Arrivée à Heaven [ 10 mars 2010 ]

Les deux jeunes filles entrèrent alors dans la ville. Avec leurs sacs à dos, leurs sacs de couchage, leurs gourde, leurs habits. Elles étaient fatiguées de ce long voyage... Après des kilomètre et des kilomètres elles arrivaient enfin dans un lieu qui paraissait calme et où il n'y aurait surement aucuns magiciens. Elle pourraient alors faire leurs come back ! Mais elle ne s'attendait pas à voir ce qu'elle virent... Dire qu'elles lavaient leurs habits dans des petits ruisseau à l'ancienne. Les mains dans l'eau gelée... Ayame se dirigeait vers des étranges préfabriqué. Lugubres, sombres.

Effrayant.

"T'es sûr que c'est par là ? J'ai pas confiance"

Annonça Ayumi, elle n'aimait pas cet endroit, il n'y avait presque rien, et pour acceuil de superbes préfabriqués, c'est quoi cette petite ville paumée, se disait-elle. Non mais c'est vrai, des préfabriqués pour accueillir les personnes. Bizarre. Elles s'arrêtèrent devant les préfabriqués. Il était marqué sur une petite pancarte un peu abimée.


" Tiens, c'est ce qu'il nous faut :)"
"Mais t'es folle ?! Je reste pas dans cette ville moi, attends ça pue la mort ici et en plus, et en plus ca fait peur ici, il fait froid... J'ai peur cousine..."
" Chochotte ! Et après tu oses me traiter de mauviette ?! C'est moi la sorcière c'est moi qui décide, c'est comme ça dans la famille, les sorciers décident les autres s'écrasent."
"COmment ça chochotte ! Je croyais que tu allais me remonter le moral, et d'abord c'est moi la vrai fille dans l'histoire je suis la fille de la première fille de grand père. Je suis la première descendante, toi tu n'es qu'une bâtarde !"

Ayame ne répondit pas, elle était peut être une bâtarde mais elle, elle savait utiliser la magie. Elle au moins, et puis les mariages entre famille sa donne des attardés comme sa cousine. Elle l'adore bien entendu mais elle est toujours en train de quémander quelque chose de faire-ci de faire ça. Ayumi la sucette a la bouche se mit à rire.

" Tu ne sais plus quoi dire hein "

Ayame se contenta d'entrer dans le bâtiment, suivis de sa cousine qui ne daigna pas de dire un seul mot. Ayame regardait le préfabriqué avec amusement, elle aimait bien cet endroit, il lui plaisait. Des toiles d'araignées ornaient le plafond. Quel endroit lugubre, par contre il y avait un de ses monde ! Et tout le monde se plaignait. Un brouhaha affreux, une personne criait après la pauvre femme qui s'occupait de la paperasse. Ayame commençait a perdre patience, plus la file avançait plus elle se croyait près du but, mais non, non il y avait encore au moins cinq personnes devant elle. Un qui avait emmené toute sa famille apparemment, il se plaignait d'on ne sait quoi. Pff, les humains sans cervelles, bon Ayame était humaine mais elle avait de la cervelle. Enfin c'est ce qu'elle estime.
Tandis qu'Ayumi elle s'amusait à regarder la jeune femme batailler avec les clients . Elle mis sa sucette dans sa bouche et croqua pour qu'elle se casse en petit morceaux dans sa bouche. Ayumi passait sa langue entre les petits bouts de sucette pou sentir son bon gout à la cerise. Elle continuait de croquer dans sa sucette en attendant que la file réduise. Ayame se mis à bailler d'ennuis. Elle s'étira, et bravo, c'était à elles. Ayame s'approcha du guichet.

" Bonjour c'est ici que l'on recherche des logements ? Nous voudrions un appartement pour une personne si ceci est possible, si il faut faire de la collocation il n'y a pas de problème."

