..:Votre identité:..Photo:Nom:Je l'ai oublié depuis fort longtemps. Mes parents n'ayant plus aucune valeur sentimentale à mes yeux, je n'ai pas pris la peine de consolider un lien avec eux. Leur nom m'est donc parfaitement égal. En revanche, j'ai aussi oublié le nom de la famille de ma meilleure amie (qui s'occupait souvent de moi). Ca commençait par un "A"... Mais c'était quoi la suite? "Adem"? "Atams"?
Prénom:Shemhazaï. Mes parents n'ont jamais vraiment eu de goût, ils ont otujours été attirés par les choses originales. En revanche, l'original ayant toujours été plus ou moins moche (en l'occurence, pour mon prénom ce sera "plus") mon prénom est très laid. On le prononce "Chem", puis après une légère pause pour le "h" on continue sur "azaye". Ahem... Ne me demandez pas pourquoi je maudis mes parents encore six cent ans après...
Surnom:À la base, je n'en avais pas, et d'ailleurs, ça m'allait parfaitement. Puis, avec le temps, quand mon histoire fut connue de tous (en réalité connue uniquement des anges et des démons...) on commença à fixer des particules... Pour les anges ce fut : Shemhazaï la traîtresse; pour les démons : Shemhazaï l'alliée... Et puis, et puis, comme pour mettre tout le monde d'accord (anges et démons toujours) ce fut définitivement : Shemhazaï la Corrompue. Et pour finir la petite histoire : si les anges m'ont rayée de leurs archives, les démons continuent d'entretenir des rapports avec moi.
Age et date de naissance:Six cent quatre-vingt-un ans, même si j'ai plutôt l'apparence d'une adolescente qui aurait une vingtaine d'années. D'ailleurs, c'est un handicap qui me fait chier. Mais alors carrément. Date de naissance : 03/04/1328.
Sexe:Féminin, jusqu'à preuve du contraire.
Nationalité:Paradisiaque?... Infernale?... Tout dépend de quelle naissance vous parlez... La première ou la seconde?
Groupe sanguin:AB, un groupe sanguin très répandu, dans le monde, mais aussi sur les tapis, les murs et le sol en général... Surtout quand je passe par là...
Race:Je suis fidèle au chef démon : alors démoniaque. Mais ça ne m'empêche pas, à l'occasion de m'attacher à un représentant d'une autre espèce. Sauf à un vampire...
Alignement: Ni spécialement mauvais, mais pas bon non plus. En fait, je tue pour m'amuser, pour décompresser ou pour n'importe quoi d'autre. N'importe quelle excuse est bonne pour tuer quelqu'un. Mais en même temps, je ne veux pas la chute de cette jolie société qui me permet de tuer des gens comme ça. Je suis plutôt vagabonde... Je ne suis pas non plus neutre car je suis assez folle pour prendre des risques.
..:Votre vie à Heaven:..Date d'arrivée dans la ville:Métier:Chômeuse professionnelle, sans diplôme, sans domicile fixe... Je tue, et puis moi, ça me suffit amplement.
Camp: Ne jamais prendre de parti, c'est ma devise préférée... Ah... Euh... Non, en fait, c'est pas ça... Pas grave. Faisons comme si de rien n'était. Je ne prends pas de parti car la prise de parti est synonyme de prise de décision et qu'un prise de décision et souvent mauvaise pour la santé. Je veux vivre ! Sans moi... Qui tuerait?
Groupe de l'ombre:Rang au sein de la résistance:..:Technique de combat:..Armes:Un rasoir très précieux que je n'abandonnerais jamais.
Pouvoirs:Je les ai perdus lorsque j'ai appris à manier le rasoir.
Point fort et point faible:Mon grand point fort, c'est le combat à armes blanches. En réalité, je n'utilise qu'une simple lame de rasoir, mais je sais aussi manier toute sorte d'objets coupants. Seth avait essayé de m'apprendre à utiliser les armes à feu, mais je dois avouer que je ne suis pas très douée... Ca me fait mal à l'épaule...
Mon grand point faible, en revanche, c'est la magie. Je savais utiliser un pouvoir d'incantation, avant, qui consistait à appeler des âmes élémentaires. En fait, je pouvais faire apparaître un deuxième moi, mais constitué de flammes, d'éclairs... Malheureusement (ou heureusement, je ne sais pas, je ne sais plus, je m'en tape complètement) je ne les possède plus depuis un bail.
Technique de combat:En fait, j'évite de trop "combattre". J'ai plutôt l'habitude de me planquer dans un coin, en attendant inlassablement ma victime... Et je lui tombe dessus. Je suis une grande cinéphile, dans ce cas là. Ce qui veut dire que je fais des mises en scènes pour que ma proie ait plus peur, ou plus mal, ou une mort bien plus longue que ne le permettent les corps humanoïdes...
Quand je daigne laisser en vie une "chose" et qu'elle me défie... Ca me met souvent dans une telle colère que je me vois dans l'obligation de lui ôter la vie avec le plus d'acharnement que je ne puisse fournir... Autant dire tout de suite que je lui saute dessus et que je lui mets de grands coups de rasoir ans la mouille... Jusqu'à ce qu'elle tombe. En deux mots, pour ceux qui n'auraient pas fait l'école d'ingénieur... Je suis une grosse fanatique du corps à corps : et pour deux raisons : la première étant que sinon, je ne pourrais pas m'acharner autant, la seconde, étant que je n'ai pas une once de magie...
