Retrouvailles. [Privé Asynh] 18/09

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La villa qui lui avait été attribué par l'agence de logement était plutôt ancienne, fin du 17eme pour autant qu'il puisse en juger. En la voyant, le vampire avait eut un sourire blasé, la demeure correspondait traits pour traits au cliché vampirique, il s'était toujours dit qu'un jour il devrait en avoir une comme ça. Située en bordure de la ville, sur une falaise en bord de mer, c'était un manoir bâtit dans la plus pure esthétique baroque. Un petit chemin, qui avait autrefois était pavé, menait à une grille en fer forgé aux allures magnifiquement lugubre dans la nuit qui tombait, et ouvrait sur un jardin qui n'était plus qu'un jungle de mauvaise herbes qui avaient prospéré anarchiquement durant les longues année d'abandon. Le manoir avait dut appartenir à l'un des nobles fondateurs de la ville, et surement abandonné quand sa famille, noblesse déchue, n'avait plus put l'entretenir. Une volée de marche menée à une imposante double porte.

Spoiler:

Quand Drake eut poussé la porte, qu'il avait ouverte grâce à une antique clé de fer forgé que lui avait remise la jeune Lauranna, il se retrouva dans un immense Hall d'entré, donnant sur un escalier des plus grandiloquents donnant accès à un balcon intérieur. L'architecte n'avait pas lésiné sur les effets de styles et les colonnes ouvragées côtoyaient les rampes torturées et les lustres surchargés. Les couleurs, dans les tons rouges et blancs, auraient dût installer une ambiance chaude, mais ne parvenait qu'à la rendre inquiétante, vaguement infernale. Quand il pressa un interrupteur, le vampire eut la surprise de constater que l'électrisation de la villa avait été correctement faite. En explorant les pièces, il découvrit avec délectation que toutes les pièces nécessaire étaient là. Un grenier remplit d'un nombre incalculable de vieilleries et peuplé d'une armada de chauve-souris, une cave aux airs affirmés de catacombes (quoiqu'il dussent s'agir d'une fantaisie de l'architecte, il doutait franchement que qui que ce soit y eut été inhumé), une chambre meublé d'un grandiose lit à baldaquin et possédant une baie vitrée et un balcon, et enfin, bien sur, une grandiose salle de bal, situé derrière l'escalier du Hall, équipé d'un orgue immense.

Spoiler:

Drake se doutait que le jeune Eleïrya ne tarderait pas, les jeunes parents étaient pathétique de prévisibilité quand on faisait mine de s'en prendre à leur bavante progéniture. Il laissa la porte ouverte, installa sur la tablette à côté de l'orgue deux verres de vins, qu'il remplit l'un d'un excellent vin rouge tiré de ses bagages et l'autre...d'un épais liquide rouge tiré d'une flasque scellée qu'il sortit de son manteau. Puis, pour tuer le temps en attendant que le jeune Asynh se manifeste, il s'installe derrière l'orgue et entama la neuvième symphonie perdue de Beethoven, pièce magistrale qui ne fût malheureusement jamais présentée au public, mais qu'il connaissait pour avoir aidé à la composée.

