait se demander comment il pouvait encore tenir debout. Il faudra qu'elle se retienne de tout faire péter, ce qui sera dur. Un nouvel éclair l'éclaira suivit d'un nouveau cri. L'endroit ressemblait à une scène d'un film d'horreur : c'était amusant. Elle n'eut pas même le temps de donner l'ordre que la deuxième équipe s'élança dans le manoir après avoir démonté la porte à coups de pieds. Ces abrutis hurlaient « Deuxième équipe gogogo ! ». Plaquant sa main sur son front elle réfléchit à la situation. Ce qui était censé être une attaque surprise discrète ne fut pas réellement réussie. Désormais l'ennemi était au courant de leurs présence, ainsi qu'ils ne sont pas seulement un ou deux mais qu'il y à au moins deux équipes de plusieurs personnes. Il peut aussi aisément deviner qu'ils ne sont pas de vulgaires passants mais des hommes entrainés. D'ailleurs, elle aimerait bien savoir qui a entrainer ces guignols. Ils font partit de l'Ombre pas de la résistance. Pourquoi est ce qu'ils essayent de sauver un homme ? Qu'on le laisse mourir. Cela ne faisait pas même une minute qu'ils étaient rentrés que déjà on entendait des coups de feu dans tous les sens. Prenant le temps de charger son arme et de vérifier son matériel elle finit par donner l'ordre de rentrer dans le manoir en prenant le soin d'arracher la cigarette que le militaire devant elle venait tout juste d'allumer.
Au contraire de l'équipe deux, ils ouvrirent discrètement la porte de derrière qu'ils prirent le soin de refermer lentement. Le manoir était plongé dans une obscurité quasi totale, la foudre venant éclaircir parfois l'espace d'un instant l'intérieur de la vieille maison qui craquelait de partout. Le mobilier semblait avoir été dérobé, tout comme les diverses décorations que l'on trouve habituellement dans un pareil lieu. Les murs étaient dépourvus de tableaux, et les seuls meubles disposés dans la pièce étaient quelques tables et chaises ayant peu de valeur. Elle ordonna à son coéquipier de mettre ses lunettes à vision nocturne, sa lui sera surement utile. Nyctalope, elle n'avait pas besoin de si futiles jouets pour voir dans le noir. Le contact radio avait été perdu avec l'équipe deux, et l'équipe se sépara de nouveau. Elle pourra passer plus discrète maintenant qu'elle était seule, l'on va dire que ce n'était pas leurs point fort aux deux autres.
Elle sortit du salon par la porte de droite qui menait à un escalier menant au second étage. Elle s'appuya sur la première marche pour en tester la résistance et prendre conscience de l'intensité provoqué par le craquement des marches. Apparemment l'on pouvait marcher dessus sans avoir de problèmes. Elle se mit en contact avec le survivant, il semblerait que la cible se soit calmée. Elle allait vérifier le second étage pendant qu'il faisait le rez de chaussé.
En parallèle du salon, les chambres étaient encore magnifiquement décorées. Des tableaux y étaient encore accrochés et les meubles y étaient présents. Des vases et des coupes en or et en argent étaient encore disposées sur les petits meubles et l'on trouvait même encore des liasses de billets et de la monnaie. Il semblerait que les brigands et voleurs n'aient pas eu le courage d'accéder au second étage. Marchant lentement de chambres en chambres, gardant le doigt posé sur la détente, prudente, elle ouvrit la dernière porte. La chambre était plus chaude que les autres, quelqu'un y était il n'y à pas longtemps. Un corps horrifié était « étalé » contre le mur, baignant dans une marre de sang. Son meurtrier semble s'être défouler sur l'homme, le corps mutilé arraché en lambeaux.
La victime fut faite il n'y à pas longtemps, peut-être était-ce l'homme qu'elle avait entendus crier et qui la fît venir ici. Un nouveau cri se répercuta dans la nuit. Et la dernière fréquence grésilla. Tous aussi nuls les uns que les autres. Elle jeta sa radio sur le lit chargea son arme et en défonçant la porte d'un coup elle s'écria dans la maison de sa voix d'enfant :

-« Youhouuuuuu, croque mitaiiiiiiiiine ! »

A peine sortit-elle la tête de l'encadrement de la porte qu'une masse descendit du plafond pour prendre appuis sur ses épaules avec ses pieds. Arwinéa n'eut pas le temps de voir la chose qui la propulsa sans attendre contre le mur au fond de la chambre qu'elle allait quitter. Au contact déjà assez douloureux contre le mur, la masse s'écrasa contre elle, et ébranla le mur contre lequel elle venait de s'affaisser précédemment. La chute ne fut pas longue mais provoqua un flot de jurons de la part de la jeune fille, l'atterrissage ne causa pas trop de soucis. Elle roula sur le côté pour éviter de se refaire écraser lamentablement au sol et commença à se relever avec lenteur. Elle leva ses yeux bleus vers le ciel d'un noir d'encre ou quelques étoiles scintillaient faiblement, se reflétant dans les pupilles d'Arwi. La pluie tombait sur son visage que son capuchon tombé venait de démasqué. Avec un petit sourire, elle épousseta sa cape et ses affaires, elle reprit son arme en main et lança à la chose se trouvant derrière elle en riant :

-« Pour quelqu'un qui est censé être lent tu enchaine plutôt bien; croque-mitaine. »