..:Compétences:..Force:6.
Défense:2.
Magie:...
Endurance:4.
Vitesse:8.
..:Descriptions:..Histoire:Quand vous, pauvres mortels, osez parler des anges, vous imaginez presque systématiquement des chérubins à bouclettes, blonds, mignons tout plein, armés d'un arc doré avec des flèches d'amour, nus (ça je n'ai jamais compris pourquoi), représentants de la bonté, de la joie, de la pureté, de l'innocence et de l'amour dans le monde et de toutes les conneries dans le même genre... Pour vous, ils seraient les fiers habitant des nuages d'or du paradis d'un Dieu doux et vengeur... Mais... La véritable question est : qu'est-ce que vous fumez pour être aussi défoncés? Pourquoi les anges seraient-ils des bambins armés d'arcs et de flèches? Non, vraiment, les anges sont comme vous, abrutis d'humains. La seule grande différence entre eux, et vous se situe au niveau des omoplates : eh oui, ils ont des ailes! (Et la lumière fut! Non mais vraiment, vous n'avez rien dans le crâne...)
Les "ailes blanches" sont les Gardiens. (Ou alors des déchus qui n'ont rien demandé d'autre que de rester Gardiens.) Protecteur acharnés de votre misérable espèce, ce sont les anges les plus nombreux de la race. Les "ailes noires" correspondent aux Déchus. Ce sont des anges dangereux qui refusent de se plier aux règles établies et qui, suite à un crime quelconque, se font bannir de leur "nuage". Petite parenthèse : si les Déchus et les Gardiens se livrent un guerre sans merci ("de rien" - "y a pas de quoi") depuis la nuit des temps, les Déchus sont tellement puissant que les membres du "Grand Conseil" les chérissent en secret. (Je tiens cette information d'un membre du Grand Conseil en personne!)Pourquoi pas... Après tout. Mais ce favoritisme vous cache la présence d'une troisième sous-catégorie d'anges. La catégorie des "Traîtres". On les nomme plus communément des "Corrompus". Ces anges là fréquentent les démons, sans souci de se faire tuer, leur vendent des informations... Et le mieux, c'est qu'ils gardent leurs ailes blanches. Ni vu, ni connu. Si les membres du Grand Conseil savent qu'il existe des Corrompus, ils ignorent qui ils sont. Seuls les démons savent combien ils en ont et qui ils sont. Cependant, une Corrompue a un jour été trouvée des anges. Cette Corrompue est probablement la seule qui restera jamais dans l'histoire démoniaque en tant qu'ange. Ce fut : Shemhazaï, alias : moi.
Je suis née dans une famille noble d'ange riches. (Je précise "nobles riches", car à l'époque - lointaine époque - il existait des "nobles pauvres", comme pour les humains.) Mes parent étaient deux Gardiens très respectés. Ce fut probablement leur réussite qui me dégoûta de la protection des humains. Ca, ou bien alors le fait qu'ils passaient tout leur temps libre avec moi à me raconter leurs aventures pitoyables. En dehors de ça, j'avais une vie parfaitement équilibrée : je mangeais à ma faim (et du bio, s'il vous plaît!), mes parents me donnaient ce que je voulais, quand je le voulais (d'ailleurs, ça me donna une idée de jeu que je m'empressais d'inventer. Précisons seulement que j'étais la seule à connaître les règles et qu'ils ignoraient qu'ils y jouaient. Le but du jeu était, pour moi, de leur demander des choses de plus en plus rares, de plus en plus chères et de plus en plus dangereuses... Pour voir jusqu'où ils iraient. Pendant tout le temps où nous avons joué, ils ne m'ont jamais rien refusé.), mon père ne m'atouchait pas, ne me frappait pas... Rien n'indiquait que j'allais si mal tourner. Absolument rien.
Ce fut quand mes parents m'envoyèrent à l'école que ma vie prit un tournant décisif. Perdue, seule, dans le flot d'enfants de mon jeune âge, aux ailes éclatantes, frétillantes de bonheur, après que mes parents m'aient lâchement abandonné à ce cauchemar qu'était l'école. Ce brouhaha incessant me fit comprendre à quel point j'étais dégoûtée par l'espèce angélique. Oui, ma race me donnait envie de vomir. Voilà, je l'ai dit. N'avez-vous jamais ressenti cette terrible sensation d'oppression? Quand vous êtes sur le point de tomber dans les vapes, après une crise d'angoisse. Quand vous vous découvrez agoraphobe. J'allais certainement tomber dans les pommes quand je l'ai vue. Elle paraissait aussi perdue, seule, et terrifiée que moi. Sa peau d'un blanc farine, ses deux grands yeux bleus, remplis de larmes... Elle était roulée en boule, dans l'herbe, son cartable serré contre son ventre, sur l'herbe.
- Salut! Moi c'est Shemhazaï! lui lançais-je, armée d'un grand sourire.