Dit-elle très démocratiquement. Ayumi elle ne bronchait pas, elle mordillait le bout de sa sucette en plastique qu'elle avait terminé. Elle se mit à sourire à la femme, on ne sait pourquoi. Mais elle sourit. La première fois qu'elle sourit gentillement à quelqu'un. Ayame pensait que c'était juste pour avoir un appartement et puis basta. Pour faire la lèche botte, surement.

Il y avait des jours où Lauranna avait envie de se taper la tête contre un mur. C'était idiot, n'aidait en rien et ne servait qu'à donner un mal de crâne mais bon... Elle avait de toutes façons DEJA mal au crâne...

"J'ai bien conscience de votre problème, monsieur..."

Elle en avait surtout d'autre en tête! Parce que le gars, avec ses beuglements, il allait réveiller Lyriel! Un miracle qu'il dorme encore d'ailleurs...

"Alors trouvez une réponse enfin! Il st hors de question que nous restions dans cette situation plus longtemps!"

Bon, là, elle en avait marre...

"Je vis dans cette ville depuis 10 ans, monsieur, et je n'ai jamais entendu parler d'une solution! Donc je suis sincèrement désolée monsieur, mais c'est ainsi, et je n'y peux rien! Tout ce que je peux, c'est vous proposer un logement, et rien de plus!"

Hereusement que Lukia ne s'en mêlait pas. La dernière fois, il avait failli transformer l'importun en grillade! D'ailleurs qu'est-ce qu'il faisait, lui?

*Il est avec moi, on est en train de rentrer!*

Parfait.

*Trainez pas trop hein?*

Certes, c'était plus ou moins équilibré entre les soldats et les habitants de la ville, mais c'était pas une raison pour que Lukia se fasse remarquer...

Bon, après la petite famille... Deux petites silhouettes... Des enfants? Non... il y a trop d'assurance dans la voix... L'aveugle ne remarqua pas le sourire, bien sur, et le sien contenait une bonne part de lassitude. Un appartement, pas gênée par la cohabitation... Ca tombait bien, elle avait encore une place ou deux en studio...

Lauranna attrappa sa feuille de listing, et la consultat du bout des doigts. Un... deux studios aux orchidés, une maison dans le quartier pauvre (mais c'était pas le même loyer), et... non, plus rien dans le quartier riche.

"Si la cohabitation ne vous dérange pas j'ai un studio dans un résidence communautaire à vous proposer. Premier ou second étage, 8 m², toilettes et lavabos..."

Tiens, mince... C'était quoi cette abréviation? Ah oui...

"Les douches sont communes avec l'étage, et il y a une grande cuisine commune au rez de chaussé... Sinon, j'ai une petite maison, 60m², une chambre avec cabinet de toilette, un salon et une cuisine, mais le loyer est plus important."

La miss avait débité son Laïus, en lisant sur sa petite fiche le récapitulatif, mais elle devait vérifier un détail...

"Pardonnez ma question, mais... Etes vous bien majeures?"

Parce que sinon, c'était pas dans le même coin qu'elle devaient aller!

«  Euh pardon ? »

S'étonna Ayame, elle se tourna vers une glace et regarda sa silhouette. Silhouette enfantine, d'une petite fille de quatorze ans. Elle fronça les sourcil posa son regard sur la femme qui s'occupait des logement. Elle fut attiré par sa paire de seins, on va dire. Et la, elle se tourna vers sa cousine se mit a regarder les siens. Elle se retourna vers la glace et regardait les siens. Ils étaient tout petit. Elle aussi était toute petite, une vrai naine. Saleté de mauvais sort. Elle commençait à en avoir la claque de cette apparence de petite fille ! Elle fit claquer sa queue sur le sol, en colère.
Ayumi regardait faire sa cousine elle lui chuchota un « qu'est-ce t'as ? » quand Ayame lui fixait les seins. Elle fini par se regarder elle même, elle baissa la tête, elle ne voyait presque rien. Et en plus elle devait lever la tête pour regarder la jeune femme.

« Euh Oui nous sommes majeurs. »

Annonça Ayumi d'un air gêné.

