Ombre et lumière

Invité

La nuit commençait à étendre son noir manteau sur la forêt des âmes, lieu se trouvant en dehors de la ville d’Heaven. Quittant mon bureau, d’un pas lent, je pris la direction de la fenêtre où mon regard rougeoyant examina dans un premier temps la forêt silencieuse, puis, il se leva vers le ciel étoilé où la lune brillé de milles feux. Aucun sentiments ne filtraient sur mon fin visage, bien que la colère enlacé mon cœur ténébreux. Mes hommes m’avaient profondément déçu par le manque de sérieux, qu’ils avaient eu envers la mission qui consistait à la protection de ma charmante sœur ayant une place importante dans mes futurs projets. Encore une fois, je m’étais vu dans l’obligation de me salir les mains sur ces maudits humains, je reconnais cependant que leur supplications avant de mourir m’excité au plus haut point, mais la négligence devait être puni…très sévèrement.

Me tournant vers mon bureau, je vis l’une des poupées de porcelaine qui garnissait la pièce. M’approchant doucement, je pris entre mes mains celle se nommant Jennifer. Chacune d’entre elles avaient son petit nom, étrange pour une diablesse, n’est-il pas ?
Mon regard sévère se posa sur elle, elle portait une superbe robe rouge datant du temps des rois. Inclinant la tête vers la droite, je me mis à la grondé, un peu comme si, il eut s’agit de mon enfant.

- Tu as mangé tous les gâteaux en chocolat n’en laissant même pas pour tes sœurs. Tu as été très vilaine Jennifer, tu seras donc puni.

M’approchant de l’étagère où se trouvaient les autres poupées, je la mis dans un coin, les yeux en direction du mur avant d’ajouter à son intention quelques mots d’une voix très douce.

- Comme, tu as été vilaine, tu resteras au coin sans manger. Tu ne verras donc pas le joli spectacle que je prépare pour tes jolies petites sœurs. La prochaine fois, tu réfléchiras avant de me décevoir, car ca me rend vraiment très triste.

Retournant à mon bureau je m’installais ensuite confortablement dans le superbe fauteuil en cuir rouge. J’ouvris un dossier concernant une fillette dont j’avais besoin et un rapport m’informait qu’elle avait été aperçue en compagnie de ma tendre sœur. Pour beaucoup, il aurait été fort étrange que deux sœurs ne se connaissaient pas outre mesure ne cesse de se croisé. Aï avait le don de se mêler de mes affaires et ce n’étais pas la première fois d’ailleurs. Elle avait fait échouer plus d’un de mes plans lorsqu’elle était détective à Los Angeles. Mais qu’importe, mon destin et le sien étaient profondément et irrémédiablement liés, cependant ma sœur en ignorait encore les tenants et aboutissants. Elle le saurait bien assez tôt de toute manière, il suffisait que de prendre patience et lorsque sa nature démoniaque s’éveillerait enfin, nous pourrons soumettre ce monde.

Quelqu’un frappa à la porte et j’invitais donc mes visiteurs à entrer. Un trio me fit face, un trio étrange se composant d’un humain, un démon et un vampire. Les trois individus ne semblaient pas être très à leur aise, normal puisqu’ils avaient échoué dans leur mission me forçant ainsi à me salir les mains.
L’humain se nommant William fut le premier à prendre la parole. Il avait le visage livide, la peur transpiré de tous les ports de sa peau. Il travaillait pour moi depuis de nombreuses années et connaissait donc mon manque de clémence à l’égard de l’échec.

- Je vais tout vous expliquez, ce n’est qu’un concours de circonstances malheureuses.

Avant qu’il ne puisse finir mon index se plaça verticalement à mes lèvres et ce geste fut suivit d’un long et presque inaudible « chuuuutttttt ! »
Mon regard sanguin observa pendant de longues et interminables minutes le trio. Avec grâce et élégance, je quittais mon confortable fauteuil pour rejoindre les trois hommes. M’immobilisant face au vampire Feldon, j’eu un geste qui pour les humains se voudraient tendre, mais les membres de l’organisation préféraient se trouver le plus loin possible de moi. Tout en passant l’index sur la joue du vampire, ma voix brisa le silence.

- Je suis très mécontente. Jennifer à manger tous les gâteaux en chocolat et n’en a pas laissé pour ses sœurs. Ce n’est pas bien, n’est-ce pas Feldon…elle est donc punie et ne mangera pas ce soir…

L’horreur se lisait dans les yeux du vampire sachant très bien que je pouvais à tout moment devenir violente, la tête inclinée sur la gauche, j’observais les réactions de la créature de la nuit. Mon index quitta sa joue laissant un mince filet de sang apparaître. Me déplaçant d’un pas, je fis ensuite face à l’humain, mais mes yeux rouges s’attardèrent sur le démon avant de reprendre.

- William, il n’y a rien à expliquer, ma sœur dont vous aviez la charge, se trouvait en danger. Peux-tu me dire qui en avait après ma petite sœur…Peux-tu répondre à cette simple question ?

L’homme secoua la tête de façon négative. Il ignorait tout des évènements, normal vu qu’il n’était pas à son poste, tout comme les deux autres d’ailleurs. Un sourire se dessina sur mon visage alors que mon regard plongea dans le bleu océan du regard de l’humain. Ma main s’approcha du visage de William, puis s’arrêta près de son oreille et descendit le long de sa joue. Je dodelinais la tête de gauche à droite tel un serpent essayant d’hypnotisé sa proie. Une voix chevrotante et triste sortit d’entre mes lèvres en m’adressant à l’homme.

- Maman est très triste. Je suis triste que vous n’ayez pas pris votre mission au sérieux. Que dois-je faire de vous maintenant ? Puis-je encore vous faire confiance ?

Le démon tenta de me répondre, mais ma main droite s’enfonça dans un craquement sinistre dans la poitrine de William. Un filet de sang s’échappa de sa bouche et son regard exorbité et surpris me fixait. Ma main fouilla la cage thoracique pendant que la chemise en soie grise se couvrait de sang, puis finalement ma main réapparut en tenant le cœur dégoulinant de sang de l’infortuné qui s’effondra sur le sol. Mon timbre de voix se fit encore entendre alors que je posais le cœur dans la main du démon. Ensuite mon index couvert de liquide rougeâtre se plaça à la verticale de mes lèvres.

- Chuuuttttt Arzel, William est fatigué, donc laissons le dormir. Vous voyez que par moment, j’ai à cœur de prendre soin de vous. Vous allez choisir un troisième homme et vous reprendrez le cours de votre mission. A savoir la protection de ma sœur, vous tenterez également de connaître le nom de la personne en voulant à la vie de Aï. Cherche du coté de la résistance, je suis certaine qu’ils ont un lien avec cette histoire.

Détournant les yeux vers mes poupées de porcelaines, j’entendis le bruit du cœur encore chaud roulé sur le sol. Les deux hommes attendait que je leur donne l’ordre de se retiré, mais je n’avais plus envi de leur parler et je m’adressais donc à mes poupées.

- Le spectacle vous a plut j’espère. William était très fatigué et maman lui a donné un repos bien mérité. Tu vois Jennifer, comme tu étais puni, tu n’as pas vu ce superbe spectacle, la prochaine fois tu réfléchiras avant de faire des bêtises.

Mon monologue terminé, je pris de nouveau place dans mon fauteuil, levant les yeux vers le démon et le vampire. Ils restaient immobiles attendant mes ordres chose que je fis, ordonnant au passage de sortir la dépouille de William. Soulevant le corps et ramassant le cœur les deux hommes de l’organisation quittèrent le bureau sans demandé leur reste. Regardant ma montre, je vis que l’un de mes hommes ne tarderait plus pour connaître le but de sa mission. Appelant à l’interphone, une voix de femme me répondit. Il s’agissait de ma secrétaire. Je lui demandais alors de me faire un thé chose qu’elle fit rapidement et elle me le déposa sur le bureau avant de vite sortir de la pièce.

Il ne me restait plus qu’à boire tranquillement mon thé et à attendre ma prochaine réunion ce que je fis en poussant un soupir de bien être.

