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| Fondu dans la masse ? Pas si sûr. | |
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Invité Invité
| Sujet: Fondu dans la masse ? Pas si sûr. Lun 21 Avr 2008 - 12:57 | |
| Pff … Pourquoi fallait il donc qu’il fasse si chaud ? Pile aujourd’hui ? Alors qu’Araïchika faisait un petit tour au Marché ? Soit la météo c’était léguée contre lui soit il devenait Paranoïaque ( d’après vous, je penche plutôt pour quelle solution ? =) ). Un soleil de plomb frappait le sol et desséché le crâne de toutes les personnes, chauves ou non, aux alentours. Tout de noir vêtu, le jeune homme à la silhouette souple et longiligne souffrait encore plus que d’autres personnes habillées avec des couleurs pastelles. Mais à vrai dire, notre jeune ami n’avait vraiment que faire de la Météo et des températures estivales. Le Vampire se glissait doucement entre les gens, comme évoluant dans un autre monde. Son monde. De face, on ne pouvait voir de lui qu’un bout de visage sous ses grandes lunettes de soleil noires. Au-dessous desquelles zigzaguait son tatouage en forme d’éclair. De son costard standard, on ne pouvait rien faire d’autre que deviner la fine et solide musculature du torse du jeune homme qui paraissait avoir 23 ans seulement et qui se mouvait avec une grâce féline. De derrière, il n’y avait rien d’autre à voir qu’une queue de cheval mi longue de pâle cheveux dans les tons de rose. Un ruban de soie noire tombait dans ses cheveux, lesté par un petit anneau de jade qui battait le dos du Vampire à chacun de ses pas. Quelqu’un de vraiment très attentif au jeune homme aurait presque pu entendre chaque petit bruit étouffés et presque inaudible que ce même anneau produisait à chaque mouvements.
Quelqu’un d’encore plus attentif aurait remarqué que le jeune homme se promenait ainsi, nochalement, depuis presque 3 h. Mais qui restait sur un marché de 4h du Matin à 7 h ? Si ce n’est les Marchands qui avaient trop à faire pour remarquer ce jeune homme. Pourtant, s’ils avaient bonne mémoire, ils serraient souvenus que chaque jour pratiquement, depuis son arrivé, deux jours, pour le marché noir quotidien, ce jeune homme venait et les aidait à monter leurs stands. Encore heureux pour ce Vampire à l'allure bien humaine, il avait la singulière faculté de se faire oublier. Mains dans les poches, épaules décontractés, les yeux mobiles derrière ses verres sombres, le Vampire âgé d'une bonne centaine d'années marchait sans but apparent. Pourtant, comme chaque jours, Araïchika prenait la température de la ville. Et ce, depuis qu'il était arrivé. Les rumeurs du vent et des ancêtres étaient la plupart du temps très intéressantes à entendre. Et puis, il prenait plaisir a voir même les Marchand au noir qui pourtant n'avait peur de rien, chuchoter à propos du Camp de l'Ombre. C'était peut être à cause du fait qu'ils se sachent et n'ai aucun contrôle sur cette Organisation qu'ils prenaient peur. Les gens étaient tellement faibles face à l'inconnu. Et puis, il lui semblait qu'un jeune homme dont il avait connu les parents parlait un peu trop de lui comme un homme invincible et doté de la jeunesse éternelle. Il fallait le surveiller pour éviter qu'il ne révèle trop de son passé, même proche ... Petit soupir de la part d’un jeune homme qui tourne dans une autre ruelle, sombre, bien plus vide et assez éloignée de la Place du Marché Noir.