Je crois que je me rappellerai toujours la décomposition de son visage lorsqu'elle s'est rendue compte que quelqu'un avait fait attention à elle. Que quelqu'un lui parlait. De blanc pâle, et elle devenue transparante (comme une feuille de papier calque), puis elle a terminé verte. Vraiment verte. Aussi verte que les personnages de bandes dessinées lorsqu'ils ont envie de vomir.
- Hé! Ca va?! demandais-je, prenant un air affolé pour cacher le fait que j'avais mal pris la réaction de la fillette.
- Oui... Oui-oui, ça va, me répondit-elle d'une toute petite voix.
Elle se redressa lentement et je vis des traces d'herbe verte sur sa robe blanche. Elle s'assit, se faisant toute petite, le plus qu'elle put. Je continuai de la regarder, mais cette fois, c'était moi qui avait de grands yeux. Curieux spécimen en tout cas. Plus intéressant que les autres bébés qui piaillaient un peu partout autour de nous. J'allais pousser un grand soupir de détachement lorsqu'elle me sortit de ma rêverie.
- Je m'appelle Gabrielle.. Mais s'il te plaît, ne me frappe pas!
Pour tout réponse, je m'assis à côté d'elle - à environ cinquante centimètres d'elle, pour ne pas l'effrayer plus - et lâchai une blague idiote - dont je ne me souviens plus du tout - avec ma voix la plus rassurante que j'avais en réserve. Si je ne sais plus du tout ce que j'ai bien pu lui sortir comme sottise, je me rappelle qu'elle a rougi (je pense que c'est parce que je restais près d'elle) et qu'elle a osé se laisser aller à un tout petit rire.
Après cette rencontre bizarre, au cours de laquelle je me rendis compte que cette enfant était toujours comme ça, nous sommes devenues inséparables. J'étais sa seule amie et elle me confiait tout. Ca lui faisait beaucoup de bien de pouvoir raconter tout ce qu'elle endurait chez elle. Un grand frère impitoyable dont elle avait terriblement besoin de l'amour ou de l'attention et qui les lui refusait en grand sadique. Des parents qui l'ignoraient carrément... Au fur et à mesure que notre première année scolaire s'écoulait, je sentais qu'elle se détendait : qu'elle allait un peu mieux. Sa mère s'en rendit compte aussi et elle m'invita à dormir chez Gabrielle. Nous étions toutes contentes, nous deux, mais je m'aperçus vite que cette invitation était un moyen de la mère pour tuer sa fille à petit feu.
- Shemhazaï ! Tu es là. Mais, où sont tes parents?
La mère de Gabrielle venait de m'ouvrir. Pour m'accueillir (ou me faire fuir, je ne sais pas trop) elle exhibait ses grandes dents d'un blanc trop éclatant pour être vrai. Je faisais de mon mieux pour ne pas avoir de mimique de dégoût et pour limiter mes envies de lui arracher les dents une par une à de simples envies. C'était dur, très dur. Je ne pensais pas pouvoir résister longtemps...
- Ils sont restés dans la voiture. Ils ne voulaient pas vous déranger, lui répondis-je poliment avec mon habituel petit sourire forcé.
J'avais toujours eu parfaitement horreur de cette hypocrisie que la plupart des anges semblaient tant adorer. Je n'avais qu'un seul souhait lui lancer une vanne pointue à propos de ses horribles dents trop blanches. Mais ma famille était respectable, alors je me devais de respecter cette dure loi de l'hypocrisie. Plus une famille veut être respectée, plus elle doit se forcer à quelques sacrifices. Selon les puristes, ce genre de comportement serait blasphématoire. Peut-être, mais moi, ce soir-là, je me contentais de sourire. C'était un sourire forcé. Plus forcé que jamais. Je savais qu'elle avait vu qu'à force de lui sourire comme ça, j'allais me faire une crampe et que je n'attendais (et pour le moment je faisais l'effort de patienter, après tout, mes parents étaient encore en bas, et ils avaient assez de contacts pour faire retomber la famille du "Traître" (c'est comme ça que les anges appelaient cette famille dont l'aîné avait pris une triste voie) dans la misère.) seulement qu'elle s'efface enfin de l'entrée et que je puisse aller m'installer pour la nuit. Elle le fit, crispée à son tour (elle avait vu mon regard carnassier et je supposais qu'elle avait tout compris) et moi, je savourais cette victoire momentanée sur l'hideux monstre armé de ses multiples dents trop blanches.
- Tes parents ne dérangent pas! Ils sont les bienvenus ici, me répondit-elle.
En entrant je ne pus m'empêcher de penser : "Comme tous les gens riches et célèbres, je crois, vipère.". C'était vil et mesquin de ma part, mais je crois encore que j'avais raison dans mon raisonnement. Une fois dans l'appartement je vis Gabrielle et me dirigeai timidement vers elle. Elle paraissait encore plus désespérée, tétanisée et honteuse que d'habitude. Je lui jetai un sourire (un vrai, pour une fois aujourd'hui) légèrement dépité. Elle haussa les épaules en soupirant, ce qui m'arracha un haussement de sourcils. C'était rare qu'elle ose montrer ses sentiments de cette façon insolente. Habituellement c'était par des larmes qu'elle y arrivait. Sa mère vint vers nous et posa l'une de ses grosses mains masculines aux ongles manucurés à la "Cruella" sur mon épaule droite. Ses ongles étaient encore une chose que je détestait d'avance chez elle. Les récits de Gabrielle me montaient à la tête. La mère se pencha vers moi et nous expliqua ce qui allait se passer.