Invité

Jezabel venait d'arriver devant les batiments de sa "nouvelle maison" comme l'avait si bien dit le scientifique qui lui avait sauvé la vie. Il tenait à la fois fermement et tendrement la main de l'enfant qu'il avait rencontré dans les ruelles. Il commença à entrer, un fort battement dans sa poitrine se fit ressentir. Il avait en quelque sorte failli à sa mission, il devait tuer l'enfant, pas le ramener au QG. Il se demandait comment allait réagir le reste du groupe, bien qu'il soit tout de même respecté puisqu'il est un des éxécuteur le plus sobre et le plus précis de ce groupe. Mais il y avait des assassins beaucoup plus compétents que lui, qui n'hésiterait pas à le charier s'il le voyait en présence d'un gosse lui ressemblant un minimum.

Jezabel ne le ramenait pas par preuve de sentimentalisme à cause de son étrange ressemblance avec lui-même ou parcequ'il lui fesait penser à une soeur qu'il était persuadé de ne pas avoir. Il le ramenait pour le manque d'information du QG. Ce gosse semblait fort et même surpuissant, envoyer quelqu'un d'aussi incompétent que lui pour tuer quelqu'un comme cet enfant relevait d'une mission suicide. Mais il préféra ne le faire remarquer à personne. Certains le regardaient de travers ou rigolait de lui mais il fit comme s'ils étaient déjà morts. Ce qu'ils seront s'ils rigolent encore de lui après qu'il ait rendu son rapport de mission. Il arriva devant le bureau d'un de ses chefs afin de donner son rapport et l'enfant, c'était pas son problème après si ils savaient pas quoi en faire. Il entra et l'homme en face de lui poussa un rire d'exclamation quand il vit qu'il ne venait pas seul.

Oh oh ! Je ne m'attendais pas à ce que tu reviennes avec un "colis". C'est qui ? Ton gosse caché ?

Ferme-la et garde le mon "gosse caché". C'est lui, Lukia, celui que je devais tuer pour ma dernière mission.

Et comment ça se fait qu'il soit encore là ?

J'ai détecté une erreur que l'on ne m'avait pas préciser dans le rapport de mission ...

Dans ce cas-là tu dois aller dans le bureau de notre chef, et je te préviens, on vient d'en envoyer trois qui ont failli à leur mission, ils sont pas près de revenir je te le dis, alors je préfère te dire adieu.

Je préfère encore mourir que de continuer à te supporter.

Jezabel quitta la pièce en embarquant Lukia avec lui. Ce qu'il venait de dire, il le pensait fortement, il ne fesait pas parti de ce clan par plaisir, juste parcequ'il nourrissait une haine à tout ceux qu'ils croisaient et qu'il était heureux de pouvoir un jour recevoir un ordre qui ferait en sorte qu'il les tuerait tous. De plus, le Doc qui l'avait "sauver" lui avait expliqué qu'il devait rester dans ce clan à tout jamais, donc il fera ce que son chef lui dira et c'est tout.

Jezabel savait à quel point leur chef était effrayante. Mais il n'était pas du genre à frissoner à quelque chose qu'il n'a pas en face de lui. Il arriva devant le bureau et n'osa pas toquer puisqu'apparemment, leur chef n'avait pas fini d'en découdre avec les trois dont lui avait parlé l'homme de tout à l'heure. Jezabel s'adossa au mur en attendant qu'ils aient fini. Il voulut ne pas entendre le bruit de la main de leur chef fouiller dans la cage toracique de l'humain et d'en ressortir le coeur mais chaque détails de chaque mouvement lui était perceptible, il voulut se boucher les oreilles mais n'y parvenait pas, et puis il l'entendrait quand même de toutes façons. La femme leur donna des ordres mais ses idiots ne bougeaient plus. Quels idiots ! Pourquoi rester si leur peur est palpable à tout les kilomètres à la ronde ?! Jezabel restait silencieux et attendait. Il les vit sortir, trainant le cadavre de l'homme dont le coeur avait été arraché, ce même coeur était das la main d'un des deux hommes, dégoulinant d'un sang rougeoyant. Jezabel se retint, il n'avait pas bu de sang depuis qu'il avait croisé l'enfant et en désirait à présent. Avoir fait tout ce chemin avec cet enfant pour finalement le tuer ici ne servirait à rien. Le temps de se reprendre, il vit une jeune femme entrer dans le bureau avec une tasse de thé et repartir sans. Et s'il se jetait sur elle, personne ne s'en rendrait compte ... Non, c'était surement la secrétaire de la chef, et s'il la tuait, il ne donnait pas cher de sa vie non plus.

Jezabel se reprit enfin. Il ferma les yeux et respira un grand coup avant de se décider à toquer fermement à la porte du bureau. Il attendit quelques instants et préféra ne pas attendre qu'elle lui permette de rentrer. Il ouvrit doucement la porte qu'il referma derrière lui avec délicatesse. Il s'inclina dignement face à "elle" et resta ainsi en commençant à parler, préférant ne pas se redresser sans en avoir l'autorisation. Ses yeux rouges brillaient tellement que l'on pouvait s'en apercevoir, même s'il était incliné.

Pardonnez mon irruption dans votre humble bureau ma dame. Mais je vous amène ici quelqu'un qui, je l'éspère, vous interressera.

Il gardait la main de Lukia dans la sienne, peut-être qu' "elle" aussi allait croire qu'il a eu un peu de sentimentalisme en voyant cet enfant qui lui ressemblait tant, même si ce n'était absolument pas le cas. Il allait au moins expliqué pourquoi il l'avait amené.

Malgrès ses apparences, cet enfant à réussi à m'enpêcher de le tuer et a bien failli me faire mourir brûler vif. J'avoue que c'est une belle mort mais je ne la souhaite à personne.

Il restait incliné et gardait toujours une main contre sa poitrine et une main dans celle de Lukia. Maintenant, il attendait son verdict face à cette femme qui buvait sereinement son thé après avoir tué sans aucun remords un de ses partisans.

Invité

Le calme régnait en maître dans le bureau, où paisiblement, je dégustais un thé noir. Avec une noble élégance, je portais la tasse en porcelaine en direction de mes lèvres. Soudain, on frappa à nouveau à la porte du bureau et sans attendre mon autorisation d’entrer, un vampire entra tenant un enfant par la main. Vêtue d’une robe noire en soie, je ressemblais à une adolescente se rendant au bal. La robe ne tenait que par deux fines bretelles dévoilant partiellement ma superbe poitrine, ainsi que le dragon rouge enroulant mon bras et dont la tête apparaissait sur mon cou.
Mon regard rouge analysa pendant quelques secondes l’homme se tenant face au bureau. Il me saluât de façon courtoise chose qui était plutôt rare pour les membres de l’ombre qui me craignait trop pour faire preuve d’une certaine étiquette dont, il faut bien le reconnaître, je me moquais éperdument. Lorsqu’il se mit à parler, il garda la pose, ce qui m’amusa, il me faut bien le reconnaître. Il avait des manières dignes d’un prince et une certaine élégance non négligeable.
Continuant à boire mon thé, j’écoutais les raisons qui avaient amenées le vampire à faillir à sa mission. Il n’avait pas suivit les ordres, en effet, cependant il osait me faire face et même s’il craignait pour son existence, il n’en laissa rien paraître. Jézabel était a sa façon quelqu’un d’intéressant. Lorsqu’il en eut terminé avec les explications, mon regard s’attarda sur l’enfant. Ainsi, bien que jeune, il était parvenu à survivre à l’un de mes émissaires et même plus, il avait bien failli mettre un terme à la vie du vampire. Intéressant me dis-je intérieurement.

Ayant terminé le thé, je me levais enfin, faisant ensuite le tour du bureau. Etant plus petite que Jézabel, j’observais son visage plongeait vers le sol. Mon index appuya contre la poitrine de l’homme, puis je le fis remonté jusqu’à son cou avant de finalement lui faire relevé la tête.
Silencieuse, je l’observais toujours recherchant de la peur, mais comme la première fois, son visage ne trahissait aucunes émotions. Inclinant légèrement la tête vers la droite, un sourire se dessina sur mon visage.

