Rencontre angélique [PV : Tanaka-chan, 26 Novembre]

-Pfff, pas fâché d'avoir trouvé cet endroit...

Oui, je parlais tout seul. C'est à dire que l'église en ruine était le seul endroit où j'avais enfin trouvé un peu de calme depuis que j'étais arrivé dans cette ville étrange. Une semaine que j'étais là, et je n'avais pas réussi à approcher grand monde. A croire que la paranoïa était une mode sacrée, ici. Les gens semblaient se méfier de la moindre personne les approchants. Un peu irritant, à la longue. Les seuls qui se laissaient approcher étaient les rares commerçants, mais engager une conversation avec eux était impossible à cause de la fille d'attente...

Depuis la première nuit que j'avais passé dans un cabanon abandonné, j'avais vadrouillé un peu partout dans la ville. A croire que cet endroit rassemblait la moitié de la population occulte du monde entier ! Vampires, démons, lycans, en veux-tu en voila ! J'ai même croisé ce qu'il m'a semblé être un ange déchu, ça m'a filé des frissons. Et il était indéniable que cette ville était le sujet d'une grosse concentration d'esprits damnés. Depuis que j'étais là, je ne m'étais toujours pas habitué à cette aura suintante d'énergie maléfique latente. J'avais l'impression d'être enfermé dans une ville pleine d'ordure et de pourriture, j'avais en permanence l'estomac au bord des lèvres. J'espérais que j'allais m'y faire, parce que ça allait vite devenir insoutenable, et cela se serait avéré très problématique.

En tout cas, il était clair que quelque chose de maléfique était à l'œuvre dans la ville. Quelque chose qui appelait ici les habitants du monde occulte, comme j'avais moi-même été appelé depuis le Moyen-Orient. Ça ne m'inspirait pas confiance. Alors tant qu'à être bloqué ici, autant essayer de découvrir ces mystères. Ceci dit, j'étais limité par le fait de ne pouvoir prendre contact avec personne. Il me fallait absolument réussir à approcher un habitant, si possible quelqu'un du monde occulte. Apparemment, l'église désaffectée dans laquelle je logeais depuis quelques jours n'attirait pas grand monde. Tant mieux, j'allais pouvoir en faire ma base.

J'en étais là de mes réflexions lorsque j'entendis quelqu'un s'approcher, venir vers moi depuis l'extérieur du bâtiment au toit partiellement défoncé. Quelqu'un de léger. Par réflexe, je déployais mes ailes et les abattit d'un coup sec, m'élevant dans les airs dans un léger bruissement, pour aller me poser en hauteur, dans un coin sombre du plafond. Peut-être que la paranoïa collective était en train de me contaminer aussi, mais je ne tenais pas à être vu avant de voir qui était le visiteur, qui entrerait dans quelques secondes. Avec mes ailes et mes vêtements blancs, je n'étais probablement pas très discret, mais au moins je serais le premier à voir à qui j'avais affaire. En espérant que cette personne-là serait encline à discuter...

Anju c'était lever très tôt ce matin la, pourquoi? Même elle ne le savait pas, mais elle avait un mauvais pressentiment, un sombre et dangereux pressentiment. Elle s'habilla donc en hâte puis, sa jupe dans une main et son chandail dans l'autre, sautilla sur un pied jusque dans la cuisine, prit un verre, y versa du lait et le but d'un trait. Puis, elle enfila son chandail puis sa jupe, mit ses souliers et sortit dehors. Une chance qu'elle n'avait pas encore de coloc, car il l'aurait vu en soutif, et ça, c'est très déplaisant pour une première rencontre ^^. Bref, elle alla arpenter les recoins de la ville, passant tantôt par une boutique de beignet, tantôt par une boutique de lingerie fine.

Elle prit le biait d'acheter de nouveau soutif et, le sac en main, arpentait les rues de la ville lorsque soudain, elle entendit hurler, derrière elle.

-ANJU-SAMA, C'EST ANJU-SAMA. VITE ATTRAPEZ LA.

Elle poussa un petit cri horrifier et partit à courir, voulant à tout prit ce cacher quelque part, n'importe où, au moin qu'il y ait une porte à barer. Elle vit enfin une église ayant l'air assez ancienne, dans un style plus ou moin délabrée que je qualifirais de gothique. Elle accélera donc sa course, entra en trombe, sans s'appercevoir pour autant que quelqu'un venait de deployer ses ailes et de s'envoler dans les airs. Elle entra en trombe dans l'église, la porte déjà entrouverte et la ferme, prenant la peine, au passage de la barer.

-ANJU-SAMA, MAIS OUVREZ NOUS VOTRE ALTESSE. JE VOUS EN PRIS ANJU-SAMA.

Elle voulait fondre en larme, leur dire de lui ficher la paix, elle en avait vraiment ras le bol de tout ces gens qui lui collait à la peau comme de véritable sang-sue et qui lui restait coller après. Même si tu secouait le bras, elle ne partait pas. C'était comme un vilain bouton que t'arrive pas à "crever" et que tu as beau même des tonnes de crèmes ou essayer mille façon pour le masquer, il reste toujours visible et ne s'en va pas. C'était un de ces trucs la qui lui courait après sans relache, les humains, de lache et inutiles personne, si je puis m'exprimer ainsi. Elle hurla, à leur adresse, ne se doutant pas la moindre seconde qu'il y avait quelqu'un avec elle dans la pièce, se retournant, ses cheveux blond virevoltant dans les airs à son mouvement d'épaule pour bloquer la borte.

-MAIS BORDEL, LAISSEZ MOI RESPIRER, NON DE DIEU.

Puis, essoufler, elle s'étala de tout son long par terre, la tête sur les mains, l'air agare.

-Non mais il se croit ou, a une poursuite en folie? C'est quoi la, le premier qui attrape la futur reine de Margolia aura droit à 1000000000 de yens? Non mais il sont fou ou quoi.

Elle expira de lassitude et de mécontentement et entendit comme un léger froissement d'aile en haut d'elle[haha le jeu de mot bidon --']. Elle leva la tête et eut un sursaut de surprise. Un ange se tenait la, devant elle, ou, plutôt, un demi-ange, d'après elle, car elle pouvait lire dans son coeur qu'il avait encore des sentiments, chose que la plupart des anges n'ont plus de nous jours. Elle se leva rapidement, épousseta son uniforme et dit, d'une voix qui se voulait moqueuse.