La longue silhouette s’arrête, face à un mur. Appuie sa tête contre le mur frais, tentant de calmer la tempête qui fait rage sous son cerveau. Peut-être comme à chaque fois qu’il repensait cet ancien temps, lorsqu’il se retournait sur son passé et qu'une migraine vient le terrasser. L’idiot ! Être aussi faible n’était pas permis. Pas dans sa position maintenant qu'il allait avoir l'opportunité d'avoir du pouvoir. Secouant la tête, le Vampire d'apparence jeune se tourna, dos au mur et se laissa lentement glisser contre le mur, atterrissant comme par miracle sur une cagette inopinément placée ici. Ainsi, il ne salirait pas son pantalon. Il n’avait pas besoin de longtemps, juste quelques temps. C’était l’histoire de juste une poignée de minutes, voir de seconde. Mais parfois, dans la vie, quelques secondes étaient importantes … Qui sait si son plus cher rêve n’était il pas en train de s’accomplir en ce moment même ? Le Vampire à la peau blanche serra les poings à ce moment-là, ses yeux devenant étincelants, virant presque au noir complet, témoins de sa fureur et de sa colère. Finalement, cela lui prit plus de temps que prévu car cette idée était venue complètement casser tout ses exercice de relaxation. Soupirant, le Vampire d'apparence humaine finit par pincer l’arrête de son nez et fermer les yeux. Il fallait qu’il se calme. Sa respiration, de hachée, courte et rapide, redevint calme, régulière et contrôlée. Araïchika rouvrit les yeux et inspecta les alentours, il ne fallait pas qu’on le voie. Ha la la … La fierté du jeune Vampire car rappelons le il n'était âgé que de 120 ans à peu près, était sans égale. Et bien entendu, à chaque fois que le Vampire avait cette pensée, le proverbe d’une certaine Comtesse de Blessington lui revenait à l’esprit comme une petite rengaine, doucereuse lituanie … « La fierté a rarement un juste milieu, on en a trop ou pas assez. ». Et pour lui, c’était trop. De même que celui de Vauvenargues qui disait lui : « Ce qu'il y a de plus embarrassant quand on n'est pas né riche, c'est d'être né fier. ». Quel poise d’être né avec ces deux caractères n’est-ce pas ?
Malheureusement, une silhouette s’avançait vers lui. Mais heureusement pour le jeune homme appuyé contre le mur poisseux, l’homme qui s’avançait vers lui zigzaguait … Une proie … Facile. Un petit rictus étira les lèvres du Vampire avant que ce sourire s’efface comme soufflé, comme par magie … Il était encore trop tôt pour se dévoiler. Remarquez, tuer cet homme ne le révélerait pas tant. Mais il n'avait pas vraiment faim. Soupirant, le semblant d'homme devenue Vampire se redressa. La migraine étant partie, ne laissant plus que dans son crâne une pulsation qui résonnait fortement. Pourtant, quand il se mit en marche, sa démarche était assurée et sûre, souple, comme celle d’un félin aux aguets. Faisant jouer ses doigts, les étirant, le jeune homme se baissa lentement sans arrêter sa marche, sa main s’approchant doucement de son mollet où il gardait l’arme avec laquelle il s’était entraîné depuis son plus jeune âge, la contrôlant maintenant avec une mortelle adresse … pour se redressé vivement arrivé à moins d’un mètre de l’ivrogne, un sourire engageant sur les lèvres. Et quand enfin sa voix s’éleva, mielleuse et pourtant franche, quand sa main se tendit vers celle de l’autre homme, sympathique, il ne ressemblait pas à quelqu’un qui avait eut, juste quelques secondes plus tôt, quelques pulsation meurtrières.
« Bien le bonjour Monsieur. Laissez moi vous reconduire dans une ruelle où l’on s’occupera de vous … »
Peu à peu, petit à petit, sa voix avait pris quelques accents d’influence douce et prévenante. Celle du vieillard était tremblante et peu assurée. Pourtant, elle semblait heureuse et chaleureuse. Etrangement, cela raviva à nouveau quelques souvenirs au jeune homme qui s’empressa de les chasser.
« Merci bien … Vous êtes bien prévenant … » « C’est qu’il y a parfois des gens peu recommandable dans cette ruelle. »
Un triste sourire était apparu sur ses lèvres avant de s’éteindre à nouveau. Doucement, prévenant, il amena le vieil homme vers l’extérieur, vers la place du Marché où il le confia à une jeune marchande qui semblait débuter dans le Marché Noir. Ce devait être une suffire. Elle lui adressa un regard émerveillé. Levant les yeux au ciel, il s’éloigna quelque peu pour s’intéresser aux alentours … N'y aurait il pas une bonne affaire à tenter par ici ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fondu dans la masse ? Pas si sûr. Mar 22 Avr 2008 - 14:32 | |
| Baku marchait sans déstination précise, errant de rues en rues, dévorant des yeux toutes formes de vie qu'elle pouvait absorbées. Son pas était léger et presque inperceptible, le fait qu'elle porte une robe longue fesait penser qu'elle flottait. Ses yeux rouges attiraient à eux seuls les regards dégoutés et les regards charmeurs. Ses épaules mises à nues montraient clairement la paleur de sa peau qui ne se voyait pas tout de suite à son visage. Ses longs cheveux d'un blanc presque gris captivait les personnes qu'elle croisait sur son chemin. Elle se demanda finalement où elle était, elle n'était pas dans une partie de la ville qu'elle connaissait, peut-être l'avait-elle connue, mais elle ne s'en souvenait pas. Malgrés le fait qu'il y avait une foule conséquente, elle ne passait pas très inaperçue avec ça robe victorienne de soie et de dentelles rouges et blanches. D'élégants gants noirs recouvraient ses mains blanches et fines. Ayant l'apparence d'une jeune adolescente de 15 ans, elle comprenait la surprise que pouvait avoir certains à la voir se ballader avec une robe de l'époque victorienne sur le corps. Son corps svelte cachait étonnamment sa force et son caractère.