- Jézabel, tu as failli à ta mission ! Cependant, tu as agis avec sagesse en me ramenant le gosse.

Laissant le vampire, je rejoignis la fenêtre observant la forêt de la mort. Cet enfant était certainement des plus intéressant, mais il n’avait rien à voir avec la prophétie que je me devais de réalisé. Il était jeune qui plus est, mais au vu des dires de mon envoyé, il possédait déjà un grand potentiel.
Toujours silencieuse, je rejoignis l’étagère où se trouvait Jennifer. La prenant dans mes bras, je luis fis un sourire et je le mis de nouveau sur l’étagère pour qu’elle puisse voir le bureau et la pièce toute entière.

- Ta punition est levée Jennifer, car maman est satisfaite. Tu avais tort en me disant que je n’étais entourée que d’imbéciles. Certains réfléchissent encore d’eux même. Une question me viens cependant à l’esprit, que vais-je faire d’une enfant si jeune et dont on ignore tout…

Je fis quelques allers et retour dans le bureau avant de finalement rejoindre le vampire qui se trouvait dos à moi. Ma main glissa lentement, très lentement le long de sa colonne vertébrale. Mon visage s’approcha de son oreille, puis je me mis à murmurer. Jézabel devait sans doute sentir le souffle chaud s’échappant d’entre mes lèvres en même temps que mes propos.

- Si un jour, tu désires périr dans les flammes, viens me voir. Je me ferais un plaisir de te rendre ce service. Dis m’en plus sur le pouvoir de l’enfant que tu semble tenir avec passion. Serait-ce un substitut à cette humanité que tu as perdu, il y a bien longtemps ? Éprouves-tu un désir de vivre par l’intermédiaire de cet enfant que tu as sauvé en sachant que ce choix t’aurait pu être mortel ? Où est-ce seulement l’envi de me plaire qui t’as poussé à agir de cette manière ?

Passant la main sur l’épaule du vampire, je me remis face à lui, puis tout en observant l’enfant, je fis encore une remarque à Jézabel.

- Quelque soit la raison, maman est contente, tu recevras d’ailleurs une grosse prime ou as-tu peut-être un souhait à me soumettre ? Je l’exhausserais quel qu’il soit !

M’agenouillant devant l’enfant, mon regard démoniaque le transperça de milles feux. Mon intérêt pour lui était visible. Il était un manipulateur de feu tout comme moi, mais savait-il se servir de son pouvoir ? Probablement que non, il devait agir par instinct. Ma main passa sur la joue droite de l’enfant, avec douceur et tendresse. J’agissais un peu comme une mère avec son enfant réaction très rare pour une tueuse de mon espèce. Un charmant sourire très tendre s’adressa à l’enfant, puis ma douce voix s’adressa à lui. Une voix douce et chantante.

- Pauvre…pauvre petit ange. N’ai pas peur, nous ne te voulons aucun mal. Si tu le veux petit oiseau sans nid, je t’aiderais à grandir dans de bonne condition. Tu apprendras beaucoup en restant avec moi. Tu auras argents, pouvoirs, puissance et plus important, tu apprendras à utilisé les pouvoirs dormant en toi. Ce ne sera pas facile, parfois ce sera très douloureux, mais je suis certaine petit ange que tu en es capable…je me trompe ?

Toujours agenouillée face à l’enfant, mes mains se posèrent sur mes cuisses. Je réfléchissais tranquillement à la situation. Lorsque le garçon serait adolescent, il pourrait être un serviteur de premier choix. Vraiment Jézabel avait été bien inspiré en me l’amenant.
Relevant la tête de l’enfant pour qu’il me regarde, je lui fis de nouveau un sourire et d’une voix très basse, je m’adressais à lui.

- Dis-moi mon enfant, aimes-tu la magie ? Regarde… !

Le dragon rouge semble se mettre à brillé, lui donnant un rouge carmin. Mon regard pétillait de malice face à ce gosse étant sans doute perdu dans le néant. Une flamme bordeau fit son apparition autour de ma main, je la fis tourné et plaçant la paume sous le visage du gamin, je la fi disparaître. A la place des flammes, se trouvait dans le creux de ma main, un petit animal ressemblant à un chat enflammé qui courrait tranquillement, puis qui se roula comme si, il jouait avec une plote de laine et finalement en refermant la main, je le fis disparaître.

- Si tu désires apprendre dis le moi et en grandissant, tu apprendras à faire de même !

Je me mis debout, puis rejoignis mon bureau m’installant dans mon confortable fauteuil de cuir rouge. Je pris un dossier dans le deuxième tiroir du bureau et je l’ouvris. Mes doigts pianotés la surface plane du bureau alors que je réfléchissais à un petit travail pour Jézabel. Comme il réfléchissait contrairement aux autres crétins, j’avais bien envie de l’envoyer à la collecte de renseignements. Je désirais en savoir plus sur la gamine se trouvant sous la protection de ma sœur et quelque chose me disait intérieurement que le vampire s’acquitterait parfaitement de sa mission.

- Je sais que tu rentre de mission, mais accepterais-tu de me rendre un service Jézabel. C’est une mission qui doit restée totalement secrète et dont peu de personne sont au courant, en dehors des trois pers…je veux dire des deux personnes étant sortie il y a peu du bureau. William avait besoin de repos, quel dommage tout de même, je le connaissais depuis si longtemps. C’est une grande perte pour l’ombre, mais ce garçon n’avait plus le cœur à l’ouvrage…enfin passons !

Quittant le dossier du regard, j’observais l’étrange duo me faisant face. Demandant à ma secrétaire de me servir un thé, je demandais en même temps à mes invités, s’ils désiraient un rafraichissement. Puis silencieuse, j’attendis les réactions de mes interlocuteurs.

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Jezabel pensait qu'il allait au moins être parcouru, ne serait-ce que d'un frisson, en entendant la voix de leur chef, Aya, quand celle-ci s'adressera à lui. Mais il n'en fit rien. Elle ne parlais pas comme divers chef sévères qui ne pense qu'à beugler leurs ordres. Elle était beaucoup plus gracieuse, élégante et féminine. Il fut tout de même un minimum soulagé de savoir qu'il n'avait pas amené Lukia pour rien, et que cela lui fesait même peut-être plaisir. Elle lui fit lever la tête en sa direction, il se laissa diriger sans bouger, sans laisser d'émotions particulières apparaître sur son visage. Il observa silencieusement son "maître" repartir et prendre soin de l'une de ses poupées. Il admirait le fait qu'elle ait un sentiment protecteur ou maternelle envers ces dernières, car il se pensait incapable d'en posséder. Il fut heureux de savoir qu'elle était satisfaite de son travail mais préféra ne pas se confondre dans des chimères, il ne croira que ce qui lui sera dit.

Un sentiment de regret lui arracha le coeur à la fin des paroles d'Aya, c'est vrai, il avait été imprudent à ce sujet : Lukia était encore trop jeune et inconscient pour faire parti des rangs de l'ombre. Il voulut se frapper pour ne pas avoir pensé à une telle énormité ! Mais il n'en fit rien et resta silencieux, préférant laisser son "maître" continuer, car elle méritait un respect silencieux quand elle lui adressait la parole, et même quand elle ne le fesait pas.

Jezabel crut frissoner quand il sentit la main de la jeune femme, habillé aussi merveilleusement que les premières reines de ce monde, glisser le long de son dos pour qu'ensuite elle se rapproche de lui. Sa peau blanche et froide sentait glisser son souffle chaud sur son cou. Elle lui demandait pourquoi, pourquoi cet enfant, pour quelles raisons avait-il décidé d'agir en humain, lui qui ne l'est plus depuis presque 2000 ans. Il voulu rire mais se content d'avoir un léger sourire, presque imperceptible. Il dit enfin.