- Tu dormiras dans le lit de Gabrielle et elle, sur le divan.
Je faillis m'étouffer avec ma salive. Elle m'avait invité, soit disant pour que je puisse passer plus de temps avec sa fille (entre autre pour que leur famille remonte dans l'estime angélique), et elle me racontait que je ne serais même pas avec elle? Que j'allais rester en tête-a-tête avec son salopard - selon ce que j'avais compris - de grand frère (qui lui, ne demandait certainement rien de plus que d'être peinard et de ne pas avoir une gamine de sept ans dans les pattes). Ma Gabrielle, certainement rassurée par ma présence, je ne voyais pas ce que ça pourrait être d'autre, essaya de s'opposer à sa mère.
- Mais... On aimerait être ensembles!
La vieille allait se fâcher contre sa fille, ou peut-être même qu'elle comptait lui en coller une, pour lui apprendre à se taire et à être polie, j'en étais sûre, mais elle croisa mon regard. J'étais implacable dans l'expression que j'avais prise. Moi, la gosse de riches dont dépendait temporairement l'honneur et l'avenir de la famille fronçait les sourcils et paraisait énervée.
- Ce serait probablement mieux pour tout le monde, attaquai-je.
Il y eut un blanc durant lequel le vent sembla tourner. Si j'avais eu raison dans mon raisonnement jusqu'à maintenant, j'avais oublié un détail plutôt important, dans ma situation : je venais de fêter mes sept ans. Bon, sans mentir, j'étais plutôt mature pour mon jeune âge, mais ce n'était pas une raison qui m'autorisait à diriger tout le monde comme si les autres étaient des pantins (l'ironie du sort!). Je me repris vite :
- Vo... Votre fils est... Dangereux, à ce qu'il paraît, murmurais-je, en faisant semblant d'être inquiète pour ma sécurité.
Ca marcha relativement bien, cela dit, comme excuse. La mère de Gabrielle se redressa lentement en lâchant un long soupire qui signifiait quelque chose comme : "C'est vrai qu'il y a cet abruti, j'avais oublié." Elle hocha la tête et je me promis d'arrêter de me prendre pour la petite patronne de la maison. Car lorsqu'une femme soupire ainsi lorsqu'elle parle de son fils, c'est qu'elle est vraiment aux prises avec un désespoir profond. elle marmonna quelque chose que je ne parvins pas à saisir (mais je compris plus tard dans la nuit que ça voulait dire : "Je vais lui parler, ne bougez pas.") et elle s'éloigna en criant à tue-tête.
- Daniel? Daniel, il faut qu'on parle.
Gabrielle et moi nous avons pu dormir ensemble cette nuit-là. Selon ce que j'avais cru comprendre, le grand frère avait accepté de dégager de sa chambre (il avait du être soulagé de pouvoir se débarrasser de sa soeur et de la meilleure amie de sa soeur). Après cet incident avec la mère de Gabrielle, nous fîmes une trêve. Il me semble que ni l'une ni l'autre n'avons un jour songé à détruire ce pacte. Cette première nuit entre amie fut la première d'une longue liste. Pour Gabrielle ça signifiait beaucoup : ses parents ne l'ignoraient plus. Pour ses parents, ça signifiait une remontée brutale dans l'estime angélique.
Après l'enfance, il y eut l'adolescence. Les différence entre mon amie est moi devenaient de plus en plus flagrantes : je devenais belle, incontournable et incontournée ; elle était quelconque. Tandis que je devenais l'objet de convoitises, nombreuses convoitises, un objet qui ne tombait pas amoureux, elle se fondait dans l'ombre, amoureuse d'un spectre : son grand frère. Autre différence : son acharnement dans le travail. Elle bossait tant qu'elle le pouvait. Protéger ses misérables humains était sa seule véritable raison de vivre. Moi, protéger les humains, ça me gonflait. Ca me gonflait tellement que je bâclais le travail. Je savais que je n'étais pas faite pour ça et je m'imaginais faisant autre chose de ma vie. Je ne savais tout simplement pas encore quoi... Je réussis à tenir dans mon boulot pendant près de deux siècles. Et après...
Un soir que je traînais dans un bar, à la recherche de quelque chose à faire et de quelqu'un a séduire, pour m'amuser, je surpris une conversation étrange. Rien qu'en regardant les deux hommes encapuchonnés, qui me tournaient le dos, et qui complotaient, je compris que c'étaient des démons. Ca pouvait être drôle. Deux démons en plein milieu du territoire angélique... Je m'approchai, discrètement, distraitement (ou du moins, je faisais semblant), sans me faire voir, de leur table, pour écouter leur conversation.
- Et où va - t -on bien pouvoir trouver cette info? demanda démon numéro un.