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Il est des choses des plus surprenantes. Lauranna avait appelé Asynh à une heure quelque peu tardive, ce soir il ne devait pas se retrouver, malheureusement. Les jeunes parents agissaient avec une précaution exacerbée quant à leur progéniture, mettant une vraie distance entre la tête blonde et un certain Kira Horrow. Et ne voilà t-il pas qu'un nouveau venu, louche et bizarre mais néanmoins poli (selon la demoiselle), cherchait un certain Asynh, connaissait Lauranna et avait clairement fait comprendre qu'il savait aussi pour eux deux, et pour Lyriel... Ca faisait malheureusement trop pour un seul homme. Il avait pris un logement dans le quartier sud dont l'adresse lui a bien sûr été communiqué (il ne fallait pas traîner avec cette histoire) par sa chère et tendre. Il avait enfourché sa moto, et parti à toute vitesse, préférant utiliser un moyen de déplacement classique (et plus discret). D'autant que le trajet et la moto aurait -normalement- le temps de calmer le papa anxieux qu'il était, mais aussi de mettre le combattant dans la peau du chasseur.
Ambiance misucale ^^
Dernier détail, le nom était bel et bien celui du professeur de musique... Deux cas majeurs se proposaient donc à Asynh. Le cas de l'imposteur tout d'abord, très voire trop bien renseigné. Celui-là n'aurait que peu de temps restant à vivre une fois les preuves dans les mains du chef de l'Ombre, ainsi que les noms de ceux ayant collaboré bien sûr ! Le deuxième cas étant si c'était bel et bien Lord Night...Que voulait-il ? Et pourquoi mettre Lyriel dans la balance ? Dans tous les cas, Asynh règlerait ses comptes. Et s'il était lié à ce qui était arrivé à sa famille ? En y repensant, il n'avait pas avancé d'un pouce sur sa vengeance, aucun indices, aucun témoins, aucune pistes... Maintenant il comprenait certaines choses que son père lui avait dit quand il était jeune. L'image du père d'Asynh faisait echo en lui, lui donnant un nouveau coup de fouet, cette affaire devait se régler dans les heures qui suivaient.
Il força un peu sur l'accélerateur, prenant des chemins détournés, le chef de l'ombre avait opté pour l'arrivée fracassante et tonitruante. Une fois de temps en temps ça ne fait pas de mal.
Enfin le quartier riche, le paysage (quoique connu) défilait assez vite, le compteur commençait à bloquer, et la position d'Asynh lui même commençait à être importante pour garder le contrôle de sa moto, fort heureusement, n'oublions pas que c'est un spécialiste !
Nous y arrivons, la montée qui va vers la maison, le promontoire sur le côté, pile ce qu'il lui fallait ! Un dernier coup d'accélérateur, basculer sur le côté pour faire décoller la moto en vrille, lâcher les commandes, se réceptionner appui à bloc, partir comme une furie droit devant bras en croix, exploser la porte en écartant les bras tandis que la moto retombait en explosant la vitre d'au dessus, tendre le bras pour amortir la chute de la moto, tourner sur soi-même pour la poser, le tout bien sûr en levant une jambe qui, une fois le tour achevé, met la béquille au dexu roues ayant enfin touché terre.

Toc toc.

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Le timing était pour ainsi dire parfait. Drake en était au crescendo tragique qui allait clore le morceau quand il entendit au loin le bruit d'un moteur. Voyons voir...ce n'était pas son sujet de prédilection mais il avait appris deux ou trois chose sur les machines durant ses longues années d'ennui. Une sportive, gros cubage, une japonaise, le pilote était doué car au bruit le moteur était mis à rude épreuve. Vu la vitesse, il était peu probable que le bolide ne s'arrête avant d'avoir défoncé sa porte, le jeune Asynh devait être devenu un peu tête brulé ces dix dernières années, enfin, c'est son âge qui voulait ça. Mais le moins que pouvait faire Drake en tant qu'hôte était de fournir à l'arrivée de son invité un accompagnement musical approprié. Modifiant subtilement la trame du crescendo, il le fit coller aux rugissement du moteur. Quand la moto traversa la vitre, une fugue suraiguë jaillit des tuyaux de l'orgue, et quant le véhicule toucha enfin terre, la dernière note résonnait en écho dans les couloirs et les salles du manoirs.

Baissant la tête sur son instrument, le vampire eut un sourire triste que personne ne put voir. Tout cela lui rappelait les bals de la couronne, sous Louis XIV. A cette époque, il était encore un simple mortel. Il était le parti le plus courus de la cour, les Dames et Damoiselles rivalisaient d'audaces et de beauté pour pouvoir inscrire son nom dans leur carnet de bal. Et lui, tel un paon, se délectait de ce faste et de cette admiration. Mais au milieu de ces oiselles sans attraits, une étoile noire était apparue. Venue des terres peu connues de l'Est, enveloppée dans une aura de souffre et de mystère, plus brillante que la Lune et plus ténébreuse que la Nuit...Elisabeth Bathori. D'un seul geste, elle avait éclipsée celles qui se prétendaient ses rivales, tous les hommes de la cour n'avaient d'yeux que pour elle, mais c'était lui qui avait été choisis. Ensembles, ils avaient goûtés aux extases nocturnes, avaient embrassés les délices interdits. Ils avaient......mais trêve de nostalgie, il avait un invité et il n'allait tout de même pas le faire attendre.