-Ils sont dingue la, dehors. Je t'en pris n'ouvre pas la porte tout de suite, sinon je crois que je suis cuit.

On entendait toujours des ANJU-SAMA scander un peu plus fort que d'habitude, mais moin fréquement, puis, quand elle eut cru qu'ils étaient partit, elle ouvrit la porte mais, Malheur! Ils étaient la et lorsqu'elle pointa le bout de son nez ils la tirèrent de toute leur force le fesant tomber en avant, sa jupe relever par l'impacte. Elle poussa un petit cri, tombant encore dans le vide, se rattrapant à la dernière minute à la poignée de la porte. Elle les poussa la claqua et la barra.

-NON MAIS VOUS ÊTES CINGLÉ? Bande da malade.

Elle était scandaliser, non mais il se prenait pour qui ses types? Déjà qu'un homme lui avait fait subir d'horrible expérience, la, c'était le comble du comble. Elle sentait la fureur s'emparer petit à petit d'elle, et des ailes d'une blancheur comme "surnaturel" sortire de son dos. Avant qu'elle n'ait pu le remarquer, elle était dans les airs, à au moin 1 mètre du sol. Elle poussa un petit cri appeuré, se crampona à la première chose qu'elle vit, c'est à dire la personne qui se trouvait dans l'église avec elle.

[Désoler c'est pas très long mais mon premier post c'est toujours le plus court ^^].

[Puisque je te dis que je m'en fou, de la longueur ! XD]

Mais enfin qu'est-ce que c'était que cette fille ? Une beauté fulgurante qui jure comme un chartrier ? Dès le moment où "Anju-sama" était entré en trombes dans l'église en claquant la porte derrière elle et hurlant un "BORDEL" qui résonna fortement dans la salle, j'ai su qu'elle était au moins aussi fêlé que ne l'était cette ville elle-même.

Après quelques secondes d'observation, toutefois, il m'avait fallu lui accorder des circonstances atténuantes : depuis combien de temps était-elle poursuivie, je n'en savais foutre rien, mais ça n'avait pas l'air tout neuf... Ceci dit... Futur reine ? Ces simples mots avaient piqué ma curiosité, et il n'en fallait pas plus. Le fait qu'elle s'adressa à moi lorsqu'elle me vit accentuèrent encore l'effet. Enfin quelqu'un qui m'adressait la parole ! Pas trop tôt ! Et tant pis pour l'ironie perceptible dans sa voix !

Un peu détendu, je me laissais tomber de ma pseudo-planque qui n'avait, comme prévu, pas fait long feu, et me rattrapais à mi-hauteur du sol d'un battement d'ailes. Mais alors que je commençais à m'approcher de la surprenante jeune fille, celle-ci ouvrit la porte, et fut aussitôt emportée à l'extérieur par des mains fermes et sures. Son cri me fit tressaillir, et je réagit presque inconsciemment, portant la main à mon épaule et m'approchant. Je fut étrangement rassuré lorsque "Anju-sama" parvint à se rebarricader à l'intérieur en lançant des "NON MAIS VOUS ÊTES CINGLÉ?" à tous va. Pourquoi m'étais-je donc si attaché à elle en seulement quelques instants ?

L'explication me parvint lorsque la jeune femme déploya une paire de grandes ailes blanches. Une ange ! Voilà pourquoi je me sentais étrangement proche d'elle, c'était la première fois que je rencontrais un membre de ma race. Sauf que, visiblement, elle-même n'avait pas conscience de son statut, puisqu'elle poussa un cri effrayé et s'envola de façon un peu incontrôlée, se rattrapant à moi par réflexe. Je m'efforçais de contrôler son élan et nous fîmes tous deux atterrir au sol, tout en lui intimant de se calmer d'une voix aussi douce que possible. Une fois au sol, je la pris par les épaules et, plantant mes yeux dans les siens - ils avaient quasiment la même teinte -, je lui dis tranquillement :

-Pas de panique, reste là. Visiblement, ces rustres ne savent pas traiter les dames. (un demi-sourire narquois étira mes lèvres) Il va donc falloir y aller avec Diplomatie. Conclue-je en tirant de mon dos mon épée portant ce nom.

C'est à dire que je ne pouvais pas laisser cette jeune ange se débrouiller seule face à des rustres de cet acabit ! Hors de question que je tolère cela ! Surtout qu'à priori, la jeune fille en question semblait plus jeune que moi et, surtout, n'avait pas du tout la carrure de quelqu'un capable de se défendre contre un certain nombre d'agresseurs.

D'un battement d'ailes, je fonçais sur la porte, l'ouvrit à la volée. Des mains se tendirent vers moi, pensant sans doute mettre la main sur leur Anju-sama. Mauvaise idée... De ma main libre, j'agrippais le premier poignet à ma portée et lui imprimais une forte rotation vers l'extérieur, envoyant valser son propriétaire. La surprise se peignit sur les traits des quelques hommes, lorsqu'ils virent à qui ils avaient à faire. Moi, c'est un sourire radieux d'ironie qui étira mes lèvres. L'un après l'autre, je les assommais du plat de ma lame sur la tête, battant des ailes pour me déplacer rapidement entre les différentes cibles - celles qui fuyaient et celles qui restaient pour essayer de m'attraper et me ceinturer (amateurs !).

Je laissait juste le dernier à peu près conscient, lui ramenant les mains dans le dos et les menottant dans un bloc de glace que je créais autour. Le traînant à l'intérieur de l'église, et abandonnant les autres à leur sort, je le laissait littéralement tomber devant la jeune ange, adressant un sourire à cette dernière.

-Ils ne t'embetteront plus aujourd'hui, je pense. J'ai juste laissé celui-la éveillé au cas où tu aurais deux/trois trucs à lui faire comprendre en personne...

Après une hésitation, je me repris. Pas question d'oublier les bonnes manières !

-Je m'appelle Shio, je suis un Ange. Je suis arrivé dans cette ville il y a une semaine environ, et je suis heureux de pouvoir enfin adresser la parole à quelqu'un près à l'écouter, ajoutais-je avec un sourire franc.