Je vous avoue que mourir de vos mains serait une mort à la fois belle et merveilleuse, mais malheureusement, je ne souhaite pas encore mourir. Je ne connais pas cet enfant, je ne sais rien de lui. Je n'éprouve aucun désir de vivre à travers lui, je souhaite juste accomplir mon devoir et faire intelligemment ce que l'on me dit de faire. Accomplir ce que vous me demandez de faire est un peu comme essayer de vous plaire, mais je me sentirais bien impudent, d'oser tenter de vous plaire. J'ai surtout considéré bon de vous amener un enfant aussi puissant qui, s'il avait été contre nous, aurait pu être un ennemi important.

Il se demandait depuis quand il montrait autant de respect à cette femme qu'il ne connaissait pas. Il en avait presque oublier sa soif de sang. Elle lui demanda s'il avait un souhait en particulier ou une demande de prime, mais il ne souhaitait pas devenir très important. Tout ce qu'il souhaitait, c'était que cette jeune femme ait tout ses désirs accomplis et qu'elle ne soit jamais touchée par une quelconque attaque ou rébellion. Il ferma les yeux et dit maladroitement et avec conviction.

Mes seuls et uniques désirs sont que vos ordres soient toujours éxécutés avec minutie et de pouvoir rester à vos côtés afin de vous protéger, car je ne supporterais pas de voir votre magnifique personne entachée d'une quelconque trahison.

Il avait peur de paraître orgueilleux à se prétendre capable de protéger Aya au péril de sa vie, mais il n'était pas du genre à cacher ce qu'il avait sur le coeur, sauf quand il était en mission. Quand elle toucha le visage de l'enfant, Jezabel fut parcouru d'une crainte. S'il se mettait brusquement à l'attaquer, il se retrouverait dans l'obligation de le tuer. Mais l'enfant écouta étrangement tout ce que la jeune femme avait à lui dire il se laissa caresser la joue, lui qui l'avait repoussé quand il avait voulu le soigner. Elle lui montra un tour de magie, dut à ses pouvoirs, que l'enfant regarda sans broncher, mais quand elle lui demanda s'il voulait apprendre la même chose, il ne dit rien et préféra se cacher derrière Jezabel en s'accrochant à sa longue veste blanche. Comme d'habitude, Jezabel portait ses vêtements de médecins et se sentait bien ridicule d'être aller dans le bureau d'Aya, qui elle était magnifiquement vêtue, avec ses vêtements aussi peu considérables. Il regarda Aya se relever et se rassoir à son bureau. Elle semblait réfléchir à quelque chose. Surement quelque chose d'important. Elle avait un dossier en face d'elle. Lukia semblait se fatiguer et Jezabel se demandit s'ils avaient l'autorisation de s'assoir ou non.

Aya finit par reprendre la parole. Jezabel l'écouta attentivement, elle voulait lui confier une mission assez discrète que seul les personnes qu'il avait croisé connaissait. Il écouta la suite de ce qu'Aya avait à dire et il commençait à comprendre ce qu'il s'était passé quelques minutes plus tôt dans ce même bureau. Finalement, elle leur demanda s'ils souhaitaient un rafraîchissement, il demanda à Lukia et se dernier lui chuchotta au creux de l'oreille qu'il souhaitait la même chose que lui si c'est sucré. Jezabel n'avait pas particulièrement soif mais préféra faire plaisir à l'enfant même si ce dernier avait failli le faire griller sur place.

J'accepterais volontiers une nouvelle mission de votre part. Et .... Nous aimerions bien un jus de raisin tout les deux.

Etant donné qu'il ne pouvait pas boire de sang, il souhaitait faire comme s'il le pouvait sauf que ce ne sera pas ça qu'il y aura dans son verre ..... Il aurait aimé dire à Aya à quel point c'était un honneur pour lui de la servir, mais préféra s'abstenir, de peur d'en faire un peu trop.

Comment Lukia qui detestait tout ces "autres" avait pu se laisser emmener par l'un d'eux? Et le pire c'est qu'il l'appréciait cet "autre" ce dénommé Jezabel dont le calme l'empêchait de fuir comme son cerveau lui ordonnait. Pourtant un peu plus tôt l'enfant n'était pas du tout disposé à obéir ou à suivre qui que ce soit... Jezabel avait insisté pour soigner cette plaie ridicule que l'enfant s'était fait en trébuchant... Mais pour Lukia il était hors de question de se laisser faire... Les plaies, les bosses... Tout ça n'est rien... Non rien comparé à ce qu'il lui ferait s'il le touchait...

Lukia avait continué de refuser les soins pourtant si gentiment proposé, il se rapellait de la voix douce de Jezabel qui tentait de l'amadouer et de la sienne rendue plus aigue sous l'effet de la peur qui résonnait dans la ruelle. Puis il y avait eu une autre voix... Plus douce, beaucoup plus douce, lui ordonnant de garder son calme, cette voix avait semblé se répondre doucement dans chaque partie de son corps, détendant un à un chacun de ses muscles jusqu'à ce qu'une étrange torpeur s'empare de lui, comme si son corps étaient sur le point de s'endormir et pourtant il avait ressenti en même temps une immensse puissance qui semblait circuler dans tout son corps, qui semblait battre en même temps que son coeur... Après il y avait eut du feu... Un grand écran fait de flammes magnifiques... Un feu aussi beau que dangereux, les trois conténaires servant de poubelle avait litterallement fondu sans même être touchés... Quand à cet homme il avait semblé souffrir enormement comme si lui aussi fondait mais pourtant il semblait aller tout à fait bien...

La sensation de puissance s'était très vite amoindri, déjà l'écran de feu était devenu plus petit, les flammes qui crépitaient violemment un peu plus tôt avait continué leur danse de manière plus parresseuse et surtout, Jezabel bien qu'ayant toujours l'air souffrant ne se tenait plus figé... Parrallelement Lukia avait senti une fatigue immense s'emparer de lui, ses muscles s'étaient raidis puis, épuisé il était toimbé assis en même temps que le mur de feu disparaissait ne laissant plus que les poubelles fondues en guise de preuve de son existence.

L'enfant s'était senti plus lucide, il avait fini par accepter de suivre Jezabel sans savoir pourquoi il acceptait... Il représentait pourtant sa pire crainte et voilà qu'à présent il était devenu son seul repère... A présent ils se tenaient tout deux dans ce bureau étrangfe en compagnie de cette femme... Lukia sans le savoir sentait qu'il devait rester calme, inconsciemment il savait qu'il n'était pas en présence de n'importe qui... La jeune femme s'adressa à lui à plusieurs reprise, Lukia garda son silence... A présent l'enfant s'accrochait à Jezabel comme un chiot à sa mère, cet endroit avait quelque chose d'effrayant... Ne souhaitant plus refléchir le jeune démon fit semblant d'être absorbé dans ses pensées pour le cas ou cela servirait à le faire oublier.

Invité

Ecoutant les réponses du vampire, l’intérêt grandissant pour cette créature de la nuit montait en moi tel une trainée de poudre. Il fallait bien reconnaître que j’aimais énormément les tirades me mettant en valeur, bien que l’orgueil ne fasse en rien partie de mon être. Cependant, les flatteries sonnaient comme une douce musique à mon oreille et encore plus lorsqu’elles semblaient empruntes de sincérités comme visiblement c’était le cas. Assisse confortablement à mon bureau, je joignis les mains sur la surface plane en marbre où se trouvait posé divers dossiers. J’écoutais Jézabel me dire qu’il accepterait volontiers une consommation et lorsqu’il demanda pour l’enfant et lui du jus de raisin, un sourire malsain traversa mon visage angélique.
Je sentais que ce n’était pas de ce genre de boisson dont il avait en ce moment envi, mais d’un autre genre de liquide rouge, chaud ayant un goût légèrement métallique. Ayant passé commande à ma secrétaire, j’invitais les deux personnes toujours debout à prendre place dans les fauteuils se trouvant face à moi.
Un lourd silence s’installa pendant que mon regard sanglant observait l’enfant. Il se terrait tel un jeune animal derrière sa mère et en ne répondant pas aux questions posées, il m’avait manqué de respect, chose que je n’appréciais que très moyennement. Pourtant, je n’en fis pas immédiatement part au vampire à qui je devais une explication sur la mission. Du bout des doigts, je fis glisser vers lui une photographie de ma sœur.
Puis, lui laissant le temps d’en prendre connaissance, mon corps s’affala dans le fauteuil moelleux. Je ne quittais pas le môme du regard, puis ma voix douce raisonna dans la pièce.