Elle remit ses cheveux en place avant de repartir dans la maison en marchant. D'un coup de pied elle démonta une autre porte du manoir branlant. Tout compte fait, ce ne sera peut-être pas si ennuyeux se dit-elle à elle même. Elle essuya son visage et ses cheveux trempés à l'aide de son capuchon qu'elle venait d'enlever. Jetant la cape en boule contre une table rongée par les mites, elle s'étira, faisant craquer les articulations de son dos, sa nuque et ses épaules. C'est qu'il faisait mal cet enfoiré. Un terrible coup de foudre s'abattit sur le vieux manoir qui prit immédiatement feu. Ce pouvait être une bonne diversion. Prenant lentement la direction du second étage, elle s'arrêta devant un motif difforme sur le papier peint. Celui qui l'avait posé avait de bien étrange goûts. Un mélange d'organes humains et de marre de sang; le tout agrémenter d'un bras plus ou moins complet. Sa donnait pas même l'envie de retrouver leurs médaillons. Ils devraient s'estimer heureux, ils ne seront jamais plus « séparés » ainsi. Heureusement qu'ils ont laissés tombé leurs armes avant de se faire gobés; elle pourra récupéré des munitions. Ils étaient peut être pas si inutiles que sa tout compte fait. Déchargeant leurs armes situées au sol, elle récupéra autant de balles qu'elle pouvait en transporté avant de se remettre en marche vers les escaliers menant au second étage. Désormais peu lui importait la discrétion et elle s'amusait même à faire craquer les marches lentement les unes après les autres. Elle savait qu'il n'était pas partis et qu'il serait encore la même si elle prenait tout son temps. En haut des marches l'on pouvait observer le corps gisant sans tête du dernier des trois frères. Le crâne fendu, la cervelle étalée sur le sol; le tout baigné dans une marre de sang. Arwinéa se plaqua contre le mur en évitant de marcher dans le sang et avança lentement jusqu'à la porte en morceau de la chambre dans laquelle elle se trouvait quelques instants auparavant. Un fragment d'un poutre tomba en flammes du toit, dans un souffle de cendres. Surprise, elle trébucha en arrière en se protégeant le visage de ses bras. Au contact du sol, dans un grand craquement du plancher une des grenades qui étaient attachées à elle se détacha et roula au sol. Suffocante, elle imagina alors un procédé pour faire fuir son ennemi de la et l'emmener dehors ou il lui sera plus facile de gérer la chose. Se relevant elle se repositionna contre le mur et fit rouler dans un tintamarre la petite grenade fumigène; dont elle attendit la propagation. Une fois la pièce agréablement fumeuse, elle poussa dans la pièce les bûches encore flambantes à l'aide de ses pieds. La fumée toujours présente servant à camoufler l'opération se vit rejointe par la fumée que provoquait la combustion des divers éléments qu'embrasaient les bûches. Après quelques secondes d'attentes elle entra dans la pièce en ayant pris le soin de couvrir son visage, de nouvelles bûches tombaient des des tourbillons de cendres et d'étincelles qui se projetaient dans tous les coins. Sautant au dessus des poutres en flammes, prenant soin de ne pas tomber dans les trous que le plancher instable créait. Arwinéa finit par arriver sur le lit qui semblait être le seul endroit qui résistait à peu près. Elle remarqua l'absence d'un objet qui était auparavant positionné sur le lit, un petit objet qui aux premiers abords ne l'avait pas réellement intéressée. En fermant le yeux elle essaya de se rappeler, l'on ne sait jamais si cela pouvait l'aider à vaincre la chose qui semblait trouver un intérêt à cet petit objet. C'était un objet de petite taille, de forme carré ou rectangulaire; un livre apparemment. Le titre, le titre … La Bible. Rouvrant les yeux elle sauta sur le rebord de la pièce, dont le fond de celle ci s'effondra dans un craquellement abominable. Enlevant son masque à gaz elle s'écria à la forme éclairée par les flammes :

-« Dans la Bible il est dit : « L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère ; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cœur. » Par conséquent je ne vais pas m'arrêter à ton physique plus qu'étrange et je vais essayer de comprendre ce qu'il y a dans ton cœur. On peut bien s'arrêter dix secondes pour parler, après tout je ne suis pas si méchante. »

Avec un grand sourire montrant ses deux dents de vampire; ses yeux bleus grand ouverts, une étincelle d'amusement figée au fond d'eux. La pluie battante, l'orage foudroyant, les éclairs rythmés venants éclairés le jardin dans lequel se trouvait le croque mitaine. Le vent balayant sa chevelure rose. Derrière elle les flammes consumaient le manoir qui s'effondrait petit à petit. Certaines d'entre elles étaient hautes d'un mètre à deux; le spectacle était magnifique mais malheureusement pour elle, Arwinéa ne pouvait pas se retourner pour le voir. Observant son « adversaire » que les gigantesques flammes éclairait. Il semblait faire approximativement deux mètres, sa peau et ses yeux étaient de couleurs verte et de loin il semblait être pourvus d'une bouche refermée ou cousue. Pour finir ses mains et pieds étaient particulièrement anormalement griffus. Si désormais elle faisait comme elle l'avait dit, et qu'elle ne s'arrêtait pas à son apparence de bête; cette homme d'après le fichier ne tue que les personnes ayant commis des délits dont peu lui importe l'importance. Que ce soit des voleurs, des violeurs, des tueurs ou tout autres truands peu lui importait. Il se prenait pour une sorte de justicier. Les seules personnes qu'il ne semblait pas pouvoir « punir » était les enfants; ce qui allait plutôt mal avec le surnoms qu'il s'était fait donner. Le croque-mitaine était à la base fait pour faire peur aux enfants. Peu lui importait, s'il ne s'en prends pas aux enfants elle n'avait rien à craindre. Ouvrant lentement la bouche elle finit par lui dire avec la même lenteur :

-« Dis moi croque-mitaine; si tu sais lire, tu devrais aussi savoir parler; exprime toi donc. »

Toujours avec le même sourire et son rire enfantin elle sauta dans le jardin et l'herbe humide. Se rattrapant de sa main gauche, elle laissa tomber son arme au sol et se releva. Du pied elle propulsa son P90 à quelques mètres et elle commença à enlever ses équipements. Tout ce qui pouvait faire qu'elle passait pour quelqu'un de mauvais et/ou avec de mauvaises intentions elle les retiras. Une par une elle soustrait ses grenades qu'elle jeta non dégoupillées un peu partout; toutes les munitions qu'elle avait prit le soin de ramassé finirent elles aussi au sol. Désormais « nue » d'armes, elle ne voyait plus que sa combinaison qui pouvait faire d'elle une mauvaise personne.
Elle savait que ses armes ne lui aurait été d'aucune utilité; même si les trois hommes avec elle étaient plus que nuls, ils devaient tout de même savoir se servir de leurs armes; et les coups de feu se sont fait entendre. Ils ont bien du le toucher au moins une dizaine de fois; et pourtant il semblait ne souffrir de rien. De là lui sortit l'idée que les armes à feu étaient inefficaces sur lui. Au cas ou elle gardait tout de même son couteau sur elle. On ne sait jamais.

Mortem commença a reprendre son livre, il tourna délicatement les pages, avec mille soins comme si c'était le plus beau des trésors de cette terre, lorsqu'il aperçut la jeune fille remonter dans le manoir..Jeune fille ? Oui..Il avait croiser son visage lorsqu'il l'expulsa hors du bâtiment..Assez jeune selon ses première estimation..Mais il ne l'avait vu qu'en coup de vent..Peut-être se trompait-il..Les livres montrait que des fois l'on ne vois pas ce qui est devant nous..des..Illusions d'optique..Oui c'est sa..Bref..
Il reposa la bible sur le lit..Le monstre exprimait un sentiment de lassitude..C'était vraiment pas sa nuit..A croire que "dieux" voulait l'empêcher de connaître la suite..Mais il le finirais coûte que coûte, cette fille n'allait pas lui gâcher sa soirée longtemps..Lorsqu'un éclair vinrent embraser le manoir..Décidément..Tout allait mal..Il ne finirait même pas sa nuit ici..Le feu prit rapidement, le bois ronger par la vermine brulait a une vitesse folle..Une poutre vint s'écraser devant l'entrée de sa chambre, ne le faisant même pas réagir..Il alla passer a travers pour sortir lorsqu'il vit le soldat juste de l'autre coté en train de se protéger des flammes..Mortem revint se mit hors de vue dans la chambre, et prit le livre qu'il plaça a l'intérieur de son ventre dans un bruit de craquement de chair..Il allait s'en prendre au dernier soldat pour avoir enfin la paix..lorsqu'il vit les poutres en feu rentrer a l'intérieur de sa chambre..Et une boule de fumée embrumer la pièce..Ordure de soldat..Elle allait pas lâcher l'affaire..ses yeux ne lui permettait pas de voir dans la fumée..Il ne sentit que la sensation de chaleur que procurait les flammes envahissant la pièce majestueusement..Un ballet de flammes..Qui repoussa Mortem jusqu'à l'extérieur du manoir qui voulu protéger son livre...Sa ne lui posait aucun problème de rester sous la chaleur des flammes..Il ne ressentait aucune douleur..Mais le bouquin risquait de prendre feu..il pouvait pas se le permettre...Et puis cette pluie...Sa risquait de l'abîmer..Mortem tenait vraiment a ce livre..Il en prenait plus soin qu'il ne prenait soin de lui même..En même temps..quand on voyait son état..Il sortit le livre et plaça autour un enveloppement morbide de sa propre chair..Il serais a l'abri de la pluie..Et le posa dans les mains d'une des gargouille en pointant un de ses doigt griffut sur la face a moitier briser en marbre de la statue..