[H.J:Gomen, réflex de ma part T.T xD.haha je viens de remarquer la couleur des yeux u.u]

Anju, surprise de toute l'attention du jeune homme, ne put retenir un sourire s'afficher sur ses lèvres et ses joues se tintèrent d'un jolie roses pâles, elle était gêner car, il fallait au moin avouer cela, le jeune homme était très séduisant, assez en tout cas pour attirer un peu plus son attention sur lui. Ce qui la fit rougir d'autant plus, c'est l'action qu'il tenta à son égard. Bien qu'il sache qu'elle était prétendante, et même futur Reine au trône de magnolia, il ne fit rien d'aussi ruste que les hommes dehors et tenta même de l'aider lorsqu'ils la sortièrent de force de l'église.

Elle le lorgna du regard, examinant sa fine silhouette svelte et élancer, un doux sourire sur les lèvres. Certe il était attirant, mais il était pas vraiment plus grand qu'elle, peut-être de 4 ou 5 cm pas plus ^^. Elle alla même s'imaginer que l'embrasser serait pénible. Elle secoua énergiquement la tête, non mais à quoi elle pensait elle? Elle ne devait pas montrer c'est émotions devant les autres, quoi que faut dire qu'à date, elle n'avait fait que cela devant le jeune homme, elle avait même sacrer, elle, qui n'était jamais aussi choquer, toujours douce et calme, la première à dire qu'il ne fallait pas s'exciter pour un rien et toujours garder son calme.

Quoiqu'il faut bien avouer, elle n'avait pas montrer c'est plus beau atouts à ce jeune homme qu'elle venait de rencontrer, qui plus est avait tenter de lui sauver la vie en s'avanca vers elle pour la retirer des bras des rustres avant qu'elle n'y parvienne, elle ne put retenir un sourire qui ajoutait un peu de charme sur son doux visage, pourtant si paisible, mais une terrible colère bouillonait en elle, contre les hommes qui lui courait après. C'est pourtant l'action du jeune homme qui attira son attention, il lui dit d'attendre la, de ne pas paniquer, et c'est bien ce qu'elle fit. Ensuite, il tira une épée de son dos et s'avanca vers les dit hommes en question, leur donnant des coups avec le plat de son épée. Ils tombèrent tous à la suite les uns après les autres mais il en garda un pour la fin. Il l'apporta dans l'église et le mit par terre devant elle. Elle lui sourit, lui offrant son plus beau sourire, une fois de plus, puis regarda l'homme par terre et, une main sur les hanches, s'accroupit, lui fit lever le visage et lui demanda, d'une voix qui démontrait son mécontentement.

-Mais je peux savoir pourquoi vous en avez tous après moi? C'est quoi, quelqu'un a placarder mon nom partout sur les murs indiquant: Le premier à l'attraper a gagner 100000000 de yens ou encore aura droit à un baiser d'elle? Quoi que pour le dernier vous pouvez toujours rêver, vous ne l'aurez jamais.

Elle marqua un temps d'arrêt, puis, d'une soudaine pulsion, se recula un peu.

-Excuse moi mais, je suis peut-être futur Reine de magnolia mais cela ne veut pas dire que vous tous, vous pouvez me courir après sans relache. J'ai également une vie à vivre tu sais, et si je ne la vie pas pleinement, je risque de le regretter.

Elle lui offrit un petit sourire et l'homme en question, sentant la poigne de l'ange qui lui tenait le col de son chandail se relacher, se jeta sur Anju et l'embrassa avec fougue, malgré les menottes qui lui tailladait les poignets. Elle tentait tant bien que mal de se dégager, mais il restait coller à elle, et c'était impossible de l'enlever. Elle lui flanqua une giffle monumentale et scandant, scandaler[désoler rien trouver de mieux u.u].

-Non mais vous me prenez pour qui? Je ne suis pas de c'est fille qui embrasse n'importe quel homme parce qu'elle le trouve mignon.

Elle se permit un regard vers l'inconnu qui lui avait sauvé la mise et éclata de rire. Elle regarda l'homme et dit.

-Pardon. Donc, comme je te le demandais avant ton acte impardonnable, bien que je ne suis pas méchante donc que je te pardonne, pourquoi en avez vous tous après moi.

L'homme en question s'affala par terre et déclara, d'une voix qui trahissait son angoisse et des larmes au coins des yeux.

-On a tous apprit ce qui était arriver à votre famille, votre altesse. Votre père, vos frères et soeurs, tous tuer par votre abominable mère, et elle à même tenter de vous tuer vous aussi.

Il se mit alors à pleurer, retrouvant la parole de temps à autre pour lui dire, d'une voix scandaliser.

-Nous on voulait vous protéger vous savez, mais on a rien pu faire. Cette horrible cicatrice dans votre dos et sur votre poitrine, c'est vraiment atroce.

Puis, sous l'effet de surprise d'Anju, qui ne s'attendait vraiment pas à cela, il lui releva le chandail pour dévoiler ses 2 grandes cicatrices. Il poussa un cri d'horreur, une main sur la bouche.

-C'est encore plus horrible que je ne l'imaginais.

Des larmes perlèrent au coins des yeux d'Anju. Elle lui posa la main sur la tête, lui souriant chaleureusement, lui enlevant la main de son chandail pour le remettre correctement en place.

-Je te remercie à toi et à tous les autres de vous souciez de moi, mais je vais bien...je...

Elle éclata alors en larme, secouer par de gros sanglot. Elle se cacha le visage dans les mains, pleurant de plus belle, se trouvant vraiment ridicule.

-Une princesse ne devrait pas pleurer, non, elle ne devrait pas pleurer.

Mais cela ne fesait qu'accentuer ses sanglots, elle dut donc se taire, attendant que sa passe, l'homme en question lui caressant les cheveux.