- Tu sais bonhomme, lorsque je parle ou que je pose une question, j’attends d’avoir une réponse. Tu manques cruellement d’éducation, mais je me ferais un plaisir de t’apprendre les bonnes manières. Pour cette fois, je ne t’en tiendrais pas rigueur mettons ceci sur l’effet du stresse d’être dans un endroit inconnu.

Mon regard se voulu froid quelques secondes, puis il redevint tranquille et rassurant. Mon attention se reporta sur la créature de la nuit, attendant de voir si, il désirait dire quelque chose avant que je lui fournisse une explication sur la fille de la photo. La secrétaire arriva dans le bureau, un plateau contenant les boissons entre ses mains. Elle fit un sourire à l’enfant en déposant le verre face à lui. Elle fit de même en servant Jézabel, puis posa le thé sur le bureau.
Sans raison apparente, je quittais mon siège m’approchant de la jeune femme. Elle sentait la peur, craignait-elle pour son existence ? Probablement.

- Dis-moi Jézabel, est-ce vraiment la boisson que tu as face à toi que tu désire où…

M’interrompent, l’un de mes bras enveloppa le cou de la jeune blondinette, qui n’avait à présent d’autre choix que de fixé le vampire confortablement assis. Ma main droite palpa la poitrine de la fille tremblante, puis elle remonta jusqu’à sa joue l’entaillant profondément. Un liquide chaud et rougeâtre s’échappa de la plaie alors que je reprenais la discussion.

- Peut être est-ce de ceci que tu as besoin, tu me parais bien pale et j’ai horreur de voir de bon élément n’étant pas au mieux de leur forme.

D’un geste sec, la jeune femme fut poussée en direction du vampire et je remis à marcher de long en large dans le bureau.

- Boit doux prince, mais ne la tue pas, elle n’est pas très utile, mais je l’aime bien !

La fille pleurait, mais ne supplia pas Jézabel de ne rien en faire. Ne me souciant pas de ce que ferait le vampire, mon regard s’attarda sur l’enfant. Il ressemblait un peu à son sauveur, bien que bien moins loquace. Je fis halte face aux poupées à qui je me mis à parler avec tendresse jaugeant à voix haute la situation.

- Dite moi les filles que dois-je penser du silence de cet enfant. Dois-je en déduire par son silence qu’il n’est pas heureux d’être en vie ? Qu’en penses-tu toi ma préférée portant le doux nom de Jennifer ! La résistance nous cause quelques petits soucis et ce môme joue au muet.

Prenant la magnifique poupée dans les bras, je restais un temps silencieux avant d’acquiescer de la tête, puis de la remettre à sa place sur l’étagère. Me tournant vers mes invités, je leur fis un charmant sourire, puis repris la discussion. Je fis quelques pas qui m’amenèrent dans le dos du fauteuil où se trouvait assis l’enfant. Entourant son cou de mes bras comme une mère le ferait à son enfant, je lui susurrais quelques mots à peine audible au creux de l’oreille.

- Alors, tu vas être gentil maintenant, comment te nommes-tu et veux-tu apprendre à te servir de tes pouvoirs. Si, je peux te donner un petit conseil, tu ferais bien d’être coopératif et ce dans ton propre intérêt. Dehors, il y a des gens cruels que l’on nomme résistants, ils détestent toutes les créatures de notre espèce et s’ils t’attrapent…

Je fis comme si, je lui tordais le cou en faisant un bruyant « Couic !». Puis je rejoignis mon fauteuil m’adressant en attendant une réaction de l’enfant à son tuteur, j’ajoutais cependant encore quelques mots pour le gamin.

- Il te faudra me fournir une réponse avant de sortir de cette pièce. Tu acceptes, tu auras énormément à y gagner, si tu refuses, nous te renverrons dans la rue et les résistants finiront par prendre ta vie. A toi de voir où se trouve ton intérêt.

Faire passé les résistants pour des animaux sans cœur, je devais bien reconnaître avoir été bien inspiré. L’enfant était jeune et il avait visiblement conscience du danger chose qui le ferait réfléchir. Un bref regard se porta encore sur le bambin, puis je repris les choses sérieuses. Mon regard pétillait de malice, j’aimais les jeux de la manipulation, voir le doute ou le désespoir dans les yeux de mes interlocuteurs. Sadique moi, non je dirais simplement joueuse, après tout la vie n’était tel pas un superbe jeu où l’enjeu n’était ni plus, ni moins que de vivre ou de mourir !
Je savais avoir toute l’attention du vampire et je me mis à lui parler de cette autre fille ayant le même visage que moi.

- Elle se nomme Enma Ai, elle n’est autre que ma jeune sœur dont, je fus séparée à la naissance. Contrairement à moi, elle refuse de reconnaître qu’elle est une diablesse et de ce fait, elle renie également les pouvoirs allant avec cette nature démoniaque. Pourtant, je dois bien reconnaître, que même sans se servir de son pouvoir, Aï est parvenue par le passé à contrarié certains de mes plans…Ce stupide métier qu’elle a choisis ne cesse de la faire croisé mon chemin et elle se trouve aujourd’hui à Heaven. Détective privé tu te rends compte Jézabel, quel affront à notre lignée.

Je m’interrompis, le temps de boire un peu de thé. Mon regard observait la photo de Yuzuri se trouvant dans le dossier où quelques minutes auparavant, je venais de sortir la photo de ma sœur. Après avoir reposé avec délicatesse la tasse sur la surface en marbre, je pris le combiné de téléphone et j’eue une brève conversation avec une tierce personne, puis tout en raccrochant, je repris mon explication.

- J’ai faite venir Aï en me servant de son tuteur. Il a eu un malheureux et tragique accident…le pauvre homme. Il était vieux de toute manière et n’en avait plus pour bien longtemps. Je lui ai rendu service, tu ne penses pas doux prince…enfin, donc grâce aux indices trainant sur les lieux, elle est venue. Par un concoure de circonstance, une fillette que nous étudiions dans l’une des cliniques de la ville s’est faite la belle et à malheureusement croisé le chemin de ma tendre sœur chose qui cause problème actuellement. Aï doit rester en vie, je pense que tu l’avais déjà compris, mais comment faire pour lui reprendre l’enfant sans casse ?

Je bus encore une gorgée en regardant une fois de plus l’enfant, puis je mis en évidence une photographie de Yuzuri pour que le vampire puisse savoir à quoi ressemble la fillette. Comme, je le faisais chaque fois, un temps de réflexion lui fut imparti pour réagir à mes propos. Il était intelligent et cultivé cela ne faisait aucun doute et peut-être proposerait-il une excellente idée pour reprendre la gamine à ma sœur. Tout en le laissant réfléchir, je me mis debout, puis d’un pas gracieux et félin, je rejoignis une lourde armoire gravée de fresque très ancienne. L’ouvrant sans peine, je fis glissé ma robe le long de mon corps exposant ma nudité aux visiteurs, puis je mis un pantalon en cuir noir et une paire de bottes me montant jusqu’aux genoux de même couleur. Une chemise en soie de couleur bordeau compléta ma préparation.
Lorsque je fus prête, je pris mon holster contenant un Smith et Whesson, ainsi que sur le coté opposé un couteau de chasse dont la garde n’était autre qu’un poing américain et je glissais le tout sous mes aisselles, avant de mettre un long impaire en Skye de couleur noir et reprendre ma place au bureau. Terminant mon thé, je laissais à présent la parole aux invités, après tout, j’étais une hôte bien élevée et courtoise n’est-il pas ?

