Appartement d'Anju (& Shio) [libre][20/12]

L'Eglise, Rencontre Angélique. ==>

Le vol, décidément, quel délice ! Je pense que je ne me laisserait jamais de cette sensation de liberté enivrante. Fort heureusement, la barrière qui entourait la ville et m'empêchait de partir ne semblait pas avoir de "plafond", et je pouvais librement monter jusqu'à n'en plus pouvoir.

Ceci dit, avec Anju dans les bras, je m'étais limité en hauteur. Ce qui n'empêcha pas notre plongeons vertigineux, lorsque j'arrivais enfin à hauteur du quartier résidenciel que la demi-ange m'avait indiqué d'une voix pas très assurée - faut dire qu'elle ne devait pas voler très souvent... Cela changerait très bientôt !

J'avais gardé le silence depuis l'église, trop touché par la proposition de la jeune fille pour accepter sur un coup de tête sans réfléchir un peu avant. C'est vrai, quoi, en plus de me faire des compliments rares (j'étais donc "gentil" et "mignon" selon les dernières modes de la gente féminine ! XD), elle me proposait quand même d'habiter avec elle !!! Non pas que la proposition soit repoussante, loin de là, et c'était bien ça le problème ! Le problème, c'était justement la difficulté de refuser, tellement c'était trop beau pour être vrai. Et puis, vivre avec une fille que je venais de rencontrer... Ceci étant dit, je me sentait plus proche d'elle que la normalité le voudrait, comme si nous nous connaissions depuis longtemps. Et pas une proximité comme de l'amitié. C'était plus... intime ? Naturel ? Bref, un sentiment étrange que je n'arrivais pas à cerner.

Vu que, durant tout le trajet, je n'arrivais pas à trouver d'explication logique à cela, je mis cette étrangeté sur le compte de la race - tous deux anges, un lien particulier pouvait peut-être exister de façon naturelle. Du moins, cette explication me satisfaisait de par sa simplicité et son efficacité à éclaircir la situation. Solution de facilité, en somme. Et puis, j'avais d'autres soucis en tête pour m'encombrer de celui-là, d'autant qu'au fond, cela ne me dérangeait pas vraiment. Le contact d'Anju contre moi, tandis que je nous menait chez elle par la voie des airs, était agréable et me paraissait naturel, non sans éveiller chez moi un certain plaisir.

Suivant ses indications un peu hésitantes - le décors était toujours différent quand vu du ciel - je finis par me poser en douceur devant une maison aux allures de manoir miniature, doté d'un étage. Reposant délicatement Anju sur ses pieds, ma décision prise, je rompis le silence que j'avais établi depuis le départ de l'église. Avec une pointe d'ironie dans la voix et un demi-sourire moqueur, précisons.

-Tu disais que ton manoir ne convenait pas à un ange ? Je le trouve très bien, moi !

Et d'ajouter, en la regardant dans les yeux :

-Et puis, toi aussi tu es un ange, devrais-je te rappeler.

La nuit commençait à tomber, personne dans la rue. Tant mieux, personne ne m'avait vu arriver en volant, pas d'ennuis. Je me sentis me raidir un peu, mais lâchais quand même d'une voix plus ferme :

-Ta proposition de m'inviter à vivre chez toi me touche beaucoup. Je n'en espérais pas tant. Et je ne vois pas pourquoi je refuserais. Donc j'accepte.

Me rendant compte que ma phrase pouvait paraître raide, j'ajoutais avec un sourire :

-Avec plaisir, même.

[bon en fait je vois pas quoi rajouter. :p A toi.]

Met aussi une date au passage ;p

[H.J: Comme j'ai dis en mp, désoler de mon retard ... coma de m****]...

L'air sur la peau d'Anju lui procurait des frissons de pure extase, elle adorait ce que ça faisait. Bien qu'elle soit un ange, elle n'avait jamais voler, ne prenant pas le temps d'apprendre et, en plus vu qu'elle n'a plus de famille, personne ne peut lui montrer comment faire, elle est comme un oisillon qui vient de sortir de sa coquille, dont ses parent l'ont abandonner sans lui apprendre à voler. Elle soupira et profita de ce contact le plus qu'elle put, regardant au passage le visage de son porteur. Elle n'avait jamais prit la peine de bien le regarder mais, bien qu'elle le trouva bien mignon, elle ce dit que s'il se controlait, elle était capable de se mettre des limites.