Se relevant, il saisit le verre qu'il s'était remplit et se dirigea d'un pas nonchalant vers le Hall. Quand il arriva sous l'arcade qui séparait la salle de bal de celui-ci, il s'appuya au chambranle, le verre négligemment tenu du bout des doigts. Et observa Asynh qui se tenait debout à côté de sa moto, entouré d'éclats de verre miroitants. Le jeune enfant de sa mémoire avait bien grandit. Pour un peu, il n'aurait pas reconnu celui qui se tenait devant lui. Grand et fin, le visage dur et déterminé, le jeune homme était l'image même de celui qui en avait trop vu et trop fait...comme c'était banal. Il ressemblait tant aux autres Eleïrya, convaincus que le monde entier pesait sur leur épaules, accablés par un fardeau qui n'était le leur que parce qu'ils l'acceptaient. Il ne savait pas quel était le fardeau personnel de son ancien élève, mais il doutait de son intérêt. Quant le regard froid d'Asynh trouva ses yeux, il ne lui adressa en retard qu'un regard blasé mais, admettons-le, légèrement amusé.

- Et bien, mon enfant, tu n'a pas tardé. Je suis heureux de voir que tu est toujours aussi prompt à répondre à l'appel de ton vieux professeur. Permet moi de te souhaiter la bienvenue dans ma demeure, si récente soit-elle, et de te féliciter pour la naissance de ton fils, ton grand-père aurait été ravis, j'en suis sûr. Mais ne reste pas planté là, un vin délicieux nous attend dans la salle d'à côté, nous y serons plus à l'aise pour discuter.

Faisant de sa main libre un geste d'invite en direction de la salle de bal, Drake adressa un regard confiant à Asynh, un regard qui ne contenait ni peur, ni colère, ni haine, simplement un vague intérêt pour une amusante situation.

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Asynh se tenait droit près de sa moto, deux poignard sur son torse en lieu et place de holster traditionnel (rappelons que notre ami est un spécialiste du corps à corps, rendant des pistolets plutôt superflues non ?). Un son d'orgue avait accompagné son arrivée... Lord Night, imposteur ou pas, semblait soit avoir le sens de l'humour et une assurance sans bornes, soit une inconscience à l'égalité de l'assurance sus-nommée. La seconde ne collant bien évidemment que dans le cas de l'imposteur, Lord Night quant à lui, dans les souvenirs d'Arsynhiel, était assez décalé et plutôt au courant des "histoires" de famille. Puis un homme, verre de... Vin ? Non, c'était différent. Passons. Cet homme vint s'appuyer au balcon, et à première vue, ils 'agissait bel et bien du professeur de musique de son enfance, au détail près, y compris ce regard blasé qui lui allait si bien...

*Je savais bien qu'il était pas normal ce type...*

- Et bien, mon enfant, tu n'a pas tardé. Je suis heureux de voir que tu est toujours aussi prompt à répondre à l'appel de ton vieux professeur. Permet moi de te souhaiter la bienvenue dans ma demeure, si récente soit-elle, et de te féliciter pour la naissance de ton fils, ton grand-père aurait été ravis, j'en suis sûr. Mais ne reste pas planté là, un vin délicieux nous attend dans la salle d'à côté, nous y serons plus à l'aise pour discuter.

La première réponse fut corporelle, un regard qui passait du neutre au... Neutre doux. Subtil n'est-ce pas ? D'autant plus en décalage avec l'entrée tonitruante qu'il venait de faire. D'une main, et sans quitter Lord Night des yeux, il enleva les clés d'une main, les faisant sauter pour les rattraper à la suite de la même main (tant qu'à faire classe !), hésitant entre rejoindre le prétendu Night par les escaliers (au risque de lui tourner partiellement le dos) ou d'encore une fois en faire trop. Alors, faisons les comptes, un point pour le grunt, puis un pour la finesse, donc c'était au tour du grunt. Il prit ses appuis, et sauta vers le mur le plus proche du balcon, pour y prendre appui et sauter au balcon, ne quittant des yeux son potentiel adversaire qu'une fraction de seconde, prêt à une éventuelle riposte. Une fois là haut, il pris une voix la plus neutre possible, accompagnant ses paroles d'un geste équivoque.