Baku ayant un air triste et quelque peu dérouté, cela attirait bon nombre des pervers de l'endroit où elle était, mais ils ne l'approchaient pas, et il le vallait mieux pour eux. Elle se décida enfin à demander où elle se trouvait, mais elle préféra choisir avec minutie à qui elle poserai la question. Elle n'allait surement pas le demander à un de ces hommes corrompus par la perversité ou l'avidité. Elle préféra regardé quel femmes se trouait dans la place. Son regard fut attiré par une fille de surement 19 ans, grande et élancée, les cheveux rouges terminant en magnifiques boucles noires. Elle alla la voir et lui demanda où elle se trouvait de sa fausse voix innocente. La jeune fille lui rit au nez en lui expliquant que ce n'était pas un endroit pour les jeunes filles comme elle, si seulement elle savait que Baku avait plus de 1000 ans ... Mais la remarque ne lui sera pas faite. Elle lui expliqua qu'elle se trouvait actuellement dans le marché noir. Tout s'éclaircie dans la tête de Baku. Les regards étranges et fuyards, les comportements des gens, et tout ce qui va avec.
C'est alors qu'elle se rendit compte de la chaleur de l'endroit et elle se demanda une nouvelle fois pourquoi le soleil ne la fesait pas souffrir. Question qui restait sans réponse puisqu'elle l'avait oublié et qu'elle ne pourrait la connaitre qu'en retrouvant ses souvenirs. Son regard croisait parfois celui d'adolescents du même âge qu'elle qui devait se demander comment l'une d'entre eux pouvait s'habiller aussi étrangement. Elle regardait les autres personnes dans la place. Des hommes ivrognes, des femmes au regard triste, comme d'habitude le monde était toujours peuplé de ces gens, toujours ivrognes et toujours tristes. A quoi s'attandait-elle ? A voir quelque chose de différent parcequ'elle avait changé de lieu ? C'était identique à cherché une rose sur une montagne en plein hiver, autrement dit impossible. Son regard s'attarda sur quelques babioles inutiles qu'elle avait les moyens d'acheter mais qu'elle n'achètera pas. Elle repensa à la dernière fois qu'elle avait acheté quelque chose, c'était les médicaments de Callan, quelque chose d'utile, sinon, elle ne se souvenait plus. Elle avait dut acheter les vêtements qu'elle portait. Ou bien était-ce Armand ou Marius qui lui avait offert ? Elle ne les connaissait même plus, elle ne connaissait même plus leur identité. Elle ferma les yeux et tenta de penser à autre chose, cela ne sert à rien de s'attarder sur quelque chose d'oublié.