Enfin, lorsqu'il se posèrent sur le toit de sa maison, la première chose qu'Anju pensa fut : "Ah non, j'ai oublier de faire le ménage". Elle se donna une tape sur le front, soupirant bruyament. Elle ne se souvenait plus si elle avait ranger les livres qu'elle avait utiliser il y à de cela 1 semaine, ces même livres qu'elle ce sert pour apprendre tout sur les anges.

Anju retint sa respiration 30 secondes puis, une fois prette, s'appretta à rentrer lorsque Shio lui parla. Elle sourit imperceptiblement, se retournant avec toute sa grace vers lui. Elle haussa les épaules et eut un petit sourire en coin.

-Oui, je le disais et, je suis peut-être une ange mais, je trouve que la grandeur laisse quand même à désirer. Enfin, tu verras bien par toi même une fois rendu dans la maison.

Elle lui fit un petit sourire et ouvrit la porte donnant sur sa chambre. Elle laissa Shio pénétrer dans la maison, lui adressant de petit coup d'oeil en coin. Elle alla porter son manteau sur le support, prit des vêtements de rechange dans son tiroir et, partant pour la salle de bain, se retourna vers Shio et lui dit.

-Je vais te faire visiter, donne moi juste 30 secondes.

Elle lui sourit de nouveau et partit se changer. Une fois ceci fait, elle repartit dans sa chambre et, regardant Shio, partit à rire.

-Oui bon, ça c'est ma chambre mais je crois que tu la déjà remarquer.

Elle eut un minuscule sourire en coin, fit un petit coup d'épaule pour se dégager une mèche de cheveux et partit dans la cuisine. Elle attendit qu'il arrive et lui fit visiter toute les pièces. Sa chambre se trouvait connecter à celle d'Anju par une porte en bois de vigne dans le milieu de la pièce. Elle lui montra la chambre et lui laissa le temps d'installer ses affaires avant de se diriger vers la cuisine pour préparer à manger. Elle lui cria, d'ou elle était.

-Est-ce que tu as faim? Je ne suis pas un chef mais, on me dit souvent que ma cuisine est délicieuse alors bon ... Du poulet ça te va?

Je haussais les sourcils lorsqu'Anju se proposa de me faire à manger. Me levant du lit de ma nouvelle chambre, sur lequel j'avais plus ou moins balancé mon sac en me disant que je rangerai plus tard, je vins la rejoindre à pas de loup, en faisant le moins de bruit possible. Il me fallu une minute pour arriver ainsi à la cuisine, où Anju s'étonnait de ne pas recevoir de réponse. Alors qu'elle s'apprêtait visiblement à me rappeler, je jaillis littéralement dans la cuisine, les mains dans le poches, presque nez-à-nez avec la jeune fille qui se retint plus ou moins de sursauter.

-J'ai entendu parler de poulet, alors mon corps a bougé tout seul, plaisantais-je. Je me débrouille un peu aussi, une fois aux fourneaux, et je ne peux me laisser inviter par une si magnifique créature sans rien faire en retour !

Le tout déclamé sur un air exagérément théâtral, avant de me mettre parodiquement au garde-à-vous.

-Coq Shio, à vos ordres, mademoiselle. Si vous voulez bien m'indiquer où je pourrais trouver chaque ustensile dans cet atelier magique des gourmets...


[horriblement court, désolé, trop de RP en même temps en ce moment ^^']

[H.J: Ne t'inquiète pas pour ça ce n'est pas grave du tout].

Anju, ne s'attendant pas du tout à le voir surgir, mit son tablier sur le comptoir et partit en direction de la chambre lorsqu'elle se retrouva devant lui. Elle se retint à grand peine de sursauter, ne s'attendant visiblement pas à le voir là. Elle se mit la main sur le coeur, geste qu'elle croyait qu'il n'avait pas vu, en retournant devant ses fourneaux. Elle rit lorsqu'il lui dit qu'il avait entendu le mot poulet et rougit lorsqu'elle entendit les mots magnifique créature. Elle se tourna vers Shio, lui offrit son plus beau sourire et hocha de la tête.

-Très bien, comme tu veux mais, je t'avertis tout de suite, ne fais pas brûler ma cuisine.