-ta pas intérêt a bouger de là..

..Mortem alla a nouveau rentrer dans le manoir lorsqu'une voix l'interpella du 2eme étage..Une voix d'enfant..Assez féminine..L'abomination leva les yeux..et reconnu la silhouette du dernier soldat posé devant le trou qu'avait fait Mortem auparavant..Cette foutu personne..
Le monstre aurait bien voulu que cette foutu femme s'embrase..Elle lui récita quelque paroles étrange..Elle était venu armée..Avec des personnes elles aussi armées qui n'hésitèrent a tirer sur Mortem..Et cherchait juste a discuter..?Le monstre en doutait..
Il allait grimper la façade lorsqu'il vit que le soldat descendait d'elle même...Les griffes de Mortem grattait les quelque pavé encore restant qui constituait le chemin du jardin qui menait vers une des entrée du manoir..Il avait une envie folle de l'embrocher sur l'un de ses doigts..Il la vit se désarmé..Bien piètre spectacle qui avait perdu son charme sous la pluie..Et prononça d'une voix rauque quelque mots..Il observa le faite qu'il s'agissait d'une enfant..Et cette découverte le fit grincer des dents..Elle avait beau être une enfant..Elle se comportait comme une personne d'une 30ene d'année..Est-ce qu'un enfant comme sa pouvait être punit par Mortem..?Il se posa la question..Mais l'innocence de l'enfance est plus forte que tout..Il restait peut-être encore un espoir..

-tu n'est pas méchante..Juste un peu irritante..Qu'est-ce que vous me voulez..?Si vous ne voulez pas me tuer..hein ?Enfin je dis vous..Le reste de tes petits camarade de jeux..est mort..Pas très futé d'ailleurs..

Une chevelure rose..Des yeux lumineux..un corps de femme..Un visage d'enfant..Mortem se trouvait de plus en plus "agacer" a chaque découverte qu'il faisait..l'art d'exprimer des émotions était chose facile pour lui maintenant, il y prenait même gout..il s'approcha de l'enfant..Les flammes se reflétait dans les yeux du monstre..Lui donnant un air...Infernale..Qui lui allait diaboliquement bien avec les contraste que rendait le feu sur lui..Ses griffes raclait le sol et fauchait les herbe au passages, jusqu'à arriver assez près d'elle, il leva une de ses mains griffue..et plaça un de ses appendice sous son menton et le leva jusqu'à ce que les yeux de la fille voit le visage de Mortem..Le feu éclairait la bête, qui grouillait d'insecte parcourant les diverse orifices qu'avait fait les coéquipiers de l'enfant..

"Sois heureuse que je ne puisse te faire de mal.."
-Alors..Tu vois..Je sais parler..Maintenant dis moi ce que tu me veux..Avant que je ne te tue..

Bien sur cela était du bluff..Mortem n'en avait pas l'intention d'atteindre a sa vie..Mais plutôt l'intention de savoir ce qu'elle voulait pour pouvoir finir son livre..qui l'attendait patiemment..