- C'est trop bête que notre indic' soit mort, répondit démon numéro deux.
- Si l'on prend un autre ange au pif, on a une chance sur deux pour qu'il nous dise tout ce qu'on veut savoir, reprit démon un.
- Et une chance sur deux pour qu'il nous transforme en passoire, répliqua démon deux.
- Et si vous me demandiez à moi, de vous rendre service? leur lançais-je en m'asseyant à leur table.
Ils se regardèrent, stupéfaits par ce retournement de situation. Moi, je les regardais se regarder pendant qu'ils délibéraient, en me demandant dans quel merdier je m'étais fourrée. Premièrement : ils pourraient se méfier et refuser mon aide. Ma vie n'aurait donc plus aucune valeur à leurs yeux et ils pourraient décider de m'anéantir. Deuxièmement, il n'était pas dit que je puisse les aider. Et enfin, ma meilleure amie était de plus en plus respectée et en passe de devenir un membre du grand conseil, c'était alors une trahison. Mais cette dernière raison me laissait de marbre.
Je fus tirée de mes songeries par démon deux qui toussota. Ils s'étaient levés et démon un me fit un signe de tête qui m'invitait à les suivre. Une fois dehors, nous continuâmes notre route, en bifurquant vers l'ouest et en prenant des petites ruelles sombres. Je pris une grande bouffée d'air bien frais. J'en avais affreusement besoin. J'avais peur pour ma peau, pour ma vie, pour ma santé mentale... Peur de ce que j'allais devenir s'ils m'acceptaient réellement. Et puis nous arrivâmes dans une petite impasse sombre. Elle était incroyablement étroite et je me demandais combien de viols et de meurtres avaient été causés là. Certainement une bonne trentaine de viols pour une quarantaine de meurtres. Ils ôtèrent leurs capuchons : gage de confiance. En tout cas, ça me rassura vraiment.
En fait, démon un s'appelait Hashmal et démon deux était Zéromus. Ils avaient absolument besoin de mon aide car s'il revenaient bredouille, leur tête finirait plantée sur un piquet. Ils me posèrent leurs questions (des trucs sur la réparation de la faille du paradis, un truc tout con-con), me laissèrent trois jours pour y répondre. Trois jours après, ils me retrouvèrent dans le même bar, à la même table, à la même heure. Ils prirent mes informations, me payèrent, filèrent les donner à leur patron et ils en furent très satisfaits. quelques jours plus tard, ils me recontactèrent pour plusieurs choses... Ce fut le début de ma nouvelle carrière dans la mafia. Traîtresse pour les uns, indic' pour les autres, mais en réalité, j'étais devenue la nouvelle Corrompue.
J'avais alors deux cent vingt-six ans. J'étais encore jeune, jolie et délicate que quand j'avais dix-neuf petites années au compteur. Ce nouveau travail m'obligea à me rapprocher des plus hautes sphères de la société. Je côtoyais à ce moment là et les nobles démons et les anges nobles. Je m'enrichissais, je m'entourais de gentils garçons que je pouvais mener par le bout de la cravate. Gabrielle, de son côté, avait pris du grade : elle faisait même partie du grand conseil.
Un jour, il fallut bien que cette vie de rêve cesse. Il y eut une réunion du grand conseil, sans Gabrielle. Elle avait été exclue momentanément parce qu'elle était mon amie et qu'elle refusait de témoigner contre moi. Ca voulait dire que le Vithil savait ce que je faisais dans son dos depuis deux siècles. Nous fûmes emmenées dans un bar par quatre gardes. Ils nous laissèrent boire un dernier verre entre amies et pendant cette demie heure, je fis de mon mieux pour me racheter de mes fautes envers ma meilleure amie. Toutefois, elle se foutait parfaitement de savoir si je l'avais trahie ou non, si j'allais mourir ou non... Elle, elle pensait juste à son grand frère adoré... Le type qui avait fini par se faire bannir par le Vithil du moment (après lui avoir crevé un oeil, quand même). Quand les conseillers eurent délibérés, les gardes reçurent l'autorisation de me tuer. Ils le firent, sauvagement. Gabrielle, pour sa part, il me semble qu'elle a fui après ma mort. Elle avait toujours voulu rejoindre son grand frère... Je ne l'ai jamais revue après. Tant pis.
À ma mort, je pensais que c'était ma fin. Normal, quoi. C'était noir, tout noir. Je me sentais approcher de quelque chose de mauvais... Et pourtant, à ce qui devait être deux jours de ma mort, je me retrouvais arrachée à cette noirceur moite. Mes copains démons, à qui j'avais rendu de nombreux services, venaient de sauver mon âme d'une fin... atroce. Je revins à la vie sous forme d'un spectre. Je me trouvais au milieu d'un cercle de démon. Avec moi, au centre, il y avait deux tables : une grande sur lequel il y avait une adolescente qui se débattait, une petite sur laquelle gisait une poupée; il y avait un homme en costume de cérémonie et quatre types.