Anju eut un minuscule sourire en coin en direction de celui-ci, se dirigea vers le réfrigérateur, sortit le poulet et le mit sur le comptoir.

-Tu peux t'asseoir la si tu veux, je reviens tout de suite.

Elle lui refit un petit sourire, se mit le tablier et s'attacha les cheveux avec un catogan. Elle alla porter son katana dans sa chambre et, en revenant dans la cuisine, sourit lorsqu'elle le vit installer sur une chaise. Elle eut un petit rire silencieux, se dirigea vers celui-ci et lui prit la main, non sans rougir un peu, pour le diriger vers les armoires. Elle la lui lâcha, perdant de sa magnifique chaleur et, ayant reprit contenance, lui montra les armoires en haut de l'évier.

-Bon alors la, tu as les couverts, puis la - elle lui montra le tiroir juste à côté de lui, devant le comptoir lunch -, tu as les ustensiles. Ensuite là - elle lui montra le tiroir en dessous des ustensiles -, tu as tout ce qu'il te faut pour faire quelque chose dans une poêle. Tu t'occupe du poulet et moi je m'occupe de faire le reste ou

Comme il acquiesçait, elle lui sourit et, en allant vers le frigidaire, fit exprès de lui frôler la main. Elle eut de nouveau un sourire et se pencha dans celui-ci(le réfrigérateur hein ^^') pour en sortir ce qu'elle avait de besoin, c'est-à-dire salade, piment, des morceaux de poulet qu'elle avait couper la veille et des échalotes. Elle lui demanda s'il était allergique à quelque chose et, comme elle vit que non, sourit et se mit à la tâche. Elle découpa les piments, la salade et les échalotes. Elle prit une poêle de dessous l'évier, la mit sur un des rond et mit les piments, les échalotes et le riz qu'elle avait sortit de l'armoire. Elle eut un moment d'arrêt, son épaules la faisant de nouveau souffrir, elle se crispa et se mit la main dessus.

Lorsqu'elle fut certaine que c'était passer, elle mit le tout à chauffer et le brassa pendant 3 minutes puis elle ajouta le poulet. 10 minutes plus tard, tout était terminer. Une fois cuit, elle sortit 2 couverts, des ustensiles, disposa le tout dans la salle à manger, mettant le tout un couvert à gauche et un couvert à droite, de sorte à ce qu'il se retrouve face à face.

Puis, elle retourna dans la cuisine préparer la salade. Elle la découpa, prit deux bols et sortit une carotte qu'elle entreprit de râper et de couper pour en mettre de fine lanière dans les bols. Puis, elle sortit trois sortes de vinaigrette différente et alla tout mettre sur la table. Elle sortit deux verre et les mit également devant les couverts puis, elle alla chercher de quoi les remplir, donc du vin, du champagne, et de la liqueur et disposa une fois de plus le tout sur la table.

Elle enleva la tablier, l'accrocha sur un crochet à côté de la porte, enleva le catogan, secoua ses cheveux et, s'installa sur une chaise, attendant que le poulet sois cuit, détaillant discrètement son hôte.

Je ne pu retenir un frisson lorsqu'Anju déposa sur la table pas moins de trois bouteilles d'alcool. Un autre frisson - d'une toute autre nature - vint s'y ajouter lorsque la jeune femme secoua sa longue chevelure, mais je me secouais bien vite.

-Tu comptes me saouler et m'attaquer dans mon sommeil, ou quoi ? Lâchais-je, un peu tendu, mais sur le ton de la plaisanterie. Le fait est que j'avais toujours très mal tenu l'alcool, et que j'avais déjà eu un certain nombre d'occasions d'apprendre à me méfier de ce qu'il pouvait me faire faire... Je te préviens, si tu me fais boire, je ne répond plus de rien ! Mais si tu as si confiance en ta propre résistance à l'alcool, alors il n'y a pas de problème... pas vrai ? ajoutais-je avec un rire un tantinet moqueur.