Lukia voulait fuir... Fuir cette pièce inquiétante habitée par une femme encore plus inquiétante... S'en aller très loin... Rejoindre Kami peut-être... Kami lui avait promis de s'occuper de lui mais comment le retrouver? L'enfant se terra un peu plus prêt de Jezabel comme si à lui seul il représentait son unique repère. Le gamin écoutait les parolesde la jeune femme sans y répondre... Pourtant celle ci lui reprocha vite son mauvais comportement... Le frapperait-elle elle aussi? Lukia se terra un peu plus sur lui même, son regard rouge descendit jusqu'au sol... Il fallait qu'il parte... Le gamin allait se lever mais Un mouvement de Aya l'en empêcha, elle lui donnait l'impression de pouvoir le tuer d'un seul regard... Mieux valait faire ce qu'elle disait... Ainsi peut-être pourrait-il échapper à sa colère...

Le jeune démon eut tout le temps de réfléchir à ce qu'il allait pouvoir faire car Aya se dirigea vers la jeune femme qui venait de leur servir des boissons... Lukia détourna son regard... Il ne voulait rien voir, rien savoir... Oublier où il se trouvait... Déjà Aya rejoignait ses poupées... Les poupées ont toujours un quelque chose d'éffrayant avec leurs yeux de verres fixes et leur visage à l'expression froide... Cependant Lukia avait davantage peur de leur propriétaire qui en quelques pas fut derrière lui, très vite elle lui expliqua ce qui l'attendait s'il ne coopérait pas... L'extérieur et surtout ces gens qui lui en voulait... Les autres comme ils les appellaient, du moins c'est ce qu'il croyait... Avant qu'il ne réponde Aya avait déjà regagner son bureau puis s'adressa une dernière fois à lui... N'y tenant plus Lukia répondit d'une voix terrorisée...

J'apprendrait!!! Je veux pas aller dehors avec "les autres"...

Des larmes se mirant à couler sur le visage de l'enfant... Il se retrouvait contraint d'obéir sous peine de devoir craindre pour sa cie... Devrait-il toujours vivre sous la menace, obéir à la violence afin d'être épargné? L'enfant se replia davantage sur lui même ne voulant plus voir les contours de cette pièce ou de la personne qui lui inspirant tant de crainte.

Ce n'est que quelques minutes plus tard que l'enfant osa relever un peu les yeux, une photo étaiot posée sur le bureau et le gamin y jeta un oeil. Reconnaissant le visage famillier Lukia laissa échapper une exclamation etonnée...

Yuzuri...

S'appercevant qu'il avait parler à voix haute l'enfant se replia alors à nouveau fixant le sol comme si de rien n'était...

Invité

Jezabel attendait que sa maîtresse lui donne sa nouvelle mission. Elle semblait toujours aussi glaciale et douce, mais satisfaite. Heureusement, il aurait eu honte de faire tout ça pour rien, il aurait préféré mourir. Il frissonna, il avait peur que sa maîtresse se soit rendue compte de sa faiblesse et de son mensonge. Allait-elle s'énerver parcequ'il lui avait menti ? Cela n'en avait pas l'air. Elle lui tendit une photo d'une jeune fille lui ressemblant beaucoup. Il observa attentivement la photo tout en écoutant ce qu'Aya disait à Lukia. Il se doutait que l'enfant allait surement prendre peur de sa maîtresse, tout le monde prenait peur d'elle. Apparemment, le regard qu'elle lui lança le convaincu de ne pas bouger. Jezabel restait confortablement assis en regardant la photo. Que voulait sa maîtresse en lui montrant cette photo ? Il allait surement bientôt le savoir.

La jeune servante d'Aya finit par arriver avec les boissons. Polie et bien élevée, elle souria à Lukia et à lui sans demandant son reste. Cela ne devait pas être facile tout les jours de servir une femme aussi effrayante qu'Aya. Il lui rendit son sourire aussi doux et amical que quelqu'un qu'elle connaitrait depuis longtemps alors qu'ils ne s'étaient jamais vu auparavant. Elle s'apprêtait à repartir mais Aya l'arrêta. Comme il l'avait deviné, elle savait qu'il avait besoin de sang. Elle entailla la joue de la fille, elle qui fesait un effort pour avoir un joli visage allait maintenant avoir une belle cicatrice. Aya lança la jeune fille sur lui, cette dernière tomba dans ses bras. Elle pleurait sans le supplier, peut-être n'était-ce pas la première fois qu'elle était jetée à un vampire comme un morceau de viande à un lion. Jezabel ne voulait pas boire au cou de la jeune fille sous les yeux de Lukia mais ce dernier détourna le regard. Pendant qu'Aya discutait avec lui, il se permis de soigner la joue de la jeune fille, histoire qu'elle ait un peu plus confiance en cet homme qui allait lui enlever son propre sang. Il attendait qu'elle lui sourit pour la mordre délicatement, il ne voulait pas la savoir malheureuse pendant qu'il se nourrissait.

Que d'amour dans le baiser du vampire ! Il buvait tout en lui caressant les cheveux afin de la calmer. Il ne la tua pas et se leva afin de l'aider à se diriger vers la porte. Il la laissa à elle-même et ferma la porte délicatement. Quand il se retourna, il vit Lukia en larme, il s'assit à côté de lui et lui mit sa main blanche sur l'épaule afin de le calmer un peu. Pendant qu'il caraissait doucement l'épaule de l'enfant. Il regardait les photos que sa maîtresse fesait défiler devant ses yeux. Elle lui expliqua que la photo qu'elle lui avait présenté en premier était en fait une photo de sa soeur, c'est pour ça qu'elle lui ressemblait tant. Il se retint de rire doucement en voyant la haine que portait sa maîtresse envers sa propre soeur. Heureusement qu'il n'en avait pas .... enfin si .... mais non ... Bref ! Il continuait de regarder les photos.

C'est alors que sa maîtresse sortit une photo d'une enfant, il avait l'impression de l'avoir déjà vue. Mais il devait l'avoir croisé quelque part mais c'est tout. Il regarda sa maîtresse se lever sans comprendre ce qu'elle fesait, elle se déshabilla sous ses yeux, elle enlevait la robe qui lui avait plut, il préféra tourner le regard vers la photo pour ne pas paraître indécent en regardant sa maîtresse se déshabiller. Il regardait la photo sans savoir où il l'avait déjà vu. Il se rappellait aussi que son but principale, trouver un moyen de récupérer la fille sans que la soeur de sa maîtresse ne soit là pour interférer. C'est alors que Lukia dit le nom de la jeune fille. Jezabel se souvint d'elle, de Kami, de Galcyan et des autres.

Mais oui .... C'est la jeune fille qui est la soeur de Kami .... et la fille de Galcyan et .... et l'amie de .... de ...

Jezabel eut un mal de crane à la limite de supportable. Il se tint le front avec l'une de ses mains, qui était donc cette fille aux rouges et aux cheveux blancs comme Lukia, à la robe victorienne et merveilleuse qui avait souvent l'air triste. Il n'arrivait pas à s'en souvenir. Il préféra se calmer, le mal de tête devenant trop horrible.

Je connais cette jeune fille, je pourrais essayer d'aller la chercher et de vous l'amenez mais je doute qu'elle me suive ... "Ses" amis ne m'ont jamais réellement apprécié ...

Il s'avait que la fille aux cheveux blancs qu'il avait vu avait un énorme rapport avec cette enfant mais il n'arrivait pas à faire le lien. Il préféra ne rien dire et d'attendre la réaction de sa maîtresse.

Invité

L’enfant avait craqué sous l’effet du jeu psychologique, il cria son désespoir affirmant qu’il voulait apprendre, qu’il ne voulait pas aller dehors avec les autres comme Lukia les nommaient. A présent le petit ange pleurait, il savait qu’il n’aurait dorénavant plus le choix, qu’il se devrait d’obéir à l’ombre dont j’étais le seigneur. Pauvre petit être désespéré, mais devant ces réactions enfantines, je n’eu qu’une réaction, un sourire cruelle.
Réfléchissant à plusieurs choses, l’enfant donna le nom de la fillette se trouvant sur la photographie, il la connaissait visiblement très bien, tout comme le vampire d’ailleurs qui me donna d’intéressante information concernant le petit groupe dont faisait parti la petite fille. J’écoutais attentivement les explications et lorsque le silence revint dans la pièce, j’actionnais le bouton du micro se trouvant sur le bureau, avant de faire un appel général.