[Hum... J'veux pas être vexant, le prend pas mal surtout, mais y a des fois où on a du mal à comprendre ce que tu veux écrire, surtout au niveau des sujets des phrases...^^' C'est pas dramatique, hein, juste un peu gênant de temps à autres, rien de grave ^^ T'as juste oublié un petit détail, le fait que le type était menotté, mais bon, je vais faire avec d^^o]

Durant tout le temps où l'homme que j'avais laissé entier et la jeune princesse (car, aussi incroyable que cela puisse paraître, il semblait qu'elle en soit une !) discutèrent, je me tint légèrement en retrait, m'efforçant d'effacer ma présence. Je m'y efforçais même peut-être un peu trop, car l'homme parvint à se hisser sur ses pieds et forcer un baiser à la jeune demoiselle ! Mon réflexe fut de porter à nouveau la main à mon épaule, réflexe que je retint néanmoins lorsque "Anju-sama" colla une gifle monumentale au gugus, outrée [outrée, c'est bien, non ? xD].

S'ensuivit de nouvelles parlementations, et je décidais de laisser faire la demoiselle, qui semblait avoir l'habitude - la pauvre ! Je m'efforçais encore une fois de ne pas écouter la teneur de la discussion (la vie de la jeune fille ne me regardait pas, et elle me la raconterait elle-même si l'envie lui en prenait), jusqu'à ce que l'homme lui remonte ni plus ni moins la chemise, dévoilant son ventre et sa poitrine au grand jour comme si il faisait ça tous les jours. J'en restait bouche bée devant l'audace de ce geste, alors qu'il était évident que ce type était un inconnu pour la jeune fille.

Ce furent les pleurs de ladite jeune fille qui me tirèrent de mon hébétitude. D'une main ferme, j'attrapais l'homme par les cheveux et le tirait en arrière, collant ma bouche contre son oreille.

-Tu ferais bien de prendre le large, très cher, lui murmurais-je d'une voix aussi doucereuse que possible, car ton geste pourrait bien te coûter la main qui l'a exécuté si je te revois la harceler. Même ma tolérance a des limites...

Tandis que, devant le reflet métallique de mon épée soudainement tirée, l'homme s'enfuyait sans demander son reste, je me tournais vers la jeune ange en larmes. Rengainant Jugement, je pris la jeune fille par les épaules, et la fit s'assoir sur l'un des rares bancs encore debout, non sans en avoir essuyé la poussière auparavant. M'asseyant à son côté, et jetant de temps à autre un regard vers la porte de l'église, où les hommes commençaient à reprendre connaissance et s'enfuyaient les uns après les autres, je me permis de passer un bras autour de ses épaules et l'attira vers moi, la berçant littéralement en attendant que ses pleurs se tarissent. Visiblement, mon réflexe de toujours consoler les gens malheureux - réflexe qui, parmi mes collègues des organisations humanitaires, m'avait vallu le ridicule surnom de "Papa" - n'était pas près de disparaître.

Je fus étonné de sa légèreté. Elle n'était pas beaucoup plus petite que moi, pourtant on aurait dit qu'elle pesait à peine plus lourd qu'une plume. Ses sanglots, en revanche, étaient d'une étonnante violence. Comment un corps si frêle pouvait donc être secoué de la sorte ?

-J'ignore le fin mot de l'histoire, et je ne vous le demanderais pas, dis-je à voix basse. Mais si vous avez besoin de quelqu'un, je suis là.

Passage au vouvoiement instinctif, surement dut au statut de princesse de la jeune demoiselle. Bah ! Avec un petit sourire, j'ajoutais plus légèrement :

-De toute façon, je n'ai guère grand chose d'autre à faire que de jouer les gardes du corps, et je sais faire ça très bien.

A la vérité, il y avait également le fait que j'étais trop heureux d'avoir enfin quelqu'un avec qui parler. Et aussi le fait que je ne me sentais pleinement moi-même lorsque j'avais quelqu'un à aider, à protéger. Et puis, c'était la première fois que je rencontrais un autre ange. Très mignonne, d'ailleurs, pour ne pas dire franchement jolie. Tous les anges du sexe féminin étaient-ils si parfaits, ou bien cette jeune femme était-elle bel et bien d'une beauté exceptionnelle ? Même ses larmes étaient jolies, quoi que chacune d'entre elle fut un petit poignard me transperçant douloureusement le cœur. Bref, j'avais cent raisons de vouloir rester avec elle, raisons personnelles ou non, surtout dans ma situation actuelle.

-En tous cas, dis-je en lui caressant doucement les cheveux du bout des doigts, tu ne crains plus rien pour le moment. Libre à toi de pleurer tant que tu veux. Hé ! rigolais-je doucement. C'est pas parce que tu es une princesse que pleurer ne soulage pas ! Qui qu'on soit, on se sent toujours mieux après avoir pleurer.

Bon, j'enfonçais peut-être un peu le clou, mais c'était néanmoins la stricte vérité, et il ne faisait pas de mal de le savoir ! Avec autant de douceur et de tendresse que possible - j'étais très fort pour ça, paraît-il -, j'amenais la jeune femme à poser sa tête contre mon torse - et tant pis si ses larmes mouillaient ma chemise (est-ce que mes tendances paternalistes cesseraient un jour ? J'avais que 19 ans, nom de dieu !).

[Ouais je sais mais écrire à 5h du math, quand ca fait 3 jours que tu dors pas, c'est quand même quelque chose ^^ donc désoler >.< vais essayer d'être plus clair T.T xD et pour les menottes, désoler, c'est ma faute, je viens de rajouter un passage qui le dit u.u...gomen >.<...mais jsuis fatiguer, 3 jours je dors pas, pas capable ><].


Anju, pleurant toujours, vit le regard étonner de Shio lorsqu'il vit le jeune homme lui relever le chandail. Elle repoussa donc gentiment, ne voulant quand même choquer personne et décida d'aller regarder par la porte si les hommes étaient partit, mais l'homme, toujours menotter, lui mit la main sur l'épaule, lui déconseillant de sortir dehors, car ce serait sûrement dangeureux pour elle, ils se jèteraient probablement sur Anju, voulant s'assurer qu'elle n'avait pas de cicatrice, comme le disait la rumeur, et que tout ces truc qui étaient arriver à cause de sa belle-mère étaient fausse. Elle soupira et hocha la tête, voulant tout de même sortir, et essaya de se relever, mais, pleurant toujours, elle n'en fut pas capable. Alors, en vrai gentlement, le garçon avec qui elle se trouvait dit à l'homme par terre de partir et c'est ce qu'il fit, ne demandant pas son reste.

