L'aube se lève... mais c'est toujours pareil

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Baku ne comprit pas grand-chose au changement rapide de comportement de la part du jeune homme encapuchonné. Elle préféra le laisser dans ses pensées sans le gêner, elle continua de regarder les fleurs lanches au loin jusqu'à ce qu'elle sente quelque chose s'accorcher à sa robe, elle se retourna et vit alors Kenshi accroché à elle. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il tremblait, il était en colère ? Il était malade ? Il était blessé ? Non, rien de tout ça. Juste content. Il était content. Il pleurait. Il pleurait surement de joie. Baku le laissa pleurer légèrement, puis il releva la tête et dit qu'il ne craignait plus la mort, ce qui surpris Baku. Elle non plus ne craignait pas la mort mais elle ne se souvenait pas qu'elle était aussi heureuse le jour où elle l'a sut. Le jeune homme éclata en sanglots. Elle avait peur de bouger, de le gêner, mais elle ne put s'en empêcher. Elle se mit à genoux et le prit dans ses bras. Toute personne avait le droit de pleurer dans les bras de quelqu'un au moins une fois jusqu'à ce qu'il soit calmé. Elle ferma les yeux et se rappella à quel point c'était agréable de se sentir utile.

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Kenshi fut réconforté ayant, depuis 6 ans complètes un câlin, et de plus, il était heureux, lui qui avait vu ses parents mourir devant lui avait toujours peur de mourir, lui qui était seul a supporter le poids de sa vie le poids de sa souffrance, et le poids de l’oubli… il se permit alors, de pleurer, de se vider entièrement… il allait sûrement retrouver son état normal, mais un chose a changé, un poids qu’il n’aura plus à porter… le poids de l’oubli…
Apres un bon moment, il s’arrêta de pleurer, et ce fut bien difficile, regardant Baku, il voulait sourire, mais c’est une chose que son visage ne connaissait pas, pourtant ses yeux transmettaient ce qu’il voulait dire, et c’était assez venant de lui !On ne demande pas à une personne de changer complètement d’un moment à un autre, et sur tout pas à un enfant…
Se dirigeant vers la seule fleure qui était épanoui parmi les fleures de sa mère, il la déracina doucement, et la présenta à Baku…

Comme ça, elle restera vivante !! Avec ses racines… c’étaient les fleures de ma mère, et je t’en donne celle la

Il n’y avait plus de trace de larmes sur son visage, mais son regard était différent un peu, il allait retourner à son état initial, en se retrouvant seul a nouveau, mais pour le moment, son innocence était plus forte, son cœur pur avait prit le dessus… Kenshi était un enfant après tout, un enfant fort pour avoir pu supporter toute cette peine tout en gardant au fond de lui… son innocence

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Baku laissa le jeune homme pleurer le temps qu'il le voulait. Il finit par se détacher de son étreinte. Elle le relacha et comprit qu'il était content en plongeant son regard dans le sien. Le sien restait profond et légèrement triste mais plus vivant. Elle continuait de le regarder et se releva quand il partit chercher un fleur. Il la lui offrit et elle l'accepta avec le sourire. Après s'en être accroché une à moitié et à moitié pureté dans les cheveux, elle s'attacha celle-ci près de sa poitrine, à sa robe. Une fois dans un endroit calme où elle se reposera elle la mettra dans un verre d'eau afin qu'elle continua de vivre.

Merci. Les fleurs de te mère sont très jolies.

Dit-elle avec le sourire. Elle ne se souvient peut-être pas de tout ces souvenirs mais elle se rappelle que les fleurs ont eu un rôle important puisque son coeur vacille dès qu'elle voit une rose. Elle était contente de pouvoir garder des fleurs auprès d'elle. Surtout celles offertes par quelqu'un. Pour le remercier, elle lui embrassa doucement le front de ses lèvres glacées. Elle se doutait qu'il n'allait pas rester comme ça pour toujours mais était contente d'avoir pu faire quelque chose.

