lente agonie. (libre, 4 janvier)

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La buée qui sortait de sa bouche à chacune de ses expirations faisait crépiter l’air froid de la nuit. Ses yeux embués se fermaient et se rouvraient péniblement au rythme de ses pas. La longue cascade de ses cheveux n’était plus qu’une ombre invisible dans l’obscurité. Le pas chancelant, elle manquait de tomber a chaques foulées…

Pasha ouvrit les yeux. Rien. Seulement du noir, partout…
Quand ses yeux se furent habitués à la « lumière » ambiante, les contours d’un mur se dessinèrent, puis d’autres encore. Si elle en avait eu la force la jeune femme aurait lâcher un "ouf" de soulagement. Au moins elle n’était pas dehors. A Heaven il valait mieux ne pas être inconscient, dans les bois, à cette heure. Pasha Avait dût réussir à rejoindre une bâtisse avant de s’écrouler. Sa peau ne la brûlait plus. C’était déjà un point positif. Enfin si on prenait en compte que Pasha ne sentait plus ses jambes et qu’une drôle d’impression la mettait quelques peu mal à l’aise. En levant les yeux, elle se rendit compte qu’une minuscule lumière brillait au plafond. Il y’en avait même plusieurs ! Sans pouvoir esquisser un geste, la jeune femme essaya de deviner ou elle était. Après mûre réflexion elle en déduisit que ce devait être des étoiles. Alors ou pouvait elle être ? Il n’y avait qu’un seul endroit aussi calme, aussi noir, et avec la moitié du toit effondré. L’ancienne église. Bon, Pasha était dans l’église, oui oui mais au départ son but c’était de rejoindre le QG de l’ombre. Elle en était loin la !
Il fallait qu’elle voie une guérisseuse. Jamais elle n’irait dans cet hôpital d’humains ! Cet idiot de tout à l’heure ne comprenait rien. Elle aussi d’ailleurs. Ce garçon lui était passer pour un faible puis sans rien comprendre elle c’était retrouver coincer dans les aires sous la forme d’un ridicule papillon puis on l’avait fait descendre tout en lui brûlant entierment la peau.
La jeune femme effleura du bout des doigts la peau de son bras. Comme toujours elle était douce et elle espéra qu’elle était toujours pareille a de la porcelaine…
Qu’elle avait envie de dormir ! Au oui juste un instant fermer les yeux…Mais Pasha savait que sa lui serait fatale.

Un bruit sonore résonna longuement dans la l’espace. On venait d’ouvrir une porte quelque part. Avec ses foutus échos impossibles de savoir d’où le bruit venait exactement. Des pas claquèrent sur le sol. Il ne venait pas vers elle. Pourtant en fonction des murs écroulé elle se doutait bien qu’elle se trouvait au beau milieu de la salle, allongée en crois. Ne pouvant s’empêcher de trembler la jeune femme laissa échapper un gémissement. Alors elle observa un changement dans la course de la personne. Il écoutait… Puis elle l’entendit se diriger vers Pasha. Comme elle,il avait dût s’habituer à la lumière.

« Faites que ce soit un membre de l’ombre !! Et qu’il me reconnaisse !! »

Invité

La plupart des personnes ordinaires se seraient demandées ce que faisait ici une adolescente. La réponse était simple. Illyenn adorait les lieux louches et, de plus, c'était le seul endroit logique où personne n'irait se promener à la tombée de la nuit.

Elle était arrivée en ville depuis quelques jours et n'était pas très fière d'elle. Pour l'instant, elle n'avait pas fait grand-chose. Enfin, échapper sans trop d'efforts à diverses personnes essayant de l'envoyer au lycée, mais ce n'est pas vraiment ce qu'on pourrait qualifier de mémorable.

Bref, elle se croyait seule et ne l'était pas, de toute évidence. Allons bon, qu'est-ce qu'elle faisait allongée par terre, celle-là ? Elle s'arrêta un instant, écoutant la respiration saccadée.

"Vous êtes blessée ? demanda-t-elle enfin en s'approchant, ses grands yeux bleus lui donnant l'air plus jeune qu'elle ne l'était. "vous ne devriez peut-être pas rester là, il pourrait y avoir des gens louches."

Puis elle s'aperçut que cette dernière catégorie pouvait tout à fait l'inclure. bon, encore une gaffe...Elle resta immobile, ses cheveux clairs reflétant la lueur de la lune, attendant une réponse. Tout à fait décontractée, elle ne pensa même pas à prendre en main son fusil.

Sujet: Re: lente agonie. (libre, 4 janvier) Mar 27 Jan 2009 - 10:29

Cela fait un moment que ce sujet ne reçoit plus de réponses. Merci de m'indiquer 'il doit être verrouillé ou pas dans la partie anexe RPG.
Sans réponse ou justification sous une semaine ce sujet sera verrouillé et archivé.

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