Sous la pluie battante, elle regarda s'avancer vers elle la sombre masse que formait Mortem. De par sa démarche elle comprit de suite qu'il ne lui ferait rien; son esprit c'était sûrement torturé à l'idée de savoir s'il lui ferait du mal ou non. Parce que même si elle n'est pas « si méchante » elle l'est un peu tout de même. Mais elle avait seize ans et n'avait pas dépassé la maturité qui ferait d'elle une femme à part entière, elle restait donc encore dans la catégorie enfant qu'il n'osait pas toucher. Elle soupira lentement le temps qu'il arrive jusqu'à elle; Son corps de chaire était criblé de trous qu'une multitude d'asticots de toutes tailles pullulaient. Son corps entier gigotait de toutes ces choses fortes peu agréables. La petite grimace qui s'affiche un instant sur son visage se retira de suite pour reprendre le petit sourire qu'elle abordait depuis l'incendie qu'elle avait provoquer. Venus jusqu'à elle, il s'y arrêta et avec l'aide de l'un de ses doigts griffus, fit remonter le regard de la jeune fille dans le sien. Obligée de relever la tête pour ne pas être embrocher, elle leva ses yeux vers ceux de Mortem.
Son visage était pratiquement humain, ses yeux verts reflétaient l'incendie se trouvant derrière elle, et sa bouche qui de loin lui était apparue comme cousue était en fait « fermée » par des ligaments de chaire. Son visage était tout aussi miteux que son corps et des nouveaux des vers et asticots s'y trimballaient. Effectivement, elle était venue au départ pour le tuer; mais en réalité elle ne faisait cette mission que pour s'amuser. Peut-être que cette raison suffirais à Mortem, s'il « respecte » les enfants, il respectera aussi le fait qu'il faut qu'ils s'amusent, peu importe la façon. Les gouttes tombaient à rythme réduit, mais n'en étaient pas moindres. Désormais trempée de la tête au pieds, elle fixait toujours le visage rongé de Mortem, se demandant sur le coup comment il faisait pour ne pas prendre l'eau. Évitant de poser la question, elle sentit un asticot lui rampant le long de la jambe, chose particulièrement désagréable à ressentir.
La pluie s'estompa au fur et à mesure, et elle en profita pour d'un passage de sa main, essuyer son visage. Ses mains gantées ne firent qu'étaler plus d'eau encore sur son visage, et le contact avec le cuir n'était pas de tout plaisir. Elle se résolue à enlever ses gants noir qu'elle jeta comme tout le reste au sol; peu lui importait, la plupart des affaires lui était fournis par l'agence, l'Ombre qui avait tout cela en stock suffisant pour l'équipée à chacune de ses missions. Seule l'embêtait son capuchon noir rester dans le manoir qui flambait à petit feu. Elle se l'était payé celui la et elle en avait pas une dizaine chez elle, il faudra espérer que la boutique en ai encore en stock.
Une sonnerie résonna, et Arwinéa fit une grimace en sortant son téléphone d'une de ses poches. Qui pouvait bien l'appelée en pleine mission ? Sa se faisait pas quoi merde, un peu de respect. Décrochant le téléphone elle entendit la voix tremblante du vieillard qui lui avait donner ses mission plus tôt dans la soirée. De sa main libre elle enleva le doigt griffus de sous son menton et elle partit un peu plus loin pour parler sans se faire entendre. Marchant en direction d'un sorte de gargouille à moitié démontée, elle écoutait avec une lassitude profonde ce que l'homme avait à lui dire. Il l'avait dérangée seulement pour connaître l'avancement de ses missions ? Dans un flot de jurons elle lui fit un petit topo sur les morts et sur les caractéristiques de son adversaire. Comment voulait-il qu'elle tue un mec qui ne craint pas les armes ? Elle était militaire pas magicienne. Le vieillard dans sa voix tremblotante lui expliqua que ses supérieurs le pressaient et que cet artefact était d'une grande importance. Il voulait qu'elle laisse tomber Mortem pour le cailloux. Lui raccrochant au nez elle soupira longuement et donna un coup de pied dans la statuette dont la tête se détacha, roulant au sol dans l'herbe humide. Arwinéa retapa dans la tête de toutes ses forces afin de calmer sa colère. D'où on l'appelait dans ses missions pour la pressée et lui donner des ordres d'importance ? Il savait ou il pouvait se le foutre son artefact le vieux ridé ? La tête de la gargouille se logea dans un arbre et cogna un animal, probablement un chat, qui dans des miaulements intensifs tomba de l'arbre et se mit à courir en crachant.
Remettant soigneusement son téléphone dans sa poche en prenant le soin de le mettre en mode silencieux, elle remarqua un petit paquet dans les mains de la statue sans tête. La chose était enveloppée dans une fine couverture de chaire verte. L'objet avait la forme du livre et ce devait sûrement être la Bible. Pourquoi aurait-il prit le bouquin et le jeter ou détruire après ? Nan il le gardait précieusement; aller savoir pourquoi. Était-il croyant ? Il punit les méchants; se fait-il passer pour la main vengeresse de Dieu ? D'un regard vers Mortem, elle eu un petit sourire. Elle avait peut-être une idée sur la façon de faire en sorte qu'il la suive jusqu'à sa seconde mission. Si elle lui « empruntais » son livre il la suivrait certainement pour le récupéré. Il y aurait tout de même cinquante pour cent de chances qu'il veuillent la tuée même s'il elle n'est « encore qu'une enfant ». Déballant le petit livre, elle le plaça entre son ventre et sa ceinture afin d'avoir les mains libres, recouvert par le haut de sa combinaison au cas ou la pluie reprenait. Prenant dans sa main la couverture de chaire verte elle pivota en direction de Mortem et s'avança jusqu'à lui. Lui rendant la « couverture » avec un grand sourire, elle lui adressa dans un chuchotement :

-« Si tu veux son contenu, il va falloir que tu m'attrape croque-mitaine ! »

Dans un rire enfantin elle se mit à courir. La gamine qu'elle était ne pouvait laisser cette occasion de s'amuser; de plus il pourrait lui être utile dans sa prochaine mission. Sautant sur un muret ou elle prit appuis, elle s'élança au dessus du grillage qui clôturait le jardin. Désormais dans les ruelles de la ville elle devait s'y repérer. Si elle reprenait la voiture elle se ferait rattraper en cas d'embouteillages. Même à cette heure, il fallait rester prudent et puis c'était toujours plus marrant de courir à travers ville. Elle s'élança vers une maison avec accès au toit, montant rapidement l'échelle en regardant souvent derrière elle pour s'assurer qu'il la suivait. Arrivée sur le toit de l'immeuble elle s'assura que le livre était toujours contre elle à l'abri malgré qu'elle sentait la présence du bouquin à chacun de ses pas. Les coins du livres s'enfonçant dans son ventre à chacun de ses pas, c'était quelque chose de plutôt désagréable mais de surmontable. Elle remonta le livre qui glissait au fur et à mesure de ses pas, avant de reprendre son souffle et poursuivre sa course effrénée dans la nuit. Sautant de toits en toits, lançant des regards derrière elle pour s'assurer de la présence de Mortem, elle arriva à la zone ravagée de la ville qui fut détruite par l'explosion de l'artefact qu'elle devait récupéré. D'un coup l'on sentait le changement, plus un chat, pas même un bruit à part les leurs ne venait troublés le silence de cette zone. Théâtre de paysages désolés. Les bâtiments étaient penchés et les enseignes tanguaient ne tenant plus qu'à un fil. Une multitude de voitures et autres engins automobiles jonchaient les rues désertes de cette partie de la ville. Au loin elle pouvait apercevoir le bâtiment dans lequel elle devait récupérée l'artefact; et d'un nouveau regard en arrière elle sauta sur le toit d'une camionnette dans la rue. Rebondissant sur le toit métallique de ce qui restait du véhicule, elle atterrit sur le sol en faisant une sorte de galipette. En riant elle accéléra le pas en direction de la bâtisse. Devant la grande entrée délabrée elle attendit Mortem. Il faut dire qu'il était pas très rapide le grand. Quant-il fut à peu près à portée elle s'aventura dans les nombreux couloirs tortueux du complexe. Ce bâtiment ressemblait en tout points au nouveau QG de l'Ombre, à croire qu'ils avaient construit le nouveau sur les mêmes plans que l'ancien.
Après de nombreux couloirs et de nombreuses pièces pratiquement toutes identiques les unes des autres, elle arriva enfin à la salle principale. Une grande salle circulaire constituée de deux étages, de belles colonnes de marbres soutenant l'étage supérieur, qui lui même soutenait une voûte magnifique. Il était étrange de penser que c'était de la d'où venait l'explosion alors que cette pièce était la plus épargnée. Mais peu lui importait, elle s'avança jusqu'au centre de la pièce ou se trouvait effectivement un objet semblable à l'artefact rechercher. Des chuchotements intensifs se répercutèrent dans la salle, méfiante elle tendit l'oreille mais plus rien ne vint troubler le silence. Sur le coup, avec cette course poursuite et cet hâte dont elle fit preuve, elle oublia de rester méfiante alors que son premier avis sur la mission était qu'il s'agissait d'une fausse information censée menée à une embuscade. Se taisant en cessant de réfléchir elle continua d'écouter patiemment le moindre bruit dont aucuns ne se fit entendre. Regardant fixement l'artefact, elle le prit soigneusement dans ses mains et fit demi tour tout en le fixant. Quand Mortem fit éruption dans la pièce. Surprise elle lâcha l'artefact qui s'écrasa au sol dans un amoncellement de gadgets électroniques. Observant l'objet brisé elle s'exprima comme une enfant :

-« Oups ... »

Une main derrière la tête, un grand sourire sur le visage elle regardait désormais Mortem qui ne semblait pas très content. Riante, elle souleva le haut de sa combinaison et sortit le livre de son pantalon. Le montrant à Mortem comme une gamine, lorsque des soldats de la Résistance sortirent de tout le second étage en pointant leurs fusils sur elle et Mortem. L'un d'eux qui devait surement mener cette opération braillait et l'injuriait en la pointant du doigt. Ces paroles vinrent jusqu'à ces oreilles :



Pas vraiment ravie, son visage changea complètement de traits, et l'énervement apparaissait clairement comme dominant. Sautant sur le côté, elle glissa jusqu'à ce mettre à couvert un pilier proche. En riant elle nargua Mortem en lui montrant le livre et le remit à sa place avec un clin d'œil.