Elle fut toucher par ce geste, jamais personne n'avait jamais été aussi gentil avec elle, non, jamais. Ils la considéraient soit comme un objet, soit comme la prochaine courone du pays, donc, chaque fois qu'elle voulait se faire un amis, il la fuyait, de peur de se faire réprimander par leur parent si jamais il lui faisait du mal. Anju n'en pouvait plus de tout ceci, elle voulait disparaître, mourir peut-être, oui, c'est cela, car au moin comme ça, elle pourrait devenir une fille normale et refaire, dans l'autre monde, une vie normale de lycéenne. Elle baissa la tête et se mit à penser au comment du pourquoi. Comment elle en était arriver la? Comment était-elle arriver ici, pourquoi elle accordait toute sa confiance à l'homme qui était avec elle mais surtout...C'ÉTAIT QUOI C'EST FOUTU AILE QUI LUI ÉTAIT SORTIT DU DOS TOUT À L'HEURE. Elle ragea silencieusement, soupirant bruyamment. Elle secoua la tête de nombreuse fois, puis sentit l'homme la serrer contre elle.

Elle releva la tête et vit qu'il lui souriait. Elle ne put que ressentir de la sympathie pour lui et quelque chose au plus profond d'elle même lui disait d'essayer d'en apprendre plus sur lui, mais une autre lui disait qu'il serait en danger donc que c'était mieux pour tout le monde si leur relation en restait la. Mais elle était quand même contente qu'il s'occupe ainsi d'elle, on aurait presque dit son père, ce qui lui réchauffa le coeur et elle se laissa bercer par ses paroles, croyant vraiment que ce qu'il disait était, dans un sens, vrai. Mais bon, quand même, pourquoi fallait-il toujours qu'elle accorde autant sa confiance à des inconnus, surtout qu'elle ne savait même pas encore son nom, qu'elle ne savait pas il venait d'ou, ni si c'était une bonne personne ou non. Elle fut surtout ravi lorsqu'il lui dit qu'il était la si elle avait besoin de quelqu'un pour se confier. Elle inspira, expira puis se tourna vers lui, le regardant dans les yeux. Elle dit alors, une touche de tristesse dans la voix.

-Très bien, mais ne me jugez pas sur ce que vous allez entendre, d'accord?

Elle inspira longuement puis, lorsqu'elle fut enfin prette parla, racontant son histoire.

-Je n'ai jamais connu ma mère car elle ma abandonner lorsque j'avais 3 ans. J'ai été recueillit par mon père et sa femme, mais pendant tout ce temps, moi, je croyais que c'était ma vrai mère. On était une famille heureuse, oui, vraiment. Puis, un jour, un homme est venu à la maison, demandant si mon père était la. Ma mère se mit en rogne car elle croyait qu'après m'avoir vu, il ait eu des vus sur moi. Puis, plus tard, ce fut le drame. Mon père trompa ma mère avec une des dames qui travaillait avec lui à son bureau. Elle le chercha partout mais quand elle le trouva, il n'était pas comme elle ce l'était imaginer. Maman croyait qu'il avait eu un accident, ou quelque chose comme ça mais lui, il était en train de coucher avec une autre femme.

Anju éclata alors en sanglot, se disant qu'elle ne pourrait pas en dire plus. Alors elle attendit de se calmer et poursuivit, d'une voix triste.

-Ma mère l'attendit, le soir même, dans le salon, un couteau en main. Elle l'avait cacher, évidemment, mais elle l'avait pareille. Moi et mes frères et soeur, on était chacun dans nos chambre, mais je savais bien ce qu'elle préparait, car je l'avais vu cacher un couteau dans son chandail avant de se diriger, 3 minutes avant que papa n'arrive, dans le salon, le couteau toujours en main. Lorsque mon père eut rentrer de la-bàs, elle lui cria après, l'accusant de la tromper. Mon père, au bord du stresse, car il savait qu'elle venait maintenant de découvrir qu'il la trompait, et ce, depuis plus d'une fois, car il était souvent arriver tard le soir, essaya de lui expliquer que ce n'était pas ce qu'elle croyait, que c'était pour le travail. Mais elle, maman, ne voulait rien entendre. Elle lui planta le couteau dans le coeur et tua, par la même occasion, mes frères et soeur. Ce fut vraiment horrible, elle à même tenter de me tuer. Comme tu as pu le voir tout à l'heure, quand l'homme ma lever le chandail, j'ai une très grosse cicatrice, mais j'en ai une encore plus horrible dans le dos et sur les cuisses. Lorsque je suis revenu à moi, ma mère c'était suicider. Je sortit donc de la maison, en larme, ayant du mal à marcher, et un homme arrêta sa voiture pour m'emener à l'hopital. J'ai pu sortir 2 semaines après, mais les hommes qui me courait après ce soir m'ont poursuivit, m'ayant reconnut. Alors, un homme ma fait rentrer avec lui dans un batîment et moi, croyant qu'il m'avait sauvé, lui avait accorder toute ma confiance. Mais je m'étais visiblement tromper, lorsque j'ai essayer de sortir, j'ai vu qu'il n'y avait pas de poigner sur la porte, donc que je ne pouvais pas m'enfuir. Et je fus encore plus effrayer par ce que je vis ensuite. Il y avait des organes humains dans des bocaux, et un homme était étendu sur une table, le ventre ouvert. J'ai tenter de m'enfuir, en vain. L'homme à fait des expériences sur moi, on peut encore voir les pointes des aiguilles sur mon ventre.

Elle se le toucha et des larmes apparurent au coin de ses yeux, elle poursuivit cependant, devant aller au bout de l'histoire.

-Il a ensuite emmener une machine avec lui et il ma, il ma....

Elle ne put cependant pas poursuivre, étant encore en état de choque et elle se mit à trembler violement,ne pouvant vraiment pas en dire plus. Elle soupira et évita le regard du jeune homme, croyant qu'il allait maintenant s'enfui, qu'il penserait qu'elle était un genre de monstre. Elle se mit à pleurer silencieusement, ne voulant plus voir son visage, étant persuader qu'il allait s'enfuir en courant.