Mais bien vite, un autre détail attira une nouvelle fois mon attention. A plusieurs reprises alors que nous cuisinions de concert, j'avais perçu une nette crispation de la part d'Anju au niveau de son épaule. Rien de très voyant, juste la voir porter la main à l'épaule sous le coup d'une subite douleur. Et encore maintenant, ses mouvements paraissaient légèrement raides avec son bras concerné. Ce fut lorsque je m'apprêtais à lui demander ce qui n'allait pas que je perçu son regard. Elle me détaillait des yeux. Espérait-elle que je ne la voyait pas ? Hu hu hu... Peine perdue. Je lui rendit son regard, et remarquais au passage que ses yeux avaient la même teinte que les miens, à peu de chose près. Ceci dit, son regard était bien plus grand que le mien, bien plus doux et moins perçant tout en ayant une certaine détermination... Plus enfantin, peut-être ? Ou alors était-ce simplement de l'innocence ? Celle de quelqu'un qui n'a pas vu les champs de bataille, probablement. Pourtant, il y avait quelque chose qui me faisait penser qu'elle savait se battre... mais impossible de dire quoi.

Mon regard analyste se transforma ceci dit rapidement en contemplation - un peu le reflêt du regard qu'elle-même semblait me lancer, apparemment. C'est-à-dire qu'Anju était non seulement la première ange que j'avais l'occasion de rencontrer, mais aussi probablement la plus belle fille qu'il m'ait été donné de voir. A présent que je pouvais l'observer à tête reposer, j'en étais presque époustoufflé tant sa beauté était simple et réelle. Un petit recoin de mon cerveau, mon côté scientifique probablement, se demanda si cette impression n'était pas un peu accentuée par le fait que nous soyons tous deux des anges, mais au final cela m'importait relativement peu.

Ce ne fut que lorsque le four se mit soudain à sonner que je revint à la réalité. Et que je réalisait en filigrane que ma main avait commencé à s'avancer au-dessus de la table vers Anju. D'une certaine façon, constater cela me vexa au fond de moi : avais-je donc si peu de pouvoir sur mon corps, pour qu'il se mette à bouger hors de mon contrôle sitôt que mon esprit vagabondait un peu ? Je pris ceci dit les devant d'Anju en la voyant s'apprêter à se lever.

-Tut tut, Princesse, je m'en charge ! lançais-je avec un sourire en levant l'index.

Et de tracer jusqu'à la cuisine pour y prendre le plat du poulet. Ce qu'il y avait de bien à être un ange, c'était de ne pas souffrir des températures extrêmes tant qu'elles étaient naturelles. A prendre le plat à mains nues, je sentais la chaleur, mais n'en souffrais pas, pas plus que du froid en volant dehors en T-shirt par 0°. C'était même TRES pratique. Et de revenir tranquillement déposer le plat sur la table de la salle à manger avant de m'installer devant Anju.

-Et bon appétit !


Pour être honnête, ce repas fut une bénédiction. Non seulement parce que je n'avais précédemment pas mangé décemment depuis plusieurs jours, mais surtout parce que je ne mangeais pas seul. Le simple fait de prendre un couteau pour découper le poulet et nous servir m'amena rapidement à réfléchir "entre parenthèse". J'avais un toît, un bon repas, j'avais eu l'occasion de cuisiner à nouveau pour la première fois depuis un bon moment, je n'avais à priori plus besoin de surveiller chaque recoin du mur à tout instant, et mieux encore, j'étais en compagnie d'une incroyable et magnifique jeune femme. Soudain, les quelques semaines précédentes me semblèrent d'une fragilité surprenante, vacillante.

La satsifaction et la joie me poussèrent même à empoigner la bouteille de champagne, l'inclinant à 45° et frappant le cou du goulot avec le dos de mon couteau. Le goulot se fendit impeccablement sur tout son coutour et tomba sur une verticale parfaite, sans le moindre élan, dans la paume de ma main. Comme quoi, travailler quelques temps dans un bar peut toujours servir, tout ironique que ce soit compte tenu de ma résistance inexistante à l'alcool. Bah, t'façon j'étais encore mineur, à l'époque, me dis-je en souriant, avant de servir Anju, puis moi-même.

-Et bien, Anju, c'est un fameux poulet que tu nous a concocté, dis-je finalement en levant ma coupe devant moi. Toutefois, il m'en apprend relativement peu sur toi, sinon que tu es effectivement une cuisinière hors pairs. Accepterais-tu de me parler un peu de toi, ou préfères-tu que j'ouvre le bal ?

Et d'ajouter aussitôt :

-Ah tiens et tant que j'y pense, il faudra que tu me montres ton épaule blessée, après le repas, je maîtrise la magie de soin, je devrais peut-être pouvoir faire quelque chose.