Un court instant de silence se répandit dans la pièce avant que Mortem ne le rompe. Arwinéa assise contre l'un des nombreux piliers regarda toute la scène avec des yeux émerveillés. Du dos de Mortem se détacha une sorte de longue tentacule qui fondit sur l'homme qui venait de l'insulter. Le militaire qui devait être probablement le chef de cette petite réunion était effrayé la bouche grande ouverte en criant l'ordre d'abattre le monstre. Le long bras expansible se scinda en plusieurs tentacules et toutes s'enfoncèrent dans la bouche de l'homme. Arrachant langue et yeux elles ressortirent en laissant l'enveloppe de chair seule. Le reste du corps bascula en avant et bascula par dessus la rambarde du second étage. Venant s'écraser dans en fracas dans un mélange d'os brisés et de sang dégoulinant. Arwinéa qui observait tout le spectacle était tout à fait ravie du sort de l'homme, elle sauta en l'air en criant et se mit à applaudir bêtement Mortem. Se rendant compte des nombreux soldats qui la regardait elle s'arrêta subitement et se remit à couvert lorsqu'une rafale vint percer la colonne à deux centimètres de son visage. C'était pas passer loin, elle avait eu un semblant de chance. Le restant des troupes se mit à canarder Mortem qui était resté fixer au centre de la pièce, mais celui ci ne faisais pas attention à eux, il s'était tourner vers elle et tendait sa main pour réclamer son livre. Lui tirant la langue, elle lui remontra le livre bien au chaud contre elle et lui fit non du doigt. Tant qu'elle pourrait l'embêter elle en profitera. Elle remarqua la double porte juste devant elle et s'en approcha. Posant la main sur l'une des poignées elle s'arrêta. Des bruits de pas s'approchaient en sa direction de l'autre côté de la porte. De ce qu'elle entendait avec les coups de feux ils étaient deux et armés. Fouillant du regard elle ramassa une barre métallique au sol, la prenant fermement dans ses deux mains elle se plaqua contre le mur en attendant que les militaires ouvrent la porte. Cela se fit au ralentit, et quand elle vit la première des deux armes elle frappa du plat de la barre les deux hommes à l'estomac. Tout deux furent projetés en arrière et s'affalèrent au sol en criant. Sautant sur le premier des deux elle lui planta la barre entre les deux yeux avant qu'il n'ai eu le temps de réagir ou même de comprendre. Tout s'enchaina rapidement et elle mordit au cou sa première victime plaquée au sol, prenant son apparence. Identique en tout points à la personne qu'elle venait d'absorber, elle s'allongea sur le sol en reprenant place de sa victime. Tout les traits de son apparence étaient changés et il était impossible de la reconnaître sous ses déguisements. Des nouveaux yeux verts et de courts cheveux châtains, un visage d'homme ridé et profondément marquer par la fatigue. Elle avait gagner trente à quarante centimètres et une vingtaine de kilos.
Le second homme qui venait de se remettre de son choc se releva et après avoir observer les environs aida son partenaire à se relevé. Arwinéa se laissa faire et fit comme si elle était réellement le militaire jusqu'à ce qu'elle est reprit son arme. Elle plaqua le résistant contre le mur, et tout en changeant d'apparence et redevenant elle même lâcha une balle qui vint se loger dans la tête de l'homme. Satisfaite d'elle, elle passa sa langue sur ses lèvres afin de se délecter du sang qui restait. Habituellement elle faisait sa proprement, prenant plaisir à boire chacune des gouttes. Mais quand elle n'a pas le temps comme à ce moment elle ne s'attarde pas et arrache le sang sans bonnes manières. Désormais presque tout son haut était taché abondamment d'hémoglobine et même son cou était peint de ce sombre liquide. De sa manche elle s'essuya et retourna dans la salle circulaire. Arwinéa observa le magnifique spectacle que lui offrait Mortem. Déçue d'avoir rater cette instant elle en restait tout de même quelque peu émerveillée. Les nombreuses tentacules qui sortaient du dos de Mortem avaient toutes transpercées des militaires par ci par la et le tout ressemblait à un arbre avec des fruits au bout de ses branches. « Les fruits sont pourris ils dégoulinent » pensa t-elle ironiquement. A première vue cela venait tout juste de se finir et le « monstre » ne s'était pas aperçus de son court départ. Il s'était tourner vers elle et réclamait de nouveau son bouquin et des explications sur tout cela. Elle allait lui rendre son livre mais il pouvait pas se contenter de s'être amuser au lieu de demander des explications ? Elle en avait pas réellement envie de lui dire le pourquoi du comment, et dans un sens elle ne savait pas non plus par quel moyen le lui expliquer.
Faisant la moue elle souleva sa combinaison et sortit le livre de sa ceinture. Frottant la couverture elle le garda à vue pour Mortem sans pour autant lui donner. Observant les cadavres suspendus au dessus de lui elle sourit en pensant à sa proposition alléchante de rejoindre son œuvre. Ouvrant le livre à sa première page elle remarqua que certaines pages étaient grignotées, tachées, effacées ou même manquantes. Ayant examiner en vitesse toutes les pages et le bouquin en général, elle referma le livre de sa couverture miteuse. Elle le donna à Mortem sans une parole et alla se poser contre un morceau du toit plutôt impressionnant qui devait être tombé il y à de cela longtemps. Chargeant son arme elle commença à tirer en chantonnant sur le corps d'un des soldats qui agonisait.