- Bonsoir à tous, c’est votre commandant en chef qui vous parle. Le docteur Ayzami est attendu de toute urgence dans mon bureau.

Coupant le micro, j’observais les deux personnes se tenant face à moi. Jézabel avait reprit de jolie couleur après s’être abreuvé au cou de la pauvre secrétaire. Il pensait sans doute que je n’avais pas vu le petit geste tendre qu’il eut à l’égard de cette pauvre enfant, mais je sentais l’activation de pouvoir surnaturel, oui, il l’avait guérit de l’entaille faite à la joue de l’innocente jeune femme. La compassion, chose rendant faible des tueurs de notre trempe, heureusement, je ne possédais pas ce genre de faiblesse.
Sur le moment, je ne lui fis aucune remarque concernant son geste, mais je lui en ferais sans doute une lorsque nous serions seul. La créature m’expliqua qu’il connaissait la petite fille et qu’il pourrait sans doute la reprendre, mais Jézabel doutait que la fillette le suive bien gentiment, puis il parla d’un dénommé Kami, puis de Galcyan et d’une autre personne dont visiblement, il avait du mal à se souvenir. Un sourire marqua mon visage, avant que lui fasse part de mes intentions.

- Tu penses peut-être que nous allons demander à la gamine de venir bien sagement, elle n’aura pas le choix. Qu’elle le veuille ou non, elle viendra. Pour Kami et Galcyan, je vais leur envoyer un membre du S.A.R. Il aura pour mission d’effacer ces éléments perturbateur et de collecter des informations sur cette fille dont, tu ne te souviens plus du nom. Si, elle représente un intérêt quelconque, elle terminera sa pitoyable existence dans l’un de nos laboratoires.

Une idée cruelle me traversa l’esprit en regardant l’enfant. Il devait sans doute connaître le nom de cette fille dont Jézabel avait tant de mal à ce souvenir. Je passais l’index sur les arrêtes du bureau de façon méthodique réfléchissant à la meilleur manière de présenter la chose à l’enfant. Avec du temps et de la patience, il serait amené à haïr ses gens qu’il considérerait comme des amis et il les tuerait de ses propres mains dans un futur proche, a moins que Dante ne les supprime entre temps. Dante, voilà le tueur dont j’avais besoin. Pianotant sur le PC, je me mis à lire les informations sur ce membre du S.A.R. Il était efficace en mission et ne semblait pas éprouver le moindre sentiment humains. Je me mis à taper un mail pour ce mystérieux personnage, puis appuyant sur « Enter », je m’adressais à l’enfant.

- Tu connais donc cette fillette et bien sache qu’elle n’est pas ton amie. Si, elle s’est intéressé à toi c’est dans le seul et unique but de trouver tes faiblesses pour que Galcyan et Kami puissent te détruire plus facilement le moment venu. Ecoute bien ce que je vais te dire maintenant ; Ces gens appartiennent aux « autres », ils ne veulent que te détruire, même s’ils t’ont dis le contraire. En dehors de nous, tu n’as personne, ils veulent tous te détruire. Naturellement, tu n’es pas obliger de me croire, mais si tu leur fais confiance, tu mourras et tu ne pourras pas dire que je ne t’avais pas prévenu. Demande à Jézabel, il te le dira aussi.

Je fis un clin d’œil qui se voulu rassurant pour l’enfant, mais qui visait également Jézabel qui devrait entrer dans mon jeu de manipulation psychologique. Passant l’une des mes mains dans ma longue chevelure d’ébène, je me mis à bailler bruyamment. Je m’ennuyais de ces conversations bureaucratiques et l’envie de bouger me gagna progressivement. Inclinant la tête sur la gauche, mon regard se porta vers la porte. Le Doc ne devrait plus tardé logiquement et lorsque l’enfant serait sous sa responsabilité, nous pourrions enfin sortir et rejoindre Heaven pour y faire un peu de grabuge.

- Dès que l’enfant sera sous la garde du docteur Ayzami, nous sortirons Jézabel. J’ai très envie de rendre une petite visite nocturne à ma charmante sœur. Il est temps qu’elle apprenne mon existence, je suis certaine qu’Aï n’en reviendra pas !

A cette pensée, j’éclatais de rire. Voir la tête surprise de cette idiote se prenant pour une justicière serait trop drôle. Franchement, elle allait avoir le choc de sa vie d’apprendre qu’elle n’était pas seul et de plus, je lui montrerais un bref aperçus des pouvoirs démoniaques dont elle refusait de se servir.

- Ce soir, nous lui feront une visite de courtoisie, mais a partir de la nuit prochaine, ta mission consistera à lui reprendre la fillette et de la conduire au laboratoire de la ville. Tu pourras même la malmenée, elle doit apprendre à se servir de ses pouvoirs. Cependant, tu devras être prudent, car, elle s’en est déjà servit à plusieurs reprises lorsqu’elle se trouva en danger comme la nuit passée. Aï a brulé l’un des tueurs la poursuivant c’était un spectacle amusant, surtout lorsqu’elle se rendit compte de ce qu’elle venait de faire. J’ai lu dans son regard le désespoir. Ma sœur veut plus que tout être humaine, mais elle sait au plus profond de son cœur qu’elle ne le sera jamais.

Quelle pauvre conne pensais-je, elle agissait vraiment comme une simple humaine se mentant continuellement à elle-même. Que de bassesse inutiles, de mensonge éhontés, pensait-elle réellement que les hommes l’accepteraient tel qu’elle se montrait. Croyait-elle que le grand amour frapperait à sa porte en cachant le fait qu’elle soit démon…ineptie et stupidité que tout cela. Une rage destructrice me gagna rapidement et je pris en main la tasse de thé qui vola dans les airs terminant son chemin contre le mur ouest de la pièce.

- Nous allons lui faire comprendre que personne, mis à part l’ombre ne voudra d’elle. Les résistants connaissent visiblement son origine et il est fort probable que ces idiots l’on prise pour moi. En y réfléchissant plus, je dois bien reconnaître que ce n’est guère flatteur pour moi. Comment peut-on confondre cette stupide et faible créature avec une déesse puissante de mon espèce. Qu’en penses-tu Jézabel, as-tu un avis sur la question ?

Me levant, je me mis à marcher de long en large dans le bureau, je ressemblais à un lion mis en cage. J’étais impatiente de sortir et de lire la peur dans le regard de ma tendre sœur. Je fis une halte observant le vampire. En l’emmenant avec moi, je pourrais voir sa véritable valeur, car de grands projets attendaient la créature de la nuit qui l’ignorait encore.

Invité

Jezabel sentait la satisfaction chez sa maîtresse d'avoir pousser le gosse à pleurer. Elle semblait mettre très satisfaite. Elle finit par appeller le Docteur Ayzami - qu'il avait pris l'habitude de surnommer Doc. - afin qu'il récupère l'enfant. Le Doc avait beau être celui qui lui avait sauvé la vie, Jezabel ne l'avait jamais vraiment apprécié. Il éspérait avoir la permission de partir avant l'arrivée de ce docteur à moitié fou qui le traitait plus comme un sujet d'expérience que comme un être humain. Il sentait aussi quelque chose de changé dans le regard de la diablesse, une pointe de reproche, peut-être n'avait-elle pas apprécié qu'il soigne la jeune secrétaire, il baissa le regard, difficile de ne pouvoir avoir de sentiment, mais il avait une dette envers le clan de l'ombre, il se devait de ne pas avoir de sentiment. Jezabel écouta sagement ce que sa maîtresse avait comme intentions. Il commença à réfléchir. Il finit par dire d'un ton plein de prudence.

Nous devons nous méfiez de Galcyan ... Je ne l'ai pas rencontré souvent, mais il semble doté d'un pouvoir très puissant. Vraiment très puissant. Mais je pense que nos membres du S.A.R sont assez intelligent pour le comprendre ... Pour ce qui du jeune homme qui se prénomme Kami ...