Soit dit en passant, juste comme ça, avant de porter la coupe de champagne à mes lèvres.

[H.J: Je peux juste passer en coup de vent, étant encore en punitence u.u...ma mère va m'le payer T_T fin bref]...

Anju sourit, un sourire imperceptible mais, elle sourit tout de même. Elle eut quelque rougeur lorsqu'elle vit que Shio avait intercepter son regard et lui rendit son sourire. Elle ne se l'était jamais demander avant mais, qu'est-ce que ça faisait d'avoir une vrai famille? Elle ne s'en souvenait plus du tout, elle en eut même les larmes au yeux. Elle s'empressa de les détourners, se les essuyants discrètement du revers de la manche en replacant une mèche rebelle de ses cheveux. Elle manqua de partir à rire en le voyant soupirer quand la cloche du four sonna car, elle avait bien vu sa main s'avancer vers elle mais, elle n'avait pas oser bouger, de peur de la rapprocher encore plus, mais ne voulant pas non plus reculer.

Elle soupira également, de déception, bien qu'elle ne sut jamais pourquoi. Elle écarquilla légèrement les yeux en le voyant prendre en main la bouteille et sourit lorsqu'il lui versa un verre. Elle le prit en main, le cogna contre le sien et dit.

-À la tienne.

Tout en souriant, elle but une légère gorgée, bien qu'elle n'en avait jamais bu auparavant. Elle en resta fort étonner, ça l'avait un léger gout de framboise, rien de bien mauvais en somme, d'après elle. Elle rougit un tantinet au compliment de Shio au sujet du poulet et lui sourit lorsqu'il lui demanda de lui parler un peu plus d'elle. Elle eut un regard triste, acquiessa de la tête et dit, finalement.

-D'accord mais, promet moi de ne pas me juger sur ce que je vais te raconter, promis?

Elle lui sourit, attendant une réponse et, une fois qu'elle eut, raconta son histoire.

-Je suis née à Magnolia, dans une famille très riche. En fait, il était Roi et Reine de mon pays natale. Je n'ai jamais eu une enfance facile, tout les jeunes du quartiers me couraient après, soit pour ma beauté, mon talent à l'escrime ou encore pour me kidnapper afin de recevoir une rançon bien qu'heureusement, ça ne soit jamais arriver. La dernière chose que je me souviens de ma maison, ce sont les nombreux garde du corp qui me suivaient partout, ou que j'aille, les assassins de mon père qui attendait dans les moindres recoins du chateau, à l'affut du moindre danger, les chiens de chasse qui se postaient à l'entrée, cherchant une proie facile, les centaines de milliers de robes que j'avais, ma mère, mon frère et ma soeur. Malheureusement, ma mère, un jour, devint folle. Elle apprit que mon père l'avait tromper et, cette journée-à, elle n'avait pas prit ses pilules car, vois-tu, elle était magnaco-dépressive.

Anju soupira un bon coup, alla dans la salle de bain mettre une mini camisole, un shirt courp et une robe de chambre. Elle en ressortit et vint s'asseoir face à Shio, les mains sur ses cuisses, la tête baissée, elle continua son récit.

-Une femme avait appeler à la maison pour dire à mon père que leur rendez-vous était annuler. Mais, en fait, quand j'ai rappeler la dame en question, j'ai appris que c'était une femme d'affaire avec qui papa parlais pour pouvoir demander ma mère en mariage. Mais ma mère elle, à tout prit à l'envers. Elle est devenu folle de rage. Quand mon père est arriver, elle l'attendait calmement sur le divan mais, comme on dit, il y a toujours le calme avant la tempête. Elle lui a fait face et lui a tout déballer, qu'une femme avait appeler pour leur rendez-vous du lendemain. Malheureusement, mon père n'eut pas le temps de s'expliquer, ma mère avait un couteau dans les mains et elle essaya de lui porter un coup fatal. Évidemment, je me suis interposer entre eux et, c'est moi qui me suis prit le coup de couteau qu'elle voulait lui asséner. Je suis tomber par terre, sous le choc, mon père hurlant et mes frères et soeurs pleurant comme de vrai bébé.