[bon j'avoue, trois nuits ça fait beaucoup, mon propre record s'élevant à deux et mode zombi pendant les deux jours suivants. Respect.]

Bon sang, mais qu'est-ce que c'était que cette fille ? Quelle histoire de fous ! La vie n'avait décidément pas fait de cadeau à cette fille. Durant tout le temps de son récit, j'écoutais patiemment, me retenant - parfois à grand peine, je l'avoue - d'émettre le moindre commentaire. Son histoire était pour le moins peu banale, quoi que j'eu déjà vu des cas familiaux similaires, ou du moins s'approchant de ce style sans toutefois être aussi dramatiques. Toute la famille morte d'un coup...

Pourtant, ce qui m'intriguait le plus restait cette histoire de séquestration et d'expériences. Que la jeune fille découvre son statut d'ange aussi tard me surprenais... Et si elle n'était pas ange à la naissance, si elle l'était DEVENUE ! Cela coïnciderait avec ces prétendues expériences dont je n'avais pas besoin de récit pour en deviner la teneur.

Soudain, alors qu'elle abordait une nouvelle tirade, la jeune Anju fut rendue muette par des sanglots encore plus violents que les précédents. Visiblement, elle était incapable de continuer. Je ne le lui demandais pas.

Le cœur serré de la voir dans un tel état de souffrance, je la pris cette fois franchement dans mes bras et lui embrassais le front, la tête, lui caressait le dos, tout plein de petits gestes qui s'avéraient instinctifs lorsqu'on voulait apaiser, consoler quelqu'un. Nulle arrière-pensée, nulle mauvaise intention dans ces gestes. Dans un recoin de mon esprit, en second plan, mon cerveau fit le lien entre l'état angélique de la jeune fille et la "machine" dont elle avait commencé à parler et dont la simple évocation la mettait dans un tel état de panique. Etait-ce possible que cet homme inconnu l'ait bel et bien transformée en ange ?

Soudain, une idée me traversa l'esprit, fulgurante. Prenant la jeune fille par ses frêles épaules, je l'écartais doucement de moi et plongea mes yeux dans les siens, à travers ses larmes. D'une voix douce mais ferme, je murmurais :

-Comme je te l'ai dis, je m'appelle Shio, et je suis un Ange. Comme toi, semblerait-il. Je sais manier une magie qui pourrait peut-être me permettre de guérir pour de bon ces cicatrices qui t'enchaînent à ton passé. Me laisseras-tu essayer ?

Alors que la jeune fille restait ébahie, ce qui je pris pour un assentiment, je me permis de dégager d'une main, doucement, le tissu qui recouvrait juste son épaule. Le début de l'une des cicatrices apparaissait, un peu au-dessus de la naissance des seins, au niveau de la clavicule. Une belle cicatrice, en vérité, bien propre, résultant d'une entaille nette faite à la lame sans le moindre doute. Probablement le coup de couteau de la belle-mère. Elle avait l'air profonde, et surtout assez ancienne. Ça n'allait pas être de la tarte, en toute honnêteté, je m'étais même peut-être un peu avancé en prétendant pouvoir guérir une plaie aussi vieille. Mais pas question de renoncer.

Concentrant dans ma main droite un maximum de flux magique, je posais doucement la main gauche sur la joue de la jeune fille, des fois qu'elle soit effrayée par l'aura blanche qui entoura soudain ma main saturée de magie. Je lui souris.

-Reste calme et regarde.

Dès lors, je me concentrais de toutes mes forces sur la blessure. J'eu beau m'y attendre, je fut surpris par la résistance que m'offrit la cicatrice. C'était comme foncer épaule la première contre un mur de béton entouré de mousse : la mousse absorbait l'impact et la force que vous y mettiez, mais le mur ne bougeais pas d'un pouce. Hors de question d'échouer : j'investis dès lors autant de mana que je le pus : c'était comme pousser sur le mur de brique dénudé de sa mousse. Mais à force d'efforts, je parvins lentement à faire reculer les limites de la cicatrice de quelques millimètres, puis d'un, puis deux francs centimètres. Je ne pus aller plus loin, épuisé et vidé par l'effort énorme fourni en à peine une minute. L'aura qui entourait ma main s'éteignit, et je me retint difficilement de me laisser tomber en avant.

-Désolé, dis-je à la jeune fille avec un sourire d'excuse, mais je ne peux pas faire mieux tout de suite. Il me faut me reposer un peu pour continuer...

Tout en parlant, je m'efforçais avec la force de l'habitude de répartir équitablement ce qu'il me restait de mana dans chaque partie de mon corps. J'avais encore bien de l'énergie magique en réserve, mais la concentrer de la sorte était épuisant pour le corps, et mon endurance physique ne me permettait pas de poursuivre un tel exercice bien longtemps. Heureusement, je savais répartir efficacement mon mana dans mon corps pour récupérer plus vite. J'arrivais déjà à reprendre mon souffle, petit à petit. Ceci dit, inutile d'espérer réitérer le processus magique avant quelques heures, car je récupérerais de plus en plus difficilement si je forçais trop sur mon corps.

De toute façon, la discussion allait avoir de quoi être alimentée, entre la jeune fille et moi, d'ici à ce que je puisse poursuivre mon œuvre curative.

-Je crains de devoir m'y reprendre à plusieurs fois. Cela risque de prendre plusieurs jours. En attendant, si tu le souhaites, je peux être ton garde du corps, on dirait que tu en as besoin. (Et d'y aller d'un sourire un rien narquois, rien que pour détourner un brin l'attention de la jeune fille de ses souvenirs douloureux). Sans compter que, si tu découvres seulement ton statut d'Ange, un aîné plus expérimenté pour t'expliquer les règles ne sera pas de trop, n'est-ce pas ? Qu'en dis-tu ? Je ne demande rien en retour. (après une très courte réflexion j'ajoutais tout de même : ) Sauf peut-être un petit coup de main : je suis dans cette ville depuis seulement une semaine, et cette église en ruines est mon seul toit depuis. Si tu connais un endroit sur où je pourrais loger, un endroit à peu près sur où je ne me réveillerais pas aux aguets toutes les heures avec l'impression d'être observé, je t'en serais gré. Un bon marché, non ?