«  Oui nous sommes bien majeure, ca ne se voit pas je sais. »
«  Au moin à quarante ans on en fera trente u_u »

Dit-elle avec de l'arrogance dans la voix. Ayame restait calme enfin, non elle n'était pas calme. Elle fit claquer sa queue sur le sol. Ayumi attrapa la queue de sa cousine dans ses mains pour qu'elle arrête de faire peur à l'assemblée qui était derrière elle. Certains commençaient à se demander qui était ses gamines qui se faisait passé pour des personnes majeurs, à voir les regard des personnes présentes, personnes ne les croyaient... Certains riaient des deux petites fille. Ayumi fit craquer ses doigts, un craquement qui résonna dans tout le préfabriqué. Les personnes furent surprise et arrêtèrent de rigoler. Celle-ci se calmait petit à petit. Déjà que les personnes les regardaient bizarrement, avec leurs sac de couchage accroché au dessus de leurs sacs à dos plus gros qu'elles.

«  Euh, le pris de la maison est de combien ? »
« Tu crois qu'on à assez ? »
« Ma famille est riche, patate. »
« Hum ouais c'est vrai. »

Oui la famille d'Ayame était très pauvre, enfin sa famille du temps des vivants. Maintenant elle est morte. Pauvre petite fille. Cela ne lui faisait plus rien, elle était devenue dure, voir méchante par moment... Ayumi s'était accouder au bureau de la jeune femme pour mieux l'inspecter. Jolie, elle était belle, elle avait l'air douce... Ayame attrapa sa cousine et la tira en arrière. Elle la frappa sur la tête.

Aïe.
« On ne regarde pas les gens comme ça. Apprend le respect. »
« Tsss... Hihihi »

Quelle gamine capricieuse, elle ne savait jamais se tenir, Ayame avait honte...

L'arrivée de Lukia fut... empreinte d'une délicatesse et d'une douceur propre à la nature enflammée du garçon... C'est à dire inexistantes... Et le bruit fit sursauter Liryel. Heureusement, l'enfant en avait vu d'autres, ce qui fit qu'il se contenta d'un "Gwaaaaaaah!" Expressif, avant de commencer à geindre pour être pris dans les bras... Lauranna n'ayant qu'une très faible résistance à ces pleurs...

C'est donc le bébé dans les bras (bien calé la tête dans son cou et le poing ensserrant une mèche de ses cheveux) que Lauranna écouta la réponse des jeunes filles. Majeures, pourquoi pas. Lauranna voulait bien le croire, mais matures... C'était pas sur... Et c'était quoi ce craquement? Oh. La jeune fille qui se la jouait costaude...

"S'il vous plait, pas de ça ici. Quand à toi, Lukia, tu devrais savoir que l'habit ne fait pas le moine..."

La remarque était assortie d'un sourire pour le gamin, plus taquinerie que réelle rebuffade.

"Tu pourrais me donner la fiche N° 212, s'il te plait? Elle est dans le tiroir du milieu, normalement, le classeur vert."

Toujours occuper le petit. Et accessoirement, ça lui évitait de devoir le faire elle même... Parce que c'est pas que, mais le loyer ne faisait pas partie des informations écrites sur son mémo... Elle n'avait pas la place de tout noter.

*Non mais dis donc espèce de perverse, t'as fini de mater ma soeur ou quoi?!*

*J'croyais c'était des filles?*

*Ca l'empêche pas visiblement!*

C'est avec une légère rougeur aux joues que Lauranna poursuivit donc, en sortant un petit paquets de feuilles de sous le comptoir.

"Si vous voulez bien me remplir ces formulaires... Il me faudrait également une carte d'identité. Je vous donne aussi un plan de la ville, et un guide. Si vous avez des questions, je vous répondrais au mieux de mes capacités."

Les deux jeunes filles regardèrent la petite chose rentrée dans le préfabriquén apparemment elle était en colère cette petite chose. Ayumi esquissa un sourire. Ayame restait de marbre elmle se retourna et regarda la femme pour écouter ses paroles. C'est alors que le petit vint dire qu'elles n'étaient pas majeurs. Ayame prit la parole.