-« Chu Chu Lovely Muni Muni Mura Mura Purin Purin Boron Nurururerorero ! ♥  »

Continuant à vider le chargeur de son arme sur les corps pendouillant elle remarqua que l'un des militaires agonisant murmurait en suppliant qu'on l'épargne. Mettant un temps à réfléchir, un doigt posé sur sa lèvre inférieur, elle finit par se souvenir du visage de l'homme qu'elle avait vus un instant auparavant. Avec un petit sourire sadique elle fit un signe de négation de la tête et envoya une rafale sur l'homme. Lui qui avait faillis la tuer demandait qu'on l'épargne ? Malheureusement pour lui Arwinéa avait entrevus son visage et s'était souvenus des balles qui passèrent à deux centimètres de son visage. Dans un râle il donna son dernier souffle et le sang dégoulinant de son corps vient tomber autour de Mortem. Continuant de faire pleuvoir le sang autour de lui elle réfléchissait à une façon de lui dire qu'au départ elle devait le tuer mais qu'au final … Elle même ne savais pas pourquoi elle n'avait pas continuer sa mission jusqu'au bout. Elle ne pouvait par conséquent pas lui expliquer. Son sourire disparaissant petit à petit de son visage elle finit par ouvrir lentement la bouche afin d'essayer de lui expliquer :

-« Tu avais raison, j'avais pour mission de t'éliminer; les personnes qui travaillent avec moi sont en majorité des « méchants », et il se trouve que le croque-mitaine en punissait un bon nombre. Tu devenais gênant pour mes supérieurs. Mais j'étais affecter d'une seconde mission; je devais récupéré l'objet brisé au sol. J'étais censé y aller avec trois boulets, pas qu'ils m'étaient utiles mais c'est toujours plus marrant de faire sa à plusieurs. J'avais pas prévus qu'entre temps tu les ai éliminés. T'avais un peu en quelques sortes gâcher la seconde partie de ma joie, j'ai même pas pus voir comment ils sont morts pour rire de leurs bêtises. Dans cette même optique de l'amusement j'ai trouver bon de t'emmener jusqu'ici. »

Faisant une petite pause, elle soupira et reprit son souffle. Elle jeta au loin son arme qui venait de tirer les dernières munitions qu'il lui restait et elle prit une autre arme jonchant le sol près d'elle. Reprenant son activité elle s'exclama :

-« Mais tu les a tous tués, j'ai pu en abattre que deux ! »

En boudant elle se releva les bras croisés, après avoir détaché le corps d'un des militaires en deux parties à force de lui tirer dessus. Le bas du corps s'abattit dans un bruitage tout à fait charmant et elle commença à partir vers l'une des portes. Plaçant sa main sur l'une de poignées elle lâcha à l'attention de Mortem :

-« Au fait je m'appelle Arwi, j't'offrirais ptête une Bible neuve. »

Mortem ne perdait pas de vue la jeune fille..Mais lui ne bougeait pas..Son corps pouvait bouger pour lui ! Comme on aurait pu dire..L'enfant semblait faire un caprice quand il demande la récupération de son livre..elle fit la moue..et sortit de sa ceinture la précieuse bible de Mortem, une petite marque du livre était encore imprégner sur la peau de la jeune soldat..Elle frotta la couverture sous les geste crispé et inquiet de Mortem qui faisait signe de " nan pas sa "! " aaaah elle va le bousiller" !Mon dieu qu'il y tenait a ce livre...Pourtant le "diagnostic" de la jeune fille, tournant les page déchirée taché de diverse saleté ou même ronger par la même vermine que Mortem ne valait pas la peine de tant s'en préoccuper..Mais il fallait comprendre la "joie" du monstre de découvrir le livre qu'il voulait lire a tout prix, même en sale état..c'toujours mieux que rien..et il s'en fichait lui dans sa tête la cohérence n'était pas encore a 100% exploité..Il croyait donc que c'était fait exprès toute ses page en piteuse état..après sa pseudo-analyse elle lui rendit gentiment et l'abomination ne se fit pas attendre pour lui retiré des mains et le serrer avec extase entre les siennes..Il saliverait limite dessus si il voulait !Maiiiis..Il était déjà assez amoché..Nan ?Mortem inspecta autour de lui..la jeune fille c'était poster plus haut..et faisait feu sur les cadavre pendouillant qu'avait empaler Mortem en chantonnant une musique étrange..Au rythme agaçant et gaie..Qu'attendait-il d'ailleurs pour laisser tomber les dépouilles de soldat de ses pseudo-branches de chair..?..C'était simple..Que la mort viennent les chercher..certain agonisait encore..et mourrait lentement sur les tentacule de chair leur transperçant le ventre ou autre..ses même tentacule d'ailleurs se divisait dans le troue qu'elle avait créer..Circulait dans leur anatomie..Et lacérait férocement les organes de la victime..Morte ou non..Des giclure de sang venait de temps en temps tacher le sol autour de Mortem..Un cercle sanguinolent se formait petit a petit autour du monstre..Donnant à son oeuvre une allure toujours plus morbide..le petit coté artiste de Mortem..Magnifique hein ?Passons..
Le monstre quand a lui avait repris sa lecture, se fichant pas mal de ce qui se passait autour pourvut qu'on ne le dérangeait plus..Il lisait avec attention chaque ligne et mot..Parfois même 2 fois pour bien "s'imprégner" de l'essence du livre..Attaché autant d'attention a une chose matériel devrait être interdit..
Plusieurs minutes passèrent..les 2 compères vaquaient toujours a leur occupation..Lorsque la petite fille qui apparemment n'avait pas encore finit ses chargeurs, se mit a parler..Expliquant quelque peu le pourquoi du comment..Mortem n'écoutait qu'à moitié..Plongé dans son livre..apparemment c'était surtout pour s'amuser qu'elle aller jusqu'au monstre..Preuve qu'il s'agissait encore là d'une simple enfant..sa petite voix lorsqu'elle chantait le rappelait aussi..continuant d'expliquer " dans le vide" elle jeta son arme et posa son dévolu sur une autre a porté de main..et se mit a retirer dans le même cadavre..Comme un jeux de tir au pigeon..Le cadavre ne supportait pas le sur poids du plomb des balles et la bas finit par lâcher et venir s'écraser au sol dans un bruit pittoresque..qui eu le courage de faire lever le nez de Mortem de son bouquin..Le croque-mitaine ainsi était-il appeler..Remarqua que la jeune fille s'en allait..Pourtant il n'avait pas parler..Depuis quand on se permettait de partir comme sa ? C'était très..Impoli..Le monstre rangea son livre a l'intérieur de son ventre, et une tentacule se forma dans le creux de sa main et serpenta silencieusement jusqu'à l'enfant..qui se prénommait Arwi, drôle de prénom d'ailleurs..Mais bon..
Arriver jusqu'à la tentacule se mit a s'enroula doucement autour d'une de ses cheville..et d'un geste bref lui lacéra la jambe et la traina jusqu'à Mortem..Qui lui mit la tête en bas pendue par la jambe, pour lui parler..Il s'en fichait un peu lui..

-Si tu n'est pas contente..Je peut toujours faire la marionnette avec 1 ou 2 cadavre comme sa tu ne m'énerverait plus..Tu as le don de m'agacer..Tu le sais..?Trouve toi un autre jouet la prochaine fois..Je ne t'appartiens pas..Maintenant..Laisse moi en paix..Arwi..