Après vous. Vous êtes chez vous.

Parano ? *remue la tête de gauche à droite...* Oui.

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Décidément, la jeunesse devait priver les gens de leur imagination, à moins que cela ne soit une caractéristique commune à tous les mortels. L'arrivée en lançant la moto à travers la vitre, si elle était d'un effarant classicisme (lui même entrait déjà à cheval par les fenêtres au début du XVIIIème siècle), était au moins issus d'une longue tradition d'entrées fracassante, mais pour être tout à fait franc, il trouvait le regard sombre en descendant du véhicule de trop. Cela donnait un aspect surjoué à la scène, un côté un "sombre héros" un peu exagéré. Le coup des clés était pas mal, cela donnait l'air confiant et détendu, mais le temps de réaction avant qu'il ne vienne le rejoindre à l'étage avait été trop long de 8 dixième de seconde, à peu près, et avait gâché l'effet en montrant une hésitation quant à la marche à suivre. Et ce saut! Certes il démontrait des capacités physiques hors du commun, mais mon Dieu que c'était banal! Drake voyait au moins 6 façon originales d'obtenir le même résultat, dont deux nécessitaient d'être mort. Mais le pire, le pire, la dernière pierre qui venait parachever cet édifice de cliché, c'était cette phrase:

-Après vous. Vous êtes chez vous.

Non mais quelle sorte d'idée avait bien put traverser la tête du jeune Asynh pour qu'il dise cela. Il ne s'en sortait pas trop mal, c'était classique, mais bien fait. Mais, là, là, il montrait d'un seul coup que toute sa mise en scène n'était que, et bien, de la mise en scène. Dans cette situation, le vampire le savait d'expérience, le mieux à faire était d'accepter l'invitation et de passer devant sans accorder un regard à son adversaire. C'était dangereux mais en général les gens hésitent à s'en prendre à ceux qui affichent une confiance inébranlable, quand elle est correctement affichée. Soupirant et secouant légèrement la tête, comme il le faisait il y a dix ans quand Asynh commettait une erreur récurrente au piano, il passa devant.

Alors qu'il guidait son hôte le long du balcon qui courrait du Hall à la salle de bal avant de redescendre en double escalier dans le fond de celle-ci, il disait, sans faire mine de vérifier qu'Asynh le suivait bel et bien.

- Vous avez encore des progrès à faire mon enfant, votre entrée était un peu...surfaite, vous devriez faire preuve d'un peu plus de sobriété si ce que j'ai vus témoigne de votre style habituel. Mais bon, elle témoigne malgré tout de bonne capacités. Vous aviez du potentiel il y a dix ans, et je suis heureux de voir que vous l'avez exploité, au moins en partie.

Ils arrivaient en bas de l'escalier et traversaient la salle vers l'orgue et la tablette qui la flanquait. Drake poussa doucement le verre de vin qui y était posé, de la robe exacte du contenu de son propre verre, vers son invité.

- Un vin de Valachie de 1843, l'un des meilleurs "Vins Vampires" produits en Transylvannie ces 200 dernières années.

Adressant un sourire condescendant au jeune homme toujours silencieux, il s'assit sur le tabouret de l'orgue, croisa les jambes, but délicatement une gorgée à son verre et en fit tourné doucement le contenu.

- Mais je suppose que tu as des questions ? Je t'en prie mon petit, ne te retiens pas, je ferais de mon mieux pour apaiser ta curiosité.

Invité

Asynh suivait son hôte dans le silence le plus complet, de moins en moins enclin à lui faire confiance, et prêt à réagir au moindre geste suspect. Pourtant tout dans l'attitude de son ancien professeur était réuni ici à la perfection. Etait-ce vraiment lui ? En tout cas, il était (mal)heureusement tout aussi détestable et hautain, faisant preuve d'une assurance hors norme, toisant presque le chef de l'Ombre. Et encore, c'était sans compter les phrases qui allaient suivre...

- Vous avez encore des progrès à faire mon enfant, votre entrée était un peu...surfaite, vous devriez faire preuve d'un peu plus de sobriété si ce que j'ai vus témoigne de votre style habituel. Mais bon, elle témoigne malgré tout de bonne capacités. Vous aviez du potentiel il y a dix ans, et je suis heureux de voir que vous l'avez exploité, au moins en partie.