C'est alors que son regard se posa sur une personne bien étrange. Porter des vêtements noirs par une chaleur pareille, cette personne devait être folle ou inconsciente. Baku l'observait de loin et ne l'aperçue plus une fois cette dernière disparue dans une ruelle sombre. Baku ne voulait pas se servir de ses pouvoirs uniquement pour connaitre qui était cette étrange personne. Mais elle l'intriguait beaucoup. Elle se dirigea près de la ruelle tout en restant discrète. Elle entendit la voix de la personne et en déduit que c'était un homme. Ses cheveux étaient blancs, comme les siens mais avaient une couleur plus à tendre vers le rose comparée à elle avec le gris. Un pincement de peur lui serra le coeur, allait-il tuer cet ivrogne ? Remarque, un de plus ou un de moins sur cette planète n'aurait pas changé grand chose. Finalement, l'homme accompagna l'ivrogne vers quelqu'un de sencé qui pourra s'occuper de lui sans chercher à le tuer. Baku pensait que c'était un vampire mais elle ne préférait pas avoir de conclusion hative. Mais sa nature curieuse, qui généralement n'était pas très active, voulait connaître l'identité de cet homme. Bien que ce soit peut-être une très mauvaise idée, elle marcha dans sa direction. Peut-être qu'elle sentirait ou verrait quelque chose en le frolant, ne serait-ce qu'une petite seconde ? Mais au moment où elle passa à ses côtés elle sentit sa boucle d'oreille tomber. Elle ne connaissait pas sa valeur sentimentale mais elle préférait ne pas regretter de l'avoir perdu une fois la mémoire retrouvé. Elle commença à regarder le sol avec un regard perdu, oubliant totalement l'homme qui se trouvait à quelques centimètres d'elle. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fondu dans la masse ? Pas si sûr. Jeu 24 Avr 2008 - 7:33 | |
| En effet, sous son costume, même léger, d'un noir profond, tel un charbon, Araïchika cuisait littéralement. Pourquoi en serrait il autrement ? Après tout, les couleurs sombre et particulièrement le noir attirent les rayons du soleil qui, chargé de la chaleur de leur père, était brûlant. De ce fait, le Vampire à l'apparence si jeune avait l'impression de cuir. Comme dans une cocotte minute en fait. Mais après plus de 120 ans de vie, pourquoi s'arrêter à de basses considérations de temps ? Et surtout de température. Tout bon Vampire ne s'abaisserait pas à montrer sa gène de toute manière qu'il soit. Et même s'il sentait une goutte de sueur dégouliner le long de sa moelle épinière, il ne bougea pas. A peine s'il ne se cambra pas un tantinet pour se soustraire à ce contact chatouilleux. Il avait lui aussi passé sur ses mains des gants de soie noirs court. Il avait depuis longtemps comprit que la pâleur de sa peau en effrayait plus d'un et cela le faisait doucement rigoler. Mais autant se fondre dans la masse comme il disait et éviter de révulser de suite les personnes qu'il croisait.
Il était pourtant la proie d'un étrange sentiment. Et ce, depuis qu'il avait laissé le vieil ivrogne au bon soin d'une marchande écervelée mais avec la tête sur les épaules. Cet ivrogne lui rappelait désagréablement quelqu'un qu'il avait connu dans sa prime enfance. Et c'est exactement cela qui le dérangeait. C'était quelqu'un qu'il avait connu avant sa 'transformation'. Le Vampire soupira doucement, il devait de toute urgence s'arrêter sous peine de voir ses migraines redémarrer. Et cela, en plein cagnard, devant toute cette foule qu'il savait avide de ragots ou de rumeurs, ce n'était pas pour lui plaire. Il se passa une main rapide dans ses cheveux ou plutôt dans ses mèches rebelles, le reste de sa chevelure mi longue étant ramenée en une queue de cheval dans son dos. Il avait un autre désagréable pressentiment. Comme lorsque l'on est suivit. Et c'est principalement cette sensation qu'il avait. Il sentait parfaitement les deux yeux plantés dans son dos et cela ne lui plaisait pas du tout. Il se retourna rapidement et sonda la foule aux alentours. Bof. Rien de bien folichon. Trois hommes qui le fixait étrangement. Tous petits et gros. Des marchands de pierres précieuses sans aucun doute. Deux femmes qui dépassaient à peine d'une ruelle. Le genre de femme qu'il ne pouvait pas fréquenter sans finir par les manger. Mais leur sang était dégoûtant, Sali par le nombre d'hommes qui avait ajouté le leur à ce qui aurait pu être un nectar. Et puis, tout les autres passants. Ah tiens, quelqu'un d'étrange. Le Vampire à l'apparence d'un jeune homme en costard ancien ne fixa pas la jeune femme étrange. Il se contenta de se retourner et de reprendre son chemin. Ce faisant, il ferma la main et doucement, invoqua un petit corbeau au plumage rouge sombre tirant sur le noir. Se redressant, il assoupli son cou en bougeant sa tête de droite à gauche. Etant donné qu'il n'avait pas de sang frais sous la main c'était le sien qui partait dans l'invocation. Néanmoins, il avait l'habitude désormais et le Vampire se contenta d'ouvrir doucement la main. Le petit corbeau s'éleva furtivement pour se poser sur un toit. De là, il voyait parfaitement la jeune femme. Celle ci semblait le suivre. Un petit mouvement des mains, et Araïchika vit par les yeux du corbeau au plumage pourpre sombre.