Je ne savais plus quoi faire, mon père était au bord du désespoirs et ma mère était complètement tomber dans la folie. Elle s'attaqua à mon père, lui assénant coup de couteau après coup de couteau, jusqu'a temps qu'il rende son dernier souffle. Elle alla ensuite dans la chambre de mon frère et ma soeur, ou ils étaient partie ses réfugier, et elle les tuas tout les deux. Entre-temps, je m'était évanouie mais, je suis revenu à moi et j'ai remper lentement jusqu'a leur chambre. Quand ma mère à vue que j'étais encore vivante, elle ma fait...

Soudain, elle se stoppa, venant de se souvenir d'ou la cicatrice qu'elle avait sous l'oeil provenait. Elle éclata en sanglot, se tournant vers la fenêtre. Elle continua tout de même.

-Elle ma fait cette horrible cicatrice sous l'oeil, une sur la cuisse et une horriblement longue dans le dos. Résultat, je suis tomber par terre, dans une grande marre de sang. Avant de se trancher la gorge, elle ma regarder dans les yeux et ma sourit. Puis elle se l'es trancher et, comme si elle avait retrouver ses esprits, elle ma murmurer : Je suis désoler. Puis, elle à rendu l'âme. Si je suis ici, c'est parce qu'un ange à débarquer du ciel devant moi, ma sauver la vie en me guérissant de mes blessûres et ma ensuite révéler que c'était pas ma vrai mère. Mon père oui mais, pas ma mère.

Elle se leva debout et laissa le peignoir tomber par terre, révélant toute ses cicatrices au yeux de Shio. Elle lui montra sa cicatrice dans le dos, remit son peignoir et se rassit, la tête pencher.

-Voila le résultat, je suis affreuse maintenant. Je me suis enfuis de chez moi, j'ai errer pendant longtemps puis, un jour, un scientifique ma trouver et ma emmener avec lui, pendant que je me faisait poursuivre par des types de mon ancien pays. Il ma sauvé mais, en fait, il était aussi fou que ma mère avant de mourir. Il a fait d'horrible expériences sur moi, tu peux pas savoir ce que j'ai ressentit, c'était tellement douloureux. Je me suis sauvé un jour, pendant que je me faisait v... pendant que la machine agissait, des types barraquer son entrée et son venu vers moi. Il ont oter la machine et on fait le travail à sa place, l'ont remit en place et ils sont aller donner une voler au gars. Après, ils sont partis, me laissant dans même position, le scientifique tabasser par terre. Je me suis arranger pour débarquer, me détacher les bras, m'habiller et m'enfuir. En chemin, j'ai rencontrer d'ancien élève de ma classe qui avait un oeil sur moi. Il m'ont reconnu et sont venu vers moi mais avant qu'il puisse me parler, je me suis enfuit. Malheureusement, un des gars qui voulait me kidnappr ma également reconnu et la crier partout dans la place. Quand il l'ont tous su, il m'ont poursuivit, c'est la que j'avais vu cette église et, c'est la que je t'ai rencontrer. En fait, je suis une simple princesse en fuite, qui essaie de vivre sa vie normalement.

Les larmes coulaient à flots continus, ne voulant pas s'arrêter. Elle attendit un moment puis, une fois terminer, leva son visage vers Shio, le suppliant du regard de ne pas la juger d'après ce qu'elle venait de dire, ce qu'elle s'empressa de lui dire.

-Je t'en pris, si c'est pour me dire quelque chose de méchant, ne parle pas.

Elle baissa la tête, les larmes coulant de nouveau. Soudain, elle se leva et s'empressa de se diriger vers sa chambre mais, soudain, elle eut un douloureux pincement au niveau de l'épaule, plus douloureux que les autres et ses jambes flanchèrent. Elle tomba à genoux, se tenant l'épaule, s'empêchant de crier. Elle haletait, à bout de souffle, se tenant fortement l'épaule, espérant que la douleur disparaîtrait. Elle poussa un cri lorsque la douleur revint à grand pas. Elle s'écroula par terre, sa fièvre pendant le diner revenant à grand pas. Elle haletait encore plus, ne supportant plus la douleur.

[size=9]-Shio ...[/size]Murmura-t-elle, regardant dans sa direction.