D'un geste de balancement de la tentacule il envoya voler Arwi dans l'une des entrée de la pièce..Et reprit calmement sa lecture..Alors que les tentacule embrochant les dépouilles se mit a jeter les cadavres un peu partout..Dans des éclaboussement de toute part..Et vinrent retourner dans le dos de Mortem..Qui lui n'avait pas bouger d'un pouce..

Elle venait d'ouvrir la porte et seulement avait-elle fait deux pas en avant qu'une sorte de truc gluant vint l'accrocher à la jambe. D'un frisson elle regarda étrangement la chose qui n'était autre qu'une des tentacules extensibles de Mortem. Sans se débattre elle tomba à terre et fut entrainée vers le propriétaire de la chose. Trainée au sol sur le ventre, elle roula de sorte à ce mettre sur le dos. Durant cette manœuvre elle remarqua quelque chose sur l'un des piliers qui l'intrigua. De forme rectangulaire, de couleur jaune, relié par des fils aux autres piliers, pour finir clignotants. C'était surement des explosifs; et s'ils ne voulaient pas finir écrasés il fallait qu'ils partent au plus vite de ce complexe. Elle termina sa course et fut soulevée dans les airs la tête en bas. Apparemment il voulait discuter; depuis le début ils parlent et s'écoute sans se donner de réponses ou même avoir un dialogue. Et ce monologue ne fit pas exception. Après tout c'était une évidence; bien évidemment qu'elle savait qu'elle l'agaçait. La était tout l'intérêt en quelque sorte. Si elle ne le faisait pas tout cela n'aurais eu lieu d'être; et cette soirée aurait été d'un ennui. Elle le fixait en souriant; le sang commençait à lui monter à la tête c'était pas très agréable. Une goutte vint s'écraser sur son visage et déposé la petite tâche rougeâtre, le sang avait une odeur et un goût qu'elle reconnu facilement comme étant le sien; s'observant elle remarqua que sa jambe tenue par Mortem n'avait pas supporter la caresse de tout à l'heure. Parfois elle en voulait à son corps d'être aussi faible et frêle. Elle n'avait pas ressenti la douleur au contact mais son corps lui n'avait pas apprécier. C'était injuste en quelque sorte. Essuyant la goutte avec son doigt qu'elle porta à sa bouche, elle sentit le léger ballottement qui s'accentua en fur et à mesure pour finir par la lâchée.
Voyant le sol arrivé elle se mit en boule et roula sur le sol à l'atterrissage. Évidemment ce soir elle allait souvent devoir faire de petites cascades et roulades en tout genre pour se rattraper. Se relevant en prenant appui contre un pilier elle en profita pour l'observer. Relié lui aussi par les explosifs elle examina les blocs de C-4; apparemment ils étaient tous reliés à une décharge minutée. Les résistants n'avaient pas été bêtes pour une fois, ils avaient penser à couvrir leurs arrières an faisant tout péter. Dans un sens cela couvrirait les preuves et leurs traes. En courant de piliers en piliers elle chercha le bloc de C-4 principal ou devait être affiché le minuteur. Une fois sous ses yeux elle s'informa des 5 minutes restantes pour sortir du bâtiment; elle sortit son couteau et commença à retirer la charge d'explosifs. L'opération terminée, elle rangea son arme et envoya rouler la charge devant Mortem qui s'était remis à lire et elle lui dit :


Elle était déjà partit en marchant et avait parcourus la moitié de son couloir; arrivé au bout elle brisa l'un des murs vitrés pour regarder la hauteur qui la séparait du sol. Ils étaient au premier étage,, il ne devait pas avoir plus de cinq mètres de hauteur. D'un regard en arrière elle sauta dans le vide et atterrit sur un container. Comme elle l'avait dis et prévus, elle allait faire de nombreuses roulades et saut ce soir. Se rattrapant d'une main, elle s'agrippa au rebord du container et se lâcha pour descendre les deux derniers mètres. Arwinéa réussit à atterrir sur ses deux pieds et ne tarda pas à évacuer la zone plutôt rapidement, il lui restait surement encore un peu de temps. A peine avait elle fait une dizaine de mètres qu'elle entendit la symphonie de détonations consécutives. Elle se retourna pour voir le spectacle, et comme une enfant elle regarda ce magnifique numéro avec des yeux émerveillés. L'étage complètement détruit enchaina une réaction et le bâtiment instable commençait à tanguer. Il mit le temps, mais dans sa chute entraina d'autres immeubles et une réaction en chaine s'en suivit. Les bâtiments se couchèrent et soulevèrent une tempête de poussière, sable et gravas. Protégeant ses yeux et son visage à l'aide de ses bras, elle se réfugia dans une voiture en ruine. Ouvrant la porte elle s'allongea sur la banquette arrière miteuse en fermant les yeux. De nombreux cailloux plus ou moins gros vinrent s'écraser contre la carrosserie rouillée de la voiture. Et quelques uns réussirent même à l'atteindre, en même temps le par brise étant inexistant ils passaient comme ils voulaient jusqu'à l'arrière de la voiture et jusqu'à elle.
Une fois qu'elle pensa le souffle passé, Arwinéa se releva en époussetant sa combinaison, elle démonta la portière avec ses pieds et se tira à l'extérieur du véhicule. Sa chevelure rose était couverte de poussière et malgré qu'elle essayait de l'enlever sa restait. Elle pensa sérieusement à prendre une douche en rentrant chez elle. Peut-être même qu'elle la prendrait avant de faire ses « rapports ». Elle s'assit sur le capot de la voiture et se releva aussi tôt en grommelant. Prenant en main un le cailloux sur lequel elle venait de s'assoir elle le jeta au loin. En soupirant elle se rassit et s'étira. Dur soirée que celle d'aujourd'hui, elle avait brûler un manoir, effondrer un quartier de tours, perdus trois hommes, en avait abbayes une vingtaine grâce à Mortem et rencontrer celui ci. Il était étrange, pas de par son physique auquel elle s'était facilement habitué mais à ses caractéristiques. Il ne subissait aucuns dommages physiques, d'ailleurs cela ne l'étonnerais pas de le voir sortir des ruines sans aucunes égratignures. Tout le monde à un point faible, et si l'on ne craint point les dégâts physiques, l'on craint les attaques dites magiques. Tout en réfléchissant elle commençait à retirer son gilet par balles et sa combinaison de camouflage. Désormais en débardeur noir et ayant conserver le bas de son équipement, Arwinéa utilisa le haut afin de bander la légère blessure au niveau de sa jambe, elle lécha le sang sur sa jambe et s'allongea en fermant les yeux tout en baillant. Son sang n'était pas mauvais, il n'était pas comme ceux des autres et avait un goûts particulier qu'elle ne saurait expliquer, peu lui importait c'était bon. Mais il ne fallait pas que cela devienne une habitude et qu'elle se mette à s'automutilé pour s'abreuver de son sang. A peine les eut-elle fermés qu'elle les rouvris instantanément au contact de l'eau sur son visage. Se relevant brusquement elle remarqua que le ciel noir et paisible de la nuit commençait à grisailler de nuages foudroyants déversant la pluie. Le ciel ne semblait pas aussi ravis qu'elle de la perturbation qu'ils causèrent. Dans d'effroyables grondements sourds il faisait couler ses larmes sur le monde; sur Heaven. Le regard vers le ciel fondant en larmes sur elle, elle fut interrompue par l'arrivée de Mortem. Les contours de sa forme se dessinaient dans le nuage de poussière qu'entourait les décombres du bâtiment. Elle remarqua qu'elle avait toujours son arme en main depuis qu'elle avait quitter la bâtiment et elle vérifia le chargeur qui était vide; cela avait bien value la peine de l'avoir ramener jusqu'ici si c'était pour qu'elle se retrouve dans munitions. Jetant une fois de plus son arme au sol elle attendit que Mortem soit à porter de vois avant de lui crier :