Les quatre types étaient en fait, les hommes chargés de seconder l'homme en tenue. Je compris vite leur petit manège. Ils allaient tenter de me ressusciter... Les hommes égorgèrent la fille. Ils prirent la poupée et firent couler le flot de sang dessus. Selon ce qu'on m'expliqua après, ça servait à lier le corps au jouet. Ils arrachèrent des cheveux à la gamine (elle ne devait pas avoir plus de quinze ans) et les rajoutèrent à ceux de la poupée. Ceci fait, sous un ordre sec de l'exorciste, ils embarquèrent le corps et partirent l'enterrer dans un endroit soit-disant maléfique...
Le corps et la poupée se retrouvèrent ainsi étroitement liés. Si bien que maintenant, je peux passer de l'un à l'autre, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. La poupée me rend en quelque sorte immortelle, mais je ne me fais pas d'illusion, un jour, je finirais par mourir parce qu'un dégénéré mental aura tapé trop fort dessus. Après la disparition du corps, l'homme en costume de cérémonie fit fusionner mon âme avec mon nouveau corps de poupée. Il n'y eut rien de bien impressionnant, comme ces trucs, que seuls vous, humains pouvez imaginer, en matière d'esprit. Ni éclairs, ni vent, ni lumières clignotantes, rien de tout ça. L'homme, apparemment satisfait, emporta ce corps avec lui en partant. Il s'en débarrassa dans une boutique de jouets. Quelques mois après mon réveil (au milieu d'autres jouets maléfiques qui m'expliquèrent la situation) je fus achetée par une petite fille vampire. Ce fut mon premier meurtre en tant que démon et c'est sans doute ça qui me pousse à vouloir tuer le plus possible de vampires. Dorénavant, je vais d'enfant et enfant, je les massacre, ainsi que leur famille. Parfois, il m'arrive de laisser la famille et la gosse en vie pour aller tuer d'autres gens... Mais en fait, tous mourront.
Caractère:Comme tout être démoniaque (depuis quatre cent ans environ), j'ai une forte tendance à aimer le sang bien frais. Rien que sa douce texture entre mes doigt éveille en moi un plaisir ignoré à l'époque où j'étais encore une crétine d'ange. Au fu et à mesure que le temps passa, je développais un profil psychologique de plus en plus sombre : celui d'un psychopathe. Cependant, ça aurait été trop simple de se contenter de cette métamorphose. Bien sûr, dans ma période angélique j'avais mon propre caractère. Caractère que je suis loin d'accepter de perdre. De perdre totalement s'entend... Voici un rapide résumé de ma personnalité d'avant, avec un petit avant-goût de ma personnalité actuelle.
J'étais insouciante. Je le suis toujours. Mais quand je dis "insouciante", je sous-entend que je n'essaie même pas de me demander ce que les autres peuvent bien se dire. Contrairement à mon auteur, je n'essaie pas constemment de satisfaire les autres en me sacrifiant ou en me rabaissant. Je sais ce qui m'intéresse. Quand je tue les gens, je n'ai pas besoin de savoir toutes ces choses inutiles. C'est pratique, très pratique.
Programmée pour tuer sans vraiment réfléchir et sans opérer de tri, je reste quand même assez méthodique. S'il vous plaît, on ne tue pas n'importe comment. C'est un art et il est cher à mes yeux. Il n'y a que quelques dingos qui sont capables de tuer vraiment à la barbare et je les méprise. Massacre, oui, mais massacre organisé. Il faut faire agoniser la victime le plus longtemps possible. Mais si je suis carrée sur ce point, ce n'est pas le seul. J'ai l'habitude de toujours voir la même chose, au même endroit, de la même façon, que j'en ai développé un sens de l'observation du tonnerre. C'est aussi très pratique car comme ça, je sais quand quelque chose cloche, et qu'on va m'attaquer et je sais aussi comment attaquer les autres. Probablement ça qui fait que je ne suis pas encore éparpillée sur mon tapis persan (encore lui!).
J'ai horreur des vivants!!! (Pour ça que je les tue... Logique, au fond.) Mais alors c'est viscéral. Je ne peux supporter que de rares échantillons. Déjà, les vampires, c'est mort : je ne supporte pas tout ce qui se trimbale avec des dents en résine... Oui, je suis raciste sur certains points. Mais les vampires, c'est vraiment ce que me hérisse les cheveux le plus. Les anges, ensuite. Eux, j'en épargne quelques uns, car j'ai été de leur espèce, mais ils me blasent souvent si fort, que je me vois dans l'obligation de les achever. Vraiment. Après, il y a les humains. La plupart ne sont que de simples jouets qui ne durent pas bien longtemps, mais certains ont un petit côté, "intéressant", tout de même. Et puis il y a mes potes les démons. Dont je n'ai absolument rien à foutre. Il faut tout de même que le démon me prouve qu'il en a. Si il n'y arrive pas? Et ben il redescend sur le champ à la case "Vampires", mais lui, je ne le massacrerais pas. Je le mépriserais. Ce qui est, encore bien, bien, bien pire, car le mépris est la torture la plus douloureuse, dans certains cas.