Ils y avait des points noirs devant ses yeux. Elle tenta de se relever, s'accrocha de tout son poids contre le mur et avanca en chancelant vers sa chambre, ses jambes tremblant à chaque pas qu'elle faisait. La fière qu'elle avait eu durant le diner et qu'elle croyait partit était revenu, encore plus forte qu'avant. Elle se maudit d'être aussi faible parce que, elle en était persuader, en de telle circonstance, Shio ou même son père n'aurait pas montrer leur faiblesse. Soudain, un horriblement craquement se fit entendre dans toute la maison et Anju poussa un long cri. Son épaule venait de la trahir, le sang jaillissait à gros flot de la cicatrice, imbibant le tissu de son peignoir blanc.

[H.J: Désoler, je peux pas faire mieux, ma mère arrive x_X].

[Y a pas de souçis, te fait pas capter ! xD]

J'avais tout écouter sans placer un mot. Tout, du début à la fin. Si je n'avais pas déjà eu l'occasion d'entendre une sacrée listes d'histoires ahurissantes dans l'univers occulte, j'aurais sans doute été incapable de croire celle d'Anju, ou même de l'écouter sans l'interrompre. Mais en fait, si l'on excluait la nature royale de sa famille, son histoire était presque "habituelle", une histoire de tromperie, d'erreur et de haine familialle comme on en rencontrait partout dans le monde... Cette triste vérité devenait abhérente dans le cas d'Anju dès lors qu'on y rajoutait des parents de sang royal, la folie destructrice de la mère même envers ses enfants, l'ange descendu du ciel, et la "suite" hétéroclite qui poursuivait Anju encore aujourd'hui... Pas une histoire banale, au final.

Mon regard s'était cependant fait plus professionnel lorsqu'elle s'était dévêtue pour me montrer ses cicatrices. Je m'étais soudainement intérrogé mentalement : cet ange qui l'avait sauvé de la mort et l'avait guéri... n'était-il donc qu'un simple amateur dans l'art de guérir ? Même si la blessure était profonde, une plaie cutanée, surtout aussi nette que celle faite par une lame, n'aurait même pas du laisser de cicatrice si elle avait été soignée par la magie de soin. L'ange sur lequel elle était tombée ne devait pas avoir une réelle maîtrise, peut-être un jeune ange inexpérimenté...

J'écoutais la suite du récit sans trop savoir quoi penser. Ou plutôt en pensant beaucoup de choses en même temps. Visiblement, la protection que je lui avait promis n'était pas de trop dans sa situation. Mais ses larmes et la façon qu'elle avait de me regarder, tout cela criait qu'elle avait besoin de plus qu'une simple protection. Et c'était compréhensible. Le choses se précipitèrent lorsque son épaule trahit sa blessure. Ce fut si rapide et si violent que j'en restait un instant bouche bée. Ce ne fut que lorsqu'elle prononça mon nom, et qu'un flot vermillon tâcha le sol, que je parvins à reprendre le contrôle de mon corps.

Me levant en trombes, je vins rapidement écarter le tissu écarlate de son épaule, ignorant ses protestations soudainement trop faibles pour arrêter une mouche. Pas bon du tout. La blessure ne devait pas être profonde, puisqu'Anju était toujours parvenue à bouger son épaule, donc l'os ne devait pas être touché, mais elle était large et saignait abondamment, à tel point que je ne parvenais pas à percevoir les bords de la blessure. Retenant un juron, je mobilisais un peu de mana pour geler rapidement l'eau contenue dans le sang qui coulait, jusqu'à former un glaçon rougâtre qui stoppa l'hémoragie.

-Bon, ça devrait tenir quelques minutes...

Et de prendre la jeune fille à moitié évanouie dans mes bras, avec autant de précautions qu'un horlogé pour une pièce fragile, avant de monter dans la pièce qu'elle m'avait offerte comme chambre et de l'allonger sur le lit. Si la situation n'avait pas été un tantinet critique, j'aurais surement été subjugué par ses formes parfaites lorsque j'ôtais la robe de chambre d'Anju, mais l'omniprésence du rouge sang me permit de rester concentré sur ma tâche.

-Essaye de te détendre au maximum, lui murmurais-je à l'oreille. Ca ne devrait pas être douloureux, mais ça risque de prendre un petit moment.