Et de sourire, déployant mes ailes blanches rien que pour la frime - et pour achever de faire revenir la demoiselle au présent. Marchera ? Marchera pas ?

Anju lui sourit, essayant de cacher ses larmes. Oui bon, elle y était aller un peu fort sur l'histoire et elle ne lui avait pas tout dit mais tout de même, elle en avait dit un sacré paquet. Elle ne lui avait pas dit que sa vrai mère, comme le lui avait si bien expliquer l'ange qui était descendu du ciel, était une ange a 100% mais que son père lui était un simple humain. Elle soupira, haussa les épaules et vit ensuite le regard pertuber que Shio posa sur elle. Que se demandait-il car cela paraissait qu'il se posait des questions. Elle préfèra être plus clair donc elle rajouta ceci.

-C'est peut-être vrai donc le rêve que j'ai fais, ou j'ai rêver la venu d'un ange m'annoncant que ma mère était elle-même un ange et que je devrais aller à sa recherche, histoire de tout comprendre sur ce que je suis et ce qui avait manipuler ma belle-mère, car quelque chose la manipulait bel et bien, ses yeux était tout rouge, elle faisait vraiment peur à voir.

Elle eut un frisson mais, affecter par la bonne intention de Shio, elle se calma petit à petit. Lorsqu'elle eut retrouver son calme, il lui proposa de refermer ses cicatrices. Elle le regarda, ahuri, se demandant s'il pouvait vraiment faire ça. Bon, elle le saurait sûrement bientôt. Elle poussa un nouveau soupire et attendit, toute souriante. Donc, il essaya de refermer ces cicatrices mais, n'ayant pas totalement réussie, s'excusa. Elle lui offrit son plus beau sourire charmeur, se disant qu'il avait fait de son mieux mais, elle voyait bien qu'elle pênait à rester debout. Elle lui dit alors, prise d'une soudaine pulsion.

-S'il te plait ne me repousse pas et laisse moi faire, je vais te donner de l'énergie vitale, c'est un peu ma manière à moi de soigner les blessures, mais malheureusement je ne peux pas soigner les miennes.

Elle eut un regard triste et avant qu'il ait pu dire quoi que ce soit, elle l'embrassa, la seule manière de transmettre de son énergie étant de celle-ci. Peu à peu, elle sentit ses forces la quitter et la tête commença à lui tourner. Shio devait maintenant être récupérer car Anju, elle, avait vraiment du mal à garder la tête haute. Sa tête tomba alors lourdement sur le côté et elle s'endormit. Lorsqu'elle revint à elle, Anju regarda autour d'elle et vit qu'elle était étendu sur Shio. Elle rougit, se relevant difficilement, s'excusant.

-Oh pardon.

Elle rougit de nouveau, regardant ailleurs, se disant qu'il faudrait mieux éviter son regard mais, elle se demandait ce qu'elle pouvait bien pu avoir fait. Puis, se rappelant soudainement qu'elle avait embrasser Shio, elle murmura un oh non, c'est pas vrai, j'ai pas fais ça. Elle soupira et se laissa tomber la tête en avant, la secouant négativement.

-J'avais pourtant promis à cet ange de ne pas me servir de ce pouvoir, il m'avait pourtant expliquer que si je m'en servait trop souvent je pouvais mourir.

Elle réprima un soupir et se tourna vers Shio, attendant une réaction quelconque de sa part.

Elle attendait un réaction de ma part. Ça au moins c'était clair.

Mais quelle réaction j'étais sensé avoir, nom de Dieu ?! Passé le premier choc du baiser pour le moins inattendu (et qui était loin d'être une expérience désagréable !), j'avais compris que c'était là sa façon de transmettre son pouvoir. Soit. D'autant qu'au bout de quelques secondes seulement, j'avais retrouvé toute ma vigueur. Impressionnant. Ce n'était pas à proprement parler un sort de soin, mais il allait falloir que j'étudie ça de près.

Et durant tout le temps où Anju avait dormi, apparemment épuisée par son sort, j'avais cogité de la même façon que précédemment, sur tout ce qui me tracassait depuis que j'avais foutu le nez dans cette ville tordue. La dernière tirade d'Anju m'était revenue en mémoire. Un ange était descendu du ciel la voir en rêve... et pour lui expliquer que sa mère était une ange également - sa vraie mère, s'entend. Au moins, ça légitimait le statut angélique d'Anju et ça balançais à l'eau ma théorie vaseuse selon laquelle le stalker qui l'avait kidnappé l'aurait transformé. Pas plus mal.

Quant à cette histoire de manipulation, elle semblait effectivement avoir un lien avec tout ce que j'avais vu depuis mon arrivée à Heaven. Des gens dans un état second, quelques uns qui se parlaient à eux-même, des schizophrènes qui ne cachaient pas leur état, bref, à croire que la moitié de la population humaine de la ville était possédée ! Sans compter le nombre incalculable d'esprits divers - mais jamais très gentils - que je sentais partout dans la ville.

J'étais tellement perdu dans mes réflexions, la tête d'Anju sur mes genoux, que je n'avais d'abord même pas remarqué qu'elle s'était réveillé. Je ne m'en rendit compte que lorsqu'elle se releva en lâchant un "Oh ! Pardon !" qui résonna dans la salle. Je constatais au passage qu'il s'était mis à neiger au travers du toit défoncé [Oui, il neige sur Paris, gros flocons, c'est un miracle XD], et que la température avec chuté drastiquement. En tant qu'Ange, j'avais beau ne pas souffrir du froid, je le sentais quand même sur ma peau et ça restait désagréable. Alors pour Anju qui n'était donc qu'à demi-ange (puisque son père était apparemment humain), ça devait être pire.

Mes réflexions intérieures ne m'empêchèrent pas d'entendre Anju se parler à elle-même au sujet de son pouvoir. Et d'avoir un frissons dans le dos en comprenant qu'elle s'était fait consciemment du mal simplement pour m'aider à récupérer ! Et maintenant, elle attendait visiblement que je réagisse. Tilt ! L'idée germa dans ma tête comme une mauvaise blague. Ou pas si mauvaise que ça... Bon en fait si, probablement mauvaise, mais trop tentante pour que j'y résiste.