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Kenshi commençait a partir, il n’allait réellement pas ester éternellement dans cette situation, qui bien après, il trouva gênante…et il détestait être gêné… alors, il avait tout simplement décidait de quitter. Non il n’allait pas remercier Baku pour sa confortation, il l’avait fait a sa façon…
Il ne savait pas ce qu’il allait faire, mais il partait déjà, ayant pour but, d’errer encore et encore, jusqu’au jour ou il retrouvera son frère, et ou il l’anéantira. Remettant son capuchon, il suivit son pigeon. Il allait retourner a cet endroit après une semaine, encore une fois, pour présenter le compte rendu aux fleures de sa mère, le compte rendu répétitif de chaque semaine, et de chaque mois…
Mais avant, il allait devoir trouver de quoi manger, mais ce en travaillant, en méritant ce qu’il mangera, c’est sa façon de vivre, mérite ce que tu as, et il ne méritera pas sa vie, si il ne se venge pas de son autre moitié…

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Baku regarda le jeune homme partir sans demander son reste. Il ne dit pas aurevoir, mais chacun avait sa façon de partir d'un lieu. Elle le regarda partir sans dire un mot. Puis finalement elle s'inclina et dit d'une douce voix, sans savoir si le jeune homme l'entendait encore ou non.

Aurevoir, jeune prince ...

Ses manières était d'époque pour maintenant mais elle s'en fichait, c'était sa manière à elle de dire aurevoir au jeune homme qui avait pleuré dans ses bras quelques minutes plus tôt. Elle se retourna, regarda la fleur qu'elle avait accroché près de sa poitrine et sourit innocemment, heureuse d'avoir enfin servit à quelque chose. Elle releva sa tête et reparti comme elle était venue, d'un pas léger et imperceptible qui donnait l'impression qu'elle flottait dans les airs, comme une bulle de savon, aussi douce et aussi fragile. Elle partit mais le seul détail qui changeait c'était le fait qu'elle souriait.

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Kenshi s’arrêta, il voulait rendre un service qu’importe le quel a cette demoiselle, qui, le nommait prince… et qui allait se rappeler de son nom… dans tout les cas, il n’avait pas quoi faire, il se retourna vers elle, beaucoup trop gêné, la fixant, elle qui se élevait d’une petite courbe, il la regardait la tête basse, il n’avait vraiment jamais proposé de l’aide a quelqu’un… qu’allait il lui dire ? il pensait qu’elle n’avait pas ou habiter, ou peu importe… il allait juste proposer, et voir ce que ça donne…

Baku…
Tu as besoin de quelque chose ?

Sa voix était hésitante, la fille partait déjà, finalement, il était en retard, tellement il pensait plusieurs fois aux choses comme ça, par fois, la chance est tout simplement perdue… il bassa son regard, après tout, pour quoi aurait elle besoin de lui ? elle avait prouvé qu’elle était forte, que elle au moins avait gagné son combat… contrairement a lui

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Baku entendit la voix du jeune homme s'élever de nouveau. Elle se retourna. Il lui avait demander si elle avait besoin d'aide. Elle s'approcha de nouveau de lui et dit avec le sourire.

Oui, j'aimerais que si un jour tu croise un homme du nom de Marius et un autre du nom d'Armand tu leur dit que je les cherche et que je ne suis pas morte.

Ceci dit, elle s'apprêtait à repartir. Mais elle s'arrêta. Elle se retourna de nouveau et dit d'une voix un peu plus honteuse.

Et aussi ... Si tu pouvais dire ... A un jeune homme qui s'appelle Kami que je suis désolée ... ça me ferait vraiment très plaisir.

Elle aurait très bien pu lui demander un lieu où dormir puisqu'elle n'en avait pas. Elle aurait très bien pu lui demander si elle pouvait se nourir à son cou puisqu'elle avait soif. Elle aurait pu lui demander si il pouvait ne pas dire à d'autre personne qu'il l'avait vu parcequ'elle préfèrait être discrète. Mais elle n'en fit rien. Elle ajouta aussi d'une petite voix douce.

Et si tu pouvais aller trouver de la nourriture à te mettre sous la dent ça me ferait aussi plaisir. J'aimerais te revoir en pleine santé.

Elle lui sourit gentimment ne sachant que dire d'autre. Elle ne se doutait pas que ces paroles étaient très enfantines. Elle se disait juste qu'elle souhaitait le revoir heureux et en bonne santé.