La seule compagnie qui me va vraiment, ce sont les jouets enchantés, comme moi. Bon, je fais une très nette différence entre "Chucky" (mon grand copain Chucky!!!) et Pinnochio (que j'égorgerais volontiers, si je le retrouvais...). Bien sûr, il n'y a pas le choix, sinon, je me retrouverais à parler avec des trucs aimables... Vous imaginez? L'horreur. Mais les jouets en général sont beaucoup plus sympathiques et supportables que les vivants. En plus, les jouets maléfiques sont d'une compagnie vraiment distrayante : agréable, drôle, machiavélique, macabre...
Sarcastique. On en arrive au plus drôle. Disons juste que je n'ai jamais vraiment dépassé le stade de l'adolescence étant ange et que ma métamorphose ne m'a pas non plus appris à grandir. Donc je ne suis qu'une gamine dans le corps d'une gamine et que j'ai de temps en temps des "états d'âme". D'un côté, je peux essayer d'être drôle (souvent en vain), et de l'autre je peux déprimer parce que je me sens seule. Ce n'est pas non plus amélioré par mon cadre de vie. Parce que quand on est une adolescente, ange, morte, puis ressuscitée dans le corps d'une poupée démoniaque et qu'on dort dans un coffre à jouets... On peut difficilement être respectée des autres. On est même carrément ridicule. À chaque meurtre, ma victime me regarde et se met presque à ricaner. Oui, les gens aiment bien oublier que malgré mon corps chétif, je sais torturer trois hommes à la fois les yeux bandés... Seul mon rasoir me donne un petit côté sérieux et serial-killer. Et ça, ça me blase vraiment. Heureusement, j'arrive à passer outre ce dédain et je me contente de massacrer tout ce qui me passe sous la main. Pour me calmer les nerfs.
Apparence physique:Physique de Shemhazaï, l'ange :
Je dois avouer que j'étais plutôt jolie. Toujours vêtue d'une robe qui tirait entre le rose et le rouge, je laissais voir mes, deux adorables gambettes dénudées. J'étais mince, et je le suis toujours, heureusement. Mais à l'époque, je ne faisais pas autant de sport que maintenant. Je faisais juste une séance d'une heure de jogging... Par semaine. Teint bronzé, j'étais bien fière d'accorder mes tenues à ma peau foncée. La séduction est la pire arme d'une femme belle. Et comment les gens du grand conseil auraient-ils pu résister au charme d'une fille qui joue avec ses cheveux en les regardant dans le blanc des yeux? Ils ne pouvaient pas. Les cheveux longs, blongs comme les blés, voire même un peu plus clairs, et les yeux d'un bleu puissant, j'étais une arme de seduction massive. Mes longs cheveux me descendaient jusqu'en dessous des genoux pour les mèches les plus longues. La plupart des autres s'arrêtant juste en dessous de mes deux petites fesses rondes. Ma peau avait un grain fin et délicat, si bien que je n'avais presque pas eu de boutons... Hélas, maintenant, si. Mes yeux étaient grands, doux et je savais me faire pleurer quand il le fallait. (Manipulation toujours et encore.) Mon nez, une petite bosse aux traits doux au milieu d'un visage magnifique, s'accordait à merveille avec le reste. Mes lèvres, fines et rouge sanguin rehaussaient encore un brin la chaleur que je dégageais naturellement. Comme dit plus haut, ma peau était bronzée. Ce qui est rare chez les anges, ces derniers ayant de nature une aversion pour les choses foncées et préférant largement avoir la peau couleur farine. Cette peau bronzée naturellement attirait définitivement tous les regards sur moi et me valait autant de compliments que d'insultes et de reproches. Mais je ne pouvais pas faire autrement (j'avais une aversion naturelle, moi, pour le maquillage) et ce dédain de l'avis des autres me donnait une nonchalance particulièrement appréciée des garçons rêveurs.
Physique de la Poupée :
Petite, environ vingt centimètres d'envergure, la Poupée qui me sert de corps quand je ne prends pas forme Terrestre n'a rien d'accueillant. Les démons ayant souvent des goûts différents de ceux des humains, ceux qui l'ont choisie n'ont pas pensé que peu d'enfants désireraient avoir un jouet aussi lamentable. La poupée est une sorte de mélange entre mon ancien moi et mon nouveau moi. L'ancien moi avait la peau bronzée. Point commun avec la poupée. Mais le nouveau moi a des cheveux noirs, moins longs que ceux d'avant. La poupée les a aussi. Elle est habillée avec un grand tee-shirt rose, qui pourrait passer pour une tunique, si elle était en grandeur nature. Le même genre que les robes que je portais, en étant ange. En fait, la poupée a une envergure de vingt centimètres. Ses yeux sont rouge sang, comme ceux du démon.
Physique de Shemhazaï, la démone :
Je n'aime pas ce nouveau corps. Je le hais même de toute mon âme... Enfin, ce qu'il en reste. Pour des raisons pratiques, je le maudis à peu près quatorze fois par journée. Pourquoi? Primo : parce que ce corps enfantin ne fait peur à personne. Il impressionne certaines âmes en peine, mais de là à faire peur... Après tout, ce que voient les autres, c'est une adolescente (à la limite une très jeune femme) gothique, qui se balade partout avec sa tribu d'accessoires. Allez faire peur à un homme de quarante ans qui a déjà tout vu avec ce problème... Secundo, parce que je ressemble assez à une femme pour attirer les poivrots et autres rebuts de la société. Je ne demande qu'un truc : qu'on me foute la paix. Tertio : parce que d'un point de vue parfaitement personnel, je me trouve laide.
