Là, ça m'a fait un choc | mercredi 26 mai 2010

Là, ça m’a fait un choc. Je venais de faire plusieurs centaines de kilomètres pour visiter la ville idéale des espèces surnaturelles, j’avais pris le bateau, le train, utilisé la fin de toutes mes économies pour louer un vélo et j’arrivais dans un endroit effrayant, à la limite de la ruine qui avais l’air plus que louche.
Oh, au début ça c’était bien passé. Après une route un peu cahoteuse je me suis retrouvée devant des remparts magnifiques. De l’extérieur on pouvait voir des gens qui avaient l’air heureux, des commerces prospères enfin bref, une ville où il fait plutôt bon vivre. Mais dès les portes franchies, je me suis rendus compte que j’avais du me tromper. Avoir une hallucination, ou rêver, je ne sais pas. Parce que ce que j’ai vu… ben, ce n’était pas pareil.
Les immeubles étaient de toute évidence en train de ce reconstruire, les échoppes étaient couvertes d’échafaudages et la route était dans un état lamentable.
Je n’ai pas attendue et j’ai aussitôt fais demi-tour. Mais je me suis heurtée à quelque chose, comme une sorte de mur invisible. J’ai essayé de le contourner, mais rien à faire il était toujours là. Je suis montée discrètement sur un toit et j’ai sauté avec l’intention de passer par dessus (oui, je sais c’était stupide) je me suis évidemment ramassée. Si je n’étais pas une neko je me serai faite très mal. J’en serai peut-être morte en fait.
J’ai réalisé que si je ne pouvais pas sortir de cette ville j’aurais sans doute de gros ennuis et je déteste les ennuis.
Ma grand-mère allait sans doute s’inquiéter et prévenir les autorités et que leur dirait-elle ? Que sa petite fille adoptive avait disparue quand elle cherchait une ville mythique et que, a oui c’était une fille chat ? Ou alors elle croirait peut-être que je l’avais abandonnée. Je n’avais absolument pas d’argent et ne savait pas où aller.
Enfin bon, ça ne servait à rien de se lamenter sans rien faire. Et puis j’avais peut-être atteint mon but qui sait ?
Je suis retournée sur mes pas et j’ai ramassé ma fidèle monture que je venais de baptiser Petit-Vélo-Porte-malheur. J’allais bien trouver quelqu’un qui pourrais me renseigner.

Je me relevais et m’époussetais, en découvrant ainsi que je m’étais écorché le genou, tachant ainsi ma jupe. Je ne devait pas être tombée d’aussi haut depuis mes 11 ans quand j’était passée par dessus la rambarde du phare de la jument lors d’une petite tempête, je me faisais ces réflexions quand je vis un adolescent un peu plus âgé que moi sortir de l’ombre et s’approcher. Même si il paraissait jeune, il devait en savoir plus long que moi sur toutes ces les étrangetés qui se passaient ici.
Parce que c’était vraiment bizarre quand même. Je n’avais jamais vu quelque chose de semblable. Les barrières invisibles ça n’existe pas. Normalement. Mais qu’y avait-il de normal ici de toute façon ? A commencer pas ces magasins, ces immeubles, ces rues ! Que c’était il passé ? Un cyclone était passé par là ou une énorme bombe avait explosée ou quoi ? Et voilà que je recommençais à divaguer. Si je continuais à me poser ce genre de questions sur la normalité des choses je deviendrais folle, c’est sur.

Je pris une grande inspiration et serrais les dents (je m’étais quand même faite assez mal). Il avait l’air plutôt amical.
Il me posa une question qui mi un peu de temps à pénétrer mon cerveau assez engourdi. Vraiment, ce jeune homme était sympathique, il pourrait peut-être me renseigner.
- Merci, ça va. Ce n’est pas trop douloureux. excusez moi de vous poser une question aussi incongru, mais, au risque de vous paraitre complètement dingue, il y a bien un mur invisible entre nous et la porte ?

Mais que racontais-je ? Vraiment, j’étais folle. Et en plus j’avais perdu mon chapeau.
Il allait surement me prendre pour une timbrée et passer son chemin sans même me répondre. Quel dommage.

Ainsi c’était un mur invisible ? Qu’à cela ne tienne, il existait des murs invisibles maintenant. Si il existait des filles chat, pourquoi pas.

Apparemment j‘allais encore devoirs cacher ma nature. J’étais déçue. A quoi cela avait servi que je vienne jusque-là ? En plus je ne pouvais peut être pas repartir. L’adolescent était allé s’asseoir sur un banc. Il n’avait pas l’air méchant et il semblait avoir les réponses de à mes questions. Après un instant d’hésitation je suis allée ramasser mon couvre chef en je l’ai mi. J’ai posé mes affaires contre un mur et je suis allée le rejoindre. Que pouvais-je faire d’autre ?

C’était quand même bizarre, je n’étais pas ici depuis longtemps mais c'étais quand même l’entré de la ville il y aurait du avoir au moins un peu de trafic mais il n’y avait pas un chat.
A par ce jeune homme je n’avait vu personne. Vraiment, qu’est ce que c‘était que cette ville ?