Ils avaient traversés deux grandes salles, pour rejoindre au final un orgue -surement celui qu'il avait entendu en arrivant- près duquel était disposé une tablette avec un verre rempli d'un liquide de la même couleur que celui tenu en main par le locataire des lieux.

- Un vin de Valachie de 1843, l'un des meilleurs "Vins Vampires" produits en Transylvannie ces 200 dernières années.

Drake prit le temps de s'assoir sur le tabouret de l'orgue et de boire une gorgée de ce fameux vin, non sans avoir poussé légèrement l'autre verre vers Asynh, sans parler de son air confiant et de ce sourire condescendant....

- Mais je suppose que tu as des questions ? Je t'en prie mon petit, ne te retiens pas, je ferais de mon mieux pour apaiser ta curiosité.

*Humpf. Il me prend pour qui ?.... Changement de plan.*

Le regard d'Arsynhiel parut se détendre, comme par magie, il devint neutre au possible , se contentant de croiser les bras, et d'arborer lui aussi un air confiant, mais loin d'être condescandant, son sourire avait l'air de dire... "J't'emmerde.".

Des questions oui. Et qui que vous soyez en vérité, je vous conseilles d'y répondre. Mais tout d'abord, laissez moi me présenter, on me connait sous le nom d'Arsynhiel.

Le ton, contrairement aux mots, n'était en rien menaçant, donnant un semblant de "vérité profonde", renforçant son assurance et sa prise de position.

Tout d'abord, pourquoi chercher Asynh ? Il est censé être mort avec le reste de sa famille, et bien loin d'ici.

Invité

-Des questions oui. Et qui que vous soyez en vérité, je vous conseilles d'y répondre. Mais tout d'abord, laissez moi me présenter, on me connait sous le nom d'Arsynhiel.Tout d'abord, pourquoi chercher Asynh ? Il est censé être mort avec le reste de sa famille, et bien loin d'ici.

Ainsi c'était le nom qu'il s'était donné ? Une maladroite contraction de son identité véritable qui ne pouvait conduire que sur sa piste quiconque aurait le moindre doute. Encore une preuve flagrante de l'immaturité juvénile dont ce garçon faisait preuve. Mais bon, qu'attendre d'autre de quelqu'un qui n'a même pas atteint le quart de siècle. Déjà que les humais mourraient jeunes, alors les jeunes humains......Enfin, au moins ce dernier faisait preuve de la plus élémentaire prudence en abattant ses cartes alors que la manœuvre de Drake n'aurait put être qu'un bluff. Mais le Vampire avait vraiment son carré d'As, et il était temps pour lui de l'abattre. Il ne désirait pas faire continuer plus longtemps ce petit jeu. L'affaire était importante et le garçon, malgré son attitude de chien fous, avait une aura de danger flagrante. Quoi qu'il lui soit arrivé, io avait tuer et ne le regrettait pas, l'aura caractéristique des tueurs l'entourait. C'était.....intéressant, il avait bien fait de venir dans cette ville en fin de compte.

- Tout d'abord, mon enfant. Ta chère et tendre, car tu es bien en romance avec la jeune fille de l'agence de l'ogement, non?, m'a déjà dit, certes de manière détourné, que tu étais en vie. Et puis on ne dit que quelqu'un est censé être mort que quand il ne l'est pas. Mais permet moi de me présenter à nouveau. Je suis Lord Drake d'Ombresang, Vampire affilié à la protection des héritiers Eleïrya depuis plus de 150 ans sous le nom de Lord Night. La pacte magique qui me lie à ta ligné m'a avertit de la mort de ton père et de ta présence ici, je suis donc venus me présenter à toi sous mon vrai nom afin de renouveler le pacte. Contre un accès total et illimité à ta fortune, je jure sur ma lame et le nom d'Elisabeth que je protègerais ton fils au péril de mon existence, jusqu'au jour de son septième anniversaire.

Après cette tirade, qui donnait de but en blanc les information qu'il était venus donner, il posa sur Asynh un regard confiant, arrogant, dans lequel on pouvait lire, malgré tout, un certain respect. Depuis plus d'un siècle et demi il protégeait les enfants Eleïrya, et il n'avait jamais faillit.

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