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Kenshi garda son visage baissé, il devait juste transmettre un message ? et prendre soin de lui-même, mais ça ne va pas, ce n’est pas une aide… pour la première fois qu’il cherche a aider quelqu’un… à vrai dire, il était un peu dessus, mais il n’allait pas laisser tomber pour autant…

Baku, as tu un endroit ou vivre ?
Une question assez directe, et il regardait a présent baku avec un regard tout insistant, il ne savait pas que peut il la gênait, ou qu’il lui déplaisait de lui parler, mais il continuait a insister, pour une foie qu’il a une compagnie, qu’il a pu parler a quelqu’un d’autre que son pigeon Chi, qu’il eu la chance d’espérer… il n’allait pas laisser passer, et comme l’était son caractère, cela le menait a ne jamais laisser tomber, jusqu'à ce qu’il atteigne ce qu’il souhaite…

Il y a un endroit ou des appartements sont gratuits, je peux t’y emmener si tu veux !
Et si tu veux que je me mette quelque chose sous les dents, laisse moi t’aider et paie moi après si tu veux

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Baku rigola doucement à la question de Kenshi. Elle avait bien un endroit où vivre mais c'était plus de l'incruste qu'autre chose alors autant accepter la proposition du jeune homme et vivre dans un endroit où ils seront tranquille. Bien qu'elle n'y restera pas toute sa vie puisqu'elle doit aussi se promener en ville à la recherche de sa mémoire.

Non je n'ai pas pas d'endroit où vivre. C'est très gentil de me proposer de venir avec toi. Et je serais ravie de t'offrir quelque chose à manger.

Elle se dirigea aux côtés du jeune homme, contente de rencontrer quelqu'un qui prouvait qu'elle était capable de ressentir autre chose que la tristesse ou la déception. Quelqu'un qui était affectueux à sa manière comme elle était affectueuse à sa manière. En parlant d'affection. Elle repensa à son frère adoptif, elle éspérait qu'ils allaient bientôt se revoir parcequ'elle s'inquiétait un peu pour lui qui avait disparu si soudainement. Elle éspérait qu'il allait bien. De toute façon, charmant comme il est, il était forcé d'être au mieux de sa forme.

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Etait il heureux ? Est ce que la joie devenait une habitude ? Peut être que le fait qu’il ait ouvert son cœur pour une fois après des années faisait qu’il ne voyait plus de mal dans les choses… elle avait acceptée, et il en fit réjoui, non pour le prix, mais pour pouvoir être utile a quelqu'un, il ne souriait toujours pas, c’est un signe que son visage ne connaissait pas…

J’ai déjà essayé d’en avoir, mais je suis petit, disent-ils

Fit il en avançant vers elle, dans tout les cas, le chemin était par là, il n’allait pas y passer la journée, bien sur, il avait une recherche a faire lui aussi, mais cela ne faisait rien qu’il peine un instant de répit, un moment de joie, et une seconde d’oubli…
Il la regardait avec son sourire, le sourire lui allait bien, un petit flacon d’eau était sur son passage, il s’arrêta regarder son visage sur l’eau, et il étira les bout de ses lèvres, c’est quoi ? Ce mouvement étrange ? Qui rendait le visage tellement beau ?

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Baku rigola à la phrase de Kenshi. Elle se demandait s'ils allaient les laisser avoir un apartement pour eux deux alors que Baku semblaient pas particulièrement plus adulte que Kenshi. Mais bon, avec de sérieuses preuve comme son intelligence trop grande pour une fille de son âge elle pourrait y arriver. Elle avait hâte d'avoir un endroit où se reposer tranquillement. Tout en recherchant des souvenirs lui appartenant. Elle s'apprêtait à partir à ses côtés mais il s'arrêta pour contempler son visage sur le reflet d'une flaque d'eau. Elle revint sur ses pas pour regarder ce qu'il fesait. Elle souria doucement en lui caressant les cheveux.

Sourire te va bien. Tu es encore plus mignon comme ça.

Le sourire lui allait vraiment bien. Il avait un visage encore enfantin et des cheveux qui lui allait parfaitement bien. Si en plus on y ajoutait le sourire, cela donnait un joyeux enfant qui vient de trouver ne serait-ce qu'une parcelle de bonheur.

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Peut être avait elle raison, après tout, son visage tait soudainement éclairé, c’est ça le charme d’un sourire ? Lui qui n’avait jamais regardé son visage dans un reflet sans se dire qu’il n’est pas digne de vive, aujourd’hui, il essaie de sourire…

Pas vraiment

Il se retourna et relâcha le coin de ses lèvres, son visage reprit son état normale, il fixa Baku qui avait mis sa main dans ses cheveux, un mouvement que sa mère faisait lors ce qu’elle voulait le complimenter… peut être que Baku avait raison… eut être que non… le temps le lui prouvera, a Kenshi, qui a vraiment raison… et le temps ne ment jamais.