-S'il te plait ne me repousse pas et laisse moi faire, c'est un peu ma manière à moi de te remercier... dis-je en reprenant ses propres paroles.

Et là, je l'embrassais, posant doucement mes lèvres sur les siennes. Elle ne men empêcha pas sur le moment, faut dire qu'elle ne devait certainement pas s'y attendre ! Je ne maintins pas le baiser plus de quelques secondes, m'écartant très légèrement en lui souriant.

-En remerciement. lâchais-je, un rien narquois.

Et, avant qu'elle ai pu réagir, je la pris dans mes bras, déploya mes ailes, et m'envolais, la portant avec légèreté. Elle était si légère que je n'eus aucun mal à nous faire décoller tous les deux, passant par l'énorme trou dans le toit de l'église. En quelques secondes, je nous fit atterrir sur le clocher de l'église, m'agrippant d'une main à la croix de fer, tenant Anju contre moi de l'autre. La ville, sous la neige tombante, s'entourait d'une beauté que je n'aurais pas soupçonné.

Je nous entourais de mes ailes, offrant à Anju un abri contre le vent et la neige en espérant que cela lui évite d'avoir froid. Puis je lui souris à nouveau, de la façon la plus chaleureuse possible.

-Si je puis faire une suggestion : j'aimerai te raccompagner chez toi, par la voie des airs. Les rues n'ont pas l'air d'être l'endroit le plus sur pour toi, on dirait, et je ne voudrais pas que tu attrapes froid en restant dehors. Ce sera ma façon de te remercier pour m'avoir aidé à récupérer. Dorénavant, si tu le veux bien, je serais ton ange gardien. D'accord ?

Elle sentait qu'elle pouvait avoir confiance en shio. Bien qu'elle venait à peine de le rencontrer, elle avait l'impression de le connaître depuis des mois, voir des années ^^. Elle fut d'autant plus gêner en ce moment, car elle venait de l'embrasser. Non mais à quoi elle pensait? Elle était folle ou quoi? Elle était certaine que maintenant, il allait la repousser, la traité de monstre ou encore lui coller une gifle ^^. Enfin bref, elle hésita un instant à parler mais, elle décida de ne rien dire. Elle pensa à une chose qu'elle venait de découvrir.

*J'ai l'impression de le connaître depuis des lustres mais, pourtant, on vient de se rencontrer. La vie est vraiment étrange. Enfin bref, je ne sais pas ce que c'est mais, quelque chose au fond de moi me brûle lorsque je le regarde. Qu'est-ce que ça peut bien être, ce sentiment étrange, qui était en train de germer au fond d'elle? Seule Dieu pourra nous le dire*.

Elle lui sourit, un peu surprise qu'elle est pensée à quelque chose comme ça. Elle se dit au début que c'était peut-être de l'amour mais se ravisa, se disant que ça ne pouvait pas être vrai. Elle ne se savait pas si courageuse, la petite Anju[xD]­. Qui sait, peut-être qu'elle pourrait lui accorder toute sa confiance et que tout ça finirait comme avec son ancien ami, mais ça, c'était une autre histoire. Bref, juste avant de lui dire car, elle voulait lui demander quelque chose, Shio lui dit de ne pas le repousser car il voulait la remercier. Elle le regarda, surprise mais, avant qu'elle n'ait pu dire la moindre petite phrase, il déposa un baiser sur ses lèvres. Ça avait un goût de...de framboise, très étrange. Elle ne le repoussa pas, appréciant ce geste, bien que ce qu'elle était en train de faire avec un étranger, son père ne le lui aurait jamais permis.

Assez parler de ses parents. Elle rougit jusqu'au oreille, ne sachant vraiment plus quoi dire, elle était, comment déjà? Ah oui, elle était bouche bée, oui c'est ça, bouche bée. Elle ne c'était vraiment pas attendu à ça, surtout qu'elle croyait qu'il avait déjà une copine, tellement il était mignon. Et la, elle se retrouva dehors en moins de quelque seconde pour le dire. Tout était tellement jolie et, grâce à Shio, Anju n'avait pas froid, même si elle n'avait jamais froid, elle devait s'avouer qu'un léger frisson lui parcourait l'échine.

Elle fut étonner de la proposition de Shio, bien qu'elle trouvait ça vraiment charmant de sa part. La raccompagner chez elle, c'était vraiment sympathique. Elle dit alors à Shio, d'une voix un peu timide mais, elle devait prendre son courage à deux main, sans aucune arrière pensée évidemment ^^.

-Tu m'as demander tout à l'heure si je connaissais un endroit ou tu pourrais loger sans avoir l'impression d'être observer toute les heures, au aguets, n'est-ce pas? Et bien, si tu veux, tu peux venir chez moi. Certes, mon manoir n'est pas très convenable pour un...un ange, mais c'est déjà ça.

Elle rougit un petit peu, se disant que son offre était ridicule et qu'il allait sûrement la refuser. Puis, se souvenant qu'il lui avait parler de la protéger et de l'aider, lui apprendre les règles et quelque petite chose encore sur les anges, elle sourit, se disant que ce serait une bonne idée.

-Et pour ce que tu as dis, d'être mon ange gardien, je veux bien. Un ange aussi gentil et mignon que toi, c'est pas tout les jours qu'on peux en rencontrer.

Elle rougit, la dernière phrase lui ayant échaper. Elle essaya de se rattraper, se disant qu'elle avait sûrement dit quelque chose de ridicule.

-Oh euh, je veux dire par la que je serais contente que tu sois mon ange gardien.

Elle secoua la tête, se disant que c'était encore plus nul.

*Non mais qu'est-ce que je dis moi? Rah lala* Elle se secoua de nouveau la tête puis se tourna vers lui, un doux sourire au lèvre, le visage serein.

-Et je crois que ça serait bien oui que tu m'explique les règles, pour ne pas les sortir en public car, si je fais ça, je crois que les hommes qui me poursuivait tout à l'heure auront une autre raison de le faire.

Elle soupira et le regarda dans les yeux, un peu subjuguer par tout ce qu'elle venait de dire, ce sentant tout à coup ridicule.