« Quand on ne sait pas, on se tait, jeune homme. »

Elle se mit a bailler ne prêtant pas plus attention au petit garçon. Elle ecoutait bien les ordres de la femme qui fut sembler gênée quand Ayumi mattait ses seins. Quelle malpolie c'était affolant. Ayumi regardait fixement le petit garçon. Elle se mit à bailler elle aussi et ne prêta pas plus attention au garçon. Elle sortie de son petit sac en bandoulière une sucette qu'elle avait elle même faite avant de partir du château de sa mère. Elle aimait beaucoup cuisiner, faire des petites friandise était du luxe pour elle.
Ayame s'avança pour remplir les papiers, elle dût se mettre sur la pointe des pieds pour faire ce qu'elle avait à faire. Ayumi elle mis sa sucette à la bouche. Elle fouill dans son sac pour sortir sa carte d'identité. Il y avait un signe de royauté sur la face de celle ci, en arrière plan des informations. La photo ne datait pas, on la reconnaissait bien avec ses jolis cheveux blonds. Elle attrapa dans le sac de sa cousine la carte d'identité de celle-ci. Et posa les deux cartes sur la table.

« Voilà madame. »

Dit-elle en remettant sa sucette à la bouche. La sucette était assez étrange en soit, elle était en forme de citrouille. Orange, elle avait le goût de citron. Etrange aussi, pas de colorant jaunes. Juste du colorant orange. Les deux cousines étaient calme anormalement calme. Pourquoi ? Parce que quand Ayame se concentre, faut pas faire de bruit sinon elle loupe tout. Alors quand elle eu fini de remplir les papiers. Elle fit un sourire de satisfaction et remercia la dame.

« Merci bien madame. »

Elle attendit qu'on lui donne les clefs, l'adresse, enfin tout pour s'installer. Ca allait être vide, mais vide de chez vide. Et pour meubler, il faudrait faire attention à l'argent qu'elles ont emporté. A moins qu'Ayumi n'ai pas oublié sa carte bancaire, ce serait le pied.

"Merci, Lukia."

Un sourire au gamin, et la demoiselle se mit en quête d'un surplus d'information... Ca c'était quoi... La surface habitable... l'emplacement des compteurs... Une remarque quand à l'état des réseaux dans la zone... Ah! Le voilà... Dans le même temps, elle récupéra les cartes d'identité, qu'elle plaça dans la photocopieuse.

"Le prix à la vente de la maison est de 50.000 euros... Le loyer est de 250, charges comprises."

Même pour une maison, le loyer comme le prix restaient étonnamment bas. Normal pour Lauranna qui vivait ici depuis longtemps et savait bien qu'à l'origine, la ville avait été construite pour permettre l'accès à la propriété à tous. Mais pour quelqu'un de l'extérieur, c'était ridicule, et plusieurs adultes murmurèrent en entendant ça.

"C'est une maison de poupée, c'est pas possible... Elle s'est trompée, non? J'ai du mal entendre?"

Les murmures furent couverts par la nouvelle pique de Lukia, à laquelle s'ajouta un *Il a pas tord, le gosse...* de Melody et un "M'arrangerait aussi" marmonné par Lauranna.

La photocopie de la première face était terminée, Lauranna les tourna donc pour récupérer le verso, avant de les sortir de la photocopieuse... Et d'en laisser échapper une.

"Zut!"

Bon, c'était pas grave... Prenant soin de se baisser, Lauranna utilisa sa télékinésie pour récupérer la dites carte, avant de se relever les deux cartes en main. Restait à espérer que personne n'ait vu ou senti la magie... D'une part parce que la plupart des gens qui attendaient n'étaient pas magique, et qu'elle ne voulait pas les effrayer et d'autres part parce qu'elle avait pas envie d'avoir d'ennuis... Les soldats avaient beau s'être calmés, ils restaient dangereux...

"Voilà vos cartes mesdemoiselles... Vous préférez l'appartement ou la maison?"

Qu'elle sache quelles clés sortir...