Dès lors, Je dirigeais le flux de mana de mon corps vers mes mains, en grande quantité. Le Halo curatif que j'appliquais aussitôt sur la blessure désagrégea la glace petit à petit, et j'en augmentais la pression et la puissance au fur et à mesure que j'entamais la guérison de la plaie. Pendant les quelques deux ou trois minutes que dura l'opération, je pu voir la forme précise de la blessure : un losange fin. Le coup avait été net : une frappe directe, d'estoc. Un poignard de lancé Ninja ? Après tout, Anju était poursuivie par des assassins, c'était donc bien possible... En tout cas, la blessure était nette, et la lame avait rebondi sur l'os. Même si elle saignait beaucoup, la blessure n'était finalement que superficielle, et les soins furent finis en quelques courtes minutes. Avec un petit sourire qui se voulait rassurant, je me penchais vers Anju, qui me regardait de ses yeux où perçait un épuisement évident.

-Et maintenant, je vais finir le travail de mon brouillon de prédécesseur.

D'une pulsion mentale, je réactivais mon sort de soin. A présent que les cicatrices étaient là, il allait être bien plus difficile de les faire partir. Si cela n'aurait pas engendré une forte souffrance pour le patient (qu'il s'agisse d'Anju ou de quelqu'un d'autre), le mieux aurait été de rouvrir la vieille blessure et de la re-guérir complètement en quelques minutes, mais c'était une solution que je refusais net. J'allais donc devoir non pas réparer des cellules endommagées du corps, mais bien en modifier des cellules en bon état. Et ça allait être bien plus compliqué...

------------------------------------------------------------------
Quarante minutes plus tard.
------------------------------------------------------------------

Music Theme : Yashii Ryoute (désolé j'ai pas trouvé la musique toute seule -_-)

Enfin terminé !!! J'ai cru que j'allais jamais en finir !

Totalement vidé, je m'autorisais enfin à m'assoir sur le lit. Je conçu une certaine fierté en constatant que j'avais réussi, dans ma vitesse d'exécution des soins de l'épaule, à éviter que le sang ne tâche les draps. Le corps endormi d'Anju s'offrait à ma vue, vierge de toute trace de rouge et de cicatrices. Seule perdurait une très légère marque blanche, dernier pâle vestige de la longue cicactrice qui ornait le dos de la jeune fille.

Anju s'était endormi quelques minutes après que j'ai commencé à effacer ses cicatrices, la nuit étant tombée depuis longtemps et la lune éclairant l'intérieur de la pièce avec autant de douceur que la magie curative. Vaincue par un repas conséquent, un léger manque de sang, et la sensation d'apaisement que procurait le sort de soin, la jeune fille avait sombré dans un sommeil relativement calme, ce qui m'avait grandement facilité la tâche pour la soigner. Lui caressant doucement la joue pour la réveiller, j'attendis qu'elle entrouvre les yeux pour la redresser en position assise, la soutenant d'un bras, et pour lui chuchoter à l'oreille :

-Je ne puis te demander d'oublier ton passé, mais je peux toujours en briser les chaînes qui t'y retiennent.

Et pour appuyer ces mots, je me penchais et déposais un baiser sur son dos nu, à l'emplacement de l'ancienne grande cicatrice.

Ces longues minutes de soin silencieux m'avaient également permis de réfléchir à ce que je ressentais pour elle. Anju avait fait naître en moi des sentiments profonds, puissants. Je n'avais jamais fait l'expérience du célèbre "coup de foudre", mais je me doutais que ça devait être quelque chose comme ça. Ca avait été fulgurant, dès la première seconde où j'avais posé mes yeux sur elle, mais ça ne s'était pas estompé, au contraire, au fil des heures, ce sentiment c'était fait plus fort et plus préçis. Suffisament pour que je puisse mettre des mots dessus : j'avais envie, besoin, d'être avec elle. Mon côté scientifique s'en demandait la raison logique, mais je soupçonnais qu'il n'y en ai pas. Et de toutes façons je m'en fichait totalement.

Mon bras gauche entourant toujours son dos, je caressais la joue d'Anju de ma main libre. Fermant les yeux, je prononçais enfin les paroles que j'avais retourner dans ma tête durant les dix dernières minutes.

-Anju, j'ignore pourquoi, mais je souhaite rester à tes côtés. Je t'ai fait le serment de te protéger, et en tant qu'Ange je ne renie pas ce serment. C'est en tant qu'homme que je souhaite être avec toi, Anju. Avec toi, pas l'Ange, pas la Princesse, mais toi, juste Anju. Ceci pour respecter la promesse que j'ai fait de ne pas te juger. Veux-tu bien de moi à tes côtés ?