La jeune femme était singulière. De longs cheveux blanc tirant sur le gris battait ses riens à chacun de ses pas. Mais le plus intriguant, c'était non pas sa robe, pourtant très jolie, il devait l'avouer, ancienne, comme il les aimait ^^, non plus ses gants noirs ou même sa peau étrangement pâle. Non, c'était plutôt son regard. Il fit prendre le risque à son corbeau pour que celui s'avance jusqu'à ce qu'il ait un gros plan du regard sombre de la jeune femme. Un regard étrange. A vrai dire, c’était peut-être cela qui avait interpellé l’esprit du jeune homme. Il n’était pas idiot, peu d’humains pouvaient se vanter d’avoir les yeux autant rouge sombre. Peu pour ne pas dire aucun. Le jeune homme ne s’arrêtait pas et continuait sa route. C’est toujours difficile de séparer son attention en deux. Difficile de ne pas rentrer dans les gens quand une partie de son esprit est concentré sur une jeune femme inconnue qu’il soupçonnait de ne pas être humaine. Après tout me direz vous, où était le problème ? Ca, le Vampire n’aurait pu le dire. Juste que cela lui semblait … Etrange. Remarquez, avec Araïchika, on pouvait s’attendre à tout. Et notamment à le voir se prendre un poteau étant dans le lune. A vrai dire, le Vampire s’arrêta à quelques centimètres voir millimètres de ce poteau. Respirant un bon coup, le Vampire se retourna et fit mine d’observer les objets que présentait le marchand. A vrai dire, ces objets là lui importait peu. Juste que comme cela, lui pouvait peut-être passer à côté de la jeune femme. Il était comme elle sans le savoir. Il lui suffirait de l’effleurer pour savoir. Malheureusement, le petit corbac avait disparue comme le Vampire avait détourné son attention ailleurs. Le Vampire d’apparence si jeune décida alors de se concentrer sur les objets en attendant que la jeune femme arrive jusqu’à lui. Tiens, s’était intéressant ce poignard, la lame était superbe. De la forme d’une feuille de chêne et noire comme la nuit. Magnifique. Mais soudain, quelque chose le détourna de son futur potentiel achat. Quelqu’un qui s’arrêta à côté de lui. Quelqu’un qui n’était pas humain. Un Vampire. Ou plutôt, une Vampire. Se retournant d’un coup sec, le Vampire se retrouva face à la jeune femme aux longs cheveux gris blancs.
Celle-ci avait apparemment fait tomber quelque chose. Et la cherchait d’un regard vague et perdu. Le Vampire sui savait qu’il avait de bons yeux, regarda autour de lui. Ah, c’était certainement cet objet qui brillait par terre. Se courbant, le Vampire qui ressemblait tant à un jeune homme referma sa main sur une boucle d’oreille. Petite mais finement taillée. Un joli travail d’orfèvre. Ancienne mais magnifique. Se redressant, le jeune Vampire ( car il n’avait que 128 ans après tout ) referma sa main d’une grande finesse et froide sur le poignet, blanc mais tout aussi froid et dur que son corps à lui, de la jeune femme. La main était ouverte et le jeune homme y laissa tomber la boucle d’oreille. Il lâcha doucement le poignet de la jeune femme et planta ses yeux d’un bleu glace dans ceux, rouge, de la jeune femme qui était finalement une Vampire. Doucement, le Vampire parla. Il prit cependant soin de parler à voix basse pour que seul la jeune femme l’entende et non les citoyens ou Marchand douteux autour d’eux.
« Bien le bonjour Mademoiselle … Je crois que vous avez perdu ceci non ? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fondu dans la masse ? Pas si sûr. Jeu 24 Avr 2008 - 11:45 | |
| Baku ne fesait plus du tout attention au jeune homme qu'elle suivait à l'instant même. Ses yeux étaient bons mais cette innocente regardait dans la mauvaise direction pour rechercher sa boucle d'oreille. Si cela se trouvait, c'était Marius ou Armand qui lui avait offert. Si elle la perdait, elle savait qu'elle le regrettera. Elle ne sentait pratiquement rien autour d'elle, ni la chaleur, ni le contact des gens, ni la température de ces derniers, comme d'habitude en somme. Elle continuait de regarder le sol en priant que personne ne brise sa boucle d'oreille en marchant dessus, irrespectueux qu'ils sont. Et puis, si elle la trouvait elle était trop petite pour la ramasser sans salir sa robe. Elle n'allait quand même pas se mettre à quatres pattes ! Elle passa sa main dans ses cheveux, un air embarrassé gravé sur son visage, à quoi cela lui servirait de retrouver sa boucle d'oreille si elle ne pouvait pas se pencher pour la retrouver ? Bah, tant pis, un petit effort ne lui ferait pas de mal. Elle sentit un regard se poser sur elle, encore un de ces hommes qui la regardait avec un air avide, c'était pas le moment ! Enervée, Baku lui lança un regard qui lui fit comprendre que s'il tentait quoi que ce soit elle lui ferait subir mille et une souffrance et qu'il ne serait plus prêt à regarder les filles comme il est entrain de le faire.