-« Bah alors t'en a mis de temps à sortir croque-mitaine ! J'ai ptêt de vieux documents qui peuvent t'intéresser … Raccompagne moi au véhicule devant le manoir et je t'y mènerais ! »

Avec un grand sourire elle fixait l'ombre approchante, Mortem semblait être particulièrement demandeur de sagesse et de connaissances; en lui proposant cela elle pensait bien l'intéressé, peut-être acceptera t-il de venir, surtout qu'elle ne lui mentais pas ...

Reprenant tranquillement sa lecture, il ne fit pas attention a l'inspection d'Arwi sur les piliers de la salle..Elle semblait chercher quelque chose..Mais quoi..?Mortem ne fit pas attention..Et lorsqu'elle lui jeta une espèce de paquet donc s'échappait un petit bip..Des explosifs..?ah oui..Il s'agissait de ses choses qui produise des explosions, comme leur nom l'indique si bien..Jeter entre ses pieds, il observa le minuteur qui attendait une parcelle de temps..Pourquoi restait-il 4 min et 50 sec..oooh..Peut-être l'explosion..Et bien..De toute façon rien ne le forçait a sortir..L'explosion ne lui ferait rien..et donc pas de quoi faire un geste inutile et perdre encore du temps pour son livre, il reprit donc sa lecture..Sans se soucier des bip continuelle que faisait le minuteur, lisant soigneusement comme un petit écolier bien sage..Il arrivait a faire un lien entre les phrase lorsqu'il manquait une page, ou une partie..Tout pour lui avait du sens..C'était assez d'étrange..Le minuteur affichait 3 minute..Mortem avait décider de ne pas bouger..il était bien ici et personne ne semblait le déranger..alors pourquoi aller ailleurs..Le monstre avait complètement oublié le monde extérieur..cette fille..le bâtiment..et même ses questions qu'il se posait avant..Tout..Son bouquin était trop intéressant..On pourrait même soupçonner qu'il lui donne plus d'intérêt qu'il n'en a en réalité..le compteur affichait 1 minute restante..Et Mortem n'était toujours pas décider a bouger..50 seconde..Toujours pas de réaction..35 seconde...Il ne se rendait pas compte..25 seconde..Il allait gueuler..10 seconde..Sa allait pas être beau a voir..5 seconde...

-...hmm..Oh non..MON LIVREEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!

Boum..Le bâtiment fut littéralement balayer, des morceaux de débris partout..Même Mortem réussit a voler..Son corps se déchiqueta a cause des explosions..Et des débris..et il vit de ses yeux morts son cher livre se désintégrer entre ses mains..Cette image restait graver dans sa tête..Il aurait pleurer si il aurait pu..alors que des bout de ses bras, cote, jambe etc..volait partout, lui restait dans la même position..même en l'air..faisant mine de serrer son livre entre ses griffes..ses propre bouts et débris de bâtiment se mélangeait, voler dans tout les sens sous les explosion battant encore a plein rythme..Comme une symphonie brutale ou les débris de toute origines dansait et dansait encore dans un tempo endiablé ! Enfin la, Mortem "était trop déprimer pour le voir..après tant d'effort..de contrainte..il n'avait même pas pu le finir..qu'elle sentiment horrible que celui du dégout de ne pas finir quelque chose..et donc de ne pas savoir la fin..Le pauvre atterrit violemment sur un bout de façade qui aurait briser sa colonne vertébrale..Aurait..Mortem resta sans aucune réaction pendant quelque minute..Et puis de sa bouche sortit une espèce d'imitations d'un sanglot..Un peux cassé..Et faux..Et tomba a terre et eux mille peine a se relever..S'observant, il la perte d'un de ses bras..d'un énorme trou plombant sa tête..Et son corps déchiqueté..Ses jambes pouvait encore le supporté..c'était déjà sa...alors il essaya de se diriger dans le nuage de fumé..Immense..On y voyait rien..Mais le raisonnement que d'aller tout droit mènerait bien vers la sortie pouvait marcher..Buttant dans des débris et des murs..Il se dirigea péniblement vers une zone dégager..Une fois sortit..Il n'avait pas l'air très beau..Il remarqua la chevelure rose vif..Qui d'ailleurs avait légèrement pâlie..D'arwi..Et commença a la rejoindre..En chemin les parties manquantes de son corps se reformèrent..son bras..sa tête..etc..Sa démarche quelque peu boiteuse et désordonné redevint sa démarche habituelle..
Il n'entendit pas les paroles de l'enfant ou plutôt..n'y prêta pas attention..Arriver a porté..Il plaqua le crâne de la gamine contre le capot de la voiture ou elle c'était assise..après avoir attraper son crâne avec une de ses main bien sur..

-ta détruit mon livre ! ta détruit mon livre !

Et il gueula, gueula encore et encore..Toujours la même phrase..Que pouvait-il faire d'autre pour se soulager un peu de toute façon..Il mit sa tête au même niveau que la sienne assez près pour sentir son haleine..Si Mortem respirait bien sur..Son regard se faisait haineux horrible..

-t'est fière ? Sale peste..Je sais même pas ce qui me retient d'arraché cette tête et de l'écraser avec mon pied !

Soudain, il retint le mot document ancien qui était sortit de la bouche de la jeune fille..Et retira sa tête du capot pour la mettre face a elle..Il retira sa main dont les griffe commençait à s'enfoncer dans le cuir chevelu d'Arwi, et s'abaissa a sa hauteur..

-J'espère pour toi..Qu'ils valent quelque chose tes écrits..De plus j'ai quelque question a te poser..

Il la repris par le tissu de son dos comme une mère fait pour attraper ses petits et la conduit jusqu'à la voiture..Ou il la jeta violemment a l'intérieur et arracha la partie avant du toit...Et se plaça sur la partie arrière en haut de la voiture..Histoire d'entendre Arwi parler a l'intérieur..Le moteur commença a démarrer et Mortem resta assis sur le toit restant..