Il réfléchit un instant. Il ne voyait pas qu'un Kami. Il en voyait deux d'apparence différentes. Et l'un des deux était vraiment dangereux.

Je ne sais pas .... Il est étrange ... Il paraît idiot et innocent mais je sens qu'il peut être tout le contraire ... Désolé maîtresse ... Je ne me souviens plus très bien ...

Quand il tentait de se souvenir de la jeune fille au cheveux blancs - mais il n'y parvenait pas - un monstrueux mal de crâne l'empoignait et ne se décidait à s'en aller que lorsqu'il fronçait les sourcils. Il écouta silencieusement sa maîtresse et comprit le système qu'elle essayer d'employer sur le jeune homme. Mais elle ne se doutait peut-être pas que Kami n'était pas si facile que ça à transformer en méchant. Ce grand crétin était tellement innocent qu'on se demandait s'il était réel. Mais bon, autant essayer de jouer le rôle. Un souvenir lui revint brutalement, le jeune Kami entrain de pleurer contre lui. Pour quels raisons ? Il n'en savait rien. Mais ce jeune homme pleurait alors qu'ils venaient à peine de se rencontrer et avait réussi à trouver du réconfort dans ses bras à lui, un vampire sans coeur.

Il écouta de nouveau sa maîtresse parler. Elle semblait impatiente de pouvoir sortir. Elle voulait qu'il l'accompagne. Mais pourquoi donc ? Il n'avait aucune envie de voir la traîtresse qui osit se prendre pour une grande justicière et qui osait contre-carrer les plans de sa maîtresse. Mais bon, ses désirs étaient des ordres, ils devaient les suivre à la lettre. L'autre problème était qu'il n'était pas motivé à faire du mal aux gens. Il souhaitait utiliser un stratagème vil et fourbe pour amener la jeune fille jusqu'ici, se serait tellement plus amusant pour lui. Mais le problème d'Aï se posait. Les laisseraient-ils discuter tranquillement ? Ou chercherait-elle à l'empêcher de l'emmener ? Il n'avait pas envie de se battre. Il avait surtout envie de terminer cette mission au plus vite car elle lui rappelait trop de souvenir douloureux qu'il ne voulait pas se remémorer. Il fut sortit de sa pensée par le bruit de la tasse contre le mur. Il plongeait son regard de sang dans celui de sa maîtresse. Elle avait vraiment une haine insurmontable pour sa soeur. Et quand elle lui demanda son avis, il ne put que rire doucement, tel un prince insolent rigolant au nez de ses ennemis.

Quel bande d'idiots .... Comment pouvaient-ils vous confondre vous, une déesse aussi belle mentalement que physiquement face à cet petite justicière inculte ? ... Ils ne mériteraient que la mort ...

Jezabel n'était vraiment d'humeur à plaisanter. Ses souvenirs lui fesaient un mal de crâne horrible et l'insolence de ses idiots de résistants lui donnaient envie de vomir. S'il le pouvait, il les extermineraient tous jusqu'au dernier. Il n'avait plus envie de jouer au gentil médecin. Sa main se crispa sur son pantalon en cuir noir. L'envie de tuer se fesait forte en lui mais il ne dit rien et garda un oeil sur la porte, prêt à voir le Doc. apparaître à tout moment.

Invité

Nozomu était en train de chercher un nouveau cobaye dans les environs quand tout à coup il fut apellé par son supérieur à la rejoindre dans son bureau. Sur le chemin il repensait à certaine chose qu'il n'avait toujours pas compris.Pourquoi état-il dans l'organisation de l'ombre? Pourquoi avait il sauvé un sujet rare plutôt que de faire une nouvelle découverte? Il ne savait pas,cependant il recouvrit vite ses esprit pour entrer dans le bureau de celle qu'il surnommé intérieurement "la boss".

-Bonjour bonjour.....vous m'avez appeler?

Le Doc avait dans sa main sa valise avec tout son matériel dedans, il était calme à l'extérieur mais intèrieurment il n'en pouvait plus face à ces trois âmes présente devant lui. Des sujet rare.....et dire qu'il avait sauvé l'un d'entre eux.Parmis les trois se trouvait un visage inconnue,un enfant possédant une sombre âme du même type que sa supérieur présente devant lui.

*Fiou......toutes ces âmes....si seulement elles étaient à ma portée......non,non,non je ne dois pas pensé à sa.....cet enfant,je pense qu'on m'a appelé à cause de lui......*

Dans son sérieu et sa concentration il se rendit compte tout à coup.

*Merde ! J'ai pas nourri mon pingouin !!!*

Il décida de se détendre un minimum histoire de ne pas rester raide devant ces êtres maléfiques.

-Je me permet de prendre la parole pour vous demander la raison pour laquelle vous m'avez appeler? Est-ce que pars hasard ce Vampire voudrait enfin devenir mon cobaye?A moins que se soit cet enfant?

Il prononça cet paroles avec une certaine envie dans le ton,il fixait l'ame de cet enfant et ce vampire avec envie.Cependant pour des yeux normaux il ne faisait que fixer le mur. mais malgrès cela il se depécha de détourner son regard pour être face à face avec "La Boss".

Invité

Fermeture du sujet pour démotivation et vérouillage !

Lukia écoutait silencieusement les paroles entre cette femme étrange et Jezabel. Le gamin se tenait toujours recroquevillé sur lui même, son visage enfoui dans ses bras croisé, pourtant, lentement ses pleurs s'étaient espacés jusqu'à laisser place à un sourire étrange pour un gamin pareil. Maintenant c'est sans peur qu'il l'écoutait parler, l'écoutait passer son annonce. Des noms familiers revenaient sans cesse aux oreilles de Lukia: Kami, Yuzuri, Galcyan... Le jeune démon n'avait que faire de ces deux derniers mais s'il le pouvait alors il rejoindrait Kami.

Aya s'adressa alors à lui pour le mettre en garde contre Yuzuri et tout ceux qu'il avait rencontré un peu auparavent. Elle lui expliquait que Yuzuri n'était pas son ami, pas plus que les autres et qu'ils appartenaient aux autres. Lukia ne cilla pas... Il savait parfaitement qu'ils ne pouvaient appartenir à ce groupe puisque c'est Lukia lui même qui définissait qui en faisait parti. Cette femme venait d'ailleurs d'y passer...

Je sais bien qu'elle est pas mon amie...

Releva le gamin avec effronterie, ne se souciant plus de la mettre en colère, il n'y avait plus de petit gamin peureux à présent mais un gamin effronté qui se permettait de répondre. Quant au sujet de Yuzuri il ne la considérait pas comme une amie juste à cause de chamailleries de gosse et rien de plus.

La suite de la conversation se déroula sans grand interêt pour un gamin de cet age, il entendit vaguement parlé d'un docteur le concernant... Un docteur... Le mot ne plaisait guère à l'enfant mais il prit le parti de ne rien dire. La suite de la conversation déboucha ensuite sur la soeur de Aya. Parce que en plus elle était deux?! Décidemment le jeune démon n'était pas au bout de ses peines si une autre personne s'amusait à jouer avec ses nerfs.

Jezabel semblait approuver les dires de Aya et se soumettre devant elle comme un gamin prit en faute. Lukia ne cessait de lui jeter des regards meurtriers... Dans ce bureau effrayant, dans cet endroit bourré de gens effrayants il avait été son seul appui et maintenant il s'apercevait que cet appui était aussi friable que du sable? Le gamin dans un accès d'enerbvement envoya son pied dans le genoux du vampire, non pas pour le frapper mais pour attirer son attention avant de lui jeter un regard meurtrier qui en disait long.

L'attention du gamin fut toutefois captée par autre chose, l'intervention d'une autre personne qui entra dans le bureau, un homme bizarre qui fixait le vide... Le comportement du gamin changeait de secondes en secondes et finalement il se décida à s'adresser au nouvel arrivant avec un sourire peu commun pour un gamin...

Toi... Je vais te tuer!!!

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