Quelques temps après, Baku fut sortit de ses recherches par quelqu'un qui lui attrapa fermement le poignet, elle fut suffisament surprise pour se retourner brutallement et lancer un regard plein de stupeur et de menace à la personne qui osait la surprendre ainsi. Elle vit le visage de l'homme qu'elle avait suivit il y a quelques minutes. Son sentiment de stupeur et de menace laissa place à un énorme sentiment de gêne mais qui ne la fit ni rougir ni frissonner. Elle eut à peine le temps de se remettre complétement de ses sentiments qu'elle sentit un objet se poser sur sa main, c'était sa boucle d'oreille. Elle regarda de nouveau le regard de celui qui venait de lui rendre ce qu'elle avait perdu. Ses yeux étaient bleus, son ancienne couleur de yeux. Comment ça se fesait qu'elle se souvenait de sa couleur de yeux ? Elle se souvenait surtout d'un jeune garçon qui devait avoir dans les 5 ans qui lui disait d'une voix enjoué.
"Regarde on a la même couleur d'yeux !"
Elle se retournait vers le miroir puis plus rien. Baku mit sa main libre sur son front, encore un de ces souvenirs oubliés qui lui était revenu, et l'habituel mal de tête parasite qui s'en suivait. Elle ferma les yeux inspira et expira un grand coup pour ensuite les rouvrirent plus doucement. Elle remit sa boucle d'oreille tout en vérifiant que celle-ci n'allait pas tomber une nouvelle fois. Elle retourna son regard dans celui du jeune homme qui lui parlait. Cela fesait longtemps qu'on ne l'avait pas vouvoyer, c'est vrai qu'en apparence elle n'avait que 15 ans ce qui était compliqué pour le vouvoiement. Elle remarqua la peau pâle du jeune homme et le fait qu'il arrive à parler pour que seule elle puisse l'entendre. Plus aucun doute, cet homme était comme elle. Elle aurait bien aimé savoir si sa peau était froide afin d'avoir confirmation que ce n'était pas son imagination qui se jouait d'elle une nouvelle fois, mais elle n'était plus capable de ressentir le chaud et le froid. Donc ça ne servait à rien d'éspérer quoi que ce soit. Finalement, elle prit la parole de sa voix habituelle, non pas sa voix d'enfant innocente, mais sa voix normale, sobre mais élégante, grave avec un tintement aiguë qui pouvait s'entendre. Voix qui n'est pas très habituelle pour une fille de son âge mais maintenant, on trouvait de tout dans les voix. Elle pouvait donc ce permettre de parler ainsi.
Bonjour monsieur ...
Baku ne savait pas quel nom donné à l'homme à part "monsieur" puisqu'il avait l'air plus âgé qu'elle. Quel nom aurait-elle pu lui donner ?
Oui, je l'avais perdu, merci de l'avoir retrouvé ...
Elle gardait sa main près de sa boucle d'oreille de peur de la perdre à nouveau, elle entortillait une mèche de ses cheveux proche de son oreille. Elle se sentait honteuse, si ça se trouve il avait remarqué qu'elle le suivait. Elle baissa légèrement la tête, entortillant un peu plus nerveusement sa mèche de cheveux. Elle prit un ton d'excuse.
Je suis navrée de vous avoir dérangé, j'aurais dut faire plus attention ...
Baku ne savait quoi dire d'autre, elle avait dit ce qu'elle avait à dire. Elle avait su ce qu'elle voulait savoir. Pourtant, quelque chose au plus profond d'elle-même restait dans ce sentiment de curiosité, d'en savoir plus sur cet homme. Elle commença à regretter d'avoir agit d'une manière aussi irréfléchie. Mais elle ne partirait pas pour autant. |
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