Mes cheveux sont trop longs, trop frisés, trop bouclés, trop roux... Ma peau est devenue trop pâle et elle a une forte tendance acnéïque... Mes membres sont devenus plus petits (moins longs et gracieux) et plus gros (musclés et structurés). Mes seins ont pris assez de volume pour que je ne puisse pas les cacher (je ne pense désormais plus à draguer les hommes mais à les tuer, et pour ça, j'aime planquer ma poitrine).
Seuls mes yeux me conviennent dorénavant. Rouges, expressifs, brûlants de haine et montrant le mal... Les deux miroirs de mon âmes sont vraiment devenus exactement comme mon âme est... Sombre, mais tellement enivrante...
..:Préférences:..Ce que votre perso aime: Journaliste :
Mais dites-moi, Seth, vous qui avez eu l'occasion de vous approchez de Shemhazaï sans qu'elle ne vous tue... Comment est-elle sans son déguisement de vilain croque-mitaine armé? Seth :
La Rousse - comme je me plais à la surnommer, pour l'embêter (elle hait sa couleur de cheveux) - aimerait juste qu'on lui foute la paix. Je pense sincèrement qu'elle a besoin qu'on l'aime mais qu'elle refusera toujours la compagnie d'un autre être vivant... Elle aime la solitude. Elle aime les morts, les choses glauques, les endroits sombres et surtout, elle aime le sang... D'un autre côté, je pense sincèrement qu'elle aimerait qu'on arrête de vouloir faire d'elle un monstre psychopathe. C'est un démon, certes, mais sommes-nous obligés de le lui rappeler? La Rousse n'est pas stupide - loin de là - elle a très vite compris que pour qu'on arrête de la harceler avec ses penchants "psychopathesques" (passez moi l'expression), il faudrait qu'elle tue tout le monde... C'est assez paradoxal, oui, mais c'est tellement vrai. Pour que les autres arrêtent de la regarder comme si elle allait les découper en rondelles, il faudrait qu'elle les découpe en rondelles... Autrement, elle dessine, elle écrit des poèmes... Elle lit. Des activités qui ont été inventées pour que les gens exclus puissent s'exclurent encore plus. Ce que votre perso n’aime pas:Journaliste :
Alors vous pensez réellement qu'elle n'est qu'une pauvre petite victime de notre société? Seth :
Une victime?! Mais où voyez-vous une victime? Pour être sincère je dirais que Shemhazaï a très mal vécu sa première mort et qu'elle a peur qu'un jour, elle ne doive retourner dans les abysses de la mort. J'ai essayé de la faire parler, j'ai essayé de savoir - ça m'intéressait vachement - ce qu'il y avait après la mort... Je me suis heurté à un mur. Je sais qu'avec les autres elle aurait plutôt tendance à prendre son rasoir et à leur sauter dessus, toutes canines dehors en hurlant : "Je vais te montrer!" comme une hystérique... Mais moi, je vois vraiment sa peur, dans ses yeux, qu'elle n'ose plus braquer sur moi... Ces deux terribles yeux rouges... Bien sûr, en tant que "demi-psychopathe", j'ai eu la réaction que tout homme amoureux et pas trop sénile aurait eu en voyant son visage haineux devenir faible et morose... Je l'ai pris dans mes bras. C'est ce jour-là que j'ai appris à mes dépends qu'elle ne supportait pas les câlins, ni toute autre sorte de démonstration d'affection. En fait, en règle générale, elle supporte assez mal la présence d'un autre être vivant. C'est pour ça qu'elle les tue. Lien familiaux:Sur le forum, aucun, mais aucune proposition de famille n'est rejetée. Précision toutefois : Seth n'est qu'un personnage secondaire qui peut apparaître parfois, si besoin, et qui ne fait nullement partie complète de Shemhazaï. Ce n'est qu'une aide au RP.
Animal possédé:Aucun, ce qui ne m'a pas empêché, quand j'étais gosse d'avoir mon armada de poissons rouges, mon chat et mon hamster...
But:Comme si ça n'avait pas été assez répété... Je ne vis et ne respire que pour la plaisir de voir la sang couler des corps mutilés des gens que je massacre. Je ne suis pas un tueur à gage, bien qu'on m'ait souvent fait la proposition de me payer pour mes meurtres... Je tue ceux qui me proposent de tuer pour moi... Je l'ai déjà dit, je ne prends aucun parti.
Autres renseignements:Celui qui me demande ce que c'est que cette trace de sang... *regarde sa robe* Je vous jure... Je le tue.
..:Renseignements complémentaires:..Comment avez-vous découvert le forum?: En farfouillant sur Forumactif.
Votre niveau en RPG?:Regardez ma fiche, regardez mes RP's et jugez. Ce n'est pas à moi de me jeter des fleurs, de me grossir les chevilles ou de finir de me briser les psychismes.
Quelle est la mascotte du forum?:Vu par Ayu