Si ça se trouve, je venais d’entrer dans un camps d’étude de la nature humaine entretenu par des extraterrestres venu du confins de l’espace pour ce préparer à envahir là terre. Ou d’une ville prisonnière du temps pour soit conserver la race humaine parce qu’il y allait avoir une catastrophe énorme qui anéantirais la planète soit les punir d’une faute grave et les interdire de jamais pouvoir revoir leurs amis en dehors de la ville. Ou encore c’était juste une expérience sur les champs de force magnétiques ultra perfectionner de je ne sais quel savant.
Bon, il fallait que j’arrête de rêver.

Il fallait une question courte mais large.
- Quelles sont les choses que je dois savoir ? Que ce passe t-il ? Que c’est-il passé ?

Bon, autant pour la question courte. Mais si j’ai les réponses à ces questions je serais déjà plus avancée je pense. Ah ! Et aussi :
- comment ça la ville n’est pas sure?

Bon... Comment résumer ce qu'il se passait en ville? Si il commençait à expliquer il allait y passer la nuit, les soldats allaient arriver et ils allaient commencer à les astiquoter et... Non il fallait qu'il se dépêche. N'empêche comment il allait faire pour expliquer ça aussi rapidement...?

-La ville est maudite, des esprits qui font la fiesta... Du coup l'armée à décidé de s'en méler et comme c'est des bons à rien ils tuent tout ce qui n'est pas humainement humain.

Bon finalement Ayu s'en était mêlé et expliquait la situation par la voix de Sey.... C'était assez étrange que de voir son propre corps agir seul mais Sey devait avouer que l'esprit faisait parfaitement illusion pour peu que l'on ne connaisse pas Sey. De plus celui-ci ne s'était pas embarrassé avec les détails, quoique la jeune fille devait être encore plus embrouillée.

(pas le temps de faire + long dsl)

Je restais un instant interdite. Sa réponse, après un moment de réflexion était un peu… comment dire… courte ? Non, ou plutôt si, courte et incompréhensible. Humainement humain? Non, ce n'était pas là dessus qu'il fallait se concentrer. Une ville maudite? Des esprits? L'armée? Oulala, il y avait deux options, soit j'étais tombée sur quelqu'un de VRAIMENT timbré, soit j'étais tombée dans un endroit où j'aurais mieux fait de ne jamais mettre les pieds. Mais peut-être que c’était vrai. Vu, et bien, ce que j'avais vu à présent je décidais de croire à peu près la deuxième possibilité. Je n’avais pas vraiment le choix.

Après tout, si il existait des humains non humains, des barrières invisibles et -d’après les légendes- des villes pour les espèces surnaturelles (que d’ailleurs mentionnaient des tonnes d’histoires et de contes, et il n’y a jamais de fumée sans feu), cet endroit pouvait tout a fait être tel que l’avait décrit ce garçon. Sauf que… il ne l’avait pas vraiment décris en fait.
- heu, vous pourriez me donner plus détails s’il te plait ? Parce que là… je suis un peu perdue. Vous savez où je pourrais aller ?

Une ville maudite ? Des esprits ? L’armée ? Si c’était vrai, j’allais sûrement me retrouver dans les ennuies. D’abord, l’histoire de la ville maudite, qu’est ce que ça voulait dire ? C’était bien trop vague, et très inquiétant. J’étais moi aussi passée par ma phase film d’horreurs vers 12 ans mais j’avais rapidement arrêté a cause de mon imagination qui me jouait des tours quand j’étais toute seule après (qui n’a jamais eu peur de cet endroit noir, là, sous l’étagère). Les rues de cette ville étaient-ils hantées par des monstres ? De même que les esprits, étaient-ils dangereux ? Mortels ? Et enfin, l’armée. Mais que venait faire l’armée ici, le gouvernement connaissait-il l’existence des créatures surnaturelles ? Si oui, il le cachait vraiment bien, pendant tout le temps que j’avais passé à chercher la preuve de leur existence, l’état les traquaient en cachette ? Oui parce qu’ en plus, apparemment, l’armée était contre nous.
Mince, mais dans quoi j’étais venu me fourrée ? Mais bon, pour m’inquiéter, je devais mieux comprendre la situation, sinon je me ferais des fausses idées. Advienne que pourras, qui vivra verra.

[Sorry pour le retard, je te libère ce rp que tu puisse poster avec quelqu'un de plus régulier que moi^^)

Evidemment il avait fallut que les explications de Ayu ne fasse qu'embrouiller davantage la demoiselle. Sey se maudissait maintenant d'être intervenu, sans lui cette fille aurait trouvé elle même les réponses à ses questions et aurait pu se fondre dans la masse de la ville... Ou pas...

-Les soldats ont investit la ville et chasse toute personne possédant des caractéristique inhumaine. Il faut donc être prudent

Expliqua-il pour se qui lui semblait la énième fois. Faire de la prévention c'était pas son truc... D'ailleurs il était pas doué pour ça. Il invita donc la demoiselle à le suivre et se dirigea à travers les rues, heureusement, le bureau d'aide au logement n'était pas très loin.

-Ici il te sera possible d'avoir un logement, ue dois partir, bon courage

Expliqua-il avant de saluer poliment la demoiselle et de s'éloigner en silence.

[Désolée c'très court :s]