On y va !

Fit il en enlevant la main de Baku de sa tête, mais il la tenait tout de même pour un moment, cela faisait étrange de ressentir de la chaleur alors que, de puis les centaines de nuits qu’il eu vivre seul, juste la froideur comblait sa vie… en se rendant compte du fait qu’il tenait sa main a Baku, il la relâcha, et la dépassa de quelques pas…

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Kenshi ne semblait pas d'accord avec elle. On aurait dit un adolescnt rebel refusant d'admettre que la beauté se trouve dans le bonheur en partie. Finalement, il prit sa main dans la sienne et lui dit qu'ils feraient bien d'y aller. Baku avait l'impression qu'il trouvait une certaine "chaleur" en elle, elle qui était aussi froide qu'un glaçon. Mais la chaleur ne réside pas uniquement sur la peau. Elle existe aussi dans les sentiments. Baku sentait qu'il avait longtemps vécu seul, peut-être que sa compagnie lui amenait un peu de chaleur. Mais peut-être qu'elle se fesait des illusions. Kenshi lacha sa main et commença à marcher. Elle le rejoigne afin de marcher à ses côtés. Elle ne savait pas vraiment où se trouvait l'endroit où elle pourrait trouver un immeuble gratuit. Elle décida donc de poser la question.

Où va-t-on trouver un immeuble à notre convenance ?

Malgrès le fait qu'elle s'entende bien avec Kenshi, elle ne pouvait s'empêcher de parler avec de nobles manières. Elle avait été élevé comme ça, bien qu'elle ne se souvenait plus qui le lui avait enseigné.

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Il continuait a marcher, ne se rappelant pas du nom de l’endroit, mais de l’endroit lui-même, pour avoir un appartement, il fallait se diriger vers la porte de la ville… cela pour les clefs, et après avoir choisis, il faut se diriger au cartier communautaire, il espérait qu’ils allaient trouver une chambre vide, depuis long temps ce petit garçon n’avait espéré…
Retiré de ses pensées, il se retourna vers Baku, cette jeune femme qui avait pu rendre son espérance à lui, de son sourire, ses paroles… c’était drôlement bien d’être avec elle… mais c’est vrai qu’en étant avec elle, il risque de la mettre en danger, sera-t-il capable de gagner si il doit protéger ? il sera son point, puis se retourna…

Baku, nous y sommes presque

Ce fut la seul réplique qu’il prononça, en tout cas, jusqu’a l’arrivée a la porte de la ville , c’est là ou il s’arrêta, baku devait comprendre que c’était l’endroit dont il lui a parlé, cela ferait trois fois peut être qu’il y était venu… juste trois fois, alors qu’il avait visité cette ville entièrement plus d’une centaine de fois à la recherche de son frere.

[tu peux ouvrir le topic pour le logement?]

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Baku marchait toujours silencieusement, assez silencieusement pour ne pas être entendue ce qui paraissait surnaturel si on y prêtait attention, mais elle ne pensait pas que quelqu'un remarquerait qu'elle ne marchait pas vraiment. Elle suivait paisiblement Kenshi qui la menait vers la porte de la ville. Une fois devant Baku essaya de se souvenir la première fois qu'elle passa ces portes mais ne parvenait pas à se souvenir, tout ce qu'elle savait c'était qu'elle n'était pas seule le jour où elle est entrée dans Heaven et que ce jour-là il pleuvait et leur pas, à elle et les gens qui l'accompagnait, étaient précipités. Mais c'est tout ce dont elle se souvenait. Elle continua de marcher et vit l'endroit où ils allaient avoir un appartement, elle et Kenshi, étrangement, elle avait l'impression d'avoir déjà vécue cette situation, mais elle ne se souvenait plus ni où ni quand ni avec qui. Elle entra sans se poser plus de question, prête à discuter si personne n'accepte de leur donner un lieu où vivre.

[pas de soucis]

» restau encore et toujours
» Une nuit étoilé toujours aussi seul que jamais
» Mais c'est quoi cet endroit? [04/05]
» la ptit soeur 22 mais 2011
» un endroit certain